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Prix
Sebastião Salgado
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Fidèle à ses principes esthétiques et à ses engagements d'acteur environnemental, Sebastião Salgado est aujourd'hui l'un des plus grands noms de la photographie contemporaine.
Depuis plus de cinquante ans, le photographe brésilien parcourt tous les continents sur les traces d'une humanité en pleine mutation. Tout en témoignant des événements majeurs qui ont marqué notre histoire récente - confl its internationaux, famine, exode, exploitation de l'homme par l'homme -, il n'a cessé de nous faire découvrir des territoires vierges et des paysages grandioses. Sa signature est une
iconographie proche du sacré : lyrisme des grands espaces, ciels incandescents, cadrages purs, contrastes saisissants. Ses photographies puissamment construites, aux nuances de blancs, de noirs et de gris nimbées d'une lumière hypnotique, et ses tirages d'une qualité unique ont imposé un style singulier apprécié du plus grand
nombre. La faune et la fl ore, dans leur univers originel, ont toujours tenu une place à part dans son oeuvre. À travers elles, Salgado met en exergue la préciosité de la vie et la préservation de la nature qui lui sont si chères.
Pour la collection Des oiseaux, Sebastião Salgado s'est replongé récemment dans ses imposantes archives afi n de nous révéler des espèces rares - manchots, albatros, pétrels, urubus, toucans, et autres aras - qu'il n'a cessé de photographier, depuis des décennies, sur terre
comme en mer, et dans des contrées reculées, que ce soit en Amazonie, en Antarctique ou en Afrique. Ce livre, qui présente de nombreuses images jamais publiées, est une véritable ode à la beauté de notre planète. -
Devenue une référence dans l'histoire du livre de photographie, la collection Photo Poche poursuit son travail de dévoilement des grands noms, courants et écoles de l'histoire de la photographie. Première collection de livres de photographie au format de poche, elle propose des ouvrages soigneusement imprimés, maniables par leur format, accessibles par leur prix, à tous ceux que passionne un moyen d'expression dont on reconnaît aujourd'hui l'importance. Ses différentes déclinaisons (histoire, société...) couvrent tous les champs de la photographie et constituent une iconographie d'une exceptionnelle richesse et diversité.
En cent quarante-quatre pages et soixante-quatre photographies reproduites en couleur et duotone, Photo Poche donne à voir l'essentiel d'une oeuvre de Nadar à Henri Cartier-Bresson, des pictorialistes aux grands noms du photoreportage. Les monographies des grands maîtres du médium alternent avec les sujets thématiques essentiels qui de La Nature morte au Nu déploient les différentes approches d'une esthétique du XIXe siècle à nos jours. Chaque titre est préfacé de manière didactique par un spécialiste du sujet abordé et enrichi de notices biographiques et bibliographiques régulièrement remises à jour.
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«Dans GENESIS, mon appareil photo a permis à la nature de me parler. Écouter fut pour moi un privilège.» - Sebastião Salgado En 1970, à 26 ans, Sebastião Salgado se retrouve par hasard pour la première fois avec un appareil photo entre les mains. En regardant dans le viseur, il a une révélation: brusquement, la vie prend un sens. Dès lors - même s'il lui a fallu des années de travail acharné avant d'acquérir l'expérience nécessaire pour pouvoir vivre de son travail de photographe - l'appareil photo devient l'outil par lequel il interagit avec le monde. Salgado, qui a «toujours préféré la palette en clair-obscur des images en noir et blanc» prend quelques photos couleur à ses débuts, avant d'y renoncer définitivement. Élevé dans une ferme au Brésil, Salgado éprouve un amour et un respect profonds pour la nature; il se montre aussi particulièrement sensible à la façon dont les êtres humains sont affectés par les conditions socio-économiques souvent accablantes dans lesquelles ils vivent. Des nombreuses oeuvres que Salgado a réalisées au cours de son admirable carrière, trois projets de longue haleine se démarquent particulièrement: La Main de l'homme (1993) qui illustre le mode de vie bientôt révolu de travailleurs manuels du monde entier, Exodes (2000), témoignage sur l'émigration massive causée par la faim, les catastrophes naturelles, la dégradation de l'environnement et la pression démographique, et ce nouvel opus, GENESIS, résultat d'une expédition épique de 8 ans à la redécouverte des montagnes, déserts et océans, animaux et peuples qui ont jusqu'ici échappé à l'empreinte de la société moderne - les terres et la vie d'une planète encore préservée. «Près de 46% de la planète semblent encore comme au temps de la Genèse», fait remarquer Salgado. «Nous devons sauvegarder ce qui existe.» Le projet GENESIS, en lien avec l'Instituto Terra créé par Salgado cherchent à montrer la beauté de notre planète, à inverser les dommages qu'on lui a infligés et à la sauvegarder pour les générations futures. Au cours de 30 voyages, à pied, en avion léger, en bateau, en canoë et même en ballon, par une chaleur extrême ou un froid polaire et dans des conditions parfois dangereuses, Salgado a réuni des images qui nous montrent la nature, les peuples indigènes et les animaux dans toute leur splendeur. Maîtrisant le monochrome avec un talent qui rivalise avec celui du virtuose Ansel Adams, Salgado fait entrer la photographie noir et blanc dans une autre dimension; les nuances de tons de ses oeuvres, le contraste entre le clair et l'obscur, évoquent les tableaux de grands maîtres comme Rembrandt et Georges de la Tour. Que découvre-t-on dans GENESIS? Les espèces animales et les volcans des Galapagos; les manchots, les lions de mer, les cormorans et les baleines de l'Antarctique et de l'Atlantique sud; les alligators et les jaguars du Brésil; les lions, les léopards et les éléphants d'Afrique; la tribu isolée des Zoé au fin fond de la jungle amazonienne; le peuple korowaï vivant à l'âge de pierre en Papouasie occidentale; les éleveurs de bétail nomades dinka du Soudan; les nomades nénètses et leurs troupeaux de rennes dans le cercle arctique; les communautés mentawai des îles à l'ouest de Sumatra; les icebergs de l'Antarctique; les volcans d'Afrique centrale et de la péninsule du Kamtchatka; les déserts du Sahara; le rio Negro et le rio Jurua en Amazonie; les failles du Grand Canyon; les glaciers de l'Alaska... Après s'être rendu là où personne n'était jamais allé, et avoir consacré tant de temps, d'énergie et de passion à la réalisation de cet ouvrage, Salgado considère GENESIS comme sa «lettre d'amour à la planète».
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Pendant six ans, Sebastião Salgado a sillonné l'Amazonie brésilienne et photographié la beauté sans égal de cette région extraordinaire: la forêt, les fleuves, les montagnes, les gens qui y vivent - cet irremplaçable trésor de l'Humanité où la puissance immense de la nature se ressent comme nulle part ailleurs sur Terre.
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Les clichés de Sebastião Salgado ont fait le tour du globe. Ses images en noir et blanc, ses portraits d'anonymes, notamment de travailleurs ou de réfugiés, et plus récemment son projet consacré aux endroits préservés de la planète, sont connus pour la beauté de leurs lumières, leur force et la dignité des êtres que l'on y voit.
Remontant le cours de ses reportages et de son histoire, il nous confie ici son amour de la photographie et nous promène à travers le monde qu'il ne cesse de sillonner, pour aller voir, comprendre et témoigner. Un cri d'amour en faveur d'une Terre à protéger.
« Sebastião Salgado nous livre un portrait de notre monde qui parle de la voix la plus rare qui soit, cette voix qui nous dit des choses que nous ne voulons pas savoir mais qui, lorsqu'on nous les dit, s'imposent instantanément comme vraies. » Salman Rushdie Inclus un cahier photos
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Pendant six ans, Sebastião Salgado a sillonné l'Amazonie brésilienne et photographié la beauté sans égal de cette région extraordinaire: la forêt, les fleuves, les montagnes, les gens qui y vivent - cet irremplaçable trésor de l'Humanité où l'immense puissance de la nature se ressent comme nulle part ailleurs sur Terre.
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100 photos de mer pour la liberté de la presse
Steve McCurry
- Reporters Sans Frontieres
- 8 Juin 2023
- 9782362200939
La collection 100 photos pour la liberté de la presse prend le large. Une ode à la beauté et la fragilité de la mer, vue par les plus grands photographes d'hier et d'aujourd'hui. Sauvage et puissante, menacée et fragile, espace de subsistance et de plaisirs pour les humains et refuge pour la biodiversité, les multiples facettes de la mer se révèlent notamment sous l'objectif de Brassaï, Robert Capa, Henri Cartier-Bresson, Anita Conti, Robert Doisneau, Jacques Henri Lartigue, Steve McCurry, Sarah Moon, Vincent Munier, Paul Nicklen, Sebastião Salgado et bien d'autres !
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Sebastião Salgado : La main de l'homme
Lélia Wanick Salgado, Sebastião Salgado
- Taschen
- 16 Février 2024
- 9783836596473
Le monde du travail selon Salgado.
Un hommage aux travailleurs et un adieu au monde du labeur.
Le livre de photos La Main de l'Homme, une archéologie de l'ère industrielle de Sebastião Salgado, publié pour la première fois en 1993, est un classique; un album rare qui rend hommage aux traditions ancestrales des travailleurs manuels encore pratiquées dans notre nouveau millénaire, alors que les machines et les ordinateurs remplacent les humains partout dans le monde. À travers des images d'une authenticité et d'une beauté saisissantes, Salgado compose une élégie visuelle dédiée à ces hommes et ces femmes au travail, qui surmontent les conditions les plus dures avec une admirable obstination, pour atteindre à une grâce singulière.
Aucun autre photographe actuel n'a su immortaliser la misère du monde comme Salgado, qui compose avec ses clichés un puissant hommage à la condition humaine. Le maître brésilien qualifie son oeuvre de «photographie militante», dédiée à « une meilleure compréhension de l'être humain»; au fil des décennies, il a exprimé son respect pour l'immense dignité des plus démunis et négligés d'entre nous - des réfugiés affamés du Sahel aux peuples premiers d'Amérique du Sud.
Avec La Main de l'Homme, Salgado nous offre une épopée mondiale qui transcende la simple image pour magnifier le courage des hommes et des femmes au travail. Les trois cent cinquante photos en noir et blanc de cet ouvrage abordent sous un angle archéologique ces activités pénibles et périlleuses auxquelles les humains s'adonnent depuis l'âge de pierre, malgré la révolution industrielle. Paysage infernal d'une mine de soufre indonésienne, drame de la pêche au thon traditionnelle en Sicile, stupéfiante endurance des mineurs d'or brésiliens: Salgado révèle des strates successives d'information visuelle pour redonner à ce dur labeur sa place au coeur même de la civilisation moderne.
La Main de l'Homme traite le sujet sur différents plans, qui interagissent: un texte introductif de Salgado, écrit en collaboration avec l'auteur brésilien Eric Nepomuceno, explique le sens et l'esprit de son iconographie passionnée, tandis que les longues légendes, également rédigées par Salgado, fournissent un contexte historique et factuel. En honorant l'esprit intemporel et le courage des travailleurs manuels, La Main de l'Homme rend compte de la condition humaine avec intégrité et respect. -
Les envoûtantes photos noir et blanc de Sebastião Salgado qui composent le projet GENESIS montrent des paysages et des hommes épargnés par l'assaut dévastateur de la société moderne. Salgado considère GENESIS comme sa «lettre d'amour à la planète».
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«Qu'est-ce qui, dans ce métal jaune et sans éclat, pousse des hommes à abandonner leur foyer, vendre leurs biens et traverser un continent pour risquer leur vie, leurs membres et leur santé mentale au nom d'un rêve?» - Sebastião Salgado Quand Sebastião Salgado est finalement autorisé à visiter Serra Pelada, en septembre 1986, après six années de refus des autorités militaires brésiliennes, il n'est pas préparé au spectacle ahurissant qui l'attend en bordure de forêt amazonienne, aux confins meurtris de cette montagne pelée: un trou béant, profond et large de 200 mètres, où grouillent des dizaines de milliers d'hommes presque nus. La moitié remonte des sacs qui pèsent jusqu'à 40 kilos par des échelles en bois, les autres glissent sur les pentes boueuses pour replonger dans la gueule sale de la mine. Leurs corps et leurs visages sont ocres, oxydés par le minerai de fer comme cette terre qu'ils excavent. Lorsqu'on trouva de l'or dans un des ruisseaux de Serra Pelada, en 1979, le petit village devint un temps l'Eldorado tant promis, la plus grande mine d'or à ciel ouvert du monde, où quelque 50.000 hommes s'épuisaient dans des conditions épouvantables. Aujourd'hui, la ruée vers l'or la plus sauvage qu'ait connue le Brésil appartient à la légende, qu'on entretient avec quelques souvenirs heureux, des regrets amers, et les photos de Sebastião Salgado. Au moment où Salgado prit ces photos, la couleur régnait en maître dans les pages glacées des magazines. Si le noir et blanc était un parti pris risqué, la série consacrée à Serra Pelada inaugura un retour en grâce de la photo monochrome, s'inscrivant dans une tradition dont les maîtres, d'Edward Weston à Brassaï en passant par Robert Capa et Henri Cartier-Bresson, définirent la grande première moitié du XXe siècle. Quand le New York Times Magazine reçut les photos de Salgado, il se produisit quelque chose d'extraordinaire: un silence complet. «De toute ma carrière au New York Times, se souvient le rédacteur photo Peter Howe, je n'ai jamais vu de rédacteurs en chef réagir ainsi à un ensemble de photographies.» À l'heure où la photo est absorbée par le monde de l'art et la manipulation numérique, le travail de Salgado est investi d'une qualité quasi-biblique et génère une sensation d'immédiateté qui le rend éminemment contemporain. La mine de la montagne pelée est certes fermée depuis longtemps, pourtant l'intensité dramatique de la ruée vers l'or jaillit toujours de ces images. Cet ouvrage rassemble le portfolio de Salgado sur Serra Pelada dans son intégralité, reproduit selon les techniques les plus perfectionnées, accompagné d'un avant-propos du photographe et d'un essai d'Alan Riding. Également disponible en Édition collector limitée et signée et en Édition d'art
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À l´occasion de la grande exposition Amazonia qui se tiendra du 7 avril au 22 aout 2021 à la Philharmonique de Paris et à la galerie Polka en avril de la même année, nous vous annonçons la nouvelle édition du premier livre de Sebastião Salgado. Livre mythique, Autres Amériques publié en 1986 aux éditions Contrejour puis en 2015 est épuisé depuis plusieurs années. Cet ensemble de photographies, fruit de nombreux voyages entre 1977 et 1984 revisitait l´Amérique Latine en évoquant la persistance des cultures paysannes et indiennes. La force de conviction des photographies en noir et blanc, leur puissance formelle, la maquette de Lélia Wanick Salgado présentant la plupart des images en doubles pages participèrent au succès de ce livre qui reçut le Prix du Premier Livre Photo en 1986. Par son oeuvre monumentale en noir et blanc sur des projets pensés sur le long terme, par la puissance esthétique de ses photographies, son engagement auprès des populations opprimées et son combat en faveur de la planète, Sebastião Salgado est aujourd'hui le maître incontesté du reportage dans la tradition humaniste.
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Terres de café ; voyage au pays de l'arôme
Sebastião Salgado
- La Martiniere
- 1 Octobre 2015
- 9782732471495
Depuis 2002, Sebastião Salgado s'est intéressé aux lieux de collecte des grains de café dans le monde. Il a ainsi visité de nombreuses exploitations qui privilégient des échanges et une croissance équitables, qui s'attachent à perfectionner la qualité du produit pour améliorer la qualité de vie. Les vibrantes photographies de Salgado visent à transmettre l'idée que, pour ces cultivateurs, la culture, la récolte, le séchage et la sélection du café relèvent moins de simples activités que de rituels profondément ancrés dans la tradition. D'Afrique (Tanzanie et Éthiopie), d'Asie (Inde et Chine) et d'Amérique (Brésil, Guatemala, Nouvelle-Guinée, Colombie, Costa Rica), Salgado nous fait voyager dans de magnifiques paysages ruraux où la présence humaine est aussi respectueuse que discrète.
Sebastião Salgado est né en 1944 à Aimorés, dans l'État de Minas Gerais au Brésil. Il vit actuellement à Paris. Après des études d'économie, Salgado débute une carrière de photographe professionnel dès 1973, pour les agences Sygma, Gamma et Magnum Photos. En 1994, il crée, avec sa femme Lélia Wanick Salgado, sa propre agence : Amazonas images.
Infatigable témoin de la détresse et de la beauté du monde, Sebastião Salgado s'est incontestablement imposé ces dernières années comme un des plus grands photographes contemporains. Depuis 2004, il travaille sur son ambitieux projet, Genesis, rassemblant des images de paysages naturels intacts et sauvages, ainsi que de communautés attachées à des modes de vie ancestraux. Il a déjà publié plusieurs ouvrages aux Éditions de La Martinière, dont La Main de l'homme (1993), Terra (1997), Exodes (2000) et Les Voies du bonheur (2010).
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Terre éternelle.
Un hommage photographique à notre planète.
«Dans GENESIS, mon appareil photo a permis à la nature de me parler. Écouter fut pour moi un privilège.» - Sebastião Salgado
En 1970, à 26 ans, Sebastião Salgado se retrouve par hasard pour la première fois avec un appareil photo entre les mains. En regardant dans le viseur, il a une révélation: brusquement, la vie prend un sens. Dès lors - même s'il lui a fallu des années de travail acharné avant d'acquérir l'expérience nécessaire pour pouvoir vivre de son travail de photographe - l'appareil photo devient l'outil par lequel il interagit avec le monde. Salgado, qui a «toujours préféré la palette en clair-obscur des images en noir et blanc» prend quelques photos couleur à ses débuts, avant d'y renoncer définitivement.
Élevé dans une ferme au Brésil, Salgado éprouve un amour et un respect profonds pour la nature; il se montre aussi particulièrement sensible à la façon dont les êtres humains sont affectés par les conditions socio-économiques souvent accablantes dans lesquelles ils vivent. Des nombreuses oeuvres que Salgado a réalisées au cours de son admirable carrière, trois projets de longue haleine se démarquent particulièrement: La Main de l'homme (1993) qui illustre le mode de vie bientôt révolu de travailleurs manuels du monde entier, Exodes (2000), témoignage sur l'émigration massive causée par la faim, les catastrophes naturelles, la dégradation de l'environnement et la pression démographique, et ce nouvel opus, GENESIS, résultat d'une expédition épique de 8 ans à la redécouverte des montagnes, déserts et océans, animaux et peuples qui ont jusqu'ici échappé à l'empreinte de la société moderne - les terres et la vie d'une planète encore préservée. «Près de 46% de la planète semblent encore comme au temps de la Genèse», fait remarquer Salgado. «Nous devons sauvegarder ce qui existe.» Le projet GENESIS, en lien avec l'Instituto Terra créé par Salgado cherchent à montrer la beauté de notre planète, à inverser les dommages qu'on lui a infligés et à la sauvegarder pour les générations futures.
Au cours de 30 voyages, à pied, en avion léger, en bateau, en canoë et même en ballon, par une chaleur extrême ou un froid polaire et dans des conditions parfois dangereuses, Salgado a réuni des images qui nous montrent la nature, les peuples indigènes et les animaux dans toute leur splendeur. Que découvre-t-on dans GENESIS? Les espèces animales et les volcans des Galápagos; les manchots, les lions de mer, les cormorans et les baleines de l'Antarctique et de l'Atlantique sud; les alligators et les jaguars du Brésil; les lions, les léopards et les éléphants d'Afrique; la tribu isolée des Zoé au fin fond de la jungle amazonienne; le peuple korowaï vivant à l'âge de pierre en Papouasie occidentale; les éleveurs de bétail nomades dinka du Soudan; les nomades nénètses et leurs troupeaux de rennes dans le cercle arctique; les communautés mentawai des îles à l'ouest de Sumatra; les icebergs de l'Antarctique; les volcans d'Afrique centrale et de la péninsule du Kamtchatka; les déserts du Sahara; le rio Negro et le rio Juruá en Amazonie; les failles du Grand Canyon; les glaciers de l'Alaska... Après s'être rendu là où personne n'était jamais allé, et avoir consacré tant de temps, d'énergie et de passion à la réalisation de cet ouvrage, Salgado considère GENESIS comme sa «lettre d'amour à la planète».
INSTITUTO TERRA :
Fondé en 1998 à Aimorés, dans l'état de Minas Gerais, Instituto Terra marque l'apogée d'une vie d'engagement et de travail comme documentaristes culturels pour Lélia Wanick Salgado et Sebastião Salgado. Grâce à un programme scientifique de replantation et de pépinières, l'organisation a opéré une reforestation miraculeuse de cette région autrefois infertile, qui concourt à la mission que se sont fixé les Salgado: réparer les dégâts infligés à notre planète. TASCHEN est fier d'atteindre la neutralité carbone grâce à notre partenariat de la première heure. -
À chaque situation de crise, les principales victimes sont les enfants. Physiquement fragiles, ils sont souvent les premiers à succomber à la faim, la maladie et la déshydratation. Impuissants devant les rouages du monde et ses défaillances, ils ne peuvent comprendre l'origine du danger, les raisons pour lesquelles certains leur veulent du mal ou les causes de leur fuite, parfois si brutale, et pourquoi ils doivent laisser derrière eux leur école, leurs amis et leur foyer.
Dans ce recueil complémentaire à Exodes, Sebastião Salgado dévoile 90 portraits de très jeunes exilés, migrants et réfugiés. Ses sujets sont issus de différents pays, victimes de crises diverses, mais un point commun les unit: tous sont en exil, tous ont moins de 15 ans. Dans ce vaste projet sur les réfugiés, ce qui a frappé Salgado face à ces garçons et ces fillettes ne fut pas tant leur innocence muette face à leurs souffrances que leurs ressources inépuisables en énergie et en enthousiasme, y compris dans les situations les plus désespérées. Des réfugiés sur le bord des routes en Angola et au Burundi aux bidonvilles du Brésil et aux camps tentaculaires au Liban et en Irak, les enfants n'en demeurent pas moins des enfants: aussi prompts à rire aux éclats qu'à fondre en larmes, jouer au football, patauger dans l'eau sale, échafauder mille bêtises entre amis, le plus souvent ravis d'être photographiés.
Pour Salgado, leur exubérance traduit un curieux paradoxe. Comment un enfant qui sourit peut-il incarner une situation précaire et extrême? Ce qu'il a toutefois remarqué, c'est que lorsqu'il demandait aux enfants de former une file pour faire leur portrait un à un, le tumulte du groupe s'apaisait. Face à l'appareil photo, chaque enfant devenait bien plus sérieux. Ils ne le regardaient pas comme des enfants parmi une foule bruyante, mais comme des êtres uniques. Leur pose se faisait plus grave. Ils regardaient l'objectif avec une intensité soudaine, comme pour faire état d'eux-mêmes et de leur situation. Et dans l'expression de leur regard, dans le tremblement nerveux de leurs petits doigts, dans la façon dont leurs vêtements déchirés pendaient sur leur corps chétif, Salgado a compris qu'il tenait là une série de portraits de réfugiés qui méritait une tribune en soi.
Les clichés n'essaient pas de rendre compte des sentiments de leurs sujets ou de témoigner en détails de leurs carences en matière de santé, d'éducation et de logement. Au contraire, le recueil permet à 90 enfants de poser leur regard sur le spectateur dans toute l'innocence de leur jeunesse et face à l'incertitude de leur avenir. Beaux, fiers, mélancoliques et tristes, ils sont immortalisés à un moment de leur courte existence, et posent les questions qui reviennent et reviendront sans cesse dans les années futures. Vont-ils demeurer en exil? Auront-ils toujours un ennemi à fuir? Grandiront-ils dans l'idée du pardon ou de la vengeance? Et tout simplement, deviendront-ils un jour adultes? -
Aqua mater, 50 photographies sur l'eau
Sebastião Salgado
- Beaux Arts Editions
- 6 Avril 2022
- 9791020407474
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Sebastião Salgado : Amazônia
Lélia Wanick Salgado, Sebastião Salgado
- Taschen
- 19 Avril 2024
- 9783754400647
Paradis menacé.
Sebastião Salgado sur les traces des peuples indigènes de la forêt amazonienne.
Pendant six ans, Sebastião Salgado a sillonné l'Amazonie brésilienne et photographié la beauté sans égale de cette région hors du commun: la forêt, les cours d'eau, les montagnes, les peuples qui y vivent - un irremplaçable patrimoine de l'humanité.
Salgado s'est rendu auprès d'une douzaine de tribus indigènes organisées en minuscules communautés à travers la plus grande forêt tropicale de la planète. Il a témoigné de la vie quotidienne des Yanomami, des Asháninka, des Yawanawá, des Suruwahá, des Zo'é, des Kuikuro, des Waurá, des Kamayurá, des Korubo, des Marubo, des Awá et des Macuxi : de la chaleur de leurs liens familiaux, de leurs chasses et de leurs pêches, de leur façon de préparer et partager les repas, de leur merveilleux talent pour se peindre le visage et le corps, de l'importance de leurs chamanes, de leurs danses et de leurs rituels.
Sebastião Salgado a dédié ce livre aux peuples indigènes de la région amazonienne du Brésil: «Je souhaite, de tout mon coeur, de toute mon énergie, de tout ce qui vit intensément en moi, que d'ici à cinquante ans ce livre ne ressemble pas à un registre d'un monde perdu. Amazônia doit continuer à être.»
INSTITUTO TERRA :
Fondé en 1998 à Aimorés, dans l'état de Minas Gerais, Instituto Terra marque l'apogée d'une vie d'engagement et de travail comme documentaristes culturels pour Lélia Wanick Salgado et Sebastião Salgado. Grâce à un programme scientifique de replantation et de pépinières, l'organisation a opéré une reforestation miraculeuse de cette région autrefois infertile, qui concourt à la mission que se sont fixé les Salgado: réparer les dégâts infligés à notre planète. TASCHEN est fier d'atteindre la neutralité carbone grâce à notre partenariat de la première heure. -
Sebastião Salgado: Workers
Lélia Wanick Salgado, Sebastião Salgado
- Taschen
- 16 Février 2024
- 9783836596329
Le monde du travail selon Salgado.
Un hommage aux travailleurs et un adieu au monde du labeur.
Le livre de photos La Main de l'Homme, une archéologie de l'ère industrielle de Sebastião Salgado, publié pour la première fois en 1993, est un classique; un album rare qui rend hommage aux traditions ancestrales des travailleurs manuels encore pratiquées dans notre nouveau millénaire, alors que les machines et les ordinateurs remplacent les humains partout dans le monde. À travers des images d'une authenticité et d'une beauté saisissantes, Salgado compose une élégie visuelle dédiée à ces hommes et ces femmes au travail, qui surmontent les conditions les plus dures avec une admirable obstination, pour atteindre à une grâce singulière.
Aucun autre photographe actuel n'a su immortaliser la misère du monde comme Salgado, qui compose avec ses clichés un puissant hommage à la condition humaine. Le maître brésilien qualifie son oeuvre de «photographie militante», dédiée à « une meilleure compréhension de l'être humain»; au fil des décennies, il a exprimé son respect pour l'immense dignité des plus démunis et négligés d'entre nous - des réfugiés affamés du Sahel aux peuples premiers d'Amérique du Sud.
Avec La Main de l'Homme, Salgado nous offre une épopée mondiale qui transcende la simple image pour magnifier le courage des hommes et des femmes au travail. Les trois cent cinquante photos en noir et blanc de cet ouvrage abordent sous un angle archéologique ces activités pénibles et périlleuses auxquelles les humains s'adonnent depuis l'âge de pierre, malgré la révolution industrielle. Paysage infernal d'une mine de soufre indonésienne, drame de la pêche au thon traditionnelle en Sicile, stupéfiante endurance des mineurs d'or brésiliens: Salgado révèle des strates successives d'information visuelle pour redonner à ce dur labeur sa place au coeur même de la civilisation moderne.
La Main de l'Homme traite le sujet sur différents plans, qui interagissent: un texte introductif de Salgado, écrit en collaboration avec l'auteur brésilien Eric Nepomuceno, explique le sens et l'esprit de son iconographie passionnée, tandis que les longues légendes, également rédigées par Salgado, fournissent un contexte historique et factuel. En honorant l'esprit intemporel et le courage des travailleurs manuels, La Main de l'Homme rend compte de la condition humaine avec intégrité et respect. -
Près d'une génération a passé depuis que Sebastião Salgado a publié Exodes pour la première fois. Pourtant le récit qu'il fait, celui des mouvements de populations dans le monde entier, n'a que peu changé en seize ans. Les facteurs d'attraction et de répulsion de certains territoires ont certes évolué, le coeur du conflit s'est certes déplacé du Rwanda à la Syrie, les peuples qui quittent leur foyer n'en racontent pas moins la même histoire: une histoire faite de dénuement, d'épreuves et de lueurs d'espoir, tissée au fil d'une longue errance au prix d'efforts psychologiques autant que physiques. Salgado a passé six ans aux côtés des migrants, parcourant plus de 35 pays pour témoigner des déplacements de population sur la route, dans les camps et dans les bidonvilles surpeuplés où les nouveaux arrivants achèvent le plus souvent leur voyage. Son projet évoque le périple des Latino-Américains vers les États-Unis, celui des juifs abandonnant l'ex-Union soviétique, des Kosovars fuyant l'Albanie, des réfugiés hutus venus du Rwanda, ainsi que des premières «embarcations» d'Arabes et d'Africains originaires du Sud du Sahara tentant d'atteindre l'Europe par la mer Méditerranée. Ses clichés montrent autant ceux qui savent où aller que ceux qui sont simplement en fuite, déjà soulagés d'être sain et sauf et physiquement capables de marcher. Les visages qu'il a rencontrés révèlent dignité et compassion dans les situations les plus âpres, mais aussi les nombreux ravages de la violence, de la haine et de l'avidité. Grâce à son regard singulier, attentif aux moindres gestes et détails, Salgado saisit chaque événement marquant des mouvements migratoires, autant que les flux de masses: des camions surchargés, des bateaux surpeuplés et des camps s'étirant à perte de vue, vers un horizon assombri par les nuages, une jambe maigre, entourée d'un bandage, l'empreinte d'un doigt imprimé sur une feuille, une discussion avec un garde des frontières, une mère serrant avec force son bébé et son balluchon sur sa poitrine. Insistant sur l'ampleur du phénomène des migrants, Salgado n'oublie pas aussi, avec son humanisme caractéristique, les histoires personnelles derrière les chiffres impressionnants. À la différence des visages noyés dans le flot de séquences des reportages télévisés ou des foules illustrant la une du journal, ce sont là les portraits d'individus, de personnes dont l'identité demeure, y compris dans le gouffre provoqué par la perte d'une patrie, d'un foyer, parfois même d'êtres chers. Dans le même temps, Salgado montre les similarités des situations des migrants, qui partagent une expérience commune et universelle. Il nous implique, non comme simples témoins des souffrances des réfugiés ou des exilés, mais comme acteurs des évolutions sociales et politiques que constituent l'information mondialisée, l'urbanisation et les dommages écologiques, ainsi que les profonds écarts de richesse, autant de facteurs qui provoquent les phénomènes migratoires. Au moment où les embarcations flottant en direction des côtes grecques et italiennes amènent vers l'Europe une migration d'une ampleur sans précédent depuis la Seconde Guerre mondiale, Exodes lance un appel, non seulement pour une prise de conscience accrue, mais en faveur de notre responsabilité et de notre engagement. En voyant les corps meurtris, les centaines de pieds nus sur le macadam brûlant, notre devoir n'est pas de leur porter un regard compatissant, mais, selon les mots mêmes de Salgado, de modérer nos comportements en matières politique, économique et environnementale, pour un «nouveau mode de coexistence».
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La main de l'homme ; une archéologie de l'ère industrielle
Sebastião Salgado
- Éditions de la Martinière
- 1 Décembre 2014
- 9782732469898
Lorsque Sebastião Salgado, l'un des plus grands photographes contemporains, porte son regard sur le monde du travail manuel, c'est tout autant pour en montrer les rudesses que pour y trouver, derrière la brutalité des conditions du monde ouvrier ou paysan, la grandeur de l'homme au travail.
Pendant six années, il a effectué des reportages magnifiques, montrant comment le lalidévoilant une archéologie de l'ère industrielle.
Ce gros volume de 400 pages pourvu de nombreux dépliants et accompagné d'un livret de légendes nous montre le quotidien et la dignité des travailleurs, des coupeurs de canne à sucre au Brésil et à Cuba aux mineurs du Kazakhstan, des ouvriers du tunnel sous la Manche aux constructeurs du canal du Rajasthan, des porteurs de soufre d'Indonésie aux ouvriers des usines de bicyclettes chinoises, de motocyclettes indiennes ou d'automobiles en Ukraine notamment.
Photographe brésilien mondialement connu, un temps membre de la prestigieuse agence Magnum, Sebastião Salgado est l'un des photojournalistes les plus respectés de sa profession. Il a reçu presque tous les prix et récompenses possibles. Sa photographie en noir et blanc parvient à saisir, derrière la dureté du monde, la dignité de l'homme et la beauté de la nature.
Après avoir longtemps pris l'homme pour sujet, il s'est reçemment tourné vers la beauté du monde avec Genesis, dont l'exposition à la MEP en 2014 a connu un immense succès.
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Près d'une génération a passé depuis que Sebastião Salgado a publié Exodes pour la première fois. Pourtant le récit qu'il fait, celui des mouvements de populations dans le monde entier, n'a que peu changé en seize ans. Les facteurs d'attraction et de répulsion de certains territoires ont certes évolué, le coeur du conflit s'est certes déplacé du Rwanda à la Syrie, les peuples qui quittent leur foyer n'en racontent pas moins la même histoire: une histoire faite de dénuement, d'épreuves et de lueurs d'espoir, tissée au fil d'une longue errance au prix d'efforts psychologiques autant que physiques.
Salgado a passé six ans aux côtés des migrants, parcourant plus de 35 pays pour témoigner des déplacements de population sur la route, dans les camps et dans les bidonvilles surpeuplés où les nouveaux arrivants achèvent le plus souvent leur voyage. Son projet évoque le périple des Latino-Américains vers les États-Unis, celui des juifs abandonnant l'ex-Union soviétique, des Kosovars fuyant l'Albanie, des réfugiés hutus venus du Rwanda, ainsi que des premières «embarcations» d'Arabes et d'Africains originaires du Sud du Sahara tentant d'atteindre l'Europe par la mer Méditerranée. Ses clichés montrent autant ceux qui savent où aller que ceux qui sont simplement en fuite, déjà soulagés d'être sain et sauf et physiquement capables de marcher. Les visages qu'il a rencontrés révèlent dignité et compassion dans les situations les plus âpres, mais aussi les nombreux ravages de la violence, de la haine et de l'avidité.
Grâce à son regard singulier, attentif aux moindres gestes et détails, Salgado saisit chaque événement marquant des mouvements migratoires, autant que les flux de masses: des camions surchargés, des bateaux surpeuplés et des camps s'étirant à perte de vue, vers un horizon assombri par les nuages, une jambe maigre, entourée d'un bandage, l'empreinte d'un doigt imprimé sur une feuille, une discussion avec un garde des frontières, une mère serrant avec force son bébé et son balluchon sur sa poitrine. Insistant sur l'ampleur du phénomène des migrants, Salgado n'oublie pas aussi, avec son humanisme caractéristique, les histoires personnelles derrière les chiffres impressionnants. À la différence des visages noyés dans le flot de séquences des reportages télévisés ou des foules illustrant la une du journal, ce sont là les portraits d'individus, de personnes dont l'identité demeure, y compris dans le gouffre provoqué par la perte d'une patrie, d'un foyer, parfois même d'êtres chers.
Dans le même temps, Salgado montre les similarités des situations des migrants, qui partagent une expérience commune et universelle. Il nous implique, non comme simples témoins des souffrances des réfugiés ou des exilés, mais comme acteurs des évolutions sociales et politiques que constituent l'information mondialisée, l'urbanisation et les dommages écologiques, ainsi que les profonds écarts de richesse, autant de facteurs qui provoquent les phénomènes migratoires. Au moment où les embarcations flottant en direction des côtes grecques et italiennes amènent vers l'Europe une migration d'une ampleur sans précédent depuis la Seconde Guerre mondiale, Exodes lance un appel, non seulement pour une prise de conscience accrue, mais en faveur de notre responsabilité et de notre engagement. En voyant les corps meurtris, les centaines de pieds nus sur le macadam brûlant, notre devoir n'est pas de leur porter un regard compatissant, mais, selon les mots mêmes de Salgado, de modérer nos comportements en matières politique, économique et environnementale, pour un «nouveau mode de coexistence». -
Au delà des accords ratifiés dans le cadre de la Convention de la Haye par plupart des pays offrant à l'adoption, les connaissances et les attitudes des futurs parents adoptifs sont d'une importance capitale.
En France, en Suisse et en Belgique, plus de 80 % de ces enfants sont nés ailleurs. Ce livre aborde toutes les questions qui s'imposent quand un couple s'oriente vers un projet d'adoption :
-Quelles sont les raisons d'adopter un enfant ?
-Quels problèmes d'intégration peuvent se poser à l'enfant, mais également aux parents ?
-Que faire pour préparer l'arrivée d'un l'enfant né ailleurs ?
-Quelles sont les conséquences sur la vie de couple, sur la vie professionnelle et en société ?
Ce Guide est l'ouvrage de référence, pour les adoptants, et ceux qui ayant déjà adopté se heurtent à des difficultés d'ordres juridiques, sociales, et bien sûr : psychologiques
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- D'un côté le regard aiguisé, humaniste et parfois implacable de Sebastião Salgado, et de l'autre la voix d'un des plus grands écologistes français, voici le défi de ce livre : mettre en regard deux visions du monde.Jean-Marie Pelt nous parle d'écologie, mais avec une nouvelle approche toute empreinte de spiritualité. Un retour aux origines de l'écologie, c'est-à-dire aux grands textes fondateurs de notre civilisation. En effet, qu'il s'agisse du bouddhisme, de l'Islam ou bien des religions animistes, les grands textes et paroles recueillies de ces différentes traditions sont unanimes : l'homme se doit d'être proche de la nature, de la Terre-mère, c'est elle qui l'a fait naître et le nourrit. Un message envoyé par nos ancêtres, qui mériterait d'être écouté. Jean-Marie Pelt appelle à l'avènement d'une nouvelle civilisation, qui serait à l'écoute de la nature et de la voix des anciens. Les images de Sebastião Salgado, un des plus grands photographes contemporains, montrent une nature brute, animale, parfois grandiose ou dévastée... des accords textes et images puissants qui poussent à l'introspection.
- Jean-Marie Pelt est professeur émérite de biologie végétale et de pharmacologie à l'Université de Metz et président et fondateur de l'Institut européen d'écologie à Metz. Il est une des références françaises dans le domaine de l'écologie et a publié quantité d'ouvrages chez différents éditeurs dont La Loi de la jungle (Fayard, 2003), Ces plantes que l'on mange (Chêne, 2006) et Écologie et spiritualité (Albin Michel, 2006).Sebastião Salgado s'est incontestablement imposé, ces dernières années, comme un des plus grands photographes contemporains. Cet infatigable témoin porte un regard sur le monde dont le réalisme n'exclut pas la grandeur, pour lequel la détresse n'exclut pas la beauté. Depuis quelques années, il travaille à un grand projet d'envergure internationale, Genesis, où il part à la recherche des derniers espaces vierges et des peuples qui y résident, mettant ainsi au jour le lien intime qui relie ces peuplades à la terre-mère.Il a déjà publié plusieurs ouvrages aux Éditions de La Martinière dont La Main de l'homme, Exodes et Une certaine grâce.
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Sebastiao Salgado ; Kuwait ; a desert on fire
Sebastião Salgado
- Taschen
- Collector's Edition
- 22 Novembre 2016
- 9783836562980
«On doit se souvenir que, dans la brutalité du conflit, une apocalypse de ce genre n'est jamais loin ».
Sebastião Salgado.
En janvier et février 1991, alors que la coalition menée par les États-Unis repousse les forces irakiennes hors du Koweït, les troupes de Saddam Hussein ripostent par une manoeuvre infernale: ils enflamment près de 700 puits de pétrole et un nombre indéterminé de zones où il affleure, provoquant d'immenses incendies déchaînés et créant l'une des pires catastrophes environnementales de mémoire d'homme.
Devant les efforts désespérés pour contenir et éteindre les flammes qui progressent, Sebastião Salgado s'est rendu au Koweït afin de témoigner directement de cette crise. Les conditions sont extrêmes. La chaleur écrasante du désert déforme le plus petit objectif de Salgado. Un journaliste et un autre photographe meurent dans la traversée d'une nappe de pétrole qui s'enflamme sur leur passage. Au plus près des pompiers, Salgado affronte le danger terrible, la puanteur, la pollution et la chaleur torride pour immortaliser le paysage ravagé: l'air rempli de sable brûlé et de suie, les restes calcinés des chameaux, le terrain toujours infesté de mines, et les flammes et la fumée tourbillonnant dans le ciel, voilant le soleil, submergeant les pompiers couverts de pétrole.
Les clichés épiques et monochromes de Salgado ont été publiés pour la première fois dans New York Times Magazine en juin 1991, puis largement reproduits et salués comme l'un des travaux les plus fascinants - et courageux - du photographe. Outre ses hommages recueillis dans le monde entier, la série a été récompensée par le prix Oskar Barnack, qui en reconnaît les images remarquables montrant le lien entre l'homme et l'environnement.
Cette Édition d'art limitée et signée de Kuwait: A Desert on Fire est la première monographie dédiée à cette étonnante collection. En grand format, avec une qualité de reproduction digne des musées, elle présente plus de 80 images, séparées par des pages transparentes et imprimées avec la technologie de pointe High Definition Skia Photography. Ce nouveau procédé d'impression des photographies permet, pour la première fois, de transférer sur le papier tous les éléments visibles capturés par l'appareil. Il parvient à donner à voir jusqu'aux plus extrêmes limites de ce que l'oeil humain peut percevoir et à atteindre un niveau supérieur de la tridimensionnalité sur une page.
En accompagnement, le tirage signé Kuwait, 1991 montre un pompier isolé, aspergé d'eau, s'approchant de flammes tourbillonnantes. Immensément dramatique et élémentaire, l'image résume le théâtre cauchemardesque que fut le désastre des champs de pétrole, ou quand une catastrophe provoquée par l'homme submerge les humains et fait d'eux les acteurs impuissants d'une bataille épique entre feu, air et eau. Ainsi réunis, cette image stupéfiante et l'édition originale du portfolio de Salgado au Koweït forment un témoignage profond des catastrophes d'un conflit et une confrontation intense avec l'un des documents historiques les plus importants de Salgado.
Première publication majeure de la série de Salgado dédiée aux champs de pétrole.
Reproduction grand format, avec une qualité digne des musées grâce au procédé High Definition Skia Photography permettant à tous les composants visibles saisis par l'appareil photo d'être imprimé sur papier.
Plus de 80 images, séparées par une page transparente.
Signé par le photographe, et accompagné du tirage signé Kuwait, 1991.
Édition d'art de 100 exemplaires signés, comprenant chacun le tirage signé, Kuwait, 1991.
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Sebastião Salgado : Amazônia Touch
Lélia Wanick Salgado, Sebastião Salgado
- Taschen
- Xl
- 20 Octobre 2023
- 9783836596657
Pendant sept ans, Sebastião Salgado a parcouru le biome de l'Amazonie brésilienne et photographié sa forêt, ses nuages, ses rivières, ses montagnes et ses peuples autochtones. Son album Amazônia montre cet univers abyssal où la puissance immense de la nature s'exprime comme nulle part ailleurs sur Terre. Il nous invite aussi à contempler ces acteurs humains et environnementaux qui sont si cruciaux pour notre planète et nous engage à protéger l'écosystème et les peuples premiers de la région.En collaboration avec les Français de la Fondation VISIO, Salgado a conçu un projet exceptionnel destiné aux enfants et adultes aveugles ou déficients visuels: Amazônia Touch, un coffret réunissant les 21 «transcriptions» tactiles en trois dimensions de 18 photos et 3 cartes géographiques extraites du livre de Salgado Amazônia. Ces images en relief sont produites avec des plaques de cuivre sur papier Pachica au moyen d'une technique ancestrale d'estampage et de gravure. Pour la première fois, il est possible de toucher du bout des doigts la puissance des clichés de Salgado. Les 21 plaques en relief sont accompagnées d'une brochure qui présente les 18 photos et 3 cartes en anglais, français et brésilien, ainsi que d'un accès aux descriptions audio des oeuvres, accessibles en ligne en se connectant sur le site https://culture.fondation-visio.org.