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Roger Vailland
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Comment travaille Pierre Soulages
Roger Vailland
- Éditions du Sonneur
- La Petite Collection
- 15 Mai 2025
- 9782373853223
Une immersion fascinante dans l'atelier du peintre Pierre Soulages.
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Comment travaille Pierre Soulages de Roger Vailland, propose une immersion fascinante dans l'atelier du peintre Pierre Soulages. Ce texte est bien plus qu'un simple reportage sur l'éxécution d'un tableau ; il constitue une réflexion sur la création artistique elle-même, l'art abstrait, et les enjeux philosophiques de la peinture.
>> Dans
Le Procès de Pierre Soulages, l'écrivain défend avec brio le peintre face aux questions posées dans un magazine estudiantin : " Pour ou contre Pierre Soulages, peintre abstrait ? Participe-t-il à notre époque ou se réfugie-t-il dans les hautes sphères spéculatives ? Peinture d'initiés ou aventure poétique ? ".
La Loi (Prix Goncourt 1957) -
325 000 francs, c'est la somme que doit se procurer Bernard Busard pour obtenir la gérance d'un snack-bar et ainsi pouvoir épouser la jeune fille qu'il aime, Marie-Jeanne, qui refuse de se marier tant que la situation de Bernard sera aussi modeste.
Il va s'atteler, avec un jeune paysan, à l'une des presses à injecter de l'usine d'une petite ville jurassienne pour fabriquer sans discontinuer, pendant six mois, des objets en plastique.
Esclave d'un travail inhumain, Bernard sera-t-il assez fort pour tenir jusqu'au bout la cadence obsédante et épuisante qui rythme ses nuits et ses jours ?
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En observant les habitants d'une région du sud de l'Italie, Roger Vailland analyse les différentes classes qui composent une société, leurs querelles intestines, leurs interconnexions et leurs rivalités. Ses personnages, du plus riche au plus pauvre, du plus influent au plus opprimé, mènent un combat incessant pour gravir les échelons du pouvoir, pour assouvir leurs perversions ou pour survivre.
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" Car enfin, vous jouez, lui dit-elle...poser des bombes au clair de lune, faire dérailler un train, est évidemment un jeu passionnant. (...) Vous devez jouer à faire jouer les autres... drôle de jeu. " Publié aux éditions Corréa à la Libération, couronné par le prix Interallié en 1945, Drôle de jeu, qui retrace la vie quotidienne d'un résistant en 1944, n'est pourtant pas, ainsi que l'affirme Vailland lui-même, un livre sur la Résistance, ni un roman historique, mais " une fiction, une création de l'imagination ".
Le roman, découpé en cinq journées au cours desquelles le narrateur, Marat, se partage entre les réflexions sur l'avant-guerre, l'illusion communiste, son jeu stendhalien de séducteur, et l'engagement au quotidien - le sabotage d'un train, la trahison - est essentiellement une interrogation sur la valeur de l'engagement, et la notion de résistance.
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«Au printemps 195., au retour d'une longue croisière qui m'avait mené, au delà de Java et Bali, dans les archipels qui unissent les extrémités méridionales de l'Asie au continent australien, je m'étais installé, pour écrire le récit de mon voyage, dans un village de montagne, entre Savoie et Jura. La Grange-aux-Vents. Je me crus davantage à l'écart du monde et des batailles qui s'y livrent, que dans les îlots de l'océan Indien, d'où je revenais. Rien ne pouvait me faire pressentir le drame qui était en train de se nouer dans une vallée toute proche, qui devait éclater six mois plus tard, dont les échos allaient retentir dans le monde entier et à la Grange-aux-Vents, et qui fait l'objet de ce récit.».
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Retranchés dans une maison du Jura, Milan, décorateur parisien, et sa femme Robert, jadis si libertins, si souverains, se haïssent de s'être trop aimés. Leurs excès les ont enchaïnes. Entre l'alcool et les visites d'Hélène, la jeune institutrice du village, les jours s'égouttent comme du poison. Roberte cherche à pervertir Hélène ; Hélène va aimer Milan : Milan ne veut plus aimer. Il a tué la passion en lui et veut renaître, seul et grand. Ce roman, l'auteur le voulait "cruel, horrible et plein de foi quand même dans le bonheur"...
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Publié au lendemain de la Libération, Le Surréalisme contre la Révolution se présente comme un pamphlet contre André Breton, mais il témoigne aussi du parcours individuel de l'auteur, passé de l'hermétisme du Grand jeu à l'athéisme le plus militant. Ainsi, plus qu'un réquisitoire, ce texte est aussi un plaidoyer pour le rationalisme, dans la tradition des Lumières. « Nos privilégiés, eux, ne s'y trompent pas. Que Breton contribue à revaloriser le sacré, il devient précieux au même titre que Bergson, que Maritain, que ce pauvre Max Jacob et tous les convertis littéraires, que le néo-thomisme, que la néo-théosophie, que toutes les machines de guerre lancées depuis 1919, pour faire douter l'homme de sa raison, pour rendre dérisoire sa croyance au bonheur possible, son espoir dans le progrès, pour le convaincre de s'évader au lieu de transformer le monde et sa condition dans le monde. Alors le Figaro ouvre ses colonnes à André Breton, lève la consigne du silence. La bourgeoisie n'en est plus à faire la fine bouche. » Roger Vailland.
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Nouvelle édition en 2001
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Roger Vailland, Žternel voyageur, se rend ˆ la RŽunion en 1958. Comme lors de son sŽjour en IndonŽsie en 1950, lÕŽcrivain se fait une nouvelle fois grand reporter. LÕhistoire de lÕ»le, sa population mŽtissŽe, son organisation sociale, sa faune et sa flore, ses paysagesÉ rien ne lui Žchappe, pour donner naissance ˆ ce Ç rŽcit dÕun voyage dŽtendu È, comme il le dŽfinira lui-mme.
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Eugène-Marie, double évident de l'auteur, crève d'ennui dans son milieu petit-bourgeois rémois. Vingt ans plus tard, il est chef de dépôt d'une gare de la zone Sud, sauvé du désespoir et de l'alcool par son engagement dans la Résistance communiste.
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Boroboudour ; voyage à Bali, Java et autres îles
Roger Vailland
- Éditions du Sonneur
- La Grande Collection
- 1 Octobre 2008
- 9782916136141
En 1950, de Java à Bali en passant par Sumatra, l'écrivain voyageur brosse le portrait saisissant d'une jeune nation et de ses habitants à travers leur passé et leur avenir.
Romancier, Roger Vailland était également grand reporter, tirant de ses voyages des récits pleins d'éclat, d'intelligence et de clarté de vue. En 1950, il part pour l'Indonésie, un an après la reconnaissance par les Pays-Bas de l'indépendance de leur ancienne colonie. De Java à Bali en passant par Sumatra, l'écrivain voyageur brosse le portrait saisissant d'une jeune nation et de ses habitants à travers leur passé et leur avenir.
" La fraîcheur de vue, la chaleur de coeur, la vivacité de l'intelligence - qu'on y ajoute ce grain de sage folie et d'enfance préservée qui est le sel de l'esprit, voilà le léger bagage du voyageur Vailland. Que faut-il d'autre pour prendre la route et se laisser séduire à la suivre ? ", écrivait Claude Roy à propos de cet ouvrage. -
La guerre est finie. Lamballe, ancien chef d'un réseau de résistance gaulliste, et Rodrigue, son second dans la clandestinité, se retrouvent. Le premier élève des taureaux dans l'Aubrac, le second milite chez les communistes en banlieue. Entre eux, comme toujours chez Vailland, il y a une femme, qui voulant sauver l'un se perdra avec l'autre.
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Voici Vailland, vu de l'intérieur, à chacune des saisons qui ont composé sa vie. Un adolescent «frêle et doux, assez timide» s'exerce à la poésie et bientôt à la drogue. Quelques années passent : il est directeur d'une revue parasurréaliste. Puis vient le temps de l'amour fou, puis le temps de l'ennui, puis la Résistance, et voici Drôle de jeu. Vailland devenu Marat, figure fascinante : l'engagé qui a le sens du dérisoire de l'engagement. Quand, renonçant à sa «distance», il troque son regard froid du vrai libertin pour le regard froid du vrai bolchevik, il gardera son ton d'aristocrate et son goût des plaisirs. Et puis vient la saison de la tragédie : ce voyage à Moscou où Vailland apprendra la vérité sur les crimes de Staline, et au retour le petit cahier d'écolier, «on se croit à l'extrême pointe de son temps et l'on réalise soudain que l'histoire est entrée dans une nouvelle phase, sans qu'on s'en soit aperçu». Mais brusquement la réflexion tourne court. À la soixantième page Vailland écrit en grosses capitales : «Ça ne m'intéresse plus.» Le Vailland communiste est mort, comme mourra Don Cesare dans La loi. La trempe est terminée, la souveraineté conquise. Il est désormais lui-même pour lui-même, sans confesseur, ni parents, ni maîtres, ni parti. C'est le temps des fêtes et de la lucidité - mais l'on sent l'allégresse bien près de se muer en angoisse. Une vie va s'achever, courte et intense, qui n'aura guère connu de temps morts. Il souhaitait mourir les armes à la main. Il est mort dans son lit, d'une maladie rongeuse. Au moins s'est-il donné la satisfaction de mourir en défiant Dieu, comme un vrai libertin. Le psychanalyste ne manquera pas de déceler dans les rêves et les rêveries consignés dans les Écrits intimes le retour obsessif d'un ballet de figures étranges : la femme-mère inaccessible, la femme phallique castratrice, l'homme dévirilisé - tout un monde fantasmatique hérité de la petite enfance, qui aura pesé sur Vailland à travers ses saisons successives, et qui nous donne peut-être des clés pour son oeuvre.
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François Joachim de Pierre de Bernis (1715-1794) fut un intellectuel précipité sur la scène du pouvoir. Vailland trame autour de ce destin fastueux les questions de l'homme d'esprit tenté par l'action. Il songe aussi à Lawrence, Malraux ou Chateaubriand. Un Eloge, de 1956, fort peu académique.
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L'auteur des Liaisons dangereuses a été une des personnalités les plus moqueuses, les plus insolentes, les plus insoumises de la fin du XVIIIe siècle. Successivement défenseur du roi, ami de la famille d'Orléans, soutien de la République, membre du club des jacobins, partisan de Napoléon Bonaparte, Choderlos de Laclos a traversé la Révolution et ses fracas sans jamais épouser une autre cause que celle de la liberté. Voici sa vie fabuleuse, où littérature et légèreté n'ont cessé d'affronter la politique et la guerre, racontée par son plus grand admirateur.
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Découvrez Eloge de la politique, le livre de Roger Vailland. " Se conduire en politique, c'est agir au lieu d'être agi, c'est faire la politique au lieu d'être fait, refait par elle. C'est mener un combat, une série de combats, faire une guerre, sa propre guerre avec des buts de la guerre, des perspectives proches et lointaines, une stratégie, une tactique. "
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De l'amateur ; thèses sans conséquence
Roger Vailland
- Le Temps Des Cerises
- Les Cahiers Roger Vailland
- 1 Novembre 2001
- 9782841093298
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«Duc, après un long voyage, venait de regagner sa maison de campagne, non loin des rives de la Saône ; il commençait d'écrire un roman : c'est son métier. Léone, sa femme, pour préserver la paix nécessaire à son travail, répondait au téléphone qu'il n'était pas encore revenu. Un soir, on sonna à leur porte, elle attendait un fournisseur, elle ouvrit...» C'était Jean-Marc Lemarque et sa jeune femme Lucie. Duc se met à aimer Lucie à sa façon : c'est-à-dire qu'il voit en elle une «promesse de bonheur». Il désire l'initier à certaines fêtes secrètes qu'il
s'entend admirablement à organiser. Lucie, qui n'a point de préjugés sentimentaux, se prête à cet amour. Léone et Jean-Marc ne s'y
opposent pas. Et à la faveur de cette intrigue, Roger Vailland développe toute une morale et toute une philosophie de la vie. Cela n'emprunte guère les sentiers battus, mais il semble bien que ses héros coupent au plus court vers le bonheur. La Loi était un roman d'aventures. La Fête est le roman d'une aventure. Roger Vailland y déploie le même talent, la même assurance
de pensée, la même plénitude d'écriture. Nous avons affaire à un grand écrivain, toujours égal, sinon supérieur, à lui-même. -
Dans Le Regard froid, publié en 1963, Vailland réunit plusieurs de ses textes, parmi lesquels « Les Quatre figures du libertinage » et « Le Carnet de comptes d'un homme heureux ». Il admire Laclos. Il envie Casanova, son bonheur, il épluche même ses dettes. Il évoque le Cardinal de Bernis, dans lequel il reconnaît du Julien Sorel et du comte Mosca. Surtout, il aime l'esprit français, cette légèreté qui s'oublie et se connaît. Au fil des pages, l'auteur des Mauvais coups revient sur les thèmes qui lui sont chers : le plaisir, l'érotisme, le libertinage, la poursuite du bonheur, et bien sûr, le jeu. Roger Vailland dit lui-même : « Entre les essais divers qui composent ce livre, il y a un lien. Ce sont des variations sur le jeu de société. Le libertinage en est un, le cyclisme en est un autre. Tous deux ont leurs règles, leurs rites, leurs performances, leurs connaisseurs, leurs champions. C'est le fondement même de la vie de société que de métamorphoser les activités spontanées de toutes sortes en jeux strictement codifiés. » Roger Vailland se fait donc moraliste. Son style est sec, sa pensée concise. Elle éclaire ainsi la phrase de Sade : « Il posa sur moi le regard froid du vrai libertin. »
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