Filtrer
Support
Éditeurs
- Gallimard (37)
- Folio (11)
- Terre De Brume (5)
- Cartouche (3)
- La Musardine (3)
- Gallimard-Jeunesse (2)
- Le Dilettante (2)
- Libretto (2)
- Phebus (2)
- Sillage (2)
- Arcadia (1)
- Arlea (1)
- Bernard Gilson (1)
- Castor Astral (1)
- Cornelius (1)
- Futuropolis (1)
- Gallimard Bd (1)
- Grand Caractere (1)
- Grasset (1)
- J'Ai Lu (1)
- L'Age D'Homme (1)
- Lienart (1)
- Mercure De France (1)
- Minerve (1)
- Omnibus (1)
- Paris (1)
- Pocket (1)
- Rocher (1)
- Table Ronde (1)
- Ubacs (1)
- Wakefield Press (1)
Pierre Mac orlan
-
Les clients du Bon Chien Jaune
Pierre Mac orlan
- Gallimard-Jeunesse
- Folio Junior ; Textes Classiques
- 25 Février 2016
- 9782070560165
À quels sombres trafics se livrent les clients de l'auberge du Bon Chien Jaune ? Une nuit, le jeune Louis-Marie surprend une conversation entre matelots. Il y est question du «Hollandais-Volant», ce vaisseau fantôme qui sème la terreur sur les mers. Impossible de résister à l'appel de l'aventure : Louis-Marie embarque aussitôt avec la bande pour une mystérieuse expédition...
-
«C'est la seule femme dans cette salle dont la chevelure ne soit pas coupée sur la nuque... L'odeur secrète du dancing, comme celle de l'année 1919, est encore l'odeur doucereuse et fade du sang. Nelly est belle, d'une beauté nettement parisienne. C'est vraiment une fille de la rue élevée au grand pouvoir. La bouche est une bouche pâle de la rue, et les yeux, durs et gris, ont pris leur éclat définitif dans un autre décor que celui-là.»
-
L'ancre de misericorde
Pierre Mac orlan
- Gallimard-Jeunesse
- Folio Junior ; Textes Classiques
- 25 Février 2016
- 9782070560172
Brest, 1777. Yves-Marie, seize ans, est décidé à devenir officier de marine. Mais lui qui ne rêve que de grand large et d'aventures passe ses journées dans la boutique de son père. Lorsqu'il apprend qu'un pirate donné pour mort se cache dans les environs, le garçon n'hésite pas : bravant tous les dangers, il se lance à sa recherche...
-
Ce petit manuel est destiné à ne tromper personne. En le lisant, un jeune homme, un peu mou, sans vocation précise, peut devenir un aventurier de bon ton, sans se compromettre, ce qui n'est pas plus sot que de gémir en prison pour avoir trop présumé de l'élasticité des lois en matière commerciale.
Partant du principe que l'aventure n'existe que dans l'esprit de celui qui la poursuit, Mac Orlan invente dans ce petit bréviaire, écrit en 1920, un moyen unique de parer aux inévitables dangers et déceptions qui menacent les nostalgiques d'horizons lointains.
-
La confrontation, pleine de sens et de saveur, de l'aventurier passif, Joseph Krühl, qui se contente de rêver aux pirates, et de l'aventurier actif, Simon Eliasar, occupé de chasse au trésor. Tous deux pourtant s'embarquent ensemble et leur destin s'accomplira sur une île.Étonnant adieu au romantisme et au pittoresque, ce récit ingénieux contient toute la poésie de l'aventure.
-
Poésies documentaires complètes
Pierre Mac orlan
- Gallimard
- Poesie Gallimard
- 21 Octobre 1982
- 9782070322282
«La somme réunie en 1954 sous le titre Poésies documentaires complètes a été composée pour l'essentiel de 1919 à 1925 ; de la fin de la guerre à la célèbre exposition des Arts Décoratifs. Elle s'articule autour des cinq grands poèmes ou recueils : L'Inflation sentimentale (1923), devenu Inflation sentimentale ; Simone de Montmartre (1924) ; Abécédaire des filles et de l'enfant chéri (1924), devenu Abécédaire ; Boutiques (1925) ; Boutiques de la foire (1925), devenu Fêtes foraines. [...] Période de transition, de mutation, de rupture entre l'ancien monde détruit par la guerre et le nouveau qui cherche à émerger de ses ruines. Elle se caractérise par une fièvre de modernisme d'abord sensible avec la promotion de médias nouveaux ou récents : cinéma, photographie, T.S.F., phonographe que Mac Orlan est l'un des premiers à introduire dans l'espace poétique. [...] La poésie de Mac Orlan ne fait qu'enregistrer la mutation des moeurs et le brassage social et cosmopolite entraîné par la première guerre. "Ici la reine Dactylo se mêle comme l'eau tiède au vin généreux des hommes" (Inflation sentimentale). La gigolette de Bruant a fait place à la garçonne aux cheveux courts et coiffés d'une cloche de feutre noir, comme un casque guerrier. Derrière elle le champ de la poésie s'ouvre à des personnages jusque-là confinés dans le roman ou la rubrique des faits divers.» Francis Lacassin.
-
«Le cou rompu et les épaules endolories par le havresac de toile bise, nous cheminions sans dire un mot. Le soleil dardait ses rayons sur un paysage de blé, coupé par la route poussiéreuse que nous suivions et qui descendait du coteau de Vimy-en-Gohelle où nous avions fait étape dans la grange du curé. Nous étions trois soldats du régiment de Picardie en route pour rejoindre le détachement de M. Charpignon, notre lieutenant, qui nous attendait dans le village d'Allaine près de Péronne, avec cinquante recrues qu'il devait conduire à M. de la Rochetullon qui commandait alors le 2? bataillon de notre régiment».
-
«C'est dans ce paysage de mer et d'usines, de moulins à vent et de maisons basses à volets multicolores que Gertrude Dewryter se glissait quand les derniers pas des soldats allemands s'étaient perdus dans les dunes. Je l'imaginais mêlée à ces nuits surpeuplées d'apparences qui furent les nuits de guerre. Des pièces aboyaient à l'heure fixée dans la direction du large. Des automobiles, tous feux éteints, roulaient sans trop de bruit dans la direction de Bruges. La fille, émue par sa mission et par la nuit, se faufilait comme une ombre légère. Elle revenait ce soir vers moi, passant indiscret. J'apercevais son visage livide et sanglant. En se sacrifiant, elle ne pouvait prévoir qu'elle mourrait avec un visage aussi livide et aussi sanglant.»
-
Les dés pipés ou les aventures de miss Fanny Hill
Pierre Mac orlan
- Folio
- Folio
- 22 Octobre 1986
- 9782070377701
Fanny Hill est une coquine. Elle naquit en 1790 dans un petit village de la Somme. À dix ans, ses parents étant morts de la petite vérole, elle rencontre un vagabond qui l'initie à des procédés qui ne sont pas de son âge. Bientôt, nous la retrouvons à Boulogne. Elle est la maîtresse du matelot La Carline, un joyeux drôle qui lui fait connaître Mylord Coloquinte. C'est ainsi que la fillette passe en Angleterre. Trois ans de concubinage avec Mylord Coloquinte, espion britannique, c'est beaucoup. Fanny l'empoisonne. La voilà lâchée dans Londres. Après quelques années de misère dans le sordide quartier de Whapping, elle a l'idée d'aller à King's Place, centre luxueux de la vie galante londonienne. À King's Place, les «maisons» sont accueillantes. Fanny Hill fait fortune. Elle parvient même à avoir une de ces maisons à elle. Mais ses aventures pour autant ne sont pas finies.
-
Les Feux du Batavia, paru en 1926, est un des premiers récits du grand écrivain, Pierre Mac Orlan, sur le bateau hollandais, le Batavia, qui fit naufrage en Indonésie. Pour mémoire, le Batavia fit naufrage et sombra en 1629. Les survivants de la catastrophe se rendirent sur l'archipel des Abrolhos de Houtman, où eut lieu un des massacres les plus effroyables du XVIIe siècle. Ce tragique événement marqua durablement l'opinion publique et a inspiré, notamment ces dernières années, Simon Leyf pour ses Naufragés du Batavia ui ont connu, un important succès en librairie.
Quoi qu'il arrive, Mac Orlan reste le poète et romancier de l'aventure transfigurée par son imagination. Et c'est sans doute dans ses romans maritimes que son talent de conteur s'exprime le mieux.
Les Feux du "Batavia" racontent une ville port : Marseille et ses "Filles d'amour" qui attendent de pouvoir exploiter la clientème fortunée du fameux navire hollandais le Batavia...
-
Un soir de décembre 1837, dans le Sud algérien, au seuil d'une contrée dominée par la mystérieuse «Rose des Sables». Un feu allumé par un voyageur en attire un autre, puis un autre. Avant de repartir dans la nuit, chacun de leur côté, les inconnus s'échangent des confidences. Tous trois suivent la trace d'une femme. Le premier pour la tuer, le second pour l'épouser, le troisième pour qu'elle lui rende son honneur.Ils se rencontreront une nouvelle fois mais dans la mort. Les cadavres de deux d'entre eux seront abandonnés aux charognards du désert. Seul le dernier aura droit à une tombe recouverte de pierres.Devinez lequel...
-
L'etoile matutine, l'ange du léon, la rose-marie, l'ange du nord, la rose de savannah, entourés du remorqueur iroise et du baliseur léon bourdelles, ce sont les navires de pierre mac orlan que l'on retrouve dans ce volume.
L'homme demeure aujourd'hui un écrivain plein de mystères, à la célèbre silhouette de forban à la retraite, coiffé d'un béret à pompon comme on en porte dans les highlands, et accompagné d'un perroquet nommé dagobert. la réunion inattendue de ses " romans maritimes " permet peut-être d'en percer quelques-uns. pierre mac orlan, qui fut journaliste, savait saisir de façon incomparable l'âme des lieux.
Il connaissait " tous les secrets de l'aventure, depuis celle qui accompagne les matelots à leur insu jusqu'à celle qui marche à pas feutrés sur l'aire des chaumières et sur les carreaux des petits bars embrumés ". il disait aussi : " l'aventure est dans l'imagination de celui qui la désire.".
-
-
«J'ai souvent pensé à toi, sale fumier que tu es... Je pressentais qu'une nuit ou un jour quelconque, tu me lâcherais à la face les sales preuves que tu n'es qu'une bourrique. Cette nuit est arrivée maintenant. Je t'ai raconté tout ce que j'avais à te dire : c'est moi, moi, Filieth, l'assassin de Leboeuf, à Rouen... Que vas-tu faire ?... Allez... parle !Lucas se tenait immobile, à quelques mètres de Pierre Gilieth. Quand celui-ci eut fini de parler, il se fit un grand silence. Les poules d'eau, craintives, bruissaient dans les roseaux. Au loin, vers Dar Saboun, on entendait les légionnaires qui chantaient en choeur : Trianera, Trianera.»
-
Écrits entre 1911 et 1920, les cinq romans réunis dans ce volume signent l'entrée en littérature de Mac Orlan, grand voyageur de l'imaginaire. Depuis La Maison du retour écoeurant, merveille de nonsense dont Boris Vian revendique l'héritage, jusqu'au Nègre Léonard et Maître Jean Mullin, admiré par Artaud et Proust, le jeune écrivain élabore une oeuvre où les résonances autobiographiques font écho à des univers fantasmés : Le Rire jaune montre l'humanité décimée par une épidémie de rire, tandis que La Bête conquérante annonce George Orwell. Dans La Clique du café Brebis, texte inclassable et roman-manifeste, l'auteur rend hommage à ses maîtres en aventures, Schwob, Kipling, Defoe ou Stevenson.
-
L'atmosphère est celle de la douceur coloniale qui voyait djellabas et uniformes français se mêler en paix dans l'avenue Jules-Ferry à Tunis comme aux terrasses des cafés de Tataouine parfumés de l'odeur des tomates cuites au charbon de bois. Le décor est celui du désert où, dès l'aube, la nature livre la guerre à l'homme ; ou celui des villes bleutées comme sorties du crayon de Gustave Doré. Dans cette atmosphère et dans ce décor, Mac Orlan a situé la préparation artisanale et paisible d'un drame international. Un roman d'espionnage en avance d'une génération. Guidés par l'ombre d'un cafetier de Strasbourg, un caporal, un ancien gendarme, un cafetier de Gabès et un vendeur de postes de T.S.F. préparent honnêtement et sans haine une guerre un peu trop proche à leur goût. Elle éclatera deux ans après la parution du Camp Domineau.
-
À travers l'Europe frappée de stupeur, la Cavalière Elsa entraîne les hordes révolutionnaires. Charmante et monstrueuse image de l'inconsciente fatalité, elle est l'idole créée de toutes pièces par un aventurier sceptique et corrompu, curieux de faire sur la plus vaste échelle possible, et pour son plaisir personnel, l'expérience de l'âme humaine en proie au mysticisme sensuel et à l'enthousiasme religieux.Toujours en avance sur son temps, Mac Orlan, avec ce livre légendaire, inventait la politique-fiction.
-
Dans leur maison de Santenay, les deux frères Gohelle, Nicolas l'écrivain et Simon le peintre, sont les témoins d'une époque historique, pendant laquelle l'Europe et le monde subissent une étrange transformation. Visionnaire lyrique, mais aussi humoriste, tel se montre Mac Orlan dans ce livre prophétique, écrit en 1923, et dont la dernière et hallucinante image fait apparaître le corps d'une petite femme de 1920, avec son chapeau cloche, crucifiée au milieu d'une immense plaine couverte de neige.
-
Pierre Mac Orlan, dans le Manuel du parfait aventurier, explique que l'aventure est une illusion, un mirage coloré à la géographie mouvante et protéiforme, hantée par deux types d'individus : l'aventurier actif et l'aventurier passif.
" L'aventurier passif n'existe qu'à la condition de vivre en parasite sur les aventuriers de l'aventurier actif ". Le romancier d'aventures est à ses yeux la plus noble incarnation du premier type. Aussi tout au long de son existence s'est-il attaché à ces aventuriers passifs magnifiques que furent entre autres James Fenimore Cooper, Stevenson, Kipling, Melville ou Cendrars. Il leur rend de vivants hommages dans la série de préfaces (composées entre 1929 et 1963) réunies ici.
-
Roman criminel ? Roman fantastique ?... Crimes crapuleux ou jeu implacable des forces mauvaises du destin ?... Qui, mieux que Pierre Mac Orlan, est capable de déclencher le secret mécanisme de ce fantastique social, où le fait divers se révèle drame humain, où le quotidien se mue en tragédie perpétuelle ? Les personnages dangereux de La Tradition de Minuit, comme ceux du Quai des Brumes et de La Bandera du même auteur, ont, le cinéma aidant, déjà pris corps dans l'imagination populaire. Ils y font figure de tristes héros des temps modernes, marqués par la fatalité, au même titre que certains personnages légendaires d'un passé, qui pour paraître fantomatique à l'heure présente, ne fut pas moins terriblement réel. L'imagination, la sensibilité, le don poétique, grâce auxquels il opère cette magique transfiguration des réalités les plus cruelles et les plus équivoques, font de lui un auteur néo-romantique qui dure encore aujourd'hui. La Tradition de Minuit compte parmi les oeuvres dont la valeur littéraire et humaine restera attachée à cette renommée.
-
La Clique du café Brebis / Petit manuel du parfait aventurier
Pierre Mac orlan
- Gallimard
- Blanche
- 25 Juin 1951
- 9782070240722
Édition définitive
-
Montmartre en 1924. Dans un meublé de la place du Tertre, un vieillard achève tristement sa vie. mais il s'appelle Faust - Georges Faust - et ce nom, entre tous, est fait pour donner de l'espoir aux vieux messieurs.Avec marguerite de la nuit, où le fantastique du mythe s'insère merveilleusement dans le Paris des années vingt, Pierre Mac Orlan a écrit l'un des plus célèbres de ces contes insolites où excelle son génie poétique.
-
Chroniques de la fin d'un monde Collection Arléa-Poche Pierre Mac Orlan Pierre Mac Orlan, dont nous avons réédité il y a peu Rues secrètes, est un écrivain épris de ce qu'il appelait le fantastique social .
Spécialiste des bas-fonds, de la pègre, de la Légion étrangère et autres figures d'aventuriers en tous genres, il était aussi profondément épris de son époque, qu'il voyait se transformer sous ses yeux, et dont il tenait à nous livrer les derniers feux avant extinction.
Chronique de la fin d'un monde se présente comme un tableau littéraire des provinces françaises et de la vie des hommes.
Au gré des chapitres, où le romantisme est associé aux noms des quatre points cardinaux, d'autres territoires romantiques viennent s'inviter à cette ronde de la terre : celui des bois, de l'été, de l'automne, de Strasbourg, de Rouen, des mers imaginaires, et jusqu'au romantisme de la fin du monde, qui ne manque ni d'humour, ni d'érudition. -
«Il y a toujours un profit à retirer des oeuvres que leur auteur a négligées, et oubliées. Oubliées même, au point de ne pas en avoir conservé le texte. Dans ces dix-huit contes et nouvelles parus de 1924 à 1951, exhumés de périodiques ignorés et introuvables, on retrouve, à travers les personnages ou les décors, tout le charme du «fantastique social» sous le signe duquel Pierre Mac Orlan a placé son univers. Univers sans frontières précises dans l'espace et le temps, où il peut se déplacer - comme dans le conte Les bandes - au gré de la rêverie de l'auteur. Bouges et ports; paysages ravagés par le soleil, la guerre, l'épidémie, où des soldats perdus de toutes les époques, des filles déçues et des hommes déchus viennent installer leur exil intérieur ou poursuivre leur quête incertaine. Tapis vert des salles de jeux, auberges médiocres et isolées, chemins dépeuplés au carrefour desquels des destinées se croisent mais ne se rencontrent pas...» Francis Lacassin.