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Tallandier
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La Révolution française ; une histoire toujours vivante
Michel Biard
- Tallandier
- 7 Janvier 2010
- 9782847346381
Depuis 1989, date du bicentenaire de la Révolution française et son avalanche de publications dominées par les travaux de François Furet, les études sur ce grand moment de notre histoire nationale se sont poursuivies, les thèses se sont affrontées.
Dans sa préface, Michel Vovelle, s'il souligne avec humour que « Soboul est mort, Furet est mort et moi-même je ne me sens pas très bien » n'en démontre pas moins l'incontestable vitalité de l'historiographie de la Révolution. Les contributions ici réunies en témoignent.
Plus de vingt ans après, les lampions des commémorations éteints, une trentaine d'historiens, appartenant à une nouvelle génération, réunis par Michel Biard, professeur à l'Université de Rouen, a fait le point chacun dans son domaine sur l'état des connaissances. Quelle place a tenu la Terreur La Révolution française a-t-elle été une catastrophe économique, a-t-elle été un désert artistique Que fût la place des paysans A travers chacun de ces dossiers, l'historien apporte de nouveaux éléments de réponse et le lecteur peut ainsi redécouvrir la Révolution française et son interprétation.
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Parlez-vous sans culotte ? dictionnaire du Père Duchesne 1790-1794
Michel Biard
- Tallandier
- 8 Janvier 2009
- 9782847345513
" c'est mon petit doigt qui me l'a dit ", " manger la laine sur le dos ", " tirer les vers du nez ", " prendre la balle au bond ", " il n'y a plus à tortiller " , " s'en foutre comme de l'an quarante ", " être au bout du rouleau ", " manger de la vache enragée ".
Qui d'entre nous n'a manié ou entendu, ne serait-ce qu'une fois, l'une ou l'autre de ces expressions ? ces tournures, reflets de la langue populaire du xviiie siècle, émaillent les pages du père duchesne, le célèbre journal de jacques rené hébert, paru de 1790 à 1794. journaliste de génie, à l'avant-garde du combat révolutionnaire, hébert se fit, à l'apogée de son influence politique, l'écho et le porte-parole des sans-culottes parisiens.
A coups de métaphores familières, de jurons désopilants, de situations improbables, il savait faire mouche et mettre les rieurs de son côté, qu'il s'agisse de railler le " daron " (louis xvi), l'" architigresse " (marie-antoinette) ou le " général blondinet " (la fayette). son héros, le père duchesne, toujours heureux de " s'en foutre une pile " en " étouffant des enfants de choeur " à la santé de la nation, voulait " dépapiser rome ", " foutre à la lanterne " les aristocrates et faire monter dans la " voiture à trente-six portières " (la charrette des condamnés) les adversaires de la révolution.
Hébert lui-même allait périr en mars 1794, victime de la " cravate du docteur guillotin ". les mots du père duchesne traduisent, parfois avec outrance, souvent avec justesse, la culture de la rue, le climat politique d'une époque, et sa radicalisation entre 1790 et l'an ii. plus encore, ils témoignent de la richesse d'une langue, de ses évolutions et de ses survivances dans le parler quotidien et 1'" argot " de notre siècle.
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La liberté ou la mort ; mourir en deputé, 1792 -1795
Michel Biard
- Tallandier
- Histoire
- 8 Janvier 2015
- 9791021007314
Entre 1792 et 1795, 86 membres de la Convention nationale ont eu une mort non naturelle. Comment sont décédés ces hommes dont la devise était « La Liberté ou la mort »?? Sous le couperet de la guillotine?? Assassinés?? Suicidés?? En prison, en mission ou en déportation?? Pendant deux siècles, l'historiographie s'est emparée de cette question politiquement sensible, avec des visions partisanes?: ici favorables aux Girondins, là aux Montagnards, parfois hostiles aux deux. Fondé sur des archives inédites, l'ouvrage présente les rouages juridiques qui ont permis ces éliminations politiques. Le Peletier et Marat sont aussi deux cas célèbres, assassinés en 1793, puis entrés au Panthéon. Mais qui connaît tous les autres itinéraires particuliers?? Plus complexes, ils sont révélés par les sources policières, judiciaires et médicales, et donnent chair au récit. Au fil des chapitres, Michel Biard s'interroge sur les origines et les conséquences de ces morts brutales. Il offre une vision neuve des luttes politiques et des épurations successives de la Convention au temps de la « Terreur ».