La Chartreuse de Parme est un roman publié par Stendhal. Cette oeuvre majeure, qui lui valut la célébrité, fut publiée en deux volumes en mars 1839, puis refondue en 1841, soit peu avant la mort de Stendhal, à la suite d'un article fameux de Balzac et prenant de fait un tour plus « balzacien » : aujourd'hui, c'est le texte stendhalien d'origine que l'on lit encore. Son titre s'inspire de la chartreuse de Parme située dans les environs de la ville de Parme.
Résumé : À Parme, l'ombre de la chartreuse s'étend sur la cour et sur les intrigues aristocratiques des quelques happy few qui l'animent : Gina la belle duchesse, le comte Mosca, mais surtout le jeune Fabrice del Dongo, qui suscite l'amour de tous ceux qui le croisent. Comment ne pas l'aimer, ce jeune rêveur plein de grâce, qui transfigure la réalité ? Mais lui, que tout le monde aime, qui saura-t-il aimer ?
Ce monument de la littérature française dans cette nouvelle édition de grande qualité aux rabats utilisables comme marque-pages.
Un confort de lecture inégalé, pensé pour les adultes, sans le coût d'une oeuvre complète •Julien Sorel, le premier transfuge de classe de la littérature française
De l'amour / par Stendhal ; édition revue et corrigée, et précédée d'une étude sur les oeuvres de Stendhalpar Sainte-Beuve Date de l'édition originale : 1906 Comprend : M. de Stendhal, ses oeuvres complètes Ce livre est la reproduction fidèle d une uvre publiée avant 1920 et fait partie d une collection de livres réimprimés à la demande éditée par Hachette Livre, dans le cadre d un partenariat avec la Bibliothèque nationale de France, offrant l opportunité d accéder à des ouvrages anciens et souvent rares issus des fonds patrimoniaux de la BnF.
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Issu d'un milieu aisé, Lucien Leuwen a, en apparence, tout pour réussir. Ses convictions le mènent à la porte de l'Ecole Polytechnique. Grâce à l'influence de son père, il devient officier. Sa carrière ne le comble pas, au point de faire une croix sur l'amour comme il l'avait entrepris. Madame Chasteller chasse cette croyance. Mais leur amour est platonique. Roman d'apprentissage, d'amour et politique où ambition, hypocrisie se mêlent aux sentiments et à la déception.
«Je pourrais faire un ouvrage qui ne plairait qu'à moi et qui serait reconnu beau en 2000» : Stendhal tiendra promesse, écrira pour lui-même, tout en songeant à la postérité et aux générations futures. Il vient tard au genre romanesque, à quarante-trois ans seulement, avec Armance. Avant, il a exercé sa plume dans différents domaines. Mais ce sont ses romans qui le distinguent aujourd'hui à nos yeux. Il est considéré comme le premier romancier «réaliste», devançant Balzac d'une courte tête. Peindre l'époque sans verser dans la caricature, être réaliste sans tomber dans le vérisme mort-né, décrire des moeurs vouées à devenir caduques en lorgnant sur l'immortalité: les impératifs d'écriture qu'Henri Beyle s'était fixés pouvaient paraître contradictoires. Pourtant, Stendhal a gagné son pari : il a écrit des romans qui, quoique réalistes, sont passés à la postérité. Le Rouge et le Noir incarne l'accord parfait entre une représentation historique, réaliste, satirique, et une intrigue héroïque transcendant la situation politique et sociale de l'heure. La «chronique de 1830» est entrée dans un éternel présent.
Les éditions successives des oeuvres de Stendhal reflètent l'importance toujours plus grande qu'il revêt aux yeux de chaque nouvelle génération. Celle dont la Pléiade publie aujourd'hui le premier volume comptera trois tomes et propose une organisation nouvelle, puisque tous les textes narratifs y sont classés dans l'ordre chronologique de leur composition. Enfin, pourrait-on dire : aussi étonnant que cela paraisse, c'est la première fois que cette disposition, souvent adoptée pour d'autres auteurs, est appliquée à Stendhal. L'usage, jusqu'à présent, voulait que l'on procédât à des regroupements qui, quelle que fût leur pertinence, n'avaient pas été voulus par l'écrivain, mais recueillaient plus ou moins fidèlement l'héritage de son premier éditeur. C'est ainsi, par exemple, que différents textes étaient rassemblés sous le titre de Chroniques italiennes - titre célèbre, mais qui recouvre des réalités bien différentes selon les cas : s'il a songé à réunir les histoires qu'il avait tirées de ses «manuscrits romains», Stendhal n'a jamais élaboré le sommaire d'un tel recueil... Dans les oeuvres romanesques complètes que propose la Pléiade ne figurera aucun recueil «factice». Chaque texte y est publié à sa date, de telle sorte que le parcours fictionnel de l'auteur d'Armance soit - enfin, donc - restitué dans sa continuité et dans sa logique.
« Sur la lancée des Mémoires d'un touriste (1838), Stendhal part sur les routes pour un périple de quatre mois et demi. Paysages, monuments, tableaux, rencontres, il engrange pour une suite éventuelle, curieux de tout et de tous. Pourtant, c'est dans la mine des manuscrits italiens qu'il descend à son retour, parce qu'elle est pécuniairement rentable et qu'elle le replonge dans l'univers imaginaire qu'il a élu pour sien. Quelques pages sur un Farnèse devenu cardinal et pape grâce à une femme enclenchent un processus de cristallisation. En cinquante-trois jours, porté par la vague d'une improvisation heureuse, Stendhal paie à l'Italie, en toute liberté, le grand tribut romanesque qu'il lui devait et dicte La Chartreuse de Parme.
À la recherche de nouvelles idées, il tâtonne, entre l'exploitation de chroniques napolitaines et des études françaises et contemporaines, dont Lamiel, qui l'entraîne sur des chemins inédits, particulièrement audacieux. Salué comme un artiste majeur par celui qu'il considère comme le maître du roman moderne, Balzac, qui consacre à la Chartreuse une analyse exorbitante, il se voit pour la première fois, à cinquante-sept ans, mis à sa place.
Il reçoit un premier grave avertissement physique qui l'impressionne durablement. Il ne s'en remettra pas véritablement. Assez affaibli, il se remet à divers chantiers interrompus, échafaude des projets (toujours Lamiel, toujours des nouvelles, dont le public est demandeur). Mais quelque chose semble cassé. Il meurt stendhaliennement, c'est-à-dire vite et proprement, comme il l'avait souhaité. » Édition établie par Yves Ansel, Philippe Berthier, Xavier Bourdenet, Serge Linkès
« "Que nul n'entre ici s'il n'est paradoxe" : telle est, renouvelée de l'antique, l'injonction qui pourrait s'inscrire au fronton de l'oeuvre stendhalienne. [...] Tout est paradoxal chez Stendhal, à commencer par la destinée posthume qui lui a fait rafler la mise à la loterie de la gloire lors des tirages par lui expressément prévus en 1880 et 1935, dans une anticipation plutôt risquée, dont il a été parfaitement justifié : un homme qui, sans être du tout un inconnu (c'est au titre d'"homme de lettres" qu'il reçoit en 1835 la Légion d'honneur), passait aux yeux de la plupart pour un polygraphe dilettante et doué, un conversationniste caustique, un remarquable docteur ès choses italiennes, un excellent trousseur d'anecdotes volontiers scandaleuses, se mue après sa mort en romancier majeur de son siècle ; émiettées et de retentissement circonscrit, ses productions, contre toute attente et par de tout autres voies, vont faire jeu égal avec l'entreprise énorme et totalitaire de Balzac, le seul - par une sorte d'adoubement hautement symbolique - à lui avoir, de son vivant, reconnu le statut de grand écrivain. Rarement, ou jamais, pari apparemment hasardé, au fond soigneusement préparé (car Stendhal programme sa survie, ne cesse de penser à ses inimaginables lecteurs futurs, et prend soin d'éviter tout ce qui, en datant trop précisément la fiction, risquerait de la périmer), n'aura été plus brillamment gagné... » Philippe Berthier.
Dans ce petit pamphlet primesautier, Stendhal critique avec ironie et légèreté la prétention des industriels à se faire passer pour des hommes admirables et bienfaiteurs de l'humanité, et l'injonction qu'ils nous font de les reconnaître tels. Stendhal rappelle qu'au contraire, les seuls hommes admirables sont ceux qui, au-delà de tout calcul, conservent leur intégrité morale et sacrifient leurs intérêts à une cause supérieure - qu'ils soient célèbres comme Byron, Lamartine ou La Fayette, ou inconnus comme tant d'anonymes admirables. S'il visait alors Saint-Simon, le parallèle avec les grands capitaines d'industrie d'aujourd'hui (d'Elon Musk à Jeff Bezos en passant par Mark Zuckerberg) est si frappant qu'il fait de ce petit texte une friandise délicieuse, éclairante et rafraichissante.
Aller à rome avec stendhal en 1829, c'est rencontrer trois villes superposées : la rome romaine, ce champ de fouilles permanentes dont on espère encore des trésors de beauté, ce peuple qui a conservé l'orgueil et la dureté antiques; la ville des papes, cité de l'art, ville-musée, ville-oeuvre d'art dans l'harmonie de son climat, de ses édifices, de ses habitants, création des grands papes de la renaissance; enfin, rome est alors la capitale d'un etat, où règne l'archaïsme politique et social d'une théocratie moribonde.
Au service de ces trois villes, stendhal a écrit un guide nonchalant, une série de contes, le journal intime d'une âme sensible au milieu des chefs-d'oeuvre.
Il rêve ce qu'il a vu, il voit ce qu'il a rêvé: nous pouvons toujours suivre, dans la cité sublime, ce génie de la flânerie.
Extrait : Mina de Vanghel naquit dans le pays de la philosophie et de l'imagination, à Koenigsberg. Vers la fin de la campagne de France, en 1814, le général prussien comte de Vanghel quitta brusquement la cour et l'armée.
«Il existe entre Stendhal et l'Italie un lien fort étroit. La qualification de "Milanese", qui figure dans l'épitaphe du cimetière Montmartre, n'a pas seulement une valeur sentimentale : elle constate un état de fait. L'écrivain a passé dans la péninsule - et à des titres divers comme militaire, touriste, exilé volontaire, consul de France - un tiers environ de sa vie. Ce séjour prolongé au-delà des Alpes non seulement a donné à la plus grande partie de son oeuvre une coloration particulière, mais aussi ne lui a pas inspiré moins de trois relations de voyage. C'est beaucoup, lorsqu'on songe que Stendhal n'a publié qu'une douzaine d'ouvrages. Ainsi le voyage occupe, avec le roman, une place privilégiée dans sa production littéraire.
Ce n'est pas le seul rapprochement possible entre deux genres différents, voire antithétiques. De même que le roman stendhalien a une structure et une portée inconnues jusqu'alors, de même le récit de voyage stendhalien n'a rien de commun avec une catégorie d'ouvrages où, en dépit de noms illustres - Montaigne, le président De Brosses, Montesquieu, et, à une date plus récente, Chateaubriand - foisonnait un fatras d'itinéraires dont la note dominante était la banalité. Loin de là, les voyages publiés par le Grenoblois tranchent avec la tradition ; ils se font lire avec un intérêt renouvelé, bien que vieux d'un siècle et demi, car ils sont le vivant reflet de la personnalité si riche, si originale, si excitante, de leur auteur.» V. Del Litto.
En Italie, la belle princesse romaine Vanina Vanini met sa vie en danger pour un jeune révolutionnaire...
En Espagne, c'est le fougueux don Fernando qui brave, pour revoir sa fiancée, son terrible rival don Blas, le directeur de la Police de Grenade ! Dans ces deux nouvelles, les passions se mêlent et s'opposent l'amour, qui défie le pouvoir, en paie le prix. Le dossier de l'édition permet d'approfondir la lecture des nouvelles en y repérant les éléments qui relèvent des passions - politiques ou amoureuses -, mais aussi du masque et du travestissement.
Il souligne également la parenté du texte de Stendhal avec l'un des premiers romans d'analyse de la littérature française, La Princesse de Clèves.
Lamiel / Stendhal ; révision du texte et préface de Henri Martineau Date de l'édition originale : 1928 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.
HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.
Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.
Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.
Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.
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Dans les années 1830, l'humeur n'est pas au voyage en France. Rome, Naples et Florence, soit. Mais Le Havre, Bordeaux et Nîmes ne retiennent guère l'attention du touriste. Stendhal, fidèle à lui-même, ne fait rien comme tout le monde.
À la suite de son ami Mérimée, inspecteur des Monuments historiques, il parcourt le pays et note ses observations. Redevenu sédentaire, il dessine des itinéraires en partie fictifs, pille les récits de voyages qu'il peut trouver, s'invente un double, le Touriste - sans doute le seul marchand de fer de l'histoire de la littérature -, rassemble des historiettes de toute provenance ; rien ne l'effraie : «Oserai-je raconter l'anecdote que l'on m'a contée (...). Pourquoi pas? Je suis déjà déshonoré comme disant des vérités qui choquent la mode de 1838.» Il fond ces éléments disparates en un tout qui, le génie aidant, est bien autre chose que la somme de ses composantes.
Aux jugements portés sur l'extérieur, il ajoute un regard sur soi, la part d'égotisme ; il projette sur les choses vues, entendues ou rapportées une vision personneIle, profonde et légère à la fois, où gît, comme le remarque Astolphe de Custine, «le secret des livres amusants et durables».
Quant au lecteur, il en apprend aussi long sur la France de Louis-Philippe que sur la trinité Beyle-Brulard-Stendhal. Et le charme opère.
Un plaidoyer en réponse aux attaques de madame de Staël dans«Considérations sur les principaux événements de la Révolution française», qui témoigne de la croissance du mythe napoléonien dans l'âme de Stendhal.
Voici le second et dernier tome de la nouvelle édition des oeuvres intimes de Stendhal dans la Pléiade. Ce volume contient la fin du journal, dont une grande partie - pour cette période - est publiée pour la première fois. En effet, vers 1818, Stendhal cesse de tenir régulièrement son journal, mais il ne peut s'empêcher de noter en marge des livres qu'il lit ou entre les lignes de ceux qu'il est en train d'écrire. V. Del Vitto s'est donc attaché à retrouver, transcrire, et annoter toutes les remarques éparses de Stendhal. On pourra ainsi, pour la première fois, suivre, intimement, Stendhal, jusqu'à sa mort dans ce Journal reconstitué. On trouvera en outre, dans ce volume, Souvenirs d'égotisme et la Vie de Henry Brulard, deux textes importants pour la compréhension de l'homme Stendhal. L'annotation de ces oeuvres a été profondément renouvelée. Enfin ce tome comporte les index de l'ensemble de l'édition.
Fasciné par la peinture italienne, Stendhal avait commencé une Histoire de la peinture en Italie qui resta inachevée. Parmi les chapitres qui la composent, celui consacré au peintre florentin Léonard de Vinci est une promenade personnelle et picturale dans la vie et l'oeuvre du génie de la Renaissance. La rencontre de deux immenses talents?!
Extrait : Ce fut vers la fin de 183* que le général major comte von Landek revint à Koenigsberg sa patrie depuis bien des années il était employé dans la diplomatie prussienne. En ce moment, il arrivait de Paris.
Souvenirs d'égotisme / Stendhal ; révision du texte et préface par Henri Martineau Date de l'édition originale : 1927 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.
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