Filtrer
Support
Langues
Prix
Streit/Pierre
-
MORAT (1476) - L'INDEPENDANCE DES CANTONS SUISSES
Streit/Pierre
- Economica
- 29 Juin 2009
- 9782717856910
Lors des guerres de Bourgogne (1474-1477), le destin tragique du dernier Grand Duc d'Occident peut être résumé dans cette formule laconique, connue par coeur de tous les écoliers suisses : " Charles le Téméraire perdit à Grandson le bien (sa fortune matérielle), à Morat le courage (à la suite de la destruction de son armée), à Nancy la vie (il fut tué au combat) ".
Dans l'histoire militaire suisse, la bataille décisive de Morat (22 juin 1476) reste la bataille la plus célèbre. L'armée bourguignonne est taillée en pièces par ce " peuple de bouviers " que le duc de Bourgogne sous-estime. Pourtant, celui-ci est loin d'être un chef incapable. A certains égards, son armée préfigure les armées de l'époque moderne. A Morat toutefois, le fantassin suisse l'emporte sur le chevalier bourguignon, l'archer anglais ou le " piéton " lombard.
Cet ouvrage replace la bataille de Morat dans son contexte européen et suisse, sans oublier les aspects opérationnels et tactiques. Il met en évidence le rôle du renseignement côté suisse et montre que les Suisses n'ont pas seulement combattu pour l'argent du roi Louis XI mais qu'ils ont aussi défendu leurs intérêts et préservé leur autonomie.
-
Si la Suisse est connue pour sa neutralité ou les conventions de Genève, il n'en va pas de même de son histoire militaire.
Certains se demandent même s'il en existe une dans un si petit Etat. Ce livre répond par l'affirmative à cette question, en offrant une synthèse et de nouveaux éclairages, de la création de la Confédération suisse à nos jours. Au moment où l'armée suisse connaît de profondes mutations, il n'est pas inutile de les inscrire dans l'histoire militaire suisse, en soulignant les continuités et les ruptures qu'elle a connues et quelle est peut-être en train de connaître.
-
Morat (1476) ; l'indépendance des cantons suisses (2e édition)
Pierre Streit
- Economica
- 7 Janvier 2013
- 9782717865462
-
Lancée le 17 septembre 1944, l'opération « Market Garden » reste considérée comme la plus grande opération aéroportée de tous les temps. Le plan du maréchal Montgomery semble simple : s'emparer d'une série de ponts tout le long de l'itinéraire prévu pour le 30ème corps mécanisé britannique, à Eindhoven, Grave, Nimègue et Arnhem. Elaboré en à peine une semaine, ce plan qui a reconnu la faiblesse des forces allemandes en pleine retraite après le désastre de Falaise en août ne prend toutefois pas suffisamment en compte les renseignements fournis notamment par la Résistance hollandaise sur la présence de plusieurs unités SS dans le secteur d'opérations prévu. Mais est-ce là la seule raison de l'échec des blindés britanniques, le 25 septembre, à quelques kilomètres seulement de leur objectif final, le pont d'Arnhem, sur le Rhin inférieur, à 103 km de leur base d'attaque ?
Dans ce livre qui paraît après le 70e anniversaire de « Market Garden » et qui constitue l'une des rares études récentes disponibles en français, l'auteur propose une réévaluation de cette opération sous l'angle du renseignement et de sa prise en compte (ou non) dans la planification opérationnelle, le tout dans le cadre d'une coalition marquée par les divergences entre Anglo-Saxons sur le meilleur endroit où porter le coup de grâce au Troisième Reich. Une attention particulière est portée à l'armée allemande. Sa déroute en Normandie a fait croire aux Anglo-Américains à tort que la Wehrmacht était incapable de reconstituer ses forces. Les planificateurs alliés ont donc trop sous-estimé la capacité de réaction allemande et les forces présentes dans les Pays-Bas. Une erreur classique pour qui sous-estime l'importance du renseignement dans une opération aussi risquée que « Market Garden » mais dont les chances de succès étaient loin d'être insignifiantes. Au final, n'aurait-il pas plutôt manqué une route supplémentaire au 30e corps pour atteindre son objectif final, le pont d'Arnhem ? -
Face à la guerre ; l'armée et le peuple suisses 1914-1918 / 1939-1945
Jean-Jacques Langendorf
- Infolio
- 6 Décembre 2007
- 9782884740333
Pour la première fois dans la vie de notre communauté nationale, un ouvrage rédigé par deux historiens se livre à une comparaison serrée des conditions dans lesquelles le peuple suisse et son armée ont dû affronter les deux dernières guerres. Ce livre clair, objectif, fortement documenté et richement illustré, met en parallèle les préparatifs et l'organisation militaires, les conditions politiques, économiques et sociales des deux époques, face à la vie quotidienne et au déroulement des hostilités. Leur comparaison fait apparaître le rôle majeur de la milice et celui, fédérateur, du général Guisan. Un livre qui comble une lacune de l'historiographie, un livre nécessaire.
-
Général Henri Guisan ; écrits de guerre (1939-1945)
Pierre Streit
- Cabedita
- Archives Vivantes
- 26 Octobre 2013
- 9782882956729
-
Rütli, une voie pour l'avenir 1940-2015
Suzette Sandoz
- Cabedita
- Regard Et Connaissance
- 1 Avril 2015
- 9782882957320
-
Morgarten, entre mythe et histoire ; 1315-2015
Olivier Meuwly
- Cabedita
- Archives Vivantes
- 31 Août 2015
- 9782882957344
Sept cents ans après son déroulement, la bataille de Morgarten continue de susciter la controverse. Avec celle de Morat (1476), elle fait partie des grands événements de l'histoire suisse. Si elles ne permettent pas de reconstituer avec certitude le déroulement exact du combat, les sources médiévales attestent en revanche le fait qu'une armée de chevaliers "autrichiens", durant son approche, a été battue par les Schwyzois et leurs alliés durant une attaque-surprise, à mi-novembre 1315.
Ce livre enrichi d'une analyse d'Olivier Meuwly se veut à la fois une enquête sur l'histoire de cette bataille et sur le "mythe de Morgarten". Il est vain d'opposer l'un à l'autre. En revanche, c'est le métier de l'historien de considérer les différentes sources disponibles, tout en comprenant comment le mythe de Morgarten s'est développé jusqu'à nos jours, que ce soit au XIXe siècle, en plein avènement de l'Etat fédéral suisse, ou en 1940, en pleine Seconde Guerre mondiale.
-
-
-
Henri Guisan (1874-1960) ; un général suisse face à la Seconde Guerre mondiale
Pierre Streit
- Le Polemarque
- 31 Juillet 2017
- 9791092525120
Tout ou presque a été écrit sur le dernier commandant en chef de l'armée suisse, le général Henri Guisan (1939-1945). Pourtant, ce personnage qui a été désigné «Romand du siècle» en 2011 par les téléspectateurs suisses francophones continue aussi bien de fasciner que de susciter des controverses.
Derrière le mythe, il y a un homme avec des solides racines terriennes, un soldat viscéralement attaché à l'unité de son pays et à la défense de sa neutralité, un général proche du citoyen-soldat suisse. Ce court texte n'apportera aucune révélation sur ce personnage historique central, mais se veut une invitation en peu de pages à mieux en connaître la vie et l'action, trop souvent résumée à la seule stratégie du «Réduit national». L'histoire de la Suisse pendant la Seconde Guerre mondiale reste à écrire dans sa globalité et le général Guisan en fait définitivement partie.
-
Marcel Pilet-Golaz reste dans l'histoire suisse récente l'un des hommes politiques les plus controversés. À défaut de disposer de mémoires qu'il n'a jamais voulu écrire, l'étude de son action poli- tique et de ses écrits révèle un homme conséquent dans ses choix et ses convictions.
Généralement considéré comme un orateur aussi brillant que cas- sant, le Vaudois Marcel Pilet-Golaz (1889-1958) reste l'une des per- sonnalités politiques suisses les plus controversées du XX e siècle.
Le 13 décembre 1928, peu avant sa 39 e année, Pilet-Golaz accède au Conseil fédéral et dirige jusqu'en 1940 le département des postes et chemins de fer (le DETEC actuel). Dès 1940, il remplace Giuseppe Motta à la tête du département politique (Affaires étran- gères), poste qu'il occupe jusqu'à sa démission, en 1944. Pilet- Golaz est président de la Confédération en 1934 et en 1940. Vice- président en 1944, il aurait pu accéder à la présidence en 1945.
Mais comme il le souligne lui-même dans sa lettre de démission, un ministre des Affaires étrangères de guerre ne peut être celui de l'après-guerre. La figure de Pilet-Golaz qui représente le pouvoir civil reste fascinante, car elle fait contrepoids à celle de Guisan, qui symbolise le peuple en armes. Ces deux figures vaudoises, qui ne s'appréciaient guère mais partageaient des valeurs communes, ont joué un rôle clé lors de la Seconde Guerre mondiale; -
Héritiers du modèle grec, les Romains restent dans l'Antiquité ceux qui ont le mieux concilié l'exigence de mobilité et de puissance de choc en remédiant aux insuffisances de la phalange grecque. Malgré les différents emprunts faits aussi bien auprès des Grecs que des Carthaginois ou encore des Gaulois, la synthèse est restée romaine. L'unité de base de l'armée romaine dès le IIe siècle avant notre ère, la cohorte, a survécu de nos jours sous la forme du bataillon. Il en va de même du manipule, l'équivalent d'une compagnie renforcée. Ce livre n'a pas la prétention d'expliquer le fonctionnement de l'armée romaine au travers des siècles, mais plutôt d'en étudier l'originalité, avec ses forces et ses faiblesses.