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" Prodigieux ! " New York Times " Un cocktail d'histoire et d'imagination à la fois complexe et réjouissant. Une réussite majeure ! " Washington Post Depuis son plus jeune âge, Thomas vénère le dieu Dollar, les mécanismes implacables et la beauté glaciale de la société capitaliste. Agent immobilier sans scrupules, il n'a d'autres horizons que l'enrichissement et l'accumulation. Jusqu'au jour où quelques événements successifs, une histoire d'amour avortée, un bouleversement familial, la mort d'un coyote vont provoquer chez lui une crise spirituelle sans précédent. Peu à peu, il se met à nourrir une étrange obsession pour les zoos, les espèces en captivité, celles en voie de disparition.Au coeur de ce roman, une réflexion sur le gain et la perte, ce qui vit et ce qui meurt dans une société toujours plus folle et inconsciente, que Lydia Millet capture et explicite avec une force inédite. Avec cette traversée des apparences, qui nous mène d'un monde artificiel, balisé, lumineux, illusoire, vers un monde réel à l'agonie, l'auteur aborde des sujets cruciaux, terriblement contemporains, comme la protection nécessaire de l'environnement, sans jamais tomber cependant dans un didactisme pesant et démonstratif. Laissant à la forme romanesque toute sa complexité et sa puissance d'évocation, portée par un style magistral, elle nous livre ainsi un ouvrage indispensable.
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16 juillet 1945 : cette date marque un tournant dans l'histoire de notre planète. C'est en effet ce jour là que la première bombe atomique est testée à Los Alamos, au Nouveau Mexique. Et c'est au moment précis de l'explosion que trois des principaux scientifiques responsables du projet, Robert Oppenheimer, Leo Szilard, et Enrico Fermi sont mystérieusement " transportés " en 2006, à Santa Fe.
Recueillis par Ann, une bibliothécaire, et son mari Ben, les trois savant déboussolés vont devoir s'adapter tant bien que mal à leur nouvelle vie, à ce monde que leurs actes ont radicalement changé. Après avoir appris l'horreur engendrée par leur création (Hiroshima...), et les funestes conséquences de celle-ci, ils ne tarderont pas à entreprendre, des États-Unis au Japon, une croisade pacifiste visant au désarmement total. Entre l'armée et les scientifiques qui voit leur " apparition " d'un mauvais oeil, les groupes religieux qui assimilent leur présence à une prophétie biblique, et une société médiatique qu'il faut apprendre à manipuler, nos trois larrons vont avoir fort à faire.
À partir de cette hypothèse surréaliste, Lydia Millet nous livre avec ce roman désopilant et d'une imagination réjouissante une remarquable analyse des liens qu'entretiennent science, politique et religion dans l'Amérique d'aujourd'hui, et l'effort permanent de ces trois domaines pour diriger nos vie. En reine des dialogues et des situations absurdes, l'auteur, à l'instar d'un Richard Powers, sait combiner vertige de la science et subtilité de l'intrigue comme peu d'autres écrivains. On pense à Murakami et à Don DeLillo, autant qu'à Twain et Vonnegut.
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1994, Californie du sud. Hal Lindley, modeste fonctionnaire, sent que sa vie lui échappe. Sa vie conjugale, en particulier. Sa femme, Susan, pourra-t-elle se contenter longtemps d'un homme comme lui, sans horizons ni matériel ni spirituel ? Ne va-t-elle pas bientôt lui préférer son collègue de bureau, Robert, un jeune loup aux dents longues ? Dans une tentative désespérée de changer la donne, Hal prend le pari fou de quitter un temps son existence désespérément normale pour partir à la recherche de T., le patron de Susan, mystérieusement disparu dans la jungle du Belize. Mais à vouloir ainsi dépasser ses propres limites pour regagner son respect et celui des autres, Hal ne réalise pas encore à quel point, en quittant la civilisation, il se met en danger.
Après Comment rêvent les morts, Lydia Millet se demande quelles ressources nous possédons encore pour dépasser nos vies conventionnelles, paralysées, en quête de sens. À la fois satire sociale, comédie noire et drame psychologique, ce voyage au coeur des ténèbres d'un américain moyen du début de ce siècle en pleine recherche existentielle, qui évoque J.M. Coetzee et Paul Auster, a été salué, lors de sa sortie aux États-Unis, par une critique unanime.
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Peu de temps après la perte de son mari, Susan hérite de la maison d'un oncle qu'elle connaissait peu. En visitant la demeure, elle découvre la passion de celui-ci pour la taxidermie. Chaque pièce, chaque chambre est remplie d'animaux empaillés, certains dans des décors artificiels. Dans cette immense maison, Susan évolue et se perd au milieu des animaux, des souvenirs et des fantômes. Mais, bientôt, sa solitude est rompue. Jim, un homme marié qu'elle fréquente, la rejoint, ainsi qu'un groupe de vieilles femmes. En même temps que la paix, Susan cherche l'entrée d'un sous-sol figurant sur les plans de la maison mais dont l'accès demeure introuvable.
Dans la veine de Comment rêvent les morts et Lumières fantômes, Lydia Millet interroge la manière dont nous affrontons la perte, que ce soient la mort, la séparation ou l'extinction. Peut-on vivre avec ses peurs et ses fantômes ? Sont ici décortiqués, avec un talent et une précision hors pair, les ressorts de l'anéantissement et de la réinvention, de la parentalité et de l'acceptation.