Nicolas Arpagian
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Nous vivons dans des sociétés de plus en plus numérisées où presque toutes les activités humaines dépendent du bon fonctionnement des technologies de l'information, en particulier d'Internet. Les États, les entreprises, les forces armées, les activistes, le crime organisé et même les particuliers apprécient l'avantage stratégique de l'arme numérique pour capter des données ou de l'argent, déstabiliser une organisation ou attenter à sa réputation. Tous sont ainsi irrigués par une informatique vulnérable aux cyberattaques. Nos vies personnelles et professionnelles se trouvent dorénavant menacées par ces nouvelles formes d'affrontement et dépendent de la cybersécurité. Laissée sans contraintes, celle-ci peut néanmoins aboutir au cauchemar d'une société de la surveillance totale. À chacun le devoir de s'informer sur les enjeux de la sécurité numérique.
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Le monde se transforme, tout vacille et change sous nos yeux. Les pays se font la guerre autrement : les geeks-soldats de la cyber guérilla précèdent désormais les chars d'assaut. La Russie construit son propre Inter-net, pour s'éloigner un peu plus du monde occidental. La monnaie, comme le bitcoin, n'est plus seulement créée par des États, mais par des particuliers. La vie privée menace de disparaître. La parole des professionnels vaut autant que celle des amateurs. Les réseaux sociaux ne servent plus seulement à discuter entre amis, mais à in-fluencer les prochaines élections. Bref : les séparations disparaissent entre des catégories qu'on croyait évidentes et pérennes. Péages et murailles remplacent peu à peu les frontières classiques qui distinguaient les environne-ments personnels, économiques et institutionnels.
Nicolas Arpagian prend la mesure de ces changements dans ce livre qui alerte les lecteurs, sans cris d'orfraie et sans panique. Oui, les choses changent. Oui, nous devons nous y habituer. Sinon ? Nous en pâtirons.
Un essai clair et pédagogue, pour mieux comprendre le monde d'aujourd'hui et se préparer à celui de demain.
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Faudra-t-il modifier la devise républicaine, en remplaçant le terme " fraternité " par celui de " sécurité " ? comme si l'appétence croissante de l'opinion publique en faveur d'une sécurité renforcée dans sa vie quotidienne pouvait aboutir à une remise en cause de l'un des principes fondamentaux de notre organisation politique.
Mais pourquoi s'en alarmer après tout, puisque le droit à la sécurité est un des devoirs de l'etat, inscrit dans la déclaration universelle des droits de l'homme de 1948 ? pourtant cette exigence nouvelle n'est pas anodine, et montesquieu nous a appris que " la liberté politique consiste dans la sûreté, ou du moins dans l'opinion que l'on a de sa sûreté ". cette montée en puissance d'un désir commun pour davantage de sûreté pour les personnes et leurs biens oblige les décideurs politiques et les professionnels publics ou privés de la sécurité à s'adapter.
Les émeutes de novembre 2005 dans les banlieues, les menaces terroristes sur le territoire et la prise en compte du contexte international sont autant de facteurs propres à stimuler cette demande de sécurité souvent contradictoire : on veut en même temps plus de policiers mais payer moins d'impôts, un même niveau de sécurité partout en france alors que 50 % de la population est rassemblé sur 5 % du territoire, des agents de sécurité privée irréprochables tout en choisissant les moins chers lors des appels d'offre.
Pour la première fois, deux décideurs politiques du ps et de l'ump, des juristes, une représentante des victimes, des hauts fonctionnaires du ministère de l'intérieur, des universitaires et des praticiens de la sûreté rassemblent sans tabou leurs propositions sur ce thème hautement sensible de la sécurité qui va modeler durablement la société française, dès les prochaines échéances électorales du printemps 2007, puis dans les années qui suivront.
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Un banal conflit dans le règlement d'une succession familiale, un geste inconsidéré et en quelques minutes, la vie de Marc Stenner, galeriste reconnu de la place de Paris, bascule dans le drame. Des circonstances brutales qui l'amènent à renouer avec un ami d'enfance, devenu un avocat d'affaires redouté. Ce qui aurait dû être un dossier comme les autres devient un cas de conscience pour l'homme de loi, qui va faire plonger le marchand d'art dans un univers sans tabous où tout se monnaie. Celui de l'innocence à crédit.
Combien êtes-vous prêt à payer pour qu'un autre endosse la responsabilité d'un acte répréhensible que vous avez commis ?
Ce roman hors norme pose la question et vous n'êtes pas au bout de vos surprises. -
La cyberguerre ; la guerre numérique a commencé
Nicolas Arpagian
- Vuibert
- Vuibert Gestion
- 12 Mars 2009
- 9782711768936
1969-2009. C'est en 1969 que le réseau ARPANET qui a servi de base à Internet a vu le jour. Prévu pour permettre le maintien des communications en cas d'attaque nucléaire, Internet est aujourd'hui une arme à part entière dans l'arsenal des Etats, des entreprises et des groupes de pression. Il permet d'agresser à distance, de neutraliser des systèmes d'arme ou de mettre à bas des pans entiers de l'industrie ou de la distribution d'énergie d'un pays sans tirer le moindre coup de feu. La manipulation de l'information qui circule sur ces réseaux est un autre moyen de conquérir les opinions publiques et de susciter éventuellement des mouvements de foule.
Cet ouvrage décrit les forces en présence sur ce nouveau champ de bataille et revient sur les récentes opérations de cyberguerre (en Estonie en avril 2007, en Géorgie pendant l'été 2008, en Chine avant les JO de Pékin 2008.). Il présente en outre le cadre juridique et institutionnel mis en place pour contrer, mais également susciter, ces cyberagressions.
Alors qu'Internet est par essence une toile mondiale, il analyse également la manière dont les Etats font tout pour continuer à maintenir un contrôle morcelé de ce réseau. Qui, contrairement à une idée largement répandue, ne connaît que des frontières...
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La cybersécurite (2e édition)
Nicolas Arpagian
- Que Sais-Je ?
- Que Sais-je ?
- 26 Août 2015
- 9782130652199
La dépendance grandissante de pans entiers de nos existences (données médicales ou bancaires), de nos modes de production (informatique d'entreprise ou équipements industriels) et de notre défense (numérisation de l'espace de bataille) à l'égard des systèmes informatiques fait de la cybersécurité une nécessité vitale. D'autant que dans ce nouveau théâtre d'ombres, le principe de la guerre asymétrique est consacré : des États peuvent être attaqués par des militants isolés, des particuliers mis en cause par d'autres personnes privées, des entreprises devenir la cible de compétiteurs indélicats, etc.
C'est en sachant ce que l'on risque de perdre sur la Toile que l'on peut entreprendre de sécuriser nos données sensibles. On doit alors s'interroger sur le juste équilibre entre une politique de surveillance très aboutie, et un droit à l'intégrité de son « patrimoine numérique ».
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L'état, la peur et le citoyen ; du sentiment d'insécurité à la marchandisation des risques
Nicolas Arpagian
- Vuibert
- Entreprendre
- 6 Avril 2010
- 9782711768837
Si les leaders de la Gauche et la Droite françaises sont désormais presque unanimes pour affirmer que la sécurité est la première des libertés, ce sont maintenant les conditions dans lesquelles s'exerce cette sécurité qui font débat. Notamment du fait que d'ici 2014, les effectifs de la sécurité privée dans notre pays dépasseront ceux cumulés de la police et de la gendarmerie nationales. Quel rôle restera-t-il à l'Etat en la matière ? Quelles seront les conséquences pour le citoyen devenu client, consommateur de sécurité ? Quelles incidences cela aura-t-il sur notre modèle de société ? Au-delà des stricts enjeux de sûreté, c'est bien une analyse prospective sur l'avenir de notre collectivité nationale que propose cet ouvrage. Avec à la clé une indispensable réflexion sur ce qui constituera demain le coeur de notre pacte républicain.