Filtrer
Support
Éditeurs
Langues
Prix
Myret Zaki
-
Un livre indispensable pour mieux comprendre ce qui se cache réellement sous les statistiques économiques, et pourquoi les chiffres publiés et le ressenti des populations peuvent parfois radicalement différer.
Connaissez-vous votre véritable pouvoir d'achat? Non, car l'indice d'inflation sous-estime certains coûts comme le logement et ne reflète pas le coût de la vie. Qu'en est-il de la statistique du chômage? Elle exclut les chômeurs découragés, les inactifs, et n'informe pas sur le mal-emploi et le sous-emploi. Et les PIB des grands pays? Ils sont souvent surestimés. La dette financière? Sous-estimée. Les taux d'intérêt? Ils ne reflètent plus le marché. Les principales monnaies? Leur dévaluation passe inaperçue, sauf face à l'or... dont les cours sont manipulés. Et les rapports annuels des entreprises? S'ils peuvent faire 500 pages, le marketing y dépasse parfois le reporting, et l'essentiel n'y figure pas toujours.
On l'imagine réservée aux régimes autoritaires, mais la désinformation économique existe aussi dans les pays développés. Les statistiques officielles ne reflètent pas toujours l'expérience du plus grand nombre. La politisation des chiffres et l'embellissement des statistiques sont une réalité, souvent masquée par l'extrême mathématisation des calculs. On croirait presque qu'il s'agit de sciences dures, qui seraient apolitiques; rien n'est plus faux. Derrière chaque chiffre, il y a des hypothèses et des choix de société.
Outre la barrière technique, l'indépendance de l'information est menacée par l'essor fulgurant de la communication, du marketing et de la propagande idéologique et militaire du XXIe siècle.
Mieux s'informer sur l'état réel de nos sociétés, recouper les informations n'a jamais été aussi primordial. Cet ouvrage se veut un guide, qui vous sera utile pour ne pas vous laisser berner et vous permettra de mieux analyser, mieux anticiper, mieux investir, mieux vous protéger. Après l'avoir lu, vous ne prendrez plus les statistiques officielles ou les concepts à la mode pour acquis. Cet examen s'impose d'autant plus si l'on veut mieux comprendre le phénomène de perte de confiance dans les institutions et dans la parole officielle qui se manifeste dans les pays développés. -
La fin du dollar ; comment le billet vert est devenu la plus grande bulle spéculative de l'histoire
Myret Zaki
- Favre
- 7 Avril 2011
- 9782828912024
Nous assistons à la fin de l'ère dollar qui dure depuis la Seconde Guerre Mondiale. Le dollar n'est plus la monnaie la plus sûre du monde. Il n'est plus la monnaie d'une superpuissance responsable, performante et hautement productive. Il est la monnaie d'une économie déclinante, arrivée au point de non-retour, techniquement en faillite. Le billet vert est en train de dévoiler son vrai visage: celui d'une arme du désespoir, utilisée par une grande puissance malade, qui a trop longtemps caché l'état désastreux de son économie derrière sa planche à billets. Suite aux dérives majeures de la politique monétaire américaine, le dollar est devenu, aujourd'hui, la plus grande bulle spéculative de l'histoire. Le statut du dollar comme référence du système monétaire international devient intenable. Il est contesté par des puissances désormais plus riches, comme la Chine. Ce changement de régime majeur se perçoit dans l'envolée de l'or et dans les tensions croissantes entre les Etats-Unis et le reste du monde. Cet ouvrage veut avant tout briser le tabou qui entoure le dollar en procédant à un examen sans complaisance de la situation réelle des Etats-Unis, et en la comparant à celle des blocs européen et asiatique. La conclusion est que le dollar, dont la valeur repose sur une perception subjective, ne résiste pas à la rationalité. Même aujourd'hui, après cette sorte de défaut déguisé qu'est la dévaluation compétitive, le dollar est encore largement surévalué. En attendant, il s'agit de se préparer à l'inévitable changement, en réfléchissant d'une part à une sortie ordonnée du dollar par les banques centrales, et d'autre part au futur système monétaire international qui émergera pour tenir compte des nouvelles réalités.
-
-
Avec la guerre contre le secret bancaire, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne ont récupéré la part de marché de la Suisse dans la gestion de fortunes non déclarées, la supplantant au rang de numéro un du private banking offshore. Cet empire invisible de l'argent gris fleurit aujourd'hui au nez et à la barbe des grands Etats et de leur guerre contre l'évasion fiscale. Le véritable secret, c'est celui-ci. Cet ouvrage vise à faire la lumière sur ces enjeux commerciaux du gigantesque marché de l'évasion fiscale, au-delà des discours faussement moralisateurs qui diabolisent les pays à secret bancaire, et à révéler les conséquences perverses de l'autoritarisme fiscal des Etats.
-
La finance de l'ombre a pris le contrôle
Myret Zaki, Dominique Morisod
- Favre
- 15 Avril 2016
- 9782828915728
L'impasse est dramatique. Mais inévitable : depuis 7 ans, les banques centrales ont enivré les marchés aux taux 0%. C'était cela, le prix de la sortie de crise... Et c'est cela qui causera la suivante. A quand une gouvernance opérante de la finance mondiale ?
Que s'est-il passé depuis la fin de la crise des subprime ? La finance s'est-elle réformée ? Bien au contraire: jamais le risque n'a été aussi élevé. Cette fois, tout s'est passé dans l'ombre. Les courtiers, gérants de fonds, traders et négociants de la finance sophistiquée s'emparent des activités bancaires, tout en opérant en dehors des règles bancaires. Ces dernières se sont durcies, alors le monde de la spéculation s'est échappé dans un univers parallèle: la finance de l'ombre fait crédit aux entreprises et les "dark pools", ces bourses secrètes, redéfinissent les règles du jeu sans consulter les gouvernants.
Le shadow banking, c'est 80'000 milliards d'actifs à haut risque qui ont pris les banques centrales en otage: la moindre hausse de taux d'intérêt, et c'est le krach.
Ce monstre qui prospère dans l'obscurité est pourtant bien la création des banques centrales. La finance de l'ombre reste solvable uniquement parce que les taux sont à zéro. Si la Fed veut enrayer le risque systémique, elle doit relever les taux, mais si elle le fait, la montagne spéculative explosera, emportant avec elle des pans de l'économie réelle. -
Sans diversité de vues, pas de journalisme : Comment les médias souffrent de problèmes idéologiques encore plus qu'économiques
Myret Zaki, Collectif
- Favre
- Dossiers Et Temoignages
- 15 Février 2024
- 9782828921422
Le journalisme est sans doute l'un des plus nobles métiers qui soient. Et pourtant, il est impérieux de s'interroger aujourd'hui: les médias offrent-ils une variété de points de vue suffisante à leur public? Si tel n'est pas le cas, pourquoi les diverses sensibilités des lectrices et lecteurs ne sont-elles pas mieux représentées? Comment cette absence de diversité de vues se développe-t-elle? Dans quelle mesure le débat contradictoire et les points de vue divergents, sur des thèmes délicats comme la géopolitique, les guerres, les pandémies ou le wokisme, sont-ils écartés par les rédactions? Sur quels sujets le pluralisme d'idées se révèle-t-il particulièrement faible, voire absent?
Dans ce recueil, 23 journalistes expérimentés de Suisse romande tentent de répondre à ces interrogations. Ils partagent le même constat: celui d'un évident manque de pluralité de points de vue dans les médias traditionnels. Ce problème de monoculture idéologique est peu discuté au sein de la profession. Pourtant, la question du contenu est centrale. Elle porte sur le fond et non sur la forme, et s'avère plus importante encore que les problèmes d'ordre économique ou technologique habituellement cités par les représentants du secteur (digitalisation, changement des habitudes des lecteurs, baisse des recettes publicitaires, etc.).
Dans leurs chroniques, qui se succèdent par ordre alphabétique, les autrices et auteurs adoptent ici une approche très personnelle pour évoquer leurs expériences dans les médias de Suisse romande et la réduction progressive des possibilités d'expression qu'ils observent sur un large spectre d'idées. Avec, pour conséquence, une défection accélérée des audiences, qui n'est pas uniquement liée à un changement de génération ou de formats de lecture. Le même constat de perte de pluralisme d'idées s'étend aux médias du reste du monde développé. Nos autrices et auteurs ici réunis sont très souvent eux-mêmes fondateurs de médias indépendants, ou journalistes libres, ce qui leur permet une liberté de parole et un regard plus détaché sur la profession.