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Telesphore Some Donmozoun
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Il est connu et accepté par tous que derrière un grand homme, il ya toujours une grande femme ou disons de grandes femmes. Le chef n'en dira pas le contraire. Lui qui a connu des femmes et des femmes. Des femmes, il en a connu et vraiment de bonnes femmes.
Ce roman va nous décrire comment le chef a connu ses femmes qui sont au nombre de cinq. Il y a la première qu'il appelle la reine « Erreur de jeunesse », la seconde qui est connu sous le nom de reine « Long papier », la troisième qui est la « reine-mère », la quatrième qui est la « reine sap sap » et la dernière la « reine petit coeur ».
Chacune de ces reines représente un chapitre du roman. Le chef nous dira comment il a connu la reine, comment s'est fait son intronisation, le rôle de la reine dans la cour royale, les bons et mauvais moments, la contribution de la reine dans la vie du chef.
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Le roman Les testicules du Chef en plus de son côté passion, traite de questions importantes telles que le sexe, l'infidélité dans les couples, la corruption, l'affairisme, le blanchiment d'argent, l'impunité, la mal gouvernance, mais aussi du besoin d'appartenance à une famille, à une société, à une culture. Il y est aussi question de repentance, de pardon, de don de soi, d'amour pour son prochain.
Le roman Les testicules du Chef attire l'attention sur les dérives de notre société actuelle qui prône de nouvelles valeurs telles que l'égoïsme, la méchanceté, la trahison, le matérialisme au détriment de l'amour, de l'entraide, de l'amitié vraie. Cette oeuvre nous enseigne que le bonheur n'est pas la somme des biens mobiliers et immobiliers, des comptes bancaires et des avoirs, des bijoux et des pierres précieuses, des vêtements de marque et leurs accessoires, du parc automobile, mais la somme des petites mains, des petits gestes, des sourires, des joies, des peines, du partage, du réconfort que nous donnons et recevons des autres.
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Le chef dans le roman, en occurrence Yirsob, a tenté vainement de perpétuer sa descendance dans son couple. Le sort en a décidé autrement. Deko, la femme du chef, qui n'a jamais enfanté, est finalement devenue la mère d'une adorable enfant que la vie a bien voulu lui confier. Cette enfant, fruit de l'infidélité de Yirsob, dans certaines situations, n'aurait pas eu droit de citer dans le foyer de Deko. Mais, c'est avec beaucoup d'amour, de tendresse, que Déko a élevé Rama.
Cette situation, qui sort de l'ordinaire, loin de justifier l'infidélité, est un témoignage fait aux couples qui n'ont pas d'enfants biologiques, qu'il est bel et bien possible de devenir des parents aimants.
Au-delà de la situation du chef, le roman aborde aussi les questions de l'occultisme et de ses pratiques dans nos sociétés ; il est aussi question de l'effet boomerang des comportements et agissements qui finissent toujours par rattraper les auteurs un jour ou l'autre.