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Littérature
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À l'âge de quatre-vingt-cinq ans, mon grand-père Napoléon décida qu'il lui fallait se renouveler. Il traîna ma grand-mère Joséphine devant les tribunaux. Comme elle n'avait jamais rien su lui refuser, elle se laissa faire.
Ils divorcèrent le premier jour de l'automne.
- Je veux refaire ma vie, avait-il dit au juge chargé de l'affaire.
- C'est votre droit, avait répondu ce dernier. » Voici l'histoire d'un duo irrésistible : un petit-fils et son grand-père, prêts à toutes les fantaisies pour conjurer les tourments de l'existence. -
"Alors c'était ça, un père. C'était ça, aimer son fils. C'était aller jusque-là, dépenser tout le carburant sans se soucier du retour, c'était pouvoir envoyer se faire foutre les lois, la morale, le bien et le mal, c'était accepter de prendre tous les risques, de mentir, de côtoyer la merde, d'y plonger la gueule, d'entraîner dans cette tourmente tous ceux qui pouvaient être utiles, quelles que soient les conséquences pour eux. C'était compromettre son âme, aller jusqu'à la mort. Se perdre tout entier. C'était ça."
Pourquoi l'inspecteur Klébert, ancien de guide de montagne des Alpes Maritimes, quitte-t-il l'hôpital, où son fils de 15 ans vit ses derniers instants, pour se rendre à l'aéroport de Nice ? Pourquoi ce père aimant et dévoué abandonne-t-il son enfant au moment même où sa place est auprès de lui ?
Quelle consolation du ciel attendre en cette heure tragique ?
Personne ne doit savoir.