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Tirso de molina
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Le trompeur de Séville et l'invité de pierre ; el bourlador de Sevilla y convidado de piedra
Tirso de molina, Henri Larose
- Folio
- Folio Bilingue
- 31 Mai 2012
- 9782070447770
Le «Trompeur de Séville», sans vergogne, se moque de tous. Bafouant l'autorité du roi de Castille et de son père, abusant des femmes, paysannes ou nobles dames, il use des plus vils stratagèmes - usurpation d'identité, outrage au sacrement du mariage -, fidèle en cela à son credo : jouir maintenant, sans se soucier des conséquences... jusqu'à la punition divine.
Tirso de Molina nous entraîne tambour battant, d'Italie en Catalogne, de Catalogne en Castille : Naples, Tarragone, Séville... Dans ce joyau de la littérature espagnole du XVIIe siècle, il donne naissance à une figure mythique de l'imaginaire occidental : Don Juan
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« Y a-t-il au monde une femme aussi compliquée ? Tantôt dédaigneuse, tantôt caressante, un jour des regards tendres, le lendemain des mots blessants, quand ce n'est pas d'une minute à l'autre ! Comment savoir à quoi s'en tenir avec elle ? Elle vous prend par la main pour vous conduire jusqu'au seuil du paradis, la porte s'entr'ouvre, on croit qu'on va entrer ! Pan ! elle vous claque la porte au nez. »
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Revue L'Avant-scène théâtre n.1180 : el Don Juan
Tirso de molina
- AVANT-SCENE THEATRE
- Revue L'Avant-Scène Théâtre
- 1 Mars 2005
- 9782900130933
Après avoir déshonoré Dona Isabela à Naples, Don Juan Tenorio, accompagné de son valet Sganarello, s'enfuit en Espagne, séduisant toutes les belles sur son chemin. Mais l'impudent abuseur de Séville mesure-t-il les dangers vers lesquels ses passions le poussent ?
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El teatro de Tirso de Molina es un enclave en la historia del teatro áureo situado entre el inicio sobresaliente de Lope y la culminación triunfante de Calderón, sobre todo en lo que a la comedia de enredo se refiere. Entre «La dama boba» y «La dama duend
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L'abuseur de seville et l'invite de pierre (don juan) el burlador de sevilla y c
Tirso de molina
- Aubier
- 7 Septembre 1993
- 9782700714197
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El burlador de Sevilla o El convidado de piedra
Tirso De Molina
- Catedra
- 1 Janvier 2007
- 9788437623931
El burlador de Sevilla o El convidado de piedra
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Le timide au palais
Tirso de molina, Robert Angebaud
- Les Cygnes
- Les Inedits Du 13
- 1 Avril 2008
- 9782915459289
Passions, Amour, Honneur et Rebondissements seront les maîtres mots de cette comédie de cape et d'épée. Le Duc d'Aveiro au Portugal a deux filles à marier. La cadette, Magdaléna, ne se laisse dicter sa conduite par personne. L'aînée, Séraphina, est fantasque et passionnée de théâtre.
Elles sont faites toutes deux pour inspirer l'amour ?
Le Duc d'Aveiro au Portugal a deux filles à marier. La cadette, Magdaléna, est décidée à ne se laisser dicter sa conduite par personne. mais est toutefois prête à accepter un époux riche et noble que le Roi lui destine.
L'aînée, Séraphina, est fantasque et passionnée de théâtre.Elles ont pour dame de compagnie une cousine, Juana.Est-il besoin d'ajouter qu'elles sont faites toutes trois pour inspirer l'amour ?
Mireno aspire à s'élever au-dessus de sa condition de berger. En compagnie de son ami Tarso, il quitte ses montagnes pour se rendre à la ville. En route, il rencontre Ruy Lorenzo poursuivi par la milice du Duc d'Aveiro pour une sombre affaire de fraude. Après avoir échangé ses vêtements avec le fuyard, Mireno est appréhendé et conduit au palais du Duc où il fait la connaissance de Magdalena la fille cadette du Duc.
Et c'est le coup de foudre inévitable qui, comme on peut s'y attendre, provoque une série de situations pour le moins cocasses puisque Mireno, paralysé par sa timidité, n'ose avouer ses sentiments à celle qui le prendra sous sa protection, forçant ainsi la jeune fille à provoquer ses aveux.
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Ce sont deux petits trésors de la littérature du Siècle d'or espagnol (XVIe-XVIIe siècles) que nous donne à lire cet ouvrage. Mais pourquoi avoir rassemblé l'intermède cervantin et la nouvelle tirsienne dans un même volume ? Au-delà du lieu commun du vieux mari jaloux, ces deux textes partagent deux caractéristiques qui justifient leur appariement : d'une part une très grande théâtralité, d'autre part l'usage de la farce comique, la fameuse bourle récurrente dans la littérature espagnole du Moyen Âge au Siècle d'or. Dans les deux textes, il s'agit de faire rire un public (potentiel dans l'intermède ;
Personnages attentifs au récit de don Melchor dans la nouvelle) pour donner à voir les travers de l'être humain et les problèmes de la société de l'époque, en particulier ceux de l'institution maritale. Et quatre siècles plus tard, cela fonctionne encore, grâce à une traduction parfaitement équilibrée entre respect du texte original et nécessaire modernisation.
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Juan de Séville et son hôte de pierre
Tirso de molina, Emmanuel Tugny
- Gwen Catala
- 20 Septembre 2017
- 9782376410331
Juan de Séville et son hôte de pierre est une comedia déconcertante. Le lecteur tient en effet en mains le texte mythique de Dom Juan de Tirso de Molina, revu et adapté par Emmanuel Tugny, écrivain nerveux dont les amoureux des lettres savourent l'éclectisme et le gout des horizons exotiques.
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QUINTANA: Ya que a vista de Madrid y en su Puente Segoviana olvidamos, doña Juana, huertas de Valladolid, Puerta del Campo, Espolón, puentes, galeras, Esgueva, con todo aquello que lleva, por ser como inquisición de [la] pinciana nobleza, pues cual brazo de justicia, desterrando su inmundicia califica su limpieza; ya que nos traen tus pesares a que desta insigne puente veas la humilde corriente del enano Manzanares, que por arenales rojos corre, y se debe correr, que en tal puente venga a ser lágrima de tantos ojos; ¿no sabremos qué ocasión te ha traído desa traza? ¿Qué peligro te disfraza de damisela en varón? JUANA: Por agora no, Quintana. QUINTANA: Cinco días hace hoy que mudo contigo voy. Un lunes por la mañana en Valladolid quisiste fiarte de mi lealtad: dejaste aquella ciudad; a esta Corte te partiste, quedando sola la casa de la vejez que te adora, sin ser posible hasta agora saber de ti lo que pasa, por conjurarme primero que no examine qué tienes, por qué, cómo o dónde vienes, y yo, humilde majadero, callo y camino tras ti haciendo más conjeturas que un matemático a escuras. ¿Dónde me llevas ansí? Aclara mi confusión si a lástima te he movido, que si contigo he venido, fue tu determinación de suerte que, temeroso de que, si sola salías, a riesgo tu honor ponías, tuve por más provechoso seguirte y ser de tu honor guardajoyas, que quedar, yéndote tú, a consolar las congojas de señor. Ten ya compasión de mí, que suspensa el alma está hasta saberlo.
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El burlador de Sevilla est le premier en date et l'archétype de tous les Don Juan, mal connu, peu joué en France - et même en Espagne.
Tirso de Molina était prètre et moine. Nous voici prêts à beaucoup de métaphysique et de théologie. Si l'on se borne à la morale : il est probable que l'auteur sermonne un public de croyants voleurs, débauchés, meurtriers.
Morale donnée par surcroît.
Est-il besoin de justifier, d'une pensée pieuse et raisonnable, l'immense ravissement que nous donne ce théâtre ?... Mouvement et lumière, distances, paysages, villes, vagues blèmes ou bleues, rochers couverts d'écume et de sel, cabanes de paille et de roseaux, campagnes d'herbe nouvelle, pêcheurs et paysans, ambassadeurs, rois, jeunes filles, rires et malheurs, belles paroles, chansons, plaisanteries, pastorales et cauchemars, - triomphe de la poésie ! Une telle jubilation théâtrale, on ne la trouve qu'en quelques chefs-d'Ïuvre. La Tempête, par exemple.
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Vuelve a ocultar el acero mientras que pasa esa gente; que en lugar menos patente concluir, Ascanio, quiero dificultades de amor, que en tu competencia estriban.
ASCANIO: De ordinario los que privan hacen deidad el favor que sus principes les dan; y en senal de su altivez pasan la raya tal vez de la modestia. Ya estan en su lugar las espadas, y la mia, te prometo que--en fe del nuevo respeto que a privanzas bien logradas, en quien usa cuerdo de ellas, debe el vasallo de ley, porque el gusto de su rey mira retratado en ellas-- no salga, aunque la provoques sgunda vez a ofenderte. Témplate, conde, y advierte que no porque el cielo toques del favor que el César te hace es bien que desalumbrado, con laa alas de privado, si el sol Ícaros deshace, te atrevas a quien te iguala si no en dicha, en calidad.
ALFONSO: No niego yo la igualdad que por noble te senala ni al verme favorecido, atribuyas intereses de venganzas, que corteses en mi privanza, han tenido hasta este punto encerrado en el alma mi rigor; que a valerme del favor con que el César me ha premiado, con él te descompusiera de Milan te desterrara, los estados te quitara, y su enojo te prendiera sin necesitar agora desafios permitidos generalmente a ofendidos; -
Milagro fue no matarme, cuando el tejado salté. La casa ignoro en que entré. ¿Si en ella podré librarme de la justicia? Escalera es ésta, luz hay aqui.-- Si le maté, defendi mi vida.-- La vez primera que llego, Toledo, a verte, ¿de este modo me recibes? ¿A extranjeros apercibes agrados y a mi la muerte? Rüido en la calle siento; diligencias por mi hara la justicia; abierto esta y con luz este aposento; entraré a favorecerme en él de quien le habitare.
Viénese a la alcoba Su piedad mi vida ampare; que bien puedo prometerme de la autoridad y traza de esta noble habitación que sus senores lo son: el riesgo que me amenaza asegura la nobleza que en tales casas se cria. -
CÉSAR: ¿Hemos de apartarnos mas de la ciudad, Carlos? CARLOS: No; que la ribera del Po, que murmurar viendo estas mientras de Milan te alejas, si en sus cristales te avisas, agravios vende entre risas a tu amistad y a mis quejas. CÉSAR: No te entiendo. CARLOS: No me espanto. Déjanos solos aqui Gascón. GASCÓN: Siempre obedeci a quien sirvo y quiero tanto y mas a estas ocasiones, porque yo cuando hay envites digo quiero a los convites y descarto las cuestiones.
Vase CÉSAR: Ya estamos solos; procura declararte. ¿Es desafio? CARLOS: No nos oye mas que el rio que no ofende aunque murmura. Deja de aumentar agravios dudando de mi fe ansi, que mis quejas contra ti sólo tienen en los labios discreta jurisdición, no en la espada, que en efeto reverencian el respeto que te debo. CÉSAR: La ocasión con que las formas repara que me suspendes y admiras. CARLOS: Por fabulosas mentiras las propiedades juzgara que pintó la antigüedad en la amistad verdadera, si hallarlas en ti quisiera. CÉSAR: Pues ¿es falsa mi amistad? CARLOS: Parécelo. CÉSAR: Di el porqué. CARLOS: ¿Por qué, desata esta duda, pintó a la amistad desnuda quien su Apeles sutil fue? ¿Por qué, si no es en tu mengua, su lado abierto mostró y del pecho trasladó el corazón a la lengua? ¿Por qué le vendó los ojos, dejando libres los labios? CÉSAR: Jeroglificos agravios me proponen tus enojos; misterioso vienes. Digo que si desnuda pintaban la amistad los que ensenaban leyes al perfeto amigo fue para darle a entender que entre los que la profesan y su lealtad interesan ningún secreto ha de haber. Porque si se difinió que era una alma en dos sujetos, afirmando los discretos que el amigo es otro yo, mal quedara satisfecho de quien sus pasiones calla el amigo que no halla en un lugar lengua y pecho. -
En fin, han levantado los ricos hombres y Grandes de Castilla por rey a don Alonso octavo, y han podido tanto con él las persuasiones de Fernan Ruiz de Castro y de don Lope Diaz de Haro, Senor de Vizcaya que, prendiendo a la reina, su madre, ha desterrado de sus reinos al conde don Pedro de Lara, el mayor senor de ellos a quien por el deudo y amistad que conmigo tiene he favorecido y dado tierras en mi condado de Urgel. Su hijo don Manrique, por sus hazanas llamado el Torneador, desnaturalizandose de toda Espana, se va a favorecer de vuestra excelencia, por la amistad que la casa de Fox ha tenido siempre con la de Lara. La fama de sus hazanas corresponde con su persona, a cuya vista me remito, satisfecho que sera estimado como el valor de su sangre merece. El cielo guarde el estado y vida de vuestra excelencia, como deseo y ese Condado de Fox ha menester. De Urgel, y Julio 8 de 1126 anos. Jaime, conde de Urgel.
¡Valgame el cielo! ¿En mi casa tengo al Conde don Manrique? Su dicha el alma publique, pues tan adelante pasa. Desde hoy, famoso espanol, conociendo la ganancia que ha de tener con vos Francia, envidia me tendra el Sol; pues yo sé de él que se honrara la luz de su cuarta esfera, si por su huésped tuviera a don Manrique de Lara. Mas, pues yo solo merezco la honra que me habéis dado, la vida, hacienda y estado con los brazos os ofrezco. -
SIXTO: Ya es, padre, hora de almorzar. Aqui hace buen sol. Sabina, saca un banco en que sentar nuestro padre.
PERETO: ¡Peregrina virtud! ¡Piedad singular! Hijo, aunque viejo y cansado, no tanto que si arrimado a un palo los pies provoco, no pueda andar poco a poco. Soy ya viejo, estoy pesado; ya de mis carnes molestas la carga grave contemplo. Suelta, si ya no me aprestas de la cigüena el ejemplo, que lleva a su padre a cuestas; no te canse, por tu vida, pues, la cosa mas querida de mi vejez...
SIXTO: Quien os lleva, padre, en el alma que aprueba esta obligación debida a quien el ser que me anima me dió, que sois, padre, vos, es razón que os lleve encima; que el padre, después de Dios, la joya es demas estima. Y si el padre es el segundo después de Dios en el mundo, no es bien que os parezca nuevo si en el hombro, padre, os llevo; que en buena razón me fundo, aunque os espanto y asombro; pues, según naturaleza, he de llevar cuando os nombro, padre, a Dios en la cabeza, y luego al padre en el hombro, que es el segundo lugar donde se puede asentar la piedad en que me fundo, pues sois, en fin, el segundo que he de obedecer y amar. -
NISO: ¡Brava fiesta!
CORBATO: Y la senora por quien se hizo, hermosa y mansa.
MONTANO: Quien en servirla se cansa lo mucho que pierde ignora.
ARDENIO: ¡Buen mayordomo! NISO: Y devoto.
MONTANO: Pastor que el ganado deja por tan blanca y pura oveja, dichoso él.
NISO: En fin, Maroto, vos habéis dejado el cargo con honra y fama.
MAROTO: Y vendra otro que me sacara de la puja rico y largo.
NISO: ¡Qué buena estaba la igreja!
MAROTO: Como pude la compuse; claveles en ella puse desde el altar a la reja. Verbena, espadana y juncia por el suelo derramé; agua de trébol eché en las pilas.
ARDENIO: Bien anuncia vuesa mucha devoción la que en el alma encubris.
NISO: Galan, Maroto, venis.
MAROTO: Yo saco en la procesión todas las galas que tengo. El mas pobre de Estercuel soy.
CORBATO: Y el mas devoto de él.
MONTANO: Alegre en extremo vengo -
GERÓNIMA: ¿Hay huésped mas descortés? ¡Un mes en casa, al regalo y mesa de don Gonzalo, y sin saber en un mes que mujer en ella habita, o si lo sabe, que es llano, blasonar de cortesano y no hacerme una visita? ¡Jesús, Quiteria, es grosero aunque tú vuelvas por él!
QUITERIA: Yo, en lo que he notado dél, perfeto le considero: la persona, un pino de oro; un alma en cualquiera acción; de alegre conversación, guardando en ella el decoro que debe a su calidad; en lo curioso un armino, mas no afectando el alino que afemina nuestra edad; mozo, lo que es suficiente para prendar hermosuras mas no para travesuras de edad, por poca, imprudente. Júzgole yo de treinta anos.
GERÓNIMA: Pinta en él la perfección que el conde de Castellón en su Cortesano.
QUITERIA: Extranos humores en ti ha causado ese enojo que condeno. Ya no tendra nada bueno, porque no te ha visitado. Si ignora que en casa hay dama, ¿qué le culpas? -
Nunca al talamo justo, coyundas de Himeneo, de Peleo y de Tetis enlazaras con la cerviz el gusto; ya que dio a Peleo la mano Tetis, nunca convidaras los dioses, ni injuriaras la discordia traviesa, cuya manzana de oro ponzona dio en tesoro e infausta sobremesa a la ocasión tirana si hechiza a toda Grecia una manzana. Nunca fuera piadosa con el pastor tirano la osa tributaria de sus pechos, o ya que de una osa mamó el licor villano, pues al monstruo cosario pagó pechos nunca de él satisfechos, arbitro juez le hicieran competidores ojos, ocasionando enojos, que tal venganza esperan, si yo llevo la pena, la gloria Venus y la culpa Elena. ¡Ay Penélope bella¡ ¡Ay hijo amado mio! Mitades de mi vida; en mi tormento, estorbos atropella de amor el senorio cuando a la honra obliga el juramento. Contra el pastor violento