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Philippe Richardo
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Les erreurs stratégiques des gaulois face à César
Philippe Richardo
- Economica
- 14 Octobre 2006
- 9782717852745
La guerre des Gaules est presque toujours vue du côté des Romains, car il n'y a pas eu de grands historiens gaulois pour rapporter l'événement. Qui plus est, la guerre des Gaules est vue du côté du conquérant romain, Jules César, auteur du seul grand récit sur le sujet, admirablement ramassé dans ses Commentaires. Même lorsque certains historiens contemporains essaient de prendre César en flagrant délit de désinformation, c'est toujours du côté romain qu'ils se placent, tant la conquête de la Gaule a, après deux millénaires, romanisé les descendants des fils de la Gaule vaincue. Le nom même de « Gaulois » est un jeu de mots latin qui signifie « Coq », déformé d'après le nom que se donnaient les Celtes de Gaule.
L'image classique de César est celle d'un conquérant de marbre qui réalise un grand projet de civilisation sur un peuple aussi indiscipliné que divisé dont l'ardeur bravache vient se briser contre l'art des légions. Hors des poncifs et d'une analyse romanocentrique, cet ouvrage montre un César politicien qui mène une quasi-guerre privée, sinon partisane pour financer sa carrière à Rome, voire pour échapper au tribunal.
En face de lui, des Gaulois, certes divisés, dont la partie méridionale, déjà romanisée, choisit le camp de César. Des Gaulois, dont la communauté de culture apparaît malgré les clivages politiques aussi profonds entre tribus rivales qu'à l'intérieur d'elles-mêmes. Mais c'est une Gaule riche, en proie à une crise démographique et militaire qu'agresse César avec un cynisme implacable : une Gaule incapable de s'opposer aux migrations armées des Germains et des Helvètes, avant d'être écrasée par le conquérant romain.
Si le résultat de la lutte est connu, les calculs des Gaulois, la valeur stratégique de leurs chefs, l'art militaire des peuples celto-germaniques, les opérations les moins avouables de César sont peu étudiées, Les Gaulois pouvaient-ils l'emporter ? César était-il un maître joueur d'échecs ou a-t-il vaincu sur les erreurs de stratégie des Celtes ? -
Hitler face à Staline ; le front de l'Est 1941-1945
Philippe Richardo
- Belin
- 9 Octobre 2013
- 9782701176901
L'ouvrage suit, selon un ordre chronologique, le face-à-face qui a opposé les deux grands totalitarismes de l'Histoire, du pacte germano-soviétique à la défaite de l'Allemagne. Philippe Richardot retrace en détail les étapes de ce conflit qui a fait basculé l'Histoire ; très fin connaisseur de la guerre, il fait revivre sous les yeux du lecteur les personnages de premier plan qui ont participé au front de l'Est, et restitue en des termes saisissants la violence des combats, la puissance des armements, et l'écheveau inextricable des stratégies et des hasards qui ont présidé à la marche de l'Histoire. L'ouvrage, qui intègre les travaux les plus récents sur la question, a pour ambition de proposer un récit vivant et documenté de ces événements à tous les amoureux de l'Histoire, autant que de proposer une synthèse de référence aux historiens et aux étudiants.
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Le 8 octobre 2008, une quinzaine d'historiens et de spécialistes venant du monde militaire et de l'université, français et étrangers, se sont réunis au musée de l'Artillerie à Draguignan dans le Var, afin de croiser leurs regards et leurs études sur les liens entre les chevaux et l'artillerie.
Le cheval a été jusqu'au milieu du XXe siècle quasi consubstantiel au soldat en général, à l'artillerie en particulier. Le cheval était une forte motrice et l'artilleur un homme de cheval. Avec la Première Guerre mondiale, le cheval-vapeur commence à détrôner l'animal, mais il faut attendre le second conflit mondial pour totalement franchir le pas.
Les actes de cette journée d'études embrassent le sujet de manière large, depuis les diverses tentatives de faire mouvoir des chars de guerre uniquement par la force équine jusqu'à la première armée qui n'a plus de chevaux, celle des États-Unis durant la Seconde Guerre mondiale. Néanmoins, la motorisation de l'artillerie ne s'est pas faite avec facilité tant les avantages du cheval paraissaient alors si importants. L'armée française dans les années trente hésite entre l'avoine et l'essence tout comme l'armée suisse. L'armée allemande, entre 1939 et 1945 et contrairement à l'image que l'historiographie habituelle retient, n'était pas uniquement mécanisée.
Le lecteur trouvera aussi dans ces pages d'autres animaux souvent oubliés de l'histoire, les mulets. Enfin, le cheval est toujours dans l'artillerie française un moyen de formation physique - tout autant que la piste du risque - et un sport de loisir. Le cheval est aussi un patrimoine : les collections de harnachement du musée de l'Empéri à Salon-de-Provence où l'image du cheval et du mulet sur les insignes militaires en sont une preuve. -
Depuis des millénaires, l'art de la guerre est, pour partie, une éternelle confrontation entre projectiles et protections. Ceci couvre des domaines très divers depuis la flèche et la cuirasse dans la Grèce antique jusqu'à l'obus-flèche et le blindage composite des armées de la fin du XXème siècle. De la même manière, l'artillerie et la fortification, dans de nombreux domaines, n'existent que l'une par rapport à l'autre.
Le 9 avril 2005, le musée de l'Artillerie à Draguignan (Var) a réuni, au cours d'une journée d'études, des spécialistes français et suisses de ces questions d'artillerie et fortifications. Militaires passionnés d'histoire et universitaires versés dans l'étude des questions militaires ont confronté leurs travaux et points de vue. Le présent ouvrage constitue les actes de cette journée d'études auxquels ont été adjoints d'autres travaux qui n'avaient pu faire l'objet de communications orales ce jour là.
De l'antiquité à l'ère de la dissuasion en passant par des sujets presque secrets comme les fortifications de la Suisse ou celles du plateau d'Albion, ou peu connus comme l'utilisation des armes dans les comics américains, cette publication - sans prétendre à l'exhaustivité - est à la fois un ouvrage de vulgarisation pour les néophytes et une mine de renseignements pour tous ceux qui s'intéressent à ces questions d'artillerie et de fortifications.
Ecrits par quelques uns des meilleurs spécialistes dans ce domaine, Artillerie et Fortifications apporte des éclairages souvent neufs sur des questions peu connues. -
Les grands empires : histoire et geopolitique
Philippe Richardo
- Ellipses
- 3 Septembre 2003
- 9782729814083
L'Empire est le plus vaste corps politique créé par l'Homme.
Il est porteur des plus grandes civilisations comme des plus grandes ambitions. Il est forgé ou défendu par la guerre, mais les constructions dynastiques passent aussi par les mariages ou les alliances. Il est cosmopolite par nature : l'Empire de Charles Quint mêlait entre autres Autrichiens et Aztèques. Mais il tend vers l'unité. Unité toujours éphémère : un millier d'années, quelques siècles ou quelques années.
Empire romain, ottoman, allemand, colonial, tous ces Etats ont un modèle historique propre, mais sont soumis aux lois impitoyables de la géopolitique, science qui a été créée au tournant des XIXe-XXe siècles pour justifier l'impérialisme germanique. Science qui a pris son indépendance depuis, instruite de ses erreurs de jeunesse. La géopolitique analyse les forces en jeu dans l'échiquier planétaire. Elle procède de l'Histoire dont elle tire ses enseignements.
Ce livre a pour but d'étudier les grandes constructions impériales de l'Histoire jusqu'à aujourd'hui, d'en déterminer les héritages et les ruptures..
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La fin de l'armee romaine ; 2e edition
Philippe Richardo
- Economica
- Hautes Etudes Militaires
- 29 Août 2002
- 9782717843163
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Nouvelles approches de l'histoire de l'artillerie : Actes de la journée d'étude organisé le 18 Octobre 2003 au musée de l'Artillerie de Draguignan
Philippe Richardo
- Lavauzelle
- 24 Juin 2004
- 9782702512142
« Plus fort que la foudre, l'artillerie ». Cet aphorisme de l'empereur-artilleur Napoléon Ier résume au mieux la puissance du feu d'artillerie, première manifestation de la force mécanique à la guerre. L'artillerie apparaît sous l'Antiquité chez les Grecs dans la guerre de siège et la guerre navale.
C'est une artillerie mécanique et névrobalistique que les Romains adaptent ensuite à l'usage en rase-campagne. Ce dernier se perd à la fin de l'Empire romain, mais le Moyen Age connaît des perfectionnements ultimes de l'artillerie mécanique avant de laisser parler la poudre.
L'époque moderne voit la France en pointe dans le développement de l'artillerie et dispose d'une avance incontestable au XVIIIe siècle. Au siècle suivant, la pensée thorique est marquée par le Manuel de Louis-Napoléon Bonaparte, alors Capitaine dans l'Armée suisse tandis que l'industrialisation établie des liens innovants entre artillerie et productivisme. Alors que la Première guerre mondiale marque l'âge d'or de l'artillerie, la Seconde oblige à coopérer encore plus étroitement avec l'aviation.
La fin du XXe siècle entend retentir l'artillerie française en Bosnie dans le cadre d'un champ de bataille numérisé. La prospective ouvre d'ici peu à l'artillerie l'opportunité de frappes chirurgicales qui depuis les années 1990 étaient réservées à l'aviation. L'histoire des faits et des idées est enrichie par la démarche muséographique française qui offre aux visiteurs une séquence complète de pièces variées dont les gueules, assagies par le temps, béent sur les champs de bataille du passé.
La Délégation Méditerranée de la Commission Française d'Histoire Militaire et le musée de l'Artillerie de Draguignan en partenariat avec l'Association Marseille-Provence des Anciens Auditeurs de l'Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale ont tenu sur ce thème un Colloque le 18 octobre 2004. Le cadre prestigieux du musée de l'Artillerie fournissait, un accueil approprié à cette manifestation qui a reçu le soutien de l'association des amis du musée de l'Artillerie. -
La deuxième guerre mondiale est irrémédiablement liée à hitler et à sa wehrmacht.
Ses forces armées qui, après des victoires initiales-éclair connaissent d'âpres combats défensifs avant de laisser i'allemagne' ouverte à une complète invasion. outil de succès inimaginables après la délaite de 1918, la wehrmacht est aussi responsable de l'effondrement militaire le plus dantesque connu par l'allemagne. elle s'est pourtant taillé une réputation d'efficacité. sinon d'invincibilité pendant trois années.
Soigneusement entretenue par l'habile propagande de goebbels. prolongée par-delà la défaite par des adversaires qui ont payé la victoire d'un lourd tribut. les armes-miracles. qui sortent dans les deux dernières années du conflit et ouvrent des perspectives futures à l'armement. continuent de surprendre. cette image d 'efficacité et de modernisme. d'organisation et de discipline. doit être revue a la lumière des résultats et le mythe doit être séparé de la réalité.
Héritière d'une longue tradition de militarisme prussien. fille de la reichswehr. la wehrmacht est aussi la création du régime national-socilaliste. cette renaissance totalitaire, la complaisance ou la résistance à hitler formulant un outil qui dérape vers une guerre génocidaire menée en europe de l'est et vers une (dure répression à l'ouest. le rôle controversé de haler chef suprême de la wehrmacht. la valeur réelle de ses ,généraux, la nature composite de cette immense armée qui ne cesse d'évoluer jusqu'à sa fin.
La mobilisation industrielle du reich en guerre sont les clés qui permettent de comprendre les succès initiaux comme l'échec final de l'allemagne pendant la seconde guerre mondiale.
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Le modèle occidental ; naissance et remise en cause, 1492-2001
Philippe Richardo
- Economica
- 1 Juin 2007
- 9782717853957
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La Seconde Guerre mondiale met en scène deux personnalités hors normes : Churchill, l'aristocrate conservateur attaché à la Couronne et à la démocratie, Hitler, dictateur prolétarien plongé dans une dérive conquérante. Les opérations sont rendues complexes par la diversité et l'ampleur du théâtre des opérations. Le Reich, maître du continent européen essaie de sortir du blocus que lui impose l'Empire britannique qui règne sur les mers. Des eaux glacées de l'Atlantique aux déserts d'Afrique du Nord, en passant par le ciel gris d'Angleterre et l'éther des ondes électromagnétiques, les deux antagonistes imaginent les stratégies les plus originales pour se vaincre, sans y parvenir avant que deux autres géants ne s'engagent.
Hitler a-t-il réellement l'espoir de faire fléchir l'Empire britannique ? Comment Churchill parvient-il à maintenir la Grande-Bretagne dans la guerre ? Les deux ennemis ont-ils une stratégie à long terme ? La deuxième partie du conflit voit l'Union soviétique et les États-Unis se tailler la part du lion. Quel est le rôle de Churchill dans l'extension du conflit ? Quelle place peut-il occuper parmi les Trois Grands ? Pourquoi l'Allemagne perd-elle finalement la guerre ?