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Thierry Galibert
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Non ! dieu n est pas ! - etude sur le cure meslier
Thierry Galibert
- Editions Libertaires
- 1 Octobre 2021
- 9782900886182
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Tu ne tueras plus ! - emile derre, anarchiste, pacifiste, sculpteur
Thierry Galibert
- Editions Libertaires
- 1 Octobre 2021
- 9782900886199
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De 1789 à 1945, la citadelle du Château d'Oléron a vu passer de nombreux prisonniers. Soldats prussiens de 1870, Communards en attente de Nouvelle Calédonie, soldats allemands de 14-18, et, bien sûr, résistants à l'occupation nazie. Mais elle a également « accueilli » des disciplinaires de l'armée française, condamnés souvent pour de menus délits. Et, pour eux, c'était un véritable bagne. Arbitraire des gardiens, exactions innommables, tortures sordides... Ce livre, de Thierry Guilabert, un de nos plus brillants écrivains Oléronais, nous raconte cette ignominie et la révolte qui a eu lieu dans ce bagne en 1930. Lisez ce livre, vous n'allez pas y croire ! Bienvenue, néanmoins à Oléron !
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Le mépris du peuple ; critique de la raison d'Etat
Thierry Galibert
- Sulliver
- 12 Janvier 2013
- 9782351220887
Le mépris du peuple est une grande constante de l'Occident et il s'est accru, depuis le siècle des Lumières, au travers de valeurs universalistes déconnectées du réel. La conception de la raison est à son origine, elle qui, dès l'Antiquité, a exclu les sauvages et les esclaves de la cité, pour finalement priver l'individu de la démocratie.
La raison d'État est le pur produit d'un état intellectuel qui, estimant le peuple hors d'état de se gérer lui-même, lui propose une liberté qui vise à l'administrer sans qu'il lui soit possible de se retourner contre ses maîtres. Alors que la participation politique est la réalité originelle du peuple, en fait de liberté l'oligarchie consolide avant tout la sienne.
Textes à l'appui, cet essai trace le parcours historique de l'instrumentalisation du peuple jusqu'à la République moderne, il établit que la logique libérale, d'inspiration féodale et monarchiste, relayée par le socialisme d'État autant que par les libertaires, masque l'assujettissement du peuple sous les atours de son bonheur hédoniste.
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« Le point aveugle ou l'angle mort de l'histoire des États-nations européens est d'être construite sur l'ignorance de leur généalogie sauvage. Tout particulièrement, la France est née avec les barbares Francs. » Tel est le fil conducteur du nouvel essai de Thierry Galibert qui propose, avec La sauvagerie, le fondement de son analyse de l'élitisme occidental. Au croisement de plusieurs sciences humaines (histoire, anthropologie, littérature, politique, biologie...) qui permettent d'en cerner toutes les implications, il démontre que la fracture historique entre la sauvagerie et la barbarie conditionne le destin libéral des sociétés occidentales. Depuis la Renaissance, notamment avec Michel de Montaigne, la sauvagerie est considérée comme le meilleur antidote contre la barbarie, jusqu'à devenir, avec Jean-Jacques Rousseau, un référent de l'alternative au libéralisme et au capitalisme. Son enjeu est donc très actuel. Si le sauvage sert de point d'appui à ce livre, par opposition à un barbare de type féodal qui initie pour sa part le libéralisme, c'est afin de trouver en lui le fondement commun des êtres humains et ainsi mieux justifier la nécessité d'un régime politique répondant à la logique du vivant. Notamment, au travers de leur pratique de la coopération et du fédéralisme, les sauvages promeuvent une organisation fondée sur la responsabilité individuelle et la participation commune. Ajoutons la dimension écologique qui s'y rattache et, à l'ère ou l'écologie dite politique réinvente le fil à couper le beurre, l'auteur reprend, à mi-chemin entre essai et anthologie, des écrits datant - mais non datés - de lanceurs d'alerte constructifs qui incarnaient les vraies Lumières : Montaigne et Rousseau, mais aussi La Boétie, Descartes ; puis Leroux, Marx, Artaud...
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Le poète et la modernité ; poétiques de l'individu de gérard de nerval à antonin artaud
Thierry Galibert
- L'Harmattan
- Ouverture Philosophique
- 3 Mai 2000
- 9782738469755
En montrant que les conditions politiques, économiques et sociales accentuent chez le poète plus que chez tout autre individu le dualisme cartésien entre substance pensante et substance étendue, l'auteur entend faire mieux comprendre les mécanismes qui battent en brèche le mythe de l'individu indivis. La période qui court de la seconde génération romantique à la mort d'Antonin Artaud est, sur ce point, caractéristique. L' auteur relit cette histoire à la lumière de trajectoires qui, pour être individualisées, n'en convergent pas moins vers la perception commune que la singularité de chacun est menacée de disparition.
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« Cet essai n'est pas consacré à Antonin Artaud, mais à sa vision du monde, celle du premier occidental à avoir incarné le décentrement radical qui permet d'observer la réalité du monde sous son jour véritable. » Pour Artaud, la « Bestialité » est une rupture dramatique avec la vie, « la perte du contact effectif avec la Totalité »
Antonin Artaud a traqué la bestialité dans la poésie, la philosophie, et l'ensemble de la création, pour constater qu'il la fréquente finalement depuis sa jeunesse à Marseille, et qu'elle l'accompagnera sa vie durant, autant à l'asile de Rodez que dans la vie parisienne.
A sa suite, Thierry Galibert développe dans cet essai remarquablement documenté une ample réflexion - littéraire, politique, philosophique - sur la pensée réductrice de notre temps, qui conduit à faire du monde un hôpital psychiatrique potentiel, en lequel l'aliéné n'est pas celui qu'on croit.
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Richard Wagner et la France : Écrits révolutionnaires et correspondances
Thierry Galibert
- Books On Demand
- 20 Septembre 2024
- 9782322477340
Figure hégémonique de la composition musicale du XIXe siècle, antisémite, puis référence du régime nazi, Richard Wagner est ici envisagé à partir de ses écrits révolutionnaires et de ses échanges épistolaires avec des écrivains français, en les contextualisant.
Les premiers sont, en effet, étroitement liés à la France, vue comme le modèle de la Révolution, celles de 1789 et de 1830 et, surtout, de 1848, avant que, du côté de la Prusse, la guerre de 1870 le conduise à des compositions et des écrits contre la France.
Sa correspondance avec les écrivains français permet alors de comprendre cette évolution en mesurant que, très tôt, certains de ses interlocuteurs avaient saisi les implications politiques de son oeuvre musicale.