Filtrer
Support
Éditeurs
- Armand Colin (10)
- Pu De Rouen (5)
- Belin (3)
- Lemme Edit (3)
- Tallandier (3)
- Vendemiaire (3)
- Comite Des Travaux Historiques Et Scientifiques (2)
- Cths Edition (2)
- PU de Rennes (2)
- Uppr (2)
- Centre International D'Etude Du Xviiie (1)
- Champ Vallon (1)
- Cnrs (1)
- Dunod (1)
- Folio (1)
- PUF (1)
- Points (1)
- Pu De Lyon (1)
Langues
Michel Biard
-
Un des changements opérés par la Révolution en matière de justice a été la fin des peines infamantes, celles où la condamnation d'un criminel pouvait rejaillir sur ses parents. Pourtant, en 1793-1795, des femmes sont arrêtées sur la seule accusation d'avoir été les compagnes d'hommes mis en accusation. Tel est le sort qui échoit à Élisabeth Duplay, l'une des filles du menuisier qui logea Robespierre entre 1791 et 1794, mais également épouse du Conventionnel Le Bas qui périt avec Robespierre. Emprisonnée avec son bébé puis libérée après quelques mois, elle rédige vers 1844 des Mémoires qui n'ont été publiés qu'en 1901. Ce texte, ici pour la première fois accompagné d'un appareil critique, permet de découvrir cette femme de révolutionnaire, mais aussi de pénétrer dans l'intimité domestique de Robespierre.
-
Les derniers jours de la montagne 1794-1795 : vie et mort des premirs irréductibles de gauche
Michel Biard
- PUF
- Questions Republicaines
- 13 Septembre 2023
- 9782130833857
Après avoir cerné les contours de ce qui reste après le coup de force de Thermidor de la mouvance politique appelée la Montagne, l'auteur montre comment ces députés, stigmatisés sous le sobriquet de « Crêtois », ont tenté de résister aux nouvelles orientations politiques impulsées par les Thermidoriens. Vite transformés en cibles à abattre par tous ceux qui mènent alors campagne contre Jacobins et Crêtois, ces derniers Montagnards sont, pour les trois quarts d'entre eux, écartés de la Convention nationale au cours de plusieurs purges politiques successives. Emprisonnés, pour certains exécutés ou préférant se suicider, pour d'autres réduits à la fuite puis à la clandestinité, ils paient au prix fort leur fidélité aux idéaux démocratiques et égalitaires de l'an II. À art les six « martyrs de prairial » inscrits durablement dans la mémoire militante et dans l'historiographie, leur souvenir s'est estompé, alors qu'ils peuvent apparaître comme les premiers irréductibles de gauche en France.
-
1793, le siege de lyon entre mythes et realites - entre mythes et realites.
Michel Biard
- Lemme Edit
- 24 Janvier 2013
- 9782917575369
Dans l'été 1793, la seconde ville française a été déclarée en état de "rébellion" par la Convention nationale, assiégée et bombardée, avant de céder en octobre. L'histoire du siège a suscité une historiographie souvent partisane, mais aussi un martyrologe entretenu deux siècles durant. Les raisons et le déroulement de la révolte lyonnaise ont également fait naître des controverses durables. 220 ans après les faits, ce livre entend proposer une synthèse claire et dépassionnée d'un moment tragique de la Révolution.
-
En finir avec Robespierre et ses amis ; juillet 1794 ; octobre 1795
Michel Biard
- Lemme Edit
- Illustoria
- 28 Janvier 2021
- 9782917575949
Cet ouvrage aborde la question clé du poids de Robespierre et de ses amis dans la Révolution française. Pourquoi, comment, l'"Incorruptible" se retrouve-t-il au coeur des débats politiques déclenchés à partir de l'été 1794, en pleine "sortie de la terreur" ? Des députés, des pamphlétaires et autres journalistes, ont-ils raison de stigmatiser la "queue de Robespierre" et les "terroristes", quitte à négliger leurs propres responsabilités dans les violences répressives des années 1793-1794 ? Comment dissimule-t-on des règlements de comptes politiques derrière un humour corrosif ?
Les réponses apportées dans cet ouvrage éclairant et accessible nous permettent de mieux cerner les enjeux d'une France en pleine mutation politique à la veille du Directoire.
-
La Révolution française ; une histoire toujours vivante
Michel Biard
- Cnrs
- Biblis
- 20 Mars 2014
- 9782271080677
En bref La Révolution française, passé et présent.
Le livre La Révolution française a-t-elle été provoquée par les idées des philosophes ? La faute à Voltaire, à Rousseau ? Quelle y fut la place des paysans, des femmes, des soldats, des nobles ? Le séisme de 1789 a-t-il profité à la création artistique, aux sciences, à l'enseignement ? En quoi notre démocratie est-elle encore largement redevable de cette période, via les élections, la sociabilité politique, la presse, le langage ?
Loin des idées reçues, cet ouvrage apporte des réponses ambitieuses à ces questions toujours actuelles. Centralisation jacobine, sociétés politiques, robespierrisme, contre-révolution, guerre en Europe, féodalités et privilèges, question coloniale : par la multiplicité des thèmes abordés et le croisement des approches, les études réunies dans ce volume proposent une nouvelle lecture de l'épisode révolutionnaire, loin des postures partisanes qui altèrent trop souvent la compréhension de cette histoire toujours brûlante.
L'auteur Professeur d'histoire du monde moderne et de la Révolution française à l'université de Rouen, Michel Biard dirige les Annales historiques de la Révolution française. Il est notamment l'auteur de Parlez-vous sans-culotte ? Dictionnaire du Père Duchesne, 1790-1794 (2009).
Arguments - Préface de Michel Vovelle - Un ouvrage épuisé en grand format, fortement demandé -
Les représentations de l'"homme politique" en France
Michel Biard
- Pu De Rouen
- Cahiers Du Grhis
- 1 Décembre 2006
- 9782877754200
Dans ce numéro des Cahiers du GRHis est évoquée l'émergence, au tournant des XVIIIe et XIXe siècles, d'une notion appelée à un avenir durable : l'" homme politique ".
En s'appuyant sur le principe, issu de 1789, de la légitimation du pouvoir par l'acte de voter-élire, des protagonistes de la politique développent désormais de véritables carrières, cependant que d'autres vivent la politique intensément mais sans en faire leur principale occupation. Portraits au noir qui transforment certains en " monstres " à écarter de la Cité, tel Carrier, portraits embellis qui participent de la stratégie de carrière pour des hommes soucieux de s'agréger à une " classe politique " en formation, portraits des anonymes qui s'engagent au quotidien dans la vie politique, portraits des " citoyennes sans citoyenneté ", ce sont autant de représentations de l'" homme politique " qui sont ici proposées.
-
Extrême ? identités partisanes et stigmatisation des gauches en europe (XVIII-XX siècle)
Michel Biard
- PU de Rennes
- Histoire
- 7 Juin 2012
- 9782753517998
Cet ouvrage interroge la notion d'extrême depuis son apparition dans le débat révolutionnaire jusqu'à ses plus récentes manifestations, en France ou en Italie par exemple, où une gauche radicale a pu se manifester et continue d'exister sous différentes formes. Qu'en est-il des acteurs de cette radicalité de gauche ? Qu'en est-il des systèmes de représentations qui, depuis plus de deux cents ans, tentent de la marginaliser au nom d'une politique du bon sens ? Extrême devient alors un stigmate qui permet de ranger sous un même mot le terroriste, le partageux, la pétroleuse ou le militant syndical trop actif.
-
Querelles dans le clocher. tensions et conflits entre les autorites d ans les chefs-lieux de departe
Michel Biard
- Pu De Rouen
- 22 Février 2014
- 9782877755894
En 1789-1790, l'Assemble constituante dcide d'un dcoupage de l'espace national qui fait natre, d'une part, des subdivisions territoriales nouvelles, d'autre part, des autorits locales charges de les administrer et d'assurer le maintien d'un fil conducteur entre la capitale et les diffrents espaces ainsi crs.
-
Depuis nombre d'années, un débat agite les historiens sur l'origine et la nature des rapports qu'ont entretenu la Révolution française et la Terreur. De nombreux amalgames et approximations historiques, du reste, vont jusqu'à confondre la "terreur" et les terrorismes actuels. Peut-on réduire la période à ses violences ? Y aurait-il une "politique" et donc un "système" organisé dite "de la Terreur" ? Et quel fut alors le rôle des émotions collectives ? A l'occasion d'analyses particulièrement fines et de rappels historiques précis, Michel Biard développe une réflexion ambitieuse pour faire le point sur ces questions, au-delà de tout parti pris idéologique : à cette condition seulement peut-on essayer de comprendre comment, à une époque, la France a pu être en même temps fraternelle et fratricide.
Un ouvrage magistral et décisif sur un thème fondamental de notre histoire et propre à éclairer notre tragique actualité.
-
Parlez-vous le sans-culotte ? dictionnaire du Père Duchesne (1790-1794)
Michel Biard
- Points
- Points Histoire
- 10 Mars 2011
- 9782757818633
- "Mon petit doigt m'a dit...", "être au bout du rouleau", "avoir gardé les moutons ensemble"... Ces nombreuses expressions populaires, qui semblent relever du langage quotidien de toute éternité, ont pourtant une histoire -- et des plus nobles : elles se retrouvent sous la plume du célèbre journaliste révolutionnaire Hébert, dans son journal Le Père Duchesne qui parut de 1790 à 1794Michel Biard les recense et retrace de façon désopilante l'histoire cocasse et incongrue de ces jurons, de ces métaphores osées, de ces comparaisons improbables qui firent les délices du peuple parisien au plus fort de la Révolution française.Un dictionnaire inattendu, où l'humoutr se mêle à l'érudition pour faire ressurgir l'ébullition et la ferveur des années révolutionnaires.
-
Combattre, tolérer ou justifier ? écrivains et journalistes face à la violence d'état (XVIe-XXe siècle)
Michel Biard
- Pu De Rouen
- Cahiers Du Grhis
- 27 Juillet 2009
- 9782877754651
Mise à l'écart brutale des opposants, répression sauvage des révoltes, atrocités sans nom des crimes contre les civils, brutalités des armées, le déchaînement de la violence par les États est une triste constante de l'histoire. Face cette violence, les hommes de plume sont souvent parmi les premiers à prendre parti, notamment lorsque leurs écrits antérieurs les ont plutôt amenés vers des positions de tolérance, voire d'humanisme. N'en restent pas moins les faits et l'explication de ceux-ci présentée par les gouvernants. Au nom de la défense de la religion, au nom du salut public, au nom de la défense nationale, au nom de toutes les explications à leur disposition, ils s'empressent de justifier la violence par eux déchaînée et espèrent trouver des relais à leurs justifications chez les hommes de plume. Certains finissent par adhérer à cette thèse des « circonstances » qui explique tout et rend la violence d'État sinon juste, à tout le moins tolérable. D'autres, au contraire, participent de ce que Peter Weiss nommait « l'esthétique de la résistance », et utilisent leur plume pour dire ce qui paraît indicible, pour témoigner au nom de l'humanité brisée.
Le présent numéro des Cahiers du GRHis entend croiser des portraits de ces hommes de plume face à la violence déchaînée par certains États. Cette réflexion à plusieurs voix, portant sur des thèmes allant de la première modernité au 20e siècle, nous permet de mieux appréhender l'une des facettes de l'identité de l'homme de plume, qu'il soit écrivain ou journaliste : un témoin face à la violence, comme ont pu l'être par leurs oeuvres un Callot ou un Goya.
-
Collot d'Herbois ; légendes noires et révolution
Michel Biard
- Pu De Lyon
- 1 Février 1995
- 9782729705121
Acteur copieusement conspué, auteur tout juste digne d'être élevé au rang de "Rousseau des ruisseaux", alcoolique notoire, terroriste sanguinaire, qui adule Robespierre avant de lâchement le trahir...
Telle est la vulgate communément admise à propos de Collot d'Herbois, après deux siècles d'écriture historique. Passé écrit, voire réécrit par les vainqueurs ? Sans doute, et Collot d'Herbois, au-delà de la vie, y a perdu son âme, L'opprobre qui pèse encore sur lui l'a banni de la mémoire collective des citoyens français, alors même qu'il fut l'un des personnages majeurs de l'an II. Pourtant, en dépit d'une légende noire tenace, les archives dispersées, oubliées, parfois délibérément passées sous silence, permettent aujourd'hui de tracer un portrait singulièrement différent de celui qui écrivait en l'an III, à l'heure de ses derniers combats politiques : "C'est à la fin de la Révolution, morts ou vivants, que nous serons tous jugés, et cette fin ce sera, malgré vous, la République démocratique : n'en doutez pas." Il est temps de comprendre le personnage, de lui redonner la place qui fut la sienne dans le "monde des ombres" du XVIIIe siècle comme dans l'instant révolutionnaire.
-
Parlez-vous sans culotte ? dictionnaire du Père Duchesne 1790-1794
Michel Biard
- Tallandier
- 8 Janvier 2009
- 9782847345513
" c'est mon petit doigt qui me l'a dit ", " manger la laine sur le dos ", " tirer les vers du nez ", " prendre la balle au bond ", " il n'y a plus à tortiller " , " s'en foutre comme de l'an quarante ", " être au bout du rouleau ", " manger de la vache enragée ".
Qui d'entre nous n'a manié ou entendu, ne serait-ce qu'une fois, l'une ou l'autre de ces expressions ? ces tournures, reflets de la langue populaire du xviiie siècle, émaillent les pages du père duchesne, le célèbre journal de jacques rené hébert, paru de 1790 à 1794. journaliste de génie, à l'avant-garde du combat révolutionnaire, hébert se fit, à l'apogée de son influence politique, l'écho et le porte-parole des sans-culottes parisiens.
A coups de métaphores familières, de jurons désopilants, de situations improbables, il savait faire mouche et mettre les rieurs de son côté, qu'il s'agisse de railler le " daron " (louis xvi), l'" architigresse " (marie-antoinette) ou le " général blondinet " (la fayette). son héros, le père duchesne, toujours heureux de " s'en foutre une pile " en " étouffant des enfants de choeur " à la santé de la nation, voulait " dépapiser rome ", " foutre à la lanterne " les aristocrates et faire monter dans la " voiture à trente-six portières " (la charrette des condamnés) les adversaires de la révolution.
Hébert lui-même allait périr en mars 1794, victime de la " cravate du docteur guillotin ". les mots du père duchesne traduisent, parfois avec outrance, souvent avec justesse, la culture de la rue, le climat politique d'une époque, et sa radicalisation entre 1790 et l'an ii. plus encore, ils témoignent de la richesse d'une langue, de ses évolutions et de ses survivances dans le parler quotidien et 1'" argot " de notre siècle.
-
Les lilliputiens de la centralisation
Michel Biard
- Champ Vallon
- La Chose Publique
- 14 Mars 2007
- 9782876734623
dans la comédie humaine, balzac pourfend à diverses reprises un modèle français incarné par ceux qui dans chaque département représentent le pouvoir central : les préfets.
a ses yeux, la nation tout entière serait comme prisonnière de " fils lilliputiens " maniés par les représentants d'un etat " centralisateur ". brocardés par toute une littérature au xixe siècle, ces mêmes préfets ont souvent été perçus, depuis tocqueville, comme les héritiers naturels des intendants. si cette idée d'une continuité entre les efforts " centralisateurs " de la monarchie dès l'ancien régime et l'influence du " jacobinisme " sur la france a été remise en cause par les historiens, force est de constater qu'elle imprègne aujourd'hui encore l'historiographie et le " grand public ".
il est vrai que certaines continuités existent entre les hommes que l'autorité centrale a tour à tour choisis comme représentants dans les provinces, car le contrôle et la connaissance du territoire national restent fondamentaux pour tout pouvoir. différents personnages se sont ainsi succédé au fil des temps et ont matérialisé en france la présence concrète d'un etat par nature abstrait. en supprimant les intendants en 1789, la révolution a pourtant voulu faire disparaître tout intermédiaire entre pouvoir central et pouvoirs locaux.
mais, face à ce vide, sitôt que le pays est entré dans une crise multiforme, elle a dû se résoudre à innover dans l'urgence. avec force hésitations, la recherche de solutions nouvelles a ainsi fait naître successivement les représentants du peuple en mission, les commissaires centraux du directoire, puis les préfets. tous ces personnages ont été l'objet d'appréciations sévères, voire de légendes noires pérennes, tant il est vrai que la critique de l'etat et de son poids est presque devenue une sorte de sport national.
alors que la france est entrée depuis 1982 dans une phase dite de " décentralisation " et que fleurit un discours capable de vanter les vertus du " global village " mondial autant que les mérites d'une politique de " proximité ", le présent ouvrage entend rappeler ce qu'ont été les hommes du pouvoir dans les provinces françaises du xviie siècle à 1800, avec leurs similitudes aussi bien qu'avec leurs profondes différences.
le lecteur y trouvera matière à réflexion sur notre modèle national de res publica, sur ses racines ainsi que sur nombre d'idées reçues.
-
Les missionnaires de la République ; 1793-1795
Michel Biard
- Vendemiaire
- Revolutions
- 20 Août 2015
- 9782363581853
Dès le printemps 1793, des dizaines de membres de la Convention sont envoyés comme « représentants du peuple en mission » dans toute la France : en ces temps troublés, l'État entend renforcer son contrôle sur l'espace national. Jusqu'à l'automne 1795, des centaines de missionnaires de la République s'emploient donc à mobiliser leurs concitoyens dans un vaste e ort de guerre.
Véritables hommes-orchestre, ils furent aussi les agents d'une révolution culturelle, di usant activement idéaux, symboles et pratiques révolutionnaires. En cette période de Terreur, certains furent enfi n, à l'instar d'Albitte, Collot d'Herbois, Fouché et Laporte à Lyon, ou Carrier à Nantes, à endosser la responsabilité de sanglantes répressions de masse.
-
Les premiers à comparaître au tribunal de Lucifer furent les corps décapités de juillet 1789. À partir de ce moment, et tout au long de la Révolution française, les enfers ne désempliront pas... C'est du moins ce que racontent les pamphlets, journaux et images de l'époque qui mirent en scène l'au-delà, sans discontinuer, jusqu'en 1795. Y apparaissent les rives du Tartare et les Champs Élysées, les rencontres de Mirabeau ou Robespierre avec Pluton, Belzébuth ou Cerbère, les galeries des supplices, les sarabandes de démons et autres créatures inquiétantes. Cet imaginaire apocalyptique, qui semble tout droit sorti d'un tableau de Jérôme Bosch, ce fut celui des Français durant ces années dominées par le spectre de la guillotine. C'était une façon d'accorder aux morts une seconde vie, mais aussi d'exorciser l'horreur par le rire. Et d'accéder, ce faisant, à une forme de résilience collective, face à cette violence terrible exercée tout à la fois contre des puissants et des anonymes. Les documents de l'époque en disent long sur les peurs et les traumatismes de ce temps, hanté par la fragilité de la destinée et la précarité des situations les mieux établies...
-
-
La liberté ou la mort ; mourir en deputé, 1792 -1795
Michel Biard
- Tallandier
- Histoire
- 8 Janvier 2015
- 9791021007314
Entre 1792 et 1795, 86 membres de la Convention nationale ont eu une mort non naturelle. Comment sont décédés ces hommes dont la devise était « La Liberté ou la mort »?? Sous le couperet de la guillotine?? Assassinés?? Suicidés?? En prison, en mission ou en déportation?? Pendant deux siècles, l'historiographie s'est emparée de cette question politiquement sensible, avec des visions partisanes?: ici favorables aux Girondins, là aux Montagnards, parfois hostiles aux deux. Fondé sur des archives inédites, l'ouvrage présente les rouages juridiques qui ont permis ces éliminations politiques. Le Peletier et Marat sont aussi deux cas célèbres, assassinés en 1793, puis entrés au Panthéon. Mais qui connaît tous les autres itinéraires particuliers?? Plus complexes, ils sont révélés par les sources policières, judiciaires et médicales, et donnent chair au récit. Au fil des chapitres, Michel Biard s'interroge sur les origines et les conséquences de ces morts brutales. Il offre une vision neuve des luttes politiques et des épurations successives de la Convention au temps de la « Terreur ».
-
Centralisation et fédéralisme : Les modèles et leur circulation dans l'espace européen francophone, germanophone et italophone
Michel Biard
- Pu De Rouen
- 5 Mars 2018
- 9791024008707
À l'aube du XXIe siècle, la question de l'organisation des pouvoirs et du fil conducteur entre ces pouvoirs possède toujours une grande acuité, certains pays européens ayant choisi des voies menant vers une organisation de type fédéral, d'autres ayant privilégié un modèle plus centralisé, sans pour autant que deux « modèles » s'opposent de manière manichéenne. Dans la plupart des cas, ces structures étatiques font encore l'objet de débats, voire de controverses, et la centralisation est souvent évoquée en association avec son antonyme, la décentralisation, voire avec le fédéralisme. Dans la République française, toujours intimement liée aux héritages de la Révolution, des querelles presque permanentes agitent le monde politique et médiatique autour de la question du poids de l'État, avec souvent des usages péjoratifs des termes « jacobin » et « jacobinisme » qui renvoient à l'omniprésence des héritages révolutionnaires. Au-delà des frontières françaises, système fédéral ou non, des débats agitent aussi l'Italie ou l'Allemagne autour du « poids » supposé de telles ou telles régions géographiques économiquement moins « dynamiques » et que le reste du pays serait contraint à traîner comme un « boulet ». Länder orientaux et Mezzogiorno fournissent ainsi nombre d'arguments à des mouvances politiques soucieuses de dénoncer un système qui leur apporterait des aides trop importantes, voire adeptes d'une scission territoriale supposée résoudre toutes les contradictions comme si les frontières pouvaient aujourd'hui encore être des « remparts » efficaces.
Ces questions ont été omniprésentes en Europe dès la Révolution française, avec en amont les échanges intellectuels autour des modèles politiques des XVIIe et XVIIIe siècles, et en aval l'influence révolutionnaire exportée en Europe par le biais là encore de transferts culturels, mais aussi à la force des baïonnettes. Le présent ouvrage propose une approche comparatiste entre les pays européens de langue française, allemande et italienne, les plus touchés par l'influence de la Révolution française, même si naturellement ils n'ont pas été les seuls à l'être. -
Révolution, Consulat, Empire (1789-1815)
Michel Biard, Philippe Bourdin, Sylvia Marzagalli
- Folio
- Folio Histoire
- 18 Novembre 2021
- 9782072799334
De la chute de l'Ancien Régime à celle de Napoléon, ce volume aborde l'une des périodes clefs de l'histoire de France, fondamentale pour comprendre le fonctionnement de notre démocratie. Le plan mêle une approche thématique et un récit des événements. La moitié des chapitres est ainsi ordonnée autour des grandes ruptures:1789, «année sans pareille», bien sûr, mais aussi la naissance de la République en 1792, la Terreur, les années du Directoire, puis celles du Consulat et de l'Empire, aujourd'hui au centre des nouvelles recherches des historiens. Les chapitres thématiques abordent les questions économiques et sociales, les religions, l'histoire culturelle, la Contre-Révolution et l'émigration, les relations internationales et les problèmes coloniaux, les questions militaires.Dans «l'atelier de l'historien», un aperçu de l'historiographie de la période rappelle à quel point la Révolution, le Consulat et l'Empire ont été, deux siècles durant, un enjeu dans les querelles entre historiens, tant que l'idée même de révolution déclenchait des oppositions partisanes, aujourd'hui en grande partie apaisées. C'est une période centrale de l'histoire de France qui se trouve ici revisitée.
-
Révolution, Consulat et Empire (1789-1815)
Michel Biard, Philippe Bourdin, Sylvia Marzagalli
- Belin
- Histoire De France
- 15 Octobre 2014
- 9782701191966
Les chapitres : ils forment un récit, reprenant les grands thèmes et les chronologies (démographie, production, institutions, culture.).
L'atelier de l'historien : le lecteur découvre la manière de travailler de l'historien. Cet atelier met en lumière les sources historiques et les débats d'historiens que la période a engendrés. Un atout majeur.
Les annexes : indispensables pour comprendre le travail de l'historien, elles reprennent les repères chronologiques, les notices biographiques, la bibliographie par chapitre, la table des références iconographiques, les sources des textes, cartes et graphiques et l'index.
-
Révolution, Consulat, Empire (1789-1815)
Michel Biard, Philippe Bourdin, Silvia Marzagalli
- Belin
- 20 Octobre 2009
- 9782701133669
Ce volume aborde l'une des périodes clefs de l'Histoire de France, fondamentale à bien des titres pour l'élaboration de notre démocratie. Le plan retenu mêle une approche thématique et un récit des événements essentiels de ces années, au cours desquelles le poids de l'événementiel est décisif dans la compréhension des bouleversements en cours. La moitié des douze chapitres est donc ordonnée autour des grandes ruptures : l'année 1789 bien sûr qui marque en France la limite académique entre Histoire moderne et Histoire contemporaine, la naissance de la République en 1792 lors de ce que d'aucuns ont compris comme une « seconde révolution », les années du Directoire désormais mieux connues grâce à de nombreux travaux récents, puis celles du Consulat et de l'Empire aujourd'hui au centre de nouvelles recherches liées à la commémoration de leur bicentenaire. Les autres chapitres abordent les questions économiques et sociales, les religions, l'histoire culturelle, la Contre-Révolution et l'émigration, les relations internationales et les problèmes coloniaux, les questions militaires évidemment, si obsédantes à partir du printemps 1792, et qui ont largement contribué à façonner le destin de la Révolution. Chacun des chapitres propose une synthèse claire et fait la part belle aux travaux les plus récents, notamment à l'importante historiographie des vingt années écoulées depuis la célébration du bicentenaire de la Révolution française. Dans la partie de l'ouvrage réservée à « l'atelier de l'historien » sont évoqués différents thèmes ayant été renouvelés par des travaux récents et/ou suscitant toujours des questions, voire des controverses. Ainsi, un aperçu de l'historiographie de la période rappelle à quel point elle a été, deux siècles durant, un enjeu dans les querelles entre historiens tant que l'idée même de révolution continuait à être susceptible de déclencher des oppositions partisanes, aujourd'hui en grande partie apaisées. De même, l'évocation de certaines sources, comme les pamphlets ou les images, permettra aux lecteurs de se familiariser avec le travail de l'historien face à son matériau. Enfin, plusieurs approches sont proposées sur des questions ayant fait l'objet d'études récentes, telles l'importance des élections dans la période révolutionnaire, l'enjeu considérable de la vente des Biens nationaux, la première abolition de l'esclavage, la place et le rôle majeurs des femmes dans la Révolution, les interprétations historiographiques de la Terreur ou celles autour de la singularité de la Révolution française dans une « révolution atlantique » autrefois évoquée par R. Palmer et J. Godechot.
-
Terreur ! la Révolution française face à ses démons
Michel Biard, Marisa Linton
- Armand Colin
- Mnemosya
- 5 Février 2020
- 9782200623517
Au coeur de la réflexion sur la Révolution française, la « terreur » constitue une véritable énigme.
Comment cette révolution, qui promeut les Droits de l'Homme, entend réformer la justice au nom des Lumières et convaincre ses opposants par la seule force de la Raison, en vient-elle à mettre en oeuvre une terrible répression contre ses adversaires ? La guillotine, initialement conçue pour être un symbole d'humanisation de la peine capitale, devient ainsi un redoutable instrument d'élimination politique et marque en profondeur l'image de la Révolution, mais aussi celle de la France dans le monde.
Fruit d'un prétendu « système » inventé par les vainqueurs de Robespierre, la Terreur est ici saisie dans toute sa complexité, notamment dans ses liens avec l'état d'exception et le Gouvernement révolutionnaire. Cet ouvrage a pour ambition de livrer des éléments factuels et des réflexions qui permettront de comprendre comment ce phénomène de la « terreur » a pu aussi durablement ternir l'image et le souvenir de la Révolution française.
Voilà un grand livre que quiconque ayant à coeur de mieux connaître ou de vouloir saisir le sens général de la Révolution française devra consulter de près.(...) Un livre à lire, assurément. L'Humanité -
Robespierre ; portraits croises
Philippe Bourdin, Michel Biard, Collectif
- Dunod
- Ekho
- 1 Juillet 2020
- 9782100807444
Personnage froid et calculateur, monstre dénué de tout sentiment allant jusqu'à sacrifier ses amis d'hier, dictateur aux pleins pouvoirs, voire précurseur « des totalitarismes » du XXe siècle... où bien l'un des plus grands hommes d'État de l'histoire de France, protagoniste majeur de la Révolution, « Incorruptible », héros maltraité par deux siècles d'une légende noire tenace ?
Maximilien Robespierre ne laisse point indifférent, loin s'en faut, et les querelles historiographiques sont légion à son propos, si prégnantes que l'historien Marc Bloch eut ce mot : « Robespierristes, antirobespierristes, nous vous crions grâce ; par pitié, dites-nous simplement : quel fut Robespierre ? ».
Mais comment dire simplement ce qui, par nature, se compose d'évolutions, de contradictions, de tensions, de combats ? Comment autrement qu'en réinterrogeant en permanence l'homme et l'oeuvre pour mieux les appréhender, à la lumière tant des archives que de l'historiographie ?
Loin du panégyrique tout autant que du rejet brutal, le présent ouvrage propose aux lecteurs des réflexions synthétiques, consacrées à quinze thèmes essentiels, qui aideront chacune et chacun à construire, enrichir ou nuancer son opinion.