L'un des écrivains majeurs de la littérature irlandaise contemporaine. Le Télégramme Les Rabbitte habitent à Barrytown, banlieue imaginaire du nord de Dublin ravagée par le chômage et les maux qui en découlent ; ils ont trois enfants. L'aîné, Jimmy Junior, se voit propulsé du jour au lendemain manager d'un groupe de musique soul amateur. Pas évident, puisque Jimmy ne sait pas jouer une seule note. Mais il a de l'entregent, il est au parfum, et à coeur vaillant rien d'impossible, on le sait bien.
Avec The Commitments, premier tome de la célèbre trilogie adaptée au cinéma par Alan Parker, Roddy Doyle nous plonge dans le tourbillon d'une Irlande urbaine comme on ne l'a jamais vue, de frasques inénarrables en dialogues percutants.
À Barrytown, banlieue imaginaire du nord de Dublin ravagée par le chômage et les maux qui en découlent, la jeune Sharon Rabitte annonce à ses parents qu'elle est enceinte et veut garder l'enfant tout en refusant obstinément de révéler l'identité du père. La famille devient vite la risée de tout Barrytown, mais Sharon est heureuse. Elle ne se soucie guère ni du qu'en-dira-t-on ni du géniteur.
Dans cette fresque sociale de Roddy Doyle, deuxième volet de la trilogie de Barrytown après The Commitments, les personnages sont confrontés à des situations économiques et sociales difficiles, mais l'humour est omniprésent, comme un mécanisme de survie.
Depuis quatre mois et cinq jours, Paula livre une guerre enragée à l'alcool. Comme dans un thriller, elle déploie mille stratégies pour contrer la logique de l'assassin et cesser d'être une victime. Car pour elle, l'alcool, despote à la fois fascinant et repoussant, est un serial killer du bonheur, un destructeur de dignité qu'il lui faut impérativement supprimer.
D'un sujet difficile, Roddy Doyle tire un roman d'une exceptionnelle vitalité, sans une once de morbidité. Usant de cet humour incisif déjà à l'oeuvre dans La Trilogie de Barrytown, il crée avec Paula Spencer une amazone magnifique, symbole d'une Irlande surmontant doucement les traumatismes de son histoire pour reconquérir son identité.
Le bonheur est fragile, Paula veille à ne pas le renverser. Libération
Victor Forde vient de se séparer de sa compagne, Rachel Carey, le grand amour de sa vie. Il retourne vivre dans le quartier dublinois de son enfance, près de la mer, où il s'installe dans un immeuble moderne abritant essentiellement des émigrés d'Europe de l'Est. Il se force à se rendre tous les soirs dans le même pub, comme «on irait à la salle de sport ou à la messe». Il y rencontre un certain Ed Fitzpatrick, qui lui assure être un ancien camarade de classe. Il ne se souvient pas de lui mais a une sensation désagréable en sa présence, sans réussir à s'expliquer pourquoi. Ils se croisent régulièrement au pub:Ed recherche une complicité, il revient sans cesse sur leur passé d'écoliers chez les frères chrétiens. Victor se bat avec sa mémoire et refuse de toute évidence des pans entiers de son passé. Ed Fitzpatrick, suspect, voire sinistre, agit sur lui comme un révélateur et l'oblige à affronter la réalité.
Comme si la vie n'était pas déjà assez compliquée dans la famille Rabbitte, voilà que le bon Jimmy Senior se retrouve au chômage. Pour d'autres, ce serait un drame. Pour lui, c'est l'occasion de prendre un peu de bon temps. D'autant que son copain Bimbo est dans le même cas. Alors ces deux-là occupent leurs journées à regarder les filles passer et la pluie tomber. Mais ils se lassent finalement très vite de ne rien faire et décident de se lancer dans un drôle de bizness : transformer une vieille camionnette sans moteur en stand de vente de burgers à la sauvette. Une belle affaire en perspective puisque la Coupe du monde de football approche et que personne ne voudra bientôt plus perdre son temps à cuisiner... Popularisée par les adaptations cinématographiques d'Alan Parker et Stephen Frears, la trilogie de Barrytown est une comédie sociale réjouissante et poignante sur l'Irlande des années 1990. The Van en constitue l'ultime volet, au terme duquel on éprouve le doux sentiment que la famille Rabbitte est la nôtre.
C'est comme une soirée bien arrosée au pub : on s'y croirait, et on en commanderait bien une autre. Le Magazine littéraire
Un de ces sujets qu'il faut aborder avec précaution, en évitant le pathos. Sans se priver d'un humour discret, Roddy Doyle évite cette facilité. Il crée un fort portrait de femme et dit l'horreur avec un réalisme mesuré. Le Monde C'est avec un mélange d'humour - irlandais, bien sûr - et de cruauté que Roddy Doyle prend la voix de Paula Spencer, une Dublinoise dont la vie conjugale a été ponctuée de raclées, de dents cassées et de côtes brisées, alcoolique au surplus et par voie de conséquence. Mais qui reste digne et persiste à prétendre, à l'hôpital, après chaque dérouillée, qu'elle s'est cognée dans la porte .
Un roman nécessaire, magistral, dans lequel Roddy Doyle réussit le tour de force de trouver - lui, un homme - le ton juste pour dire : Moi, Paula, trente-neuf ans, femme battue...
Un triomphe ! Cette oeuvre établit Roddy Doyle comme le meilleur romancier de sa génération. Nick Hornby.
Paddy Clarke est un garnement de dix ans à l'imagination débordante qui n'adore rien tant que jouer des tours pendables à ceux qui l'entourent. Il relève d'innombrables défis dans les chantiers, les terrains vagues et les boutiques de Barrytown. En compagnie de ses complices de toujours, il fait les quatre cents coups. Toutefois, ses jeux ne peuvent le protéger indéfiniment des disputes de ses parents...
Avec pour toile de fond le Dublin des années 1960, ce petit garçon grandit, mais surtout mûrit, au coeur d'une famille qui se déchire. Les aventures de Paddy Clarke, digne successeur de Huck Finn et Holden Caulfield, ont valu à Roddy Doyle le prestigieux Booker Prize.
La mère de Erin a abandonné cette dernière alors qu'elle n'était qu'un bébé. Treize ans plus tard, elle réapparaît subitement et demande à lui rendre visite... Afin d'éviter ces retrouvailles, Sandra, la belle-mère de Erin, emmène ses deux garçons Johnny et Tom pour un safari en traîneaux à chiens, au nord de la Finlande. Tout se passe pour le mieux, jusqu'au jour où les deux garçons perdent la trace de leur mère.
Sans attendre les adultes, ils partent alors à sa recherche... Johnny, Tom et Erin devront faire preuve d'un grand courage afin de retrouver leurs mères.
Les Rabbitte habitent à Barrytown, banlieue imaginaire au nord de Dublin, ravagée par le chômage et les maux qui en découlent. Chaque roman de la trilogie met en lumière un ou plusieurs membres de cette famille.
Dans The Commitments, Roddy Doyle met en scène Jimmy Jr., aîné des six enfants de Veronica et Jimmy Sr. Rabbitte. Au chômage, Jimmy Jr. se voit propulsé du jour au lendemain manager d'un groupe de musique soul amateur. Pourquoi la soul ? Parce que la soul c'est la musique du peuple et c'est aussi le sexe, la révolution, la reconnaissance, tout ce dont ils rêvent. Après quelques répétitions et pas mal de virées au pub, la soul dublinoise va voir le jour lors d'un premier concert qui aura lieu... au foyer paroissial.
Mais malgré toute la bonne volonté de Joey les Lèvres, trompettiste qui a joué aux USA avec les plus grands et leader spirituel du groupe, les dissensions ne vont pas tarder à apparaître...
The Commitments est en grande partie fait de dialogues rythmés et frénétiques. Le style est direct, percutant, swingant, tant la musique y occupe une place centrale. Autour d'elle, grâce à elle, les musiciens se trouvent, définissent leurs rapports, révèlent leur personnalité. Adapté au cinéma par Alan Parker, c'est le roman qui a révélé Roddy Doyle.
Paddy Clarke, dix ans, raconte sa vie au jour le jour entre l'école, la maison et sa bande de copains. Il passe son temps à imaginer les coups les plus tordus possibles. La vie est une longue suite d'exploits, de défis et d'aventures vécus dans les chantiers des nouvelles maisons en construction, les boutiques de Barrytown ou les terrains vagues.
À la maison, Paddy perçoit les tensions entre ses parents. Il surprend des échanges qui l'inquiètent, anticipe les humeurs changeantes de son père, les silences de sa mère. Mais il oublie tout dès qu'il file rejoindre ses complices.
Dans la bande, il y a Kevin, le dur, les frères O'Connell, Liam et Aidan, dont la mère est morte et le père force sur la bouteille, et Ian McEvoy, le souffre-douleur. Paddy emmène son petit frère, qu'il appelle Sinbad, partout avec lui. Il le brutalise et l'adore tout à la fois.
Les sensations, les pensées et le langage de cette époque sont saisis avec bonheur, dans une économie de moyens qui fait la force de l'histoire. Dans ce roman attachant, Paddy est à cheval entre enfance et adolescence, tendresse et cruauté, intelligence et stupidité, pour le meilleur et son contraire.
''A profound examination of friendship, romantic confusion and mortality'' John Boyne One summer''s evening, two men meet up in a Dublin restaurant. Old friends, now married and with grown-up children, their lives have taken seemingly similar paths. But Joe has a secret he has to tell Davy, and Davy, a grief he wants to keep from Joe. Both are not the men they used to be. Neither Davy nor Joe know what the night has in store, but as two pints turns to three, then five, and the men set out to revisit the haunts of their youth, the ghosts of Dublin entwine around them. Their first buoyant forays into adulthood, the pubs, the parties, broken hearts and bungled affairs, as well as the memories of what eventually drove them apart. As the two friends try to reconcile their versions of the past over the course of one night, Love offers up a delightfully comic, yet moving portrait of the many forms love can take throughout our lives.
En Laponie, la veille de Noël...
Le père Noël porte un costume rouge tout neuf, son traîneau est chargé de cadeaux mais catastrophe ! Rodolphe, le meilleur et le plus rapide des rennes, est cloué au lit avec la grippe. Qui peut sauver le père Noël ? Un seul espoir : Rover ! Rover ? Oui, Rover : le plus intelligent... des chiens ! Et le héros de Opération Farceuses (du même auteur, déjà paru aux Editions Gallimard Jeunesse). Réussiront-ils à livrer en un temps record leurs cadeaux dans le monde entier ? Signée par Roddy Doyle, le célèbre écrivain irlandais, cette tournée promet d'être inoubliable et hilarante.
A 'brilliant' middle-grade, magical adventure from the world-famous author of The Commitments and The Guts.
Emer, la grand-mère de Mary est sur le point de mourir. Apparaît alors le fantôme de son arrière-grand-mère, morte dans les années 1920 : elle a un message à faire passer à Emer et souhaite la soutenir dans cette dernière épreuve. La mère de Mary va les aider. Toutes les quatre entament alors un road-trip délirant à travers l'Irlande vers la maison de famille abandonnée.
Born in the Dublin slums of 1901, his father a one-legged whorehouse bouncer and settler of scores, Henry Smart has to grow up fast. By the time he can walk he's out robbing and begging, often cold and always hungry, but a prince of the streets. By Easter Monday, 1916, he's fourteen years old and already six-foot-two, a soldier in the Irish Citizen Army. A year later he's ready to die for Ireland again, a rebel, a Fenian and a killer. With his father's wooden leg as his weapon, Henry becomes a Republican legend - one of Michael Collins' boys, a cop killer, an assassin on a stolen bike.
Includes "The Giggler Treatment", "Rover Saves Christmas" and "The Meanwhile Adventures".
A novel of mothers lost and found, 'Wilderness' is part roaring adventure, part family drama - with a charm that's all Roddy Doyle's. While Tom and Johnny are on a husky safari in Finland, their half-sister Grainne stays behind to face the mother who abandoned her. But Tom and Johnny are too caught up in their adventure to think of home - until they find themselves lost in the snow, in a deperate struggle for survival.