Cancale, milieu du XIIIe siècle. Orpheline de mère et fille de capitaine, Julienne ne supporte plus sa marâtre. Résolue à changer de vie, elle décide un jour de couper ses cheveux, enfile les vêtements de son frère et se fait appeler... Henri.
En route vers Paris, la garçonne vit d'expédients, dort à la belle étoile et se fait connaître de la maréchaussée en laissant pour mort un aubergiste émoustillé par son androgynie... Elle est recueillie par un jeune abbé aussi bon qu'avenant. Arrivée à Paris, à court de ressources, elle cède aux avances d'un sergent recruteur qui l'engage dans l'armée du roi sous le sobriquet de « Sans-Souci ». La voilà engagée dans la campagne de Bohème, à travers Vosges et Forêt-Noire.
Bientôt, quarante mille soldats franchissent le Danube et marchent sur Prague. Si Julienne se conduit avec bravoure, pourquoi chacun des hommes dont elle s'éprend - son capitaine, son compagnon de chambrée... - connaît-il un sort funeste ? De retour en France après avoir déserté, elle n'aura d'autre choix que d'assister dans sa tâche « Monsieur de Marseille » - le bourreau. Jusqu'à quand la mutine aventurière parviendra-t-elle à dissimuler son identité ?
D'une plume alerte et picaresque, Patrick Pesnot fait revivre l'Europe galante et dangereuse du temps de Louis XV.
La splendeur de Lorenzo le Magnifique 1492. La foudre s'abat sur Florence. Savonarole, le moine fanatique, a vu le glaive de Dieu déchirer le ciel toscan. La ville expie pour les péchés du Magnifique. Lorenzo se meurt. Le premier des Florentins se retourne une dernière fois sur son flamboyant passé.
Maître incontesté de la ville-lumière de son époque, il revoit les êtres qui ont peuplé son existence : ses ancêtres qui ont contribué à le hisser au faîte du pouvoir, ses ennemis qu'il a affrontés l'épée à la main, le pape qui a tenté de le faire assassiner, les illustres peintres, sculpteurs, poètes et philosophes, amis et protégés, qui ont embelli sa vie et fait de Florence un joyau incomparable en Europe. Et les femmes ! Toutes ces femmes qu'il a aimées avec autant de fureur que de tendresse. Muses et amantes. Les plus humbles comme les plus célèbres. Lucrezia, Simonetta, Bartolomea... Le Magnifique ferme les yeux.
Pourquoi meurt-il si tôt ? Nul ne pourra effacer la trace de l'homme qui a inventé la Renaissance. L'épopée flamboyante du plus grand mécène de tous les temps.
Première édition : Editions n°1, 2003
Grandeur et décadence des princes florentins 1512. Les Médicis ont été chassés de Florence. L'héritier de la famille, Cosimo, est élevé par sa mère loin de la ville pour le protéger du pape Clément VII. Lorsque Alessandro de Médicis, duc de Florence et fils du pape, est assassiné par son cousin Lorenzaccio, le jeune Cosimo, âgé de dix-sept ans, est porté au pouvoir par les républicains. Bientôt, cet adolescent ombrageux part à la conquête de Florence et se joue des personnages les plus puissants de la cité. C'est le début d'un long règne. Cosimo Ier, duc puis grand-duc de Toscane, poursuit l'oeuvre de Laurent le Magnifique.
La cité du Lys est alors au faîte de la gloire et de la prospérité. Grand lecteur de Machiavel - Le Prince semble avoir été écrit pour lui -, esprit cruel et calculateur, ce tyran n'échappe pourtant pas à la malédiction des Médicis qui touche en particulier ses enfants et les amours de sa vie. Tout ce sang versé finira-t-il par lui être fatal ? Une fresque sur les moeurs dissolues des princes de la Renaissance.
Amours contrariées dans la cité du lys 1688 : naïve, pure et pieuse, Violante de Bavière arrive à Florence à l'âge de seize ans pour épouser Ferdinand de Médicis, le mari qu'on lui a choisi. Malgré l'amour que lui porte sa femme, Ferdinand retourne à sa vie de débauche le mariage à peine célébré.
Violante se rapproche alors de son beau-frère Jean-Gaston, un jeune homme doux et introverti auquel elle peut se confier. Leur attirance est réciproque, mais ambiguë. Marié sur ordre à une fruste princesse allemande, le jeune homme part pour la Bohème. Il revient à Florence quelques années plus tard, sans avoir vaincu ses démons, tandis que son frère, rongé par le mal français, se réfugie auprès de Violante.
Le grand-duc Cosme III, austère et dévot, désespère de voir un jour la descendance de ses fils assurée.
Également mal aimés, Violante et Jean-Gaston forment un étrange couple. Grâce à eux, Florence, débarrassée des prêtres qui la tyrannisaient, retrouvera un peu de sa splendeur passée. Mais à leur mort, il en sera fini à tout jamais des Médicis. La décadence et l'extinction de la plus célèbre dynastie italienne.
Peintre de génie ou faussaire « habité » par son maître ? L'énigme van Meegeren.Han Van Meegeren est sans doute le plus grand faussaire de tous les temps. Un peintre hollandais du XXe siècle qui a « inventé » des Vermeer si parfaits que si un accident historique ne l'avait contraint à se dénoncer lui-même, certaines de ses oeuvres seraient toujours accrochées aux cimaises des plus prestigieux musées du monde. Et d'ailleurs est-on certain que tous les Vermeer authentifiés sont réellement des Vermeer ? Et ne peut-on imaginer, comme d'aucuns le pensent toujours, que quelques-uns des faux peints par Van Meegeren sont en fait de vrais tableaux du maître de Delft ?
Si une telle ambiguïté demeure possible, c'est qu'il a existé entre les deux peintres, au-delà des siècles, une véritable connivence artis-tique, une étrange alchimie qui a conduit le faussaire à entrer dans le personnage de Vermeer et peut-être même à devenir Vermeer lui-même, le temps de l'élaboration de l'un de ses faux.
L'une de ses toiles, Le Christ et la femme adultère, fut achetée très cher par le maréchal Goering, impénitent collectionneur et pilleur d'oeuvres d'art. Après la Libération, lorsque ce tableau fut retrouvé parmi le trésor caché du Feldmarshall, la police hollandaise vint demander des comptes à Van Meegeren, convaincu d'avoir été le vendeur de la toile : le peintre, soupçonné d'avoir dépossédé son pays d'un tableau inestimable au profit de l'ennemi, risquait alors une lourde condamnation pénale. Pour se disculper, Van Meegeren révéla alors que l'oeuvre était en réalité un faux. Mais emporté par son désir fou de reconnaissance, il s'accusa aussi d'avoir peint tous les Vermeer qui avaient mystérieusement surgi au cours des dernières années. Oui, il avait trompé les meilleurs experts et prouvé par l'absurde combien ils étaient faillibles !
Le paradoxe fut qu'il ne fut pas immédiatement cru et qu'il dut exécuter un faux Vermeer sous l'oeil de la police pour convaincre les enquêteurs de sa bonne foi.
En un tournemain, Van Meegeren passa donc du statut de traître à son pays à celui de patriote puisqu'il avait berné Goering lui-même et obtenu pour paiement de son faux 200 tableaux de maîtres de la peinture hollandaise.
"L'Histoire est une suite de mensonges sur lesquels on est d'accord" affirmait Napoléon 1er. Mais derrière cette formule se cachent les plus souvent des drames humains comme l'ont démontré récemment le mensonges des armes de destruction massive de l'Iran, ou des changements du cours de l'histoire comme la bataille de Valmy ou l'attaque de Pearl Harbor. Ce sont tous ces mensonges que décryptent pour nous Monsieur X et qui nous éclairent sur la réalité des faits.
Le baptême de Clovis, La grande peur de l'an Mil, La papesse Jeanne, Ravaillac : le seul coupable ?, Le mariage secret entre Anne d'Autriche et Mazarin, Fouquet, le procès truqué, Les mensonges du Pont d'Arcole, Un meurtre d'Etat : le duc d'Enghien, L'explosion de l'USS Maine devant Cuba : une provocation ?, Le Protocole des Sages de Sion, L'affaire Caillaux, Toukhatchevski : les mensonges du NKVD, Pearl Harbour.
Une manipulation pour précipiter les Etats-Unis dans la Seconde Guerre mondiale ?, Ciceron : la fabrication d'un vrai-faux espion, Fortitude : les dommages collatéraux comme la perte du réseau Prosper, Mincemeat, le faux mort de Churchill qui a intoxiqué les nazis , Katyn, Borman, toujours vivant ?, Les procès staliniens en Europe de l'Est, Le complot des Blouses blanches, Les vrais-faux nazis de l'après-guerre, Les mensonges de Budapest, Melusa : un crime du FLN attribué à la France, La fausse agression de bâtiments US : prétexte pour bombarder le Nord-Viêt-Nam, Le faux journal d'Hitler, La guerre des étoiles de Reagan , Timisoara et le complot anti-Ceaucescu, Les avions renifleurs, Bokassa le faux cannibale, Les prétendues horreurs irakiennes au Koweït (les couveuses), Les fausses ADM irakiennes.
Qui fut le véritable assassin de Trotski ? Comment le rapport secret sur les crimes de Staline a-t-il été divulgué ? Quel a été le rôle des services secrets dans l'écrasement par l'Armée rouge des mouvements de libération hongrois et tchécoslovaque? Comment Eltsine a-t-il fait chuter Gorbatchev ? Comment Poutine, obscur colonel du KGB, s'est-il servi de la guerre en Tchétchénie pour accéder au pouvoir ? Autant de questions auxquelles Monsieur X et Patrick Pesnot tentent de répondre, entraînant le lecteur dans un écheveau de machinations plus cyniques les unes que les autres. Des purges de Staline aux faux attentats orchestrés par Poutine, ils nous montrent qu'en dépit de l'effondrement du système soviétique, le gouvernement russe pratique la corruption, la coercition et la violence, n'hésitant pas à faire taire les opposants et à sacrifier leurs citoyens au profit de la raison d'Etat.
Patrick Pesnot, écrivain, journaliste et homme de radio, anime sur France Inter depuis 1997 Rendez-vous avec X. Il est l'auteur de Terrorisme islamique, de Morts suspectes sous la Ve République, des Dessous de la Françafrique et des Grands espions du 20e siècle dans la collection Les dossiers secrets de Monsieur X (Nouveau Monde éditions). Qui est Monsieur X? Personne ne le sait. Mais depuis plus de dix ans, semaine après semaine, il livre ses secrets sur France Inter. Une véritable moisson de révélations et surtout une lecture inédite et toujours surprenante des événements contemporains les plus brûlants.
XIV et par Mme de Maintenon, prend sa revanche en septembre 1715, à la mort du Roi-Soleil. Épaulé par son ami Saint-Simon et conseillé par un homme aussi habile que dénué de scrupules (le futur cardinal Dubois), il fait casser le testament royal et, à l'issue d'un véritable coup d'État pacifique, il triomphe de ses ennemis et devient Régent de France.
Commence avec lui une période où chacun essaie d'oublier la férule imposée par la Maintenon. Et si la Régence est marquée par de nombreux excès, elle inaugure une liberté inédite qui conduira aux Lumières. En ce sens, Philippe est un novateur et ses nombreux signes de sagesse portent le sceau d'un grand homme d'État attaché à préserver la paix en Europe.
Usé par la vie intempérante qu'il a menée, ce cynique, qui n'a pourtant jamais oublié son premier amour, n'a que peu d'années devant lui pour préserver la vie du petit Louis XV et le conduire aux marches du trône.
Patrick Pesnot achève ici avec brio l'épopée haute en couleur du Régent, mêlant l'anecdote et la «grande» histoire, la violence des sentiments amoureux et des haines politiques, la farce et la tragédie.
Scénariste et écrivain, Patrick Pesnot est le coauteur des fameux «Rendez-vous avec X» sur France Inter. Chez Nouveau Monde éditions, il a publié Morts suspectes sous la Ve République, Les espions russes, Les dessous de la Françafrique et Les grands espions du XXe siècle. Romancier de talent, il a notamment publié La Malédiction des Médicis (Éditions n°1).
Le roman de la révolution de 1848.
Paris, 1847. Tout droit venu de sa province pour fuir la répression des révoltes paysannes, Petitjean se lie de camaraderie avec d'ardents militants républicains, étudiants ou prolétaires. Auprès d'eux, il va prendre part au soulèvement qui aboutira a la déposition du « roi des Français ».
Mais les désillusions ne tardent guère : dès les premiers temps du nouveau régime, la fraternité entre bourgeois et travailleurs vole en éclats. Le petit groupe d'amis y resistera-t-il ? Petitjean ne s'en jette pas moins a corps perdu dans l'action politique, au risque d'y perdre Suzanne. Car au fil des semaines, les affrontements s'intensifient et Paris se couvre a nouveau de barricades. Un épouvantable massacre couve...
Patrick Pesnot plonge le lecteur dans l'effervescence et les troubles d'une révolution trahie, que traversent les figures historiques de Lamartine, Blanqui, Cavaignac et Louis-Napoleon.
Scandales politiques, syndicalisme gangrené par la mafia ou instrumentalisé par les services secrets, affaires d'espionnage, manipulations de la CIA, tels sont quelques-uns des thèmes développés dans ce nouvel opus des dossiers de Monsieur X.
On y rencontre souvent un directeur du FBI indéboulonnable (J. Edgar Hoover), un syndicaliste corrompu (Jimmy Hoffa), sans doute tué par les siens, et l'on croise un étrange personnage (Irving Brown), acharné à combattre clandestinement le communisme, et qui se trouve à l'origine de la création en France de la CGT-Force ouvrière...
Les auteurs reviennent sur les assassinats aussi mystérieux que retentissants de Bob Kennedy ou de Martin Luther King avant de s'intéresser aussi aux implications des autorités américaines qui, sous prétexte de lutter contre le narcotrafic, se sont immiscées dans les affaires politiques des pays d'Amérique du Sud.
Enfin, un chapitre est consacré au développement de plus en plus inquiétant des armées privées telle que Blackwater, mercenaires à la solde des États-Unis.
Les grandes affaires du siècle pour découvrir la face cachée de la première puissance mondiale.
"On ne touche pas à la Françafrique. Même aujourd'hui, et alors que nos intérêts dans notre pré carré francophone sont de plus en plus menacés par la Chine, il ne fait pas bon critiquer les liens traditionnels qui unissent la France aux dirigeants de nos
L'histoire de la Ve République est jonchée de cadavres, parfois bien gênants. Ministres « suicidés » (Boulin, De Broglie...), juges éliminés (dont le juge Borrel à Djibouti), règlements de comptes sanglants entre la pègre et certains milieux. Mises bout à bout, ces affaires constituent une histoire souterraine mais édifiante et dissimulent souvent des pratiques inavouables. Dans ce volume, Monsieur X revient sur quelques-uns des dossiers les plus mystérieux de la Ve République : assassinats de ministres, « magouilles » immobilières, malversations du SAC... avec de nombreux éclairages et son habituelle liberté de ton.
Dans une cour asservie par un roi absolu, Philippe de Chartres, neveu de Louis XIV, brille par son indépendance d'esprit. Amant passionné, humaniste éclairé, ce libertin intrigue et inquiète, alors que ses succès guerriers en font un chef militaire puissant et influent.
De débauches en conquêtes, Philippe rêve de couronnement. Dans un monde régit par les alliances et les traîtrises, il verra le trône d'Espagne lui échapper. Et, alors que le roi se meurt et que les bruits de couloir parlent de poison, les soupçons se tournent vers lui.
Neveu de Louis XIV et futur Régent, Philippe de Chartres est sans doute l'un des personnages les plus romanesques de notre histoire. Au milieu d'une Cour asservie par le souverain et corsetée par Mme de Maintenon, il étonne par ses frasques libertines. Aussi assidu à courtiser, les jeunes femmes qu'à étudier les arts et les sciences, il révèle très tôt des aptitudes guerrières qui en font l'un des plus valeureux chefs militaires de son époque. Mais cette liberté qu'il affiche en toutes circonstances lui vaut pourtant d'être tenu en lisière par Louis XIV, qui se méfie de lui, et par la Maintenon, qui désapprouve ses moeurs et pousse auprès du roi les bâtards de la Montespan. De débauches en conquêtes, Philippe ronge son frein, combat maintes intrigues, donne de nombreuses preuves de son courage physique avant d'intriguer pour s'emparer du trône d'Espagne, en vain. Le roi vieillissant voit ses héritiers succomber les uns après les autres. Commet, au temps de la Voisin, on parle de poison. Et Philippe, que cette hécatombe élève peu à peu dans l'ordre de succession, est naturellement soupçonné... Sans jamais s'écarter d'une vérité historique souvent stupéfiante, Patrick Pesnot construit pour son héros une fresque de grande ampleur, menée à un rythme haletant.
Si l'on en croit Homère, la première mystification historique est sans doute due à Ulysse qui, grâce à son célèbre cheval, a pu introduire dans Troie ses guerriers. Mais l'Histoire pullule d'autres manoeuvres d'intoxication. Le président Johnson a par exemple inventé une prétendue attaque contre un navire américain pour justifier ses bombardements sur le Nord-Viêt-Nam. Les Nazis ont incendié le Reichstag pour mieux accuser les Juifs. L'existence même de Jeanne d'Arc ne résulte-t-elle pas d'une manipulation destinée à redonner confiance au malheureux Charles VII ? Quant aux glorieux « Taxis de la Marne », ils n'ont servi à transporter sur la Marne que quelques poignées de soldats. Potemkine, favori et amant de la Grande Catherine de Russie, a-t-il vraiment fait construire de toutes pièces des villages-fantômes pour complaire à sa souveraine ... Et Roland, héros de la fameuse chanson a-t-il vraiment existé ?
Et que penser de tous ces inventeurs, Edison, Bich, Franklin, etc. qui se sont appropriés la découverte d'autres chercheurs ? Ont-ils mystifié leurs contemporains ?
Il faut aussi évoquer Churchill, de Gaulle, Mao, qui ont usé de machiavéliques mensonges pour conquérir le coeur de leurs compatriotes ou pour conforter leur pouvoir...
Même les héros authentiques ont leur part d'ombre : Gagarine, le premier homme à affronter l'espace, n'a jamais été filmé en vol. Et son exploit a ensuite été reproduit en studio. Pour la plus grande gloire de l'URSS !
Nicolas Katz, militant internationaliste devenu apparatchik du Parti et membre du service de renseignement de l'Armée rouge, le GRU, voit peu à peu ses certitudes militantes s'effondrer.
Staline a commencé ses purges et Katz a peur.
Pour sa vie, pour sa femme Sarah et pour sa fille Rachel. Il a d'autant plus de raisons d'avoir peur qu'il n'ignore rien des méthodes de ses « camarades » dans les caves de la Loubianka !
Quel jeu joue son ami d'enfance Jacob Stobline, lui qui a été à ses côtés au long de ces trente années ? Et quelles ont été les relations qu'il a entretenues avec Sarah ?
Le roman débute en 1937, au moment où Nicolas se sent traqué.
Puis, en remontant le temps, nous suivons Katz dans son rôle de commis-voyageur de la Révolution dans l'Europe de l'avant-Seconde Guerre mondiale découvrant les manipulations de Staline. Par exemple, ces armes défectueuses livrées aux révolutionnaires espagnols contre de l'or bien réel. Ou encore les manoeuvres secrètes en faveur d'Hitler...
Il veut encore y croire, cet idéaliste, mais au fil du récit il comprend qu'il a été floué.
Pour le forcer à rentrer à Moscou et donc l'éliminer, sa fille Rachel, pensionnaire en Suisse, est enlevée. Mais c'est à Paris que Katz se rend. C'est à Paris qu'il va tenter de dénoncer les agissements de Staline.
Traqué, il cherche à renouer des contacts avec ceux qu'il pense être des « amis fiables ». Mais la mort frappe toujours avec un coup d'avance. Il ne peut plus accorder sa confiance à quiconque, pas même aux femmes en lesquelles il l'avait placée : Sarah, Olga, Anna Kedrova, toutes sont devenues suspectes.
Jusqu'à la fin, cet homme aux idéaux purs s'est fait berner par tous ceux qui lui ont été les plus chers.
Il y a cru, en vain.
L'empereur chinois Qin Shi Huang fit exécuter en une fois 460 intellectuels et brûler tous les livres de son empire. Simon de Montfort ordonna qu'on crève les yeux de tous les défenseurs d'une ville dont il venait de faire le siège. Le sultan Abdülhamid II organisa le massacre de plus de 200 000 Arméniens et l'enlèvement de 100 000 femmes pour ses harems. Kadhafi faisait retransmettre à la télévision les exécutions publiques de ses opposants. Des 20 000 personnes que Pol Pot a internées dans la prison S-21, sept seulement ont survécu.
Ce ne sont là que quelques détails des crimes commis par les hommes hors norme réunis dans ce livre. Cependant, le catalogue de la terreur universelle dressé par Patrick Pesnot n'est pas seulement hallucinant. Il permet de s'interroger sur l'exercice du pouvoir : jusqu'à quel point le Mal a-t-il été dans l'histoire un outil de gouvernement ? Et cet outil a-t-il jamais été efficace ? Mais aussi : n'y a-t-il pas une part de légende dans la recension des faits du fait, parfois, de l'accusé lui-même ? Faut-il attribuer de telles dérives à la maladie - la tyrannie d'Ivan le Terrible serait ainsi un symptôme de la syphilis ?
Un livre inventaire qui ne néglige pas l'anecdote sanglante, mais la dépasse pour permettre au lecteur d'aborder le territoire de la réflexion.
Monsieur X, l'informateur de Patrick Pesnot qui égrène depuis 1997 ses confidences sur l'antenne de France Inter, ouvre de nouveau ses archives secrètes.
Assassinats politiques, imbroglios diplomatiques, secrets d'État... L'originalité de ses thèses et la perspicacité de ses analyses n'ont pas fini de surprendre... Comme à son habitude, l'homme traque une vérité parfois sulfureuse, toujours surprenante, à rebours des thèses officielles. Une vérité connue d'une poignée d'initiés, qui furent les instigateurs et les véritables acteurs des affaires les plus mystérieuses des décennies écoulées...
Héros pour certains, barbouzes ou misérables traîtres, petites frappes pour d'autres, taupes, transfuges, les agents de renseignement ou espions nous fascinent toujours par leurs capacités à évoluer dans l'ombre et le secret. Brossant les portraits de quarante agents de toutes nationalités (membres de la DGSE, du KGB, de la CIA, du M16 ou du Mossad...), Patrick Pesnot et Monsieur X nous proposent d'approcher au plus près la réalité du monde de l'espionnage, à travers un panorama de cinquante ans d'histoire du renseignement. Parmi les plus connus de ces agents, le lecteur retrouvera les hauts faits d'espionnage de Hanssen, Ames, poursuivis pour espionnage à la solde du KGB, Eli Cohen, l'espion israélien en Syrie, Fuchs, l'agent qui a permis à l'URSS de fabriquer sa bombe atomique en 1949...
Confident de Monsieur X et animateur de Rendez-vous avec X sur France Inter, Patrick Pesnot est journaliste et romancier. Il a notamment publié une trilogie, La malédiction des Médicis (Editions n°1). Chez Nouveau Monde éditions et dans la même collection, il a publié Morts suspectes sous la 5e République, Le terrorisme islamique, Les dessous de la Françafrique et Les espions russes.
Héros pour certains, barbouzes ou misérables traîtres, petites frappes pour d'autres, taupes, transfuges, les agents de renseignement ou espions nous fascinent toujours par leurs capacités à évoluer dans l'ombre et le secret. Brossant les portraits d'une vingtaine d'agents de toutes nationalités (membres de la DGSE, du KGB, de la CIA, du MI6 ou du Mossad...), Patrick Pesnot et Monsieur X nous proposent d'approcher au plus près la réalité du monde de l'espionnage, à travers un panorama de cinquante ans d'histoire du renseignement.
Parmi les plus connus de ces agents, le lecteur retrouvera les hauts faits d'espionnage de Hanssen, Ames, poursuivis pour espionnage à la solde du KGB, Eli Cohen, l'espion israélien en Syrie, Fuchs, l'agent qui a permis à l'URSS de fabriquer sa bombe atomique en 1949...
Confident de Monsieur X et animateur de «Rendez-vous avec X» sur France Inter, Patrick Pesnot est journaliste et romancier. Chez Nouveau Monde éditions, il a publié Morts suspectes sous la Ve République, Le terrorisme islamique, Les dessous de la Françafrique et Les espions russes. Il est aussi l'auteur d'un roman historique, Le Régent.
Qui est Monsieur X ? Personne ne le sait. Mais depuis plus de dix ans, semaine après semaine, il livre ses secrets sur France Inter. Une véritable moisson de révélations et surtout une lecture inédite et toujours surprenante des événements contemporains les plus brûlants.
Madame Bovary, c'est moi, disait Flaubert. Mais avant de s'identifier à leurs héros, les écrivains puisent souvent leur inspiration dans les faits divers de leur époque. Ainsi Emma Bovary ressemblait-elle trait pour trait à Delphine Delamare, mariée à dix-sept ans à un obscur médecin, suicidée à vingt-sept après avoir défrayé la chronique locale. C'est dans les archives de la police qu'Alexandre Dumas a trouvé l'histoire de Monte-Cristo, et un des héros de Stendhal, Julien Sorel, s'appelait dans la vie Antoine Berthet, fils de maréchal-ferrant, guillotiné en 1828.