Il s'agit d'un texte de 100 000 à 120 000 signes, exprimant l'amour porté à un lieu de France qui est cher à l'auteur, soit par le coeur, soit par l'esprit, soit par le ventre. Cet éloge géographique peut prendre une forme historique, romantique, mémoriel, descriptif...
Ce guide touristique prend la forme d'un carnet de voyage du 3 août 1827 au 23 avril 1829. Cependant l'auteur signale dans son Avertissement liminaire qu'il « a commencé à écrire ses notes en 1817, et les a corrigées à chaque nouveau voyage ». On y trouvera des descriptions et commentaires de plusieurs lieux et monuments, des conseils aux voyageurs, mais aussi des pans de l'Histoire de Rome et les réflexions qu'ils suscitent, des anecdotes historiques ou personnelles, liées à l'un de ses six voyages à Rome. En annexe figurent des documents divers : à la fin du tome 1 plusieurs listes chronologiques (empereurs romains, artistes célèbres classés par genre et par école) ; à la fin du tome 2 une « Manière de voir Rome en dix jours ».
Il s'agit du journal de voyage (de septembre 1816 à octobre 1817) d'un écrivain français très amoureux de l'Italie. Les évocations de paysages ou de monuments y sont rares. Stendhal s'intéresse surtout à la société italienne, aux théâtres, à la musique : il relate et commente ce qu'il a pu observer, des anecdotes qui lui ont été rapportées, ses conversations. Le titre est légèrement trompeur car Stendhal évoque beaucoup d'autres villes que ces trois-là, et ne les visite pas dans cet ordre : le tome 1 est entièrement consacré à Milan, Bologne, et leur région ; on n'atteint Florence qu'à la page 43 du tome 2 ; on est à Naples et en Calabre de la page 74 à la page 131, puis à Rome.