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Stéphane Mallarmé
101 produits trouvés
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Nouvelle édition revue en 1994
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Igitur - divagations - un coup de dés
Stéphane Mallarmé
- Gallimard
- Poesie Gallimard
- 2 Octobre 2003
- 9782070421244
Dans son éclairante préface à ce volume entièrement revu et structuré par ses soins, Bertrand Marchal évoque les perspectives de l'entreprise mallarméenne telle qu'elle commence à s'exprimer dans une lettre à Verlaine et telle qu'elle continuera de s'affirmer par la suite. Mallarmé se déclare en quête «d'autre chose» que ce qui fait d'ordinaire l'objet de la poésie. Et précisément, souligne Bertrand Marchal, «autre chose, ce pourrait être au fond le programme, ou le titre de ce volume qui, d'Igitur au Coup de dés en passant par les Notes sur le langage et Divagations, donne toute la mesure, ou la démesure, du rêve mallarméen.» «Rêver autre chose, c'est refuser de réduire la poésie à la production artisanale ou industrielle de vers, c'est manifester que le poète ne saurait se satisfaire d'être un simple versificateur.» «Autre chose - ou, si l'on préfère, le Livre -, note Bertrand Marchal, ce n'est donc pas seulement autre chose par rapport à quelques poèmes plus ou moins satisfaisants ; c'est, bien plus que cela, autre chose par rapport à ce que le poète nomme une "formule absolue" ; c'est un vide par rapport à un plein ; c'est ce qui donne du jeu, à tous les sens du mot, à une réalité ontologique qui ne peut se dire que sur le mode de la tautologie ("N'est que ce qui est" ou "Rien n'aura eu lieu que le lieu"), et qui ouvre par là même un autre lieu ou un autre espace au génie humain.»
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Comme tant de grands poèmes mallarméens, le présent recueil décrit un combat, la « lutte d'un génie et de la mort ». Ces « éclats » poétiques, que Stéphane Mallarmé rassembla après la mort de son fils Anatole, âgé de huit ans, apparaissent aujourd'hui d'une modernité saisissante. Aucune oeuvre du poète ne possède la qualité brûlante, immédiate, la puissance crue d'émotion que l'on trouve dans ces pages.
L'importante introduction de Jean-Pierre Richard souligne la profondeur, la rigueur de Mallarmé, et met en lumière la subtile cohérence de cette méditation douloureuse.
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Oeuvres complètes Tome 1
Stéphane Mallarmé
- Gallimard
- Bibliotheque De La Pleiade
- 28 Juillet 1999
- 9782070115587
De tous les poètes du XIX? siècle, Mallarmé est sans doute celui qui s'est le plus tôt et le plus durablement identifié à la destinée de la poésie moderne, une destinée qu'il a vécue comme une aventure intellectuelle et spirituelle hors du commun et qui a fait de lui un pur héros de l'esprit, un chercheur d'absolu : «tout au monde existe pour donner forme à un beau livre». Nul poète n'a plus simplement et plus radicalement posé la question primordiale de l'écriture, c'est-à-dire de la nature, mais aussi de la raison d'être de ce qui est d'abord, à ses yeux, un acte, et par là même une façon d'être au monde : «Sait-on ce que c'est qu'écrire ? Une ancienne et très vague mais jalouse pratique, dont gît le sens au mystère du coeur.» Cette nouvelle édition vise à donner une structure d'ensemble à une oeuvre éparpillée, restée fragmentaire, inachevée - parfois inachevable - et dont une très grande partie ne fut publiée que de façon posthume. Le premier volume regroupe l'ensemble de l'oeuvre proprement poétique, c'est-à-dire créatrice, de Mallarmé, qu'elle soit en vers ou en prose, achevée ou non. Le deuxième volume présente l'oeuvre en prose. On y trouvera, notamment, l'ensemble des articles non recueillis, La Dernière Mode, les réponses à des enquêtes, les préfaces, toasts, discours, hommages et entretiens, ainsi que deux importantes sections : l'une les traductions, l'autre les ouvrages pédagogiques (parmi lesquels plusieurs étaient encore inédits).
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Un coup de dés jamais n'abolira le hasard
Stéphane Mallarmé
- Gallimard
- Blanche
- 28 Juillet 1993
- 9782070736492
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Oeuvres complètes Tome 2
Stéphane Mallarmé
- Gallimard
- Bibliotheque De La Pleiade
- 18 Septembre 2003
- 9782070115594
De tous les poètes du XIX? siècle, Mallarmé est sans doute celui qui s'est le plus tôt et le plus durablement identifié à la destinée de la poésie moderne, une destinée qu'il a vécue comme une aventure intellectuelle et spirituelle hors du commun et qui a fait de lui un pur héros de l'esprit, un chercheur d'absolu : «tout au monde existe pour donner forme à un beau livre». Nul poète n'a plus simplement et plus radicalement posé la question primordiale de l'écriture, c'est-à-dire de la nature, mais aussi de la raison d'être de ce qui est d'abord, à ses yeux, un acte, et par là même une façon d'être au monde : «Sait-on ce que c'est qu'écrire ? Une ancienne et très vague mais jalouse pratique, dont gît le sens au mystère du coeur.» Cette nouvelle édition vise à donner une structure d'ensemble à une oeuvre éparpillée, restée fragmentaire, inachevée - parfois inachevable - et dont une très grande partie ne fut publiée que de façon posthume. Le premier volume regroupe l'ensemble de l'oeuvre proprement poétique, c'est-à-dire créatrice, de Mallarmé, qu'elle soit en vers ou en prose, achevée ou non. Le deuxième volume présente l'oeuvre en prose. On y trouvera, notamment, l'ensemble des articles non recueillis, La Dernière Mode, les réponses à des enquêtes, les préfaces, toasts, discours, hommages et entretiens, ainsi que deux importantes sections : l'une les traductions, l'autre les ouvrages pédagogiques (parmi lesquels plusieurs étaient encore inédits).
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Poésies et autres textes
Stéphane Mallarmé
- Le Livre De Poche
- Classiques De Poche
- 16 Mars 2005
- 9782253081029
Avec celles de Baudelaire et de Rimbaud, la figure de Mallarmé domine la modernité poétique qui se constitue à la fin du xixe siècle, et, quoique son oeuvre fût rare, adressée de loin en loin à une élite de lecteurs lentement accrue, « il lui avait suffi, dit Valéry, de quelques poèmes pour remettre en question l'objet même de la littérature ». Un vers nouveau naît avec lui, refermé sur le scintillement réciproque des vocables qui le constituent, une poésie qui donne congé au réel pour en préférer l'évocation pure, un langage qu'on a pu dire obscur mais qui n'est en réalité que le défi lancé aux lecteurs qui sauront, pour eux-mêmes, en déployer secrètement le sens.
Parce que Mallarmé a été aussi bien le plus lucide analyste des états de la poésie, du mystère qui règne dans les lettres, de la crise du vers, et de la séparation radicale que la littérature désormais manifeste à l'égard du langage ordinaire, on ne trouvera pas seulement dans ce volume les Poésies, les poèmes en prose ou bien Un coup de dés, mais quelques-uns des grands textes théoriques qui continuent de marquer si profondément notre époque : c'est-à-dire finalement le parcours d'une vie où l'écrivain, devenu impersonnel, s'efface devant une sorte de religion de l'oeuvre et du Livre à faire. -
Contes indiens
Stéphane Mallarmé
- Marguerite Waknine
- Les Cahiers De Curiosites
- 21 Avril 2023
- 9782493282194
L'histoire est à première vue d'une grande simplicité. Une certaine Mary Summer avait publié, en 1878, les Contes et légendes de l'Inde ancienne. En 1892, une amie de Stéphane Mallarmé, Rémy Laurent, fait part à l'auteur d'Igitur son plaisir à parcourir ces Contes indiens, tout en en déplorant malgré tout le style. Elle lui propose alors de les ré-écrire, à sa façon, d'y mettre sa manière. Mallarmé ne manque pas d'accepter l'offre en choisissant quatre contes parmi les sept publiés. Ainsi, tout en conservant fidèlement la trame narrative des histoires, Mallarmé s'attelle-t-il à cet acte littéraire. Car loin de créer de nouveaux contes, il s'agit de créer de nouveau ces contes, non plus du point de vue de leur simple histoire, mais du point d'un style, propre, unique, comme s'il était nécessaire de souligner une nouvelle fois, grâce à ce tour de force et d'élégance, qu'une écriture est toujours, avant tout, non pas une traduction d'un monde, mais l'une de ses versions, autrement dit encore l'engagement d'un corps et d'un esprit dans la matière d'une langue.
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Bertrand Marchal, poursuivant son édition des poésies de Mallarmé, a pu exhumer une bonne douzaine d'inédits. On peut donc considérer qu'il s'agit là d'une édition quasi définitive de ces poésies. Yves Bonnefoy, qui présente ce recueil, nous offre, plus qu'une préface, une réflexion sur la signification d'ensemble de l'entreprise mallarméenne où le vers de circonstance joue en quelque sorte le rôle de premier symptôme dans la crise de la modernité : «Je donnerais les vêpres magnifiques du Rêve, et leur or vierge, pour un quatrain, destiné à une tombe ou à un bonbon, qui fût réussi», écrivait Mallarmé, soulignant ainsi que l'écriture serait d'abord en quête de perfection formelle, en dépit des circonstances de sa création comme de ses destinataires.
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Éparse, la critique mallarméenne ne découle pas d'une esthétique préétablie. Elle concourt toutefois à en jeter les fondements en ouvrant des perspectives qui semblent étrangères les unes aux autres : l'objet décoratif, la mode, le livre, la peinture, la musique et la danse ont, au même titre, sollicité la réflexion du poète. Celle-ci s'est nouée à l'écart des cénacles artistiques de son temps. Mallarmé a tissé des liens d'amitié partagée avec des peintres (Manet, Whistler, Berthe Morisot...) ; dans sa revue, La Dernière Mode, entièrement conçue et rédigée par lui, il a élaboré peu à peu une esthétique du quotidien, sur laquelle il réglera sa conception de l'image.De la mode à l'impressionnisme, une même logique se déploie, qui gouverne également l'oeuvre poétique : «Évoquer, dans une ombre exprès, l'objet tu, par des mots allusifs, jamais directs, se réduisant à du silence égal, comporte tentative proche de créer.»
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« La pression sentie claire et prête, la main de Manet énonçait dans quel mystère la limpidité de la vue y descendait, pour ordonner, vivace, lavé, profond, aigu ou hanté de certain noir, le chef-d'oeuvre nouveau et français. » À l'occasion de l'exposition Manet/Degas (28 mars-23 juillet 2023) au Musée d'Orsay, les réflexions et louanges du contemporain de Manet, le poète Mallarmé : deux hommes à l'avant-garde de leur époque.
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Thèmes anglais pour toutes les grammaires
Stéphane Mallarmé
- Gallimard
- L'imaginaire
- 11 Février 2010
- 9782070129461
Stéphane Mallarmé a exercé le métier de professeur d'anglais, un métier qui l'ennuyait à mort, précise Paul Valéry, et composé quelques ouvrages pour les personnes désireuses d'apprendre la langue, dont ce recueil didactique de thèmes avec leurs corrigés. Ils sont classés par chapitres correspondant chacun à une règle de grammaire, rappelée en ouverture.
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Le monde est fait pour aboutir à un beau livre, parfois à un beau vers:«nuit, désespoir et pierreries», «solitude, récif, étoile». Pour cela, il fallait reprendre à la musique son bien, suggérer, voilà le rêve. Toute la poésie d'une vie est enfermée en un court volume. Les poèmes, denses jusqu'à l'hermétisme, que l'on sait maintenant décrypter, enferment le sens du monde, ou plutôt le suggèrent. Dans ces lettres pour la première fois réunies en entier, on trouvera l'histoire toute simple d'un homme qui a écrit «mon incompétence, je l'exhibe, sur autre chose que l'absolu». À ses amis, il lui est arrivé de révéler le sens de sa recherche, de commenter certains poèmes, de montrer toutes les facettes de son esprit. C'est dans l'espoir de recueillir ces confidences qu'on lit ces lettres. Elles constituent un extraordinaire document sur les réseaux de sociabilité littéraire, en même temps que le meilleur démenti des clichés qui ont encore cours sur la solitude d'un poète résolument hors du monde. Car cette correspondance peut se lire comme une autobiographie poétique, intellectuelle autant que quotidienne. Le poète s'y fait homme du monde en sacrifiant à l'activité épistolaire. Ce faisant, celle-ci témoigne de l'évolution de l'esthétique de Mallarmé et nous fait pénétrer dans les coulisses de l'oeuvre où nous découvrons, parmi d'autres secrets, le principe de fabrication de «L'Azur» ou la genèse du sonnet en -ix. L'humour n'est pas en reste puisque le motif récurrent ici est l'horreur des lettres:Mallarmé écrit une lettre pour dire qu'il n'écrit pas de lettre. Au terme d'une correspondance qui compte plus de trois mille pièces, Mallarmé peut ainsi signer:«Celui qui n'écrit pas de lettres».
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"Une proposition qui émane de moi - si, diversement, citée à mon éloge ou par blâme - je la revendique avec celles qui se presseront ici - sommaire veut, que tout, au monde, existe pour aboutir à un livre.
[...] Un solitaire tacite concert se donne, par la lecture, à l'esprit qui regagne, sur une sonorité moindre, la signification : aucun moyen mental exaltant la symphonie, ne manquera, raréfié et c'est tout - du fait de la pensée. La Poésie, proche de l'idée, est Musique, par excellence - ne consent pas d'infériorité."
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Themes anglais pour toutes les grammaires - les mille problemes, dictions et phrases typiques de l'a
Stéphane Mallarmé
- Gallimard
- 28 Janvier 2010
- 9782070128396
" Mallarmé, pour gagne-pain, avait choisi l'emploi de professeur d'anglais.
Plus d'un de ses anciens élèves vit encore, dont aucun, que je sache, n'a retiré de ses leçons des fruits certains ? L'enseignement des langues, il y a cinquante ans, n'était point ce qu'il est : il admettait, par-ci par-là, la méthode approximative. Le premier maître que j'ai eu, dans mon collège de province, était un brave homme borgne, qui n'avait, de son oeil unique, jamais vu un Anglais de sa vie.
La prononciation s'en ressentait. Je m'assure que les choses ont beaucoup changé depuis lors. Les rapports de Mallarmé avec sa fonction étaient difficiles. Toutefois, avant qu'il se soit dépris jusqu'au dégoût de sa besogne professionnelle, Mallarmé avait prononcé quelques tentatives d'accommodement avec la pédagogie. Il eut l'idée de composer quelques ouvrages destinés aux personnes qui veulent apprendre l'anglais.
Il pouvait s'en promettre un double avantage : d'abord, celui d'accroître un peu ses ressources ; ensuite, il pensait exposer ses vues personnelles sur la langue anglaise et une certaine méthode pour en acquérir la connaissance. ", Paul Valéry, 1937.
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Tout au long de son oeuvre, Mallarmé a pensé cinq choses distinctes mais intimement liées: la poésie d'abord (à partir d'une réflexion approfondie sur le langage) ; la musique (dont il compara l'essence à celle des Lettres dans un essai célèbre, tout en étant un assidu des concerts et des opéras, comme il ressort de ses réflexions sur Wagner) ; le théâtre (il consacra aussi bien à l'Hamlet de Shakespeare qu'aux représentations et aux acteurs de la scène parisienne de nombreuses réflexions) ; la peinture (il fut l'admirateur et l'ami d'Édouard Manet dont il commenta en laudateur les expositions) ; la politique enfin (sur laquelle débouche, à propos de chaque art mentionné, une part de ses réflexions, non négligeable, mais trop souvent négligée par ses lecteurs).Les textes de Mallarmé dans ces cinq registres, ici rassemblés, aident à mieux entendre et apprécier sa poétique, mais ils valent aussi pour eux-mêmes, d'autant plus que certains sont peu connus ou ne furent pas publiés de son vivant. Il en est proposé une sélection précédée d'une introduction.
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Oeuvres
Stéphane Mallarmé
- Classiques Garnier
- Classiques Jaunes ; Litteratures Francophones
- 18 Avril 2019
- 9782812412998
Ce recueil donne à lire l'itinéraire poétique de Mallarmé de Poésies (1887) à Un coup de dés (1897), à l'exception des oeuvres de jeunesse. Écartant l'anecdote et recherchant l'impersonnalité, le poète méta morphose progressivement, mais radicalement, le vers français : dans Un coup de dés, chef- d'oeuvre inégalé, le vers éclate et se disperse sur la page, qui se transmue en partition d'orchestre. Le langage poétique est exploité jusqu'à la limite extrême de ses possibilités afin de ramener « le langage humain [ ... ] à son rythme essentiel ». Ainsi la parole retrouve-t-elle son origine sacrée et son pouvoir d'incantation, qui la distinguent de « l'universel reportage ». L'édition critique d'Yves-Alain Favre éclaire l'exigence de la quête poétique mallarméenne.
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Ce cinquième tome de la correspondance de Mallarmé contient les lettres retrouvées jusqu'ici, écrites par Mallarmé et reçues par lui entre le début janvier et la fin décembre 1892, avec, en supplément, les lettres retrouvées depuis la publication du tome IV, et qui jalonnent les années qui vont de 1862 à 1891. Soit 188 lettres de l'année 1892 et 191 lettres qui complètent les quatre premiers tomes, un total de 379 lettres, dont la moitié environ sont inédites. Parmi les destinataires de l'année 1892, on peut citer Élémir Bourges, Henri Cazalis, François Coppée, Léon Dierx, Édouard Dujardin, Max Elskamp, Stefan George, André Gide, Vincent d'Indy, Leconte de Lisle, Pierre Louÿs, Eugène Manet et Berthe Morisot, Roger Marx, Octave Mirbeau, Albert Mockel, Claude Monet, Henri de Régnier, Auuguste Renoir, Georges Rodenbach, Auguste Rodin, J.-H. Rosny, Émile Verhaeren, Whistler, Émile Zola...
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Correspondance - vol06 - janvier 1893 - juillet 1894
Stéphane Mallarmé
- Gallimard
- 3 Novembre 1981
- 9782070228423
Ce sixième tome de la Correspondance de Mallarmé contient les lettres actuellement retrouvées, écrites par Mallarmé et reçues par lui depuis le début de janvier 1893 jusqu'au 20 juillet 1894. Une année et demie pleine d'activités multiples et variées. À l'automne 1893, Mallarmé prend sa retraite : le «supplice du collège» cesse ; le poète compte «vraiment débuter dans la littérature». Il va passer de plus en plus de temps à Valvins, y recevoir, nombreux, ses amis. Il fait un nouveau séjour à Honfleur. À Paris, chaque jour apporte des occupations littéraires, artistiques et mondaines. On le voit aux concerts, aux expositions, aux spectacles. Son prestige national et international grandit. Il est reçu avec honneur aux universités d'Oxford et de Cambridge, où il prononce sa conférence, capitale, sur La musique et les lettres. Les lettres, quotidiennes, qu'il envoie d'Angleterre à Geneviève et à Marie sont admirablement évocatrices dans toute leur fraîcheur d'émerveillement. La correspondance «littéraire» occupe un bon tiers du volume. Ces remerciements d'envois de livres frappent par l'invention jaillissante de métaphores subtiles, d'hyperboles qui, s'adressant parfois aux intentions plutôt qu'aux réalisations, définissent en filigrane une poétique idéale.
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D'abord pensées par Mallarmé comme une pièce dramatique, les Noces d'Hérodiade deviennent peu à peu, au fil des réécritures, un poème symboliste sur le thème de la pureté, inspiré de la figure biblique de Salomée.
Poème « cryptique » et obscur dans ses rythmes, ses lacunes et ses associations, riche et lumineux dans ses images, les Noces d'Hérodiade passent ainsi de la représentation scénique à un « théâtre de la langue », à travers le rythme des prises de paroles ou des exclamations, les cisaillements de l'alexandrin, ou des monologues troublant les frontières du « je ».
Ce volume contient : Ouverture ancienne. - Les Noces d'Hérodiade. - Édition accompagnée d'un dossier et de notes sur le texte. -
Brise marine, stephane mallarme ; oeuvre originale j.jacques grand
Stéphane Mallarmé
- Le Billet Poeme
- 21 Septembre 2010
- 9782918530169
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