Une lettre révèle au célèbre détective Kindaichi Kosuke qu'une tragédie sanglante va se dérouler dans la petite ville de Nasu. C'est là, dans le Japon blessé d'après guerre, que vient de s'éteindre le vieux Sahee, patriarche du trust Inugami. Il laisse trois filles, qui convoitent chacune l'héritage pour leur fils unique. Il laisse un blason dont la hache, le koto et le chrysanthème sont les trois symboles, avant de devenir les clés d'un rébus meurtrier. Et les crimes s'enchaînent, aussi passionnels que raffinés. Crimes de sang, mais d'esthètes, régis selon les mêmes lois que le théâtre de kabuki ou l'art musical du koto, dans la plus pure tradition japonaise.
A Onikobe, au mois d'août, c'est la fête des morts, avec son cortège de rites et de cérémonies.
Un meurtre fait surgir les fantômes du passé, les légendes et les rivalités ancestrales. On reparle alors d'un crime qui n'a jamais été élucidé et l'on a tort de ne pas prêter attention aux histoires de Ioko Yura et de l'interrompre quand elle se met à chanter cette comptine que les petites filles de son village fredonnaient en jouant à la balle. Lorsqu'elle retrouvera son jeu d'enfant devant les villageois médusés, il sera trop tard?: deux autres crimes réalisés en tous points comme dans la ritournelle auront plongé le village dans l'horreur et la stupéfaction... Kindaichi dénouera un à un les fils de cet écheveau compliqué enfoui dans la mémoire du village, les croyances locales, les rancoeurs et les superstitions.
Première édition poche en mai 1995
Perdu au coeur des montagnes embrumées, le village aux Huit Tombes tient son nom d'une légende sanglante : au XVIe siècle, huit samouraïs qui s'y étaient réfugiés et y avaient caché un trésor ont été assassinés par les villageois... Depuis, une malédiction semble peser sur les lieux. Des siècles plus tard, Tatsuya, un jeune homme au passé mystérieux, arrive au village et se trouve aussitôt en proie aux soupçons : autour de lui les morts par empoisonnement se succèdent...
A onikobe, au mois d'août, c'est la fête des morts, avec son cortège de rites et de cérémonies.
Un meurtre fait surgir les fantômes du passé, les légendes et les rivalités ancestrales. on reparle alors d'un crime qui n'a jamais été élucidé et l'on a tort de ne pas prêter attention aux histoires de ioko yura et de l'interrompre quand elle se met à chanter cette comptine que les petites filles de son village fredonnaient en jouant à la balle. lorsqu'elle retrouvera son jeu d'enfant devant les villageois médusés, il sera trop tard : deux autres crimes réalisés en tous points comme dans la ritournelle auront plongé le village dans l'horreur et la stupéfaction...
Kindaichi dénouera un à un les fils de cet écheveau compliqué enfoui dans la mémoire du village, les croyances locales, les rancoeurs et les superstitions.