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Quand un acte abject interroge notre rapport au monde et aux autres
Tout va bien pour Souheila. Ou, plus exactement, rien ne va mal. Alors, qu'est-ce qui la pousse à entrer dans ce salon de massage thaïlandais à deux pas de chez elle qu'elle n'avait jamais remarqué ? Et pourquoi n'en parle-t-elle pas à Rémi, l'homme avec qui elle partage sa vie ? C'est la question à laquelle elle va devoir répondre quand un scandale éclate, qui met au coeur de l'attention le salon de massage et ses clientes.
Souheila, plus à l'aise dans l'ombre et les interstices, se voit contrainte de se rapprocher de ces femmes avec lesquelles elle ne partage rien, si ce n'est d'avoir été victime des mêmes trafiquants. Mais être victime est-il suffisant pour créer des liens ? C'est pourtant par le biais de ce petit groupe que Souheila rencontre un homme qui va bouleverser le cours de son existence, l'obligeant à faire des choix, elle qui s'en remettait au hasard.
Avec une plume saillante et un humour mordant, Mazarine Pingeot s'attaque ici aux sujets les plus brûlants de notre époque. -
Vivre sans : une philosophie du manque
Mazarine Pingeot
- Climats
- Climats
- 24 Janvier 2024
- 9782080427915
Le manque est au coeur des relations humaines et de la pensée, de l'économie et de la recherche, du désir et de la quête, de l'attente et de l'espoir. Peut-on réellement s'en passer ? Qu'appelons-nous au juste «manque» ? Nous pouvons manquer d'une chose, nous pouvons manquer de sens, nous pouvons manquer à quelqu'un ou quelqu'un peut nous manquer. Ce manque a trouvé son expression dans un terme devenu incontournable en marketing : le «sans». Sans sucre, sans gluten, sans lactose, sans calorie, sans nicotine, sans adjuvant, sans huile de palme, sans colorant, sans contact : par un tour de passe-passe extraordinaire, nous avons su transformer l'absence en valeur, le manque en objet de convoitise. Et si, sous cet angle, nous pouvions relire l'histoire de la pensée, entre plein et manque, désir et néant ? Et si l'histoire de nos sociétés de consommation révélait en creux une autre histoire, celle de la métaphysique de nos temps troublés ?
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Avec pour seule expérience ses vingt ans et son talent de photographe, Mathilde est envoyée par un grand magazine chez une sommité du monde politique, récemment couronnée du Prix Nobel de la paix. Quand l'homme, à la stature et à la personnalité imposantes, s'approche d'elle avec de tout autres intentions que celle de poser devant son appareil, Mathilde est tétanisée, incapable de réagir.
Des années plus tard, une nouvelle épreuve la renvoie à cet épisode de son passé, exigeant d'elle qu'elle apprenne une fois pour toutes à dire non.
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Lucie a peur. De tout. Si le métro s'arrête entre deux stations, elle pense qu'elle va mourir. Elle craint, lorsqu'elle part travailler le matin, qu'une catastrophe ne survienne, la privant à jamais de revoir son mari et ses enfants. Pourtant, à quarante ans, elle est comblée par un métier qui la passionne et une vie de famille réussie. Mais la disparition brutale d'Héloïse, sa cousine sourde et muette qu'elle chérissait, et celle de Louis, son ami d'enfance, font affleurer un souvenir flou et pénible au goût d'essence et de boue.
Pour se libérer de ce mal étrange, Lucie devra revenir à la source de l'angoisse qui la saisit et l'empêche de vivre. Parce que, oui, la peur est tapie dans l'enfance, enfermée dans la cabane du pêcheur.
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Sur l'écran de télévision, les images défilent. Et les mots tombent, terribles : « attentat », « déférée au parquet », « SNCF » ... On ne dit pas son nom, mais Magda a compris. Elle s'écroule dans le vieux fauteuil. Alice... Son Alice. Sa fille... une terroriste ? Certes, les convictions de la jeune femme ne sont un mystère pour personne. Mais de là à passer à l'acte ? Assaillie par les journalistes, la famille tâche de tenir le choc.
Mais quelle responsabilité peut bien porter Magda ? Quel passé clandestin a-t-elle dissimulé ? Et quel en sera le prix à payer ?
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" Pour la première fois, je désire un enfant.
Je fais ce livre pour toi, l'enfant qui viendra un jour, pour que tu échappes aux mots qui ont tissé ma muselière. Il y a des gens, que nous ne connaissons pas, et qui saccagent mes souvenirs. Je dois maintenant les reconstituer pour t'offrir un passé différent des livres d'histoire et des piles de journaux. (...)
Il ne m'a pas tout raconté. Mais il ne faut pas croire ce que disent les autres. Les autres parlent toujours d'eux.
Mon témoignage à moi est vivant. Et vivant restera ainsi ton grand-père. "
Mazarine Pingeot
" Un essai poignant. " Frédéric Gerschel - Le Parisien / Aujourd'hui en France -
Paris, années 1980. Pour Jo, 22 ans, c'est le temps de la belle vie, engagée et nocturne. Un soir, dans une foule d'étudiants militants, elle croise le regard d'Antoine. C'est le coup de foudre. Félin, un léger accent, Antoine est son nom clandestin : le jeune homme a fui la dictature argentine. À mesure que son nouvel amant apparaît et disparaît mystérieusement de sa vie, Jo tâche de comprendre, d'en savoir plus - une enquête qui la mènera jusqu'à ses propres origines, quelque part en Algérie. Car le crime répond au crime, et l'exil à l'exil...
" Un texte puissant et remarquablement construit. Scotchant. "
Figaro Madame
" Passionnant. "
Anne Michelet - Version Femina -
Mazarine Pingeot, de l'ombre à la lumière, du silence à l'écriture, et d'un président socialiste à l'autre...
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Comment elle, la mère dévouée, l'épouse aimante, pilier d'un couple admiré de tous, a-t-elle pu devenir cette meurtrière ? Comment a-t-elle pu dissimuler sa grossesse aux yeux de tous, sans que personne ne s'en aperçoive durant neuf mois ? Quand la folie et le mensonge ont-ils commencé ? En prison, dans une lettre à son mari, une femme raconte comment elle a tué son enfant.
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Être une mère de deux bambins séparée d'un mari envahissant et manipulateur n'est pas une sinécure. Un chaos quotidien qui prend des proportions épiques quand le lave-vaisselle de Joséphine la lâche. Sans compter que ses cheveux partent en vrille. Et que son esprit semble jouer contre elle, s'amusant à l'égarer dans une chaîne de catastrophes théoriques sans fin.
Comble de l'ironie, l'inspiration, elle, semble l'avoir abandonnée. Son livre est au point mort, et son nouvel éditeur aimerait bien avoir de ses nouvelles. Pour l'instant, Joséphine l'esquive.
Mais combien de temps encore va-t-elle passer à côté de sa vie ?
" Un roman rafraîchissant, un portrait saisissant de la famille contemporaine où la mère doit être au moins aussi performante qu'un superhéros. "
Emmanuelle Friedmann - Questions de femmes -
La transparence est-elle devenue l'idéologie dominante de la société contemporaine ?
De la presse à scandale à la téléréalité, de la vie de nos dirigeants politiques au traitement de l'information, des nouvelles technologies aux réseaux sociaux, l'exigence de transparence s'est imposée dans tous les domaines, gommant subrepticement la frontière entre espace privé et espace public. Entre injonction morale et fantasme de contrôle absolu, le règne de l'image et du tout-visible ne risque-t-il pas de nous conduire à la lisière du totalitarisme ?
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Tanger la blanche.
Un mausolée improvisé sur un toit. Deux corps nus enlacés, Mara et Manuel, entre la vie et la mort. Le couple parfait a tenté de mettre fin à sa légende. Hicham, qui les découvre et les sauve, voudrait comprendre, pour arracher Mara à cette passion qui la consume. Ainsi s'ouvre l'histoire d'une jeune femme entourée de mystère, ignorant tout d'elle-même. Au terme d'une éprouvante quête des origines, d'une rive à l'autre de la Méditerranée, c'est dans une Algérie déchirée par la guerre civile qu'elle découvrira enfin la vérité sur son passé.
Le secret, le trio, la filiation, on retrouve ici tout l'univers de Mazarine Pingeot. En faisant le récit d'une passion interdite, la romancière confirme son goût pour les amours tragiques et flamboyantes. Sur fond d'une page noire de l'Histoire, elle tisse un roman incandescent doublé d'un inoubliable portrait de femme.
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Qui ne rêverait d'interroger René Descartes aujourd'hui et de lui poser des questions sur les extravagances de la religion, les excès du progrès technique, la naissance de l'écologie, la liberté ? C'est à Amsterdam, puis à Stockholm, que Mazarine Pingeot a choisi de rencontrer René Descartes, peu de temps avant sa mort.
Au cours de leur entretien, elle l'entraîne à expliciter son oeuvre et montre comment il sort la philosophie de sa prison théorique pour en faire une manière de vivre. René Descartes nous invite à mettre en doute tous nos préjugés afin d'accéder à une pensée propre, à nous affranchir des passions qui nous entravent, à nous libérer du désir de gloire et de vanité, à rechercher la vérité qui ne peut être que notre vérité.
Plus de trois siècles après sa disparition, Descartes n'a rien perdu de sa modernité. Converser avec lui, c'est regarder autrement notre société dans la perspective d'y vivre plus libre.
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Mazarine Pingeot ose un texte aussi violent que personnel où elle met en scène un adolescent d'aujourd'hui, dévasté par la découverte de la Shoah.
C'est l'histoire d'un garçon hanté par la Shoah. Pourtant, ni lui ni sa famille n'ont été touchés par le génocide. Mais enfant, il a vu à la télévision des images qu'il n'aurait pas dû voir - le cauchemar trop réel de Nuit et Brouillard. Cela a suffi à faire écrouler le début de sa vie. C'est l'histoire de cet adolescent qui n'a plus trouvé le sommeil, et décidé de ne plus manger. Qui a construit son existence sur une obsession, celle de ces scènes d'extermination massive, et qui s'y est perdu, à force de s'interroger. Comment cela a-t-il été possible ? Comment vivre parmi les hommes après ça ? Comment être un homme ? Sous la forme d'un monologue introspectif, le garçon devenu adulte raconte le choc, la douleur, les délires, la descente aux enfers, depuis l'enfant brusquement orphelin de ses frères humains, à l'adolescent anorexique qui mène une lutte intransigeante contre le bonheur, confondant devoir de mémoire et devoir de souffrance. Et nous écoutons, dans un texte aussi court que percutant, le cheminement de cette conscience en butte avec LA page noire du XXe siècle. Avec une honnêteté désarmante, Mazarine Pingeot surprend, encore une fois. C'est la voix d'une génération mal à l'aise qu'elle élève, une génération grandie dans l'effroi et l'abstraction d'une horreur à laquelle elle a échappé, mais qui a fondé son époque ainsi que celles à venir. Une génération où chacun, juif ou non, s'est retrouvé en prise avec cette question. Parce que la Shoah est l'héritage qui continue de mettre à mal l'idée d'humanité, parce qu'elle demeure une blessure, parce qu'il est nécessaire qu'elle le demeure. La mémoire, la dépression, la difficulté d'aimer, le poids écrasant de l'Histoire sur les destins individuels, Mazarine Pingeot retrouve des thèmes qu'elle tisse en les variant d'un livre à l'autre, construisant une oeuvre sombre et singulière. Mais cette fois, c'est l'individu qui s'en prend à l'Histoire, et tente de la soumettre. Un combat vain, dont l'issue, malgré tout, recèle un espoir : celui d'une descendance meilleure. -
" Combien de fois ai-je entendu "mais vis au lieu de lire !" Etais-je vraiment en train de passer à côté de ma vie, ou de forer d'autres profondeurs, d'explorer d'autres mondes qui n'étaient qu'un détour pour mieux y revenir, à cette vie ? " Mais, pour un " lecteur ", c'est-à-dire pour quelqu'un qui observe le monde en partant de la littérature, les livres et la vie n'entretiennent-ils pas d'innombrables liens inextricables ? La comtesse de Ségur, Stendhal, Dostoïevski, Duras, Yourcenar...
Au travers des lectures passionnées - et passionnantes - de l'enfant puis de l'adolescente qu'elle a été, Mazarine Pingeot nous fait partager son amour pour ces grands auteurs qui nous rassemblent et nous livre le plus intime et le plus pudique des autoportraits.
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Les enfants et les fous ; Descartes et ses lectures contemporaines
Mazarine Pingeot
- Classiques Garnier
- Les Anciens Et Les Modernes - Etudes De Philosophie
- 9 Mai 2019
- 9782406085478
En faisant dialoguer autour de cette catégorie double « les enfants et les fous », l'oeuvre de Descartes, celle de Foucault et les objections d'ordre naturaliste, ce travail cherche à découvrir chez Descartes la pièce manquante qui permette de tenir ensemble le Cogito, le « nourrisson », et le fou.
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" Agathe était plutôt frivole, attirée par le plaisir en général, sensuelle et intellectuelle à la fois.
Victor était sentimental, illogique, peut-être romantique. Ils avaient en commun d'aimer créer des mondes, d'inventer des règles qui allient la pureté au plaisir, la liberté à l'excès. Ils s'en tenaient à quelques principes : vivre sans tabou ce qu'il semble important de vivre, ne pas faire souffrir l'autre mais ne rien s'interdire, mener le maximum d'existences possibles et parallèles. Parce qu'ils s'aimaient, ils avaient le droit de s'offrir mutuellement la liberté.
"
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" Des cloches sonnent, c'est dimanche, les lumières s'allument sur le mont Qassioun.
Mon père et Damas. Il me promène du quartier chrétien au souk des ferrailleurs, dans une poussette qui a déjà servi deux fois, et il me parle, me raconte sa ville, son enfance, ses parents, son père palestinien, exilé en Syrie depuis 1948, sa mère syrienne, l'inverse du couple qu'il forme avec ma mère. Il l'a rencontrée dans le camp palestinien de la banlieue de Damas, et ils se sont mariés, partageant les mêmes idéaux, la même fièvre ou la même intransigeance.
Mais tout cela, je ne l'ai su qu'après, au cours des repas familiaux et des rares discours de ma mère, qui essaya en vain pendant près de vingt ans de m'inculquer un sens de la famille et du pays, un sens du patrimoine, un sens du passé. Ce pays dont ils m'ont spoliée. Des images de fleurs et de cimetière, des ruelles de terre et des escaliers, des maisons en parpaing et des terrasses, échos furtifs, souvenirs flous, qui tissent le fond de mes yeux.
"
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« J'ai vécu quai Branly de dix à seize ans. Peut-être
même avant. Par intermittence. Cela correspond
donc à ce qu'on appelle une adolescence. Ça n'en
était pas seulement le décor, mais également le
tombeau.
Il était vide, et rien ne parvenait à le remplir.
Surtout pas moi. Un fantôme. Dont nul ne pouvait
connaître la présence en ce lieu qui n'était ni chez
elle, ni chez lui, ni chez eux.
J'ai vécu mon adolescence dans un logement de
passage où personne ne passait. Chez moi, c'est
chez personne.
Et pourtant, cet appartement me poursuit, me
guette, se rappelle à moi dans certains articles de
presse, et trace un chemin vers mon présent par
des stratégies qui finiraient par me faire croire que
je l'obsède, et qu'il me veut toute à lui. » -
Drôles d'histoires pour apprentis philosophes
Nathalie Kuperman, Mazarine Pingeot
- Pere Castor
- Les Albums Du Pere Castor
- 23 Novembre 2022
- 9782080269706
À première vue les philosophes et les enfants ne parlent pas la même langue. Et pourtant ils se posent les mêmes questions ces grandes questions qui nous occupent toute une vie. Est-il possible de se mettre à la place de l'autre ? Comment savoir que l'on n'est pas en train de rêver ? Qu'est-ce que le temps ? À travers dix histoires de famille et de copains mêlant vie quotidienne et imaginaire drôlerie et sérieux Mazarine Pingeot et Nathalie Kuperman proposent une initiation au questionnement philosophique en lecture accompagnée dès 7 ans. Chaque récit est suivi d'une rubrique «Du côté des philosophes» pour aller plus loin avec les parents.
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Madeleine et les mots qui fâchent
Mazarine Pingeot, Amélie Laffaiteur
- Michel Lafon
- Une Histoire Et... Oli
- 28 Octobre 2021
- 9782749947730
Une histoire et Oli... les albums de la série de podcasts France Inter aux millions d'écoutes.
Tout commence le jour où Madeleine, qui sait faire des phrases compliquées avec des mots savants, apprend la nouvelle : elle va avoir une petite soeur. Une petite soeur ?
Oui, bon... Madeleine ne sait pas trop quoi en penser. Mais lorsqu'elle se retrouve toute seule dans la maison, la porte d'entrée se met à grincer et une vilaine sorcière apparaît... -
La part d'enfance ; 24 entretiens
Jean-Michel Djian, Mazarine Pingeot
- Julliard
- 23 Mai 2013
- 9782260021001
Le temps d'un été, Mazarine Pingeot et Jean-Michel Djian ont mené une série d'entretiens avec des personnalités de tous horizons dans une émission intitulée "La part d'enfance", diffusée quotidiennement sur France Culture. Pour chaque invité, il n'était pas question de faire la promotion d'un livre, d'un film, d'un album ou d'une exposition, ni même de réagir à une actualité brûlante, mais tout simplement d'évoquer son enfance, sur le ton de la confidence. Des conversations intimes qui ont révélé la naissance d'un destin, la fabrique d'une ambition.
" Nous avons, dans cet ouvrage, tenu à respecter au plus près la parole de nos invités, c'est-à-dire à conserver la teneur radiophonique de ces entretiens. Voilà pourquoi nous avons maintenu quelques onomatopées, exclamations et parfois signalé des rires et des silences. En retrouvant l'atmosphère du studio, on y retrouve aussi cette complicité qui, nous l'espérons, a permis de donner à ces émissions nocturnes la saveur d'un été. " M. Pingeot et J.-M. Djian En créant les conditions nécessaires pour recueillir ces souvenirs souvent drôles, saisissants, décalés, parfois même poignants, Mazarine Pingeot et Jean-Michel Djian ont réussi leur pari. Jamais ces personnages publics ne nous auront semblé si proches. Et il sera difficile ensuite de porter sur eux le même regard.
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La part d'enfance ; 24 entretiens
Mazarine Pingeot, Jean-Michel Djian
- Points
- Points Documents
- 12 Mai 2016
- 9782757855973
Le temps d'un été, sur les ondes de France Culture, Mazarine Pingeot et Jean-Michel Djian se sont entretenus avec diverses personnalités publiques. D'agnès b. à Boris Cyrulnik en passant par Robert Badinter, Jean-Pierre Darroussin, Michel Serres, Amin Maalouf, Franz-Olivier Giesbert, Abd Al Malik, Sempé, Erik Orsenna, Sophie Calle ou encore Michel-Edouard Leclerc, une vingtaine d'hommes et des femmes de tous horizons leur ont confié leurs souvenirs d'enfance.
Des conversations intimes qui ont révélé la naissance d'un destin, la fabrique d'une ambition. En créant la complicité nécessaire pour recueillir ces souvenirs souvent drôles, saisissants, décalés, parfois poignants, Mazarine Pingeot et Jean-Michel Djian ont réussi leur pari. Jamais ces personnages publics ne nous auront semblé si proches.