Seattle, 2007. Spots, le narrateur, est un jeune délinquant, orphelin depuis l'âge de six ans. Mi-Indien, mi-Irlandais, il se revendique comme un ciel vide, une éclipse solaire. De sa mère, il a hérité ses yeux verts, de son père, une acné sévère. À 15 ans, il a déjà vécu dans 20 familles d'accueil, fréquenté 22 écoles, et tout ce qu'il possède tient dans un sac plastique. Un jour de haine intense, il braque une banque et récolte une balle dans la tête qui le propulse dans un étrange voyage dans le temps, à travers les périodes les plus troubles de l'histoire américaine, vers une possible rédemption...
Salué par la critique américaine, un très grand Sherman Alexie, brillant, féroce, à la fois drôle et bouleversant.
« Un livre qui a de la rage et du coeur. Cru, plein de vie, furieusement drôle et sans un mot de trop. » The New York Times.« Tour à tour désopilant, fantaisiste, poétique ou sardonique, cet Indien-là a une extraordinaire propension à rire de tout. »Le Monde.
Considéré comme l'un des écrivains américains les plus talentueux de sa génération, Sherman Alexie bâtit une oeuvre singulière et forte, résolument contemporaine. Avec Phoenix, Arizona ou Dix petits Indiens, il s'est imposé comme un maître de la nouvelle. Son nouveau recueil, couronné par le prix Pen Faulkner 2010, explore la condition humaine avec davantage de force que bien des romans. Nos relations avec les autres ne seraient-elles en fin de compte que de petites guerres ?
« Tour à tour désopilant, fantaisiste, poétique ou sardonique, cet Indien-là a une extraordinaire propension à rire de tout : des siens, de leurs travers et conformismes comme de leurs qualités et de leur naïveté, mais il sait aussi rire de lui-même. » Le Monde « Sherman Alexie réduit en bouillie les clichés et dissèque tout ce qui touche à l'homme. » Télérama « Sherman Alexie écrit à fleur de peau des histoires débordantes de tendresse. Sombres mais jamais larmoyantes. Et souvent pétries d'humour, cet antiseptique qui nettoie les plus profondes des blessures. » L'Express « Son humour est irrévérencieux, sa hargne sans fin. Ironique, provocateur, il n'embellit jamais la réalité, les envies d'intégration ratées, la sensation d'être un étranger partout. » Lire Traduit de l'américain par Michel Lederer
À Seattle, un assassin tue des Blancs, les scalpe et dépose deux plumes de hibou sur leur corps : terreur sur la ville, tourmente parmi la communauté indienne que ces crimes désignent à la vindicte générale. Ainsi naît la légende du « tueur indien », justicier pour les uns, psychopathe pour les autres... Voici enfin réédité le roman phare de l'enfant terrible des lettres américaines.
« Ce roman rageur, désespéré, atteint l'universel : personne n'est innocent, personne n'est coupable. Avec Sherman Alexie, le rêve américain est bien mort. » Le Point« Un roman politique, un terrible réquisitoire contre la société américaine. » Le Monde diplomatique« Sherman Alexie dissèque la haine raciale dans ses moindres gestes ou paroles, décortique les affres d'une improbable quête d'identité. » Télérama« Indian Killer est le roman manifeste de la reconquête. » Le Monde « Une oeuvre violente et majeure. » L'Express
La légende dit qu'en 1931, le célèbre musicien noir Robert Johnson vendit son âme au Diable en échange d'une guitare enchantée et d'un talent extraordinaire pour le blues. Présumé mort depuis plus d'un demi-siècle, il réapparaît aujourd'hui sur une réserve indienne de l'état de Washington, à la recherche d'une vieille femme auprès de qui se sont succédés Marvin Gaye, Jimi Hendrix et Janis Joplin. Celle-ci ne représente-t-elle pas pour lui le dernier espoir d'être libéré du pacte diabolique ?
Toujours est-il qu'il finit par « oublier » sa guitare à bord du pick-up d'un jeune Indien qui l'a pris en stop. L'instrument magique pourrait encore faire des prodiges... Et c'est ainsi que naissent les « Coyote Springs », un groupe de rock cent pour cent indien dont l'ascension, des réserves à Manhattan, sera fulgurante.
Un livre fort, original et percutant sur le rêve américain et le prix du succès, par l'un des écrivains les plus talentueux de sa génération.
Six ans après que son père a disparu sans fournir d'explication, Victor, un jeune Indien, apprend que celui-ci vient de mourir d'une crise cardiaque dans une caravane miteuse à Phoenix, Arizona.
Thomas, son ami et souffre-douleur, sait que l'argent lui manque pour aller chercher ses cendres. Il propose de financer le voyage, à condition que Victor l'emmène avec lui... Ainsi commence la nouvelle Phoenix, Arizona, adaptée au cinéma par Chris Eyre et Sherman Alexie. Elle illustre l'esprit du présent recueil, qui s'inscrit sous le double signe de l'humour et de la tragédie. D'une sincérité brutale et d'une grâce indéniable, ces nouvelles nous parlent de familles, de matchs de basket, d'amitié, de violence, de souffrance et d'amour.
Mais avant tout de relations entre les gens et de la distance qui souvent les sépare. Après Indian blues (1997) et Indian Killer (1998) ce livre confirme le talent de conteur magistral et visionnaire de Sherman Alexie.