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Éditions Hazan
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Découvrez les Nymphéas de Monet dans un format exceptionnel. L'ouvrage propose une expérience unique grâce à 36 dépliants qui, ouverts, permettent de reproduire une cinquantaine de détails des tableaux de nymphéas à taille réelle, invitant ainsi à un véritable voyage visuel au coeur de l'oeuvre du maître.
De 1899 à sa mort en 1926, Claude Monet n'a cessé de traquer les jeux de transparence et de réverbération des « paysages d'eau » que lui offrait son jardin japonais à Giverny. Le thème central est constitué par les nymphéas, étudiés depuis la berge ou depuis le pont japonais, mais le véritable sujet reste la fusion du ciel et de l'eau, la transparence des fonds, la réverbération des surfaces, l'éclat des fleurs. L'auteur retrace conjointement l'histoire du jardin et celle de cette immense production picturale.
Michel Draguet est directeur général des Musées royaux des beaux-arts de Belgique et professeur à l'Université libre de Bruxelles. Pour l'achat de l'ouvrage Nymphéas Grandeur Nature Edition de luxe, recevez en cadeau le sac en toile assorti. Offre valable dans la limite des stocks de sacs disponibles. -
Les nymphéas ; Monet grandeur nature
Michel Draguet
- Éditions Hazan
- Beaux Livres Hazan
- 22 Septembre 2010
- 9782754105040
De 1899 à sa mort en 1926, Monet n'a cessé de traquer les jeux de transparence et de réverbération des « paysages d'eau » que lui inspirait son jardin japonais à Giverny. Le thème central ou plutôt le prétexte sont les NymphéDas, étudiés depuis la berge ou depuis le pont japonais, mais le véritable sujet, c'est la fusion du ciel et de l'eau, la transparence des fonds, la réverbération des surfaces, l'éclat des fleurs. Et, au-delà, la recherche de la sensation pure, tout détail aboli, au profit d'un état de contemplation qui fait appel à la synesthésie du symbolisme fin de siècle : cette recherche de l'alliance de tous les sens au service de l'art. Michel Draguet retrace conjointement l'histoire du jardin et celle de cette immense production picturale qui culmine avec les Grandes Décorations de l'Orangerie offertes par l'artiste à l'État français par l'entremise de Clemenceau.
L'intérêt de cet ouvrage tient également à l'effort de reproduction des oeuvres de Monet dans un format exceptionnel. L'ouvrage comprend 36 dépliants qui, ouverts, permettent de reproduire grandeur nature, une cinquantaine de détails des tableaux des Nymphéas de Monet, de 1899 à 1926, tantôt sur 90 cm de hauteur, tantôt sur 1,13 m, grâce à une campagne photographique réalisée à cet effet.
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- Catalogue officiel de l'exposition Gao Xingjian au musée des Beaux Arts de Mons (Belgique) du 6 janvier 2003 au 30 janvier 2003 ;
Dramaturge, romancier, nouvelliste, Gao Xingjian, Prix Nobel de littérature en 2000, est aussi peintre.
Le présent ouvrage, publié à l'occasion de la rétrospective qui s'ouvrira en janvier 2003 au Musée des Beaux-Arts de Mons (Belgique) - avant d'être présentée en Europe, aux Etats-Unis puis au Japon -, constitue le premier essai consacré à l'oeuvre peint de Gao Xingjian.
Le livre met d'abord l'accent sur la dimension de cette recherche liée à un désir de repenser la tradition chinoise de peinture à l'encre, l'auteur analyse l'oeuvre que Gao Xingjian poursuit depuis 1964 à travers différents thèmes : le rapport à la tradition, le désir de briser le carcan des conventions en se tournant vers l'Occident, l'appropriation moderne de la technique ancestrale de l'encre. Les conditions d'émergence de l'image, le rituel spiritualiste qui conduit à sa formulation.
À cette lecture intérieure de l'imaginaire pictural de Gao Xingjian répond sa mise en situation dans une oeuvre multiple.
Le rapport à la littérature constitue un élément déterminant. L'engagement de la scène littéraire face à l'évolution politique de la Chine - depuis l'épisode tragique de la Révolution culturelle (1966) jusqu'aux événements de Tian'anmen (1989) - a influé sur la conception que cet écrivain, rapidement perçu comme un opposant majeur, a nourri en l'endroit de la peinture. Au-delà des mots, libre des orientations qu'impose le langage, la peinture s'est imposée à Gao Xingjian comme le lieu même d'une recomposition du sujet. De nombreux thèmes peuvent ainsi être développés : le retour à l'enfance, le besoin de retourner dans une nature inviolée, l'abandon de la ville, l'équivalence du geste et du son, l'abandon du discours dans l'image, l'aspiration au blanc... livrent autant de facettes d'une oeuvre qui puise son inspiration dans un besoin fondamental de recomposer cette part d'humanité que la dictature a vainement tenté de bannir de l'homme nouveau.
À travers ces thèmes l'oeuvre de Gao Xingjian, dans son ensemble, est éclairé d'un jour qui lui donne sa cohérence.
Ainsi, littérature - qu'il s'agisse du théâtre, des nouvelles ou des deux romans majeurs que constituent La montagne de l'âme et Le livre d'un homme seul - et peinture se répondent pour témoigner de façon sensible de la condition humaine face aux idéologies assassines et à la barbarie de l'histoire.
Commentant certaines oeuvres, des légendes rédigées à partir d'entretiens menés avec Gao Xingjian ou de sentences poétiques évoquant son « goût de l'encre » permettent de restituer la parole de l'artiste ainsi que sa pensée face à des encres qu'il répugne à décrire afin de ne pas entraver l'imagination du spectateur.
Parallèlement à cette relation personnelle que le peintre entretient avec ses images, un bref essai de Gao Xingjian à portée plus théorique sera intégré dans l'ouvrage.
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Pour la première fois se trouvent réunis dans un ouvrage les grands vestiges de l'humanité tels qu'on les découvre depuis le ciel. Cette nouvelle manière de voir l'histoire ancienne et de faire de l'archéologie renouvelle puissamment notre vision du passé.
Emouvants, souvent grandioses, toujours étonnants : ainsi s'imposent à nous, sous un nouveau jour, ces ultimes témoignages des premiers grands peuples civilisés, ces villes à demi enfouies dans le sol, ces sanctuaires, ces remparts parvenus jusqu'à nous par fragments. Vus du ciel pour la première fois dans tous leur développements, tous frappent l'imagination par la hardiesse de leur plan, leurs proportions, souvent colossales, l'énergie, le tour de force technique doublée d'une autre échelle du temps que supposent de tels chantiers.
L'enquête basée sur la photographie aérienne concerne tous les continents. L'Asie, de Borobudur ou d'Angkor aussi bien que celle de Bamiyan, de Bénarès ou de la Muraille de Chine. L'Amérique de Mesa Verde, de Teotihuacan aussi bien que de Cuzco. L'Afrique, de Volubilis à Leptis Magna, l'Europe de Mycènes ou de Pompéi aussi bien que celle de Stonehenge, et toutes les civilisations qui ont laissé dernières elles des vestiges apparents sur leur sol.
Parmi elles, bien sûr, l'Orient, inventeur des premières grandes villes, se taille la part du lion avec Persépolis, Byblos, Palmyre, mais aussi à travers ses temples et ses nécropoles mythiques comme Gise, Louxor, Sakkarah, Pétra ou Baalbek. Parmi les mieux conservés, non seulement en Grèce et en Italie mais surtout en Afrique du Nord et en Turquie les vestiges de l'Antiquité gréco-romaine figurent également en bonne place dans l'ouvrage, avec Ephèse, Pergame, Sidon, Aphrodisias, Volubilis, Timgad, Cyrène et bien sûr Paestum, Epidaure, Delphes, Rome, Agrigente, etc.
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L'oeuvre de Magritte est internationalement reconnue comme un des moments essentiels de l'art du XXe siècle. De nombreuses rétrospectives et plusieurs monographies lui ont été consacrées à travers le monde ces quinze dernières années. Mais jamais jusqu'ici on n'avait étudié une facette peu connue de son oeuvre à savoir : les gouaches, dessins, lettres et croquis.
Or l'oeuvre sur papier, chez Magritte, constitue une plongée originale dans le laboratoire d'une pensée subversive. Fruit d'un travail de recherche réalisé au sein du Centre de Recherche René Magritte de l'Université libre de Bruxelles, l'ouvrage doublé d'une exposition à la fondation Maillol à Paris puis au Boijmans Museum de Rotterdam, présentera lettres, croquis, esquisses sur papier, dessins préparatoires, études à la gouache, préparations mises au carré, gouaches tirées de peintures, collages et objets peints. En même temps qu'une réelle rétrospective de l'oeuvre à travers ces mediums - premières pensées ou transcriptions de ses images désormais classiques - cet ouvrage permet de mettre en évidence plusieurs aspects méconnus de la création chez Magritte. D'abord une pensée en forme de collage. Procédé essentiel de la culture moderniste, au coeur de la démarche magritienne, le collage introduit une rupture dans le principe même de la représentation. Il en a radicalement transformé le langage. On touche ici un élément essentiel de la poétique surréaliste. Le dessin ensuite s'impose comme écriture de la pensée. Ce volet couvre l'ensemble de l'oeuvre. Des esquisses aux croquis introduits dans les lettres, Magritte a construit l'image tout en testant l'idée selon un travail qui fait de tout dessin un récit en action. Il s'agit de recomposer le processus créateur de l'artiste en montrant comment il a joué des supports et des techniques. De la lettre à l'image, le laboratoire de l'oeuvre se compose à l'instar d'une pensée en perpétuel mouvement. L'activité de copies, variante et dérivés, constitue un autre chapitre dans lequel on voit que la gouache a toujours eu pour Magritte une valeur promotionnelle. On s'en rendra compte en partant des travaux publicitaires du peintre réalisés dans les années 20. Rassemblés ici, ils introduisent les copies qui ont été réalisées en gouache à des fins commerciales. Par ce biais, Magritte brise la valeur unique de l'oeuvre sans pour autant que cette dernière perde son aura. La gouache permet de renoncer au tableau comme pratique conventionnelle. Désormais celui-ci vaut comme « idée poétique » vouée à être répétée, reprise, modulée, transformée par la gouache. Michel Draguet aborde ici ce jeu de variation auquel Magritte n'a cessé de se livrer avec liberté et ironie. Enfin, directement déduite des travaux publicitaires, la pratique de la gouache passe par une affirmation de la couleur comme lumière. Ce sens, Magritte l'a expérimenté dans une forme d'opposition à sa propre peinture à l'huile aux tonalités sombres et tragiques. La gouache a au contraire parti lié avec le soleil ; elle a aussi nourri la virulence de la période vache. La confrontation des deux séries rend compte d'horizons différents. De l'une à l'autre, deux valeurs chromatiques - postimpressionniste déduite de Renoir ou expressionniste et fauve - de la gouache influent Magritte dans sa recherche de redéfinition de l'imaginaire surréaliste. Toutes les gouaches ne sont pas que des variantes. Magritte a développé dans cette technique des oeuvres sans équivalents en peinture. La gouache apparaît ainsi comme un moyen d'expression en soi au même titre que certains dessins à la plume.