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Pierre Dottelonde
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Le Havre, 2004. Dans les affaires de son grand-père qui vient de décéder, Paul Osmond trouve une enveloppe qui lui est adressée. À l'intérieur, une photo prise en 1944 dans une localité normande en ruines et sur laquelle il reconnaît son grand-père dans ses habits de résistant, entouré d'un GI et d'un aviateur anglais. Chose étonnante, les trois portent le même nom de famille : Osmond. Un petit mot écrit de la main de son grand-père l'accompagne : « En parler à Paul. Lui réussira peut-être là où nous avons échoué... » Qui sont les deux autres Osmond qui figurent sur le cliché ? Et quel est l' « échec » dont il est question ? Ses premières recherches sur les sites web de généalogie lui permettent de rencontrer Jane Osmond, petite-fille du GI, et ensemble ils mènent une enquête palpitante pour percer le mystère de cette photo... et de leur nom de famille. Paul ira jusqu'en Angleterre, chez les Mormons aux États-Unis et en Islande à la recherche de réponses, mais parviendront-ils à découvrir le secret qui unissait le trio, un secret dangereux auquel s'étaient trouvés mêlés, près de quatre siècles plus tôt, les ancêtres de Paul, imprimeurs-libraires à Rouen ? Tout en nous faisant découvrir les univers fascinants de la cybergénéalogie et du monde viking, Protégés des dieux interroge chacun de nous : de quoi un nom de famille est-il l'histoire ? Et peut-il déterminer une vie ?
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Aux origines du nationalisme corse contemporain
Pierre Dottelonde
- Alain Piazzola
- 25 Novembre 2023
- 9782364791701
À l'aube des années 1960, dans une île exsangue et anesthésiée, apparaissent des premiers mouvements dont la principale revendication est que la Corse soit traitée comme un « département français à part entière ». Seize ans plus tard, au moment d'Aleria et de l'amorce de la création du FLNC, la revendication corse est portée par des mouvements autonomistes à l'audience croissante et un courant indépendantiste naissant. Pourquoi et comment une évolution aussi spectaculaire a-t-elle pu se produire en si peu de temps ? C'est à cette question que répond Pierre Dottelonde à travers ce récit extrêmement précis et documenté, à la lecture duquel on découvre que la plupart des ressorts du nationalisme corse contemporain sont apparus au cours de cette période qui court de 1959 à 1976. Un livre indispensable, à l'heure où s'ouvre peut-être pour la Corse la route qui la mènera à l'autonomie, pour tous ceux qui veulent comprendre les racines de la situation présente.
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Évoquer la Corse, c'est très classiquement louer l'exceptionnelle beauté de ses sites ou s'inquiéter des tensions qui s'y manifestent.
Largement sous-estimée sinon ignorée, une autre dimension de l'île s'impose pourtant à qui se donne la peine d'y regarder de plus près : celle d'un foisonnement remarquable d'énergies et d'initiatives, particulièrement dans les domaines de l'économie (la Corse est par exemple la région championne de France des créations d'entreprises), de la culture et de la formation. Un foisonnement d'autant plus remarquable que la Corse n'est peuplée que de quelque 310 000 habitants et que son relief et son insularité compliquent tout.
À rebours des images convenues de la Corse « île de beauté » ou « terre de tensions », Corse, les énergies d'une île nous fait découvrir, pour la première fois au travers d'un beau livre richement illustré, ce visage « inattendu » et en tout cas différent de la Corse : celui d'une île dynamique et inventive, entreprenante et conquérante.
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Aujourd'hui, à l'issue d'une mutation spectaculaire et réussie, Issy jouit d'une réputation amplement méritée de ville bien dans sa peau où il fait bon vivre et où dynamisme, audace et innovation riment avec qualité de vie et convivialité.
Au fil de ces années, Issy a en effet développé un véritable art de vivre d'un nouveau genre : le tout-numérique y côtoie le très bucolique, l'exigence écologique rivalise avec la performance économique, le vivre ensemble se marie avec l'épanouissement personnel...
C'est de cet Issy-là, de cette ville au passé d'une richesse insoupçonnée et au présent envié pour son dynamisme et son équilibre, que ce beau livre dresse pour la première fois le portrait multiforme et vivant.
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Quelle alchimie fait que Le Havre étonne et séduit à ce point ceux qui découvrent cette ville ? Comment expliquer que ceux qu'ils en deviennent si volontiers les ardents ambassadeurs ?
Serait-ce en raison de la beauté de ces ciels perpétuellement changeants qui fascinent aujourd'hui les photographes comme ils ont inspiré hier les peintres impressionnistes ? Ou bien de cet incessant ballet formé de bateaux en provenance ou à destination de toutes les mers du globe, que les Havrais suivent des yeux sans jamais se lasser ? Ou encore de la majesté du centre reconstruit par Perret, naguère décrié et aujourd'hui inscrit au patrimoine mondial de l'humanité ? Sans doute.
Mais on pourrait également invoquer cette façon qu'a Le Havre d'afficher avec fierté qu'elle est une cité active, tournée vers l'avenir. Ou cette imbrication saisissante de la ville, du port et de la mer. Ou bien encore l'animation permanente qui règne sur la plage des Havrais, trait d'union charnel avec la mer.
Illustré par près de 300 clichés qui témoignent combien Le Havre est un objet/sujet éminemment photogénique, cet ouvrage invite pour la première fois à découvrir les multiples visages d'une modernité assumée et depuis toujours ouverte sur le grand large.
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Pour les 500 ans du Havre, un portrait vivant et unique Quel destin fascinant que celui du Havre !
Fait rarissime dans l'histoire urbaine, Le Havre est une "invention" et on en connaît l'exacte date de naissance : le 7 février 1517 pour le port et le 8 octobre de la même année pour la ville. Inventé donc il y a cinq cents ans, par la volonté de François Ier, Le Havre s'est ensuite imposé comme une grande cité portuaire, jusqu'à ce qu'en septembre 1944 des bombardements alliés anéantissent la majeure partie de sa jeune histoire et de son identité. Mais plutôt que de reconstituer un passé englouti sous les bombes, on choisit de confier à Auguste Perret et à son équipe la mission de "réinventer" Le Havre. Achevée à la fin des années 1950, cette réincarnation est aujourd'hui reconnue dans le monde entier comme un exemple de l'architecture et de l'urbanisme de l'après-guerre. Mais Le Havre, ce n'est pas uniquement une extraordinaire histoire de construction et de reconstruction, d'urbanisme et d'architecture. Le Havre, c'est aussi une identité particulière, une personnalité forte, un lien symbiotique avec la mer, un cadre éminemment propice à la création, un rapport assumé à la modernité, une culture de l'ouverture sur le monde et à l'altérité, un récit collectif, enfin, aussi riche qu'étonnant.
C'est le portrait vivant de tous ces Havre-là que propose ce livre énergique, graphique et moderne, à l'image de la ville-port, un voyage inédit dans le temps et dans l'espace à la découverte des multiples dimensions de la singularité du Havre. -
ô Corse, île d'humour
André Santini, Pierre Dottelonde
- Le Cherche Midi
- Le Sens De L'humour
- 3 Juin 2010
- 9782749117218
NOUVELLE EDITION AUGMENTEE " Dans le monde, il y a deux sortes de gens : les Corses, et ceux qui rêvent de l'être... " Les Corses ont de l'humour, beaucoup même. Vous souriez ? Vous en doutez ? Vous avez tort. L'humour, en Corse, est comme une seconde nature, une sorte de sport pratiqué au quotidien. Il y joue un rôle de catharsis : rire et faire rire est presque une question de survie collective.
" Identitaire ", à l'instar de l'humour juif, l'humour corse est fortement marqué par la dérision (la fameuse macàgna) et surtout l'autodérision. Il n'est pas de " travers " qui ne fasse l'objet de plaisanteries : la fraude électorale, l'omerta, la fierté insulaire, etc., jusqu'à la paresse.
Mais si les Corses aiment se moquer d'eux-mêmes, les non-Corses, qu'on se rassure, ne sont pas oubliés : le touriste, le fonctionnaire continental ou européen, le Parisien et d'autres encore sont eux aussi tournés en dérision. Mais jamais bêtement, toujours avec drôlerie.
