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Véronique Richez Lerouge
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Vins, fromages, salaisons... Nos labels officiels AOP, IGP, Label rouge, et même Agriculture biologique entretiennent des liaisons dangereuses avec des milliardaires planétaires qui se font passer pour des artisans. Loin de s'en inquiéter, la France, berceau des appellations d'origine, donne les clés du terroir à l'agrobusiness.
Il ne reste que les petits producteurs pour tenir la boutique, contraints de lutter à armes inégales pour faire vivre nos terroirs et ennoblir chaque jour le mot Qualité, contre des géants de l'agroalimentaire. Ces derniers se payent notre patrimoine gastronomique à coup de gros chèques, illustrant la faiblesse de nos mécanismes institutionnels face à la mainmise des lobbies en France et à Bruxelles.
Qui sont les coupables ? Les acheteurs, les vendeurs, ou bien l'État ? C'est une catastrophe annoncée à moyen terme : la disparition des fermes, la défiguration des paysages et des terroirs, l'appauvrissement de la biodiversité et la standardisation des goûts.
La reconquête est possible, encore faut-il du courage politique et une feuille de route claire.
Dans cet ouvrage, l'auteure élargit son enquête pour révéler ce que cache cette usurpation des traditions et explore plusieurs pistes pour endiguer le problème. -
Main basse sur les fromages AOP
Véronique Richez-Lerouge
- Erick Bonnier
- 23 Février 2017
- 9782367600772
Dès 1978, Lactalis ouvre le bal sur le terrain des fromages AOP, porteurs d'image et juteux en subventions publiques. Camembert, puis Roquefort, la liste s'allonge et fait des émules. d'autres industriels y prennent goût (Savencia, ex-Bongrain, Soddial). Loin de s'en inquiéter, la France, pourtant pionnière du concept d'appellation, leur donne les clés du terroir, trahissant là l'esprit même de ce qu'elle avait créé. Laxisme, naïveté ou complicité, le constat est là.
La domination industrielle dans les AOP sous couvert de les développer, a entrainé l'uniformisation du goût, la perte de la biodiversité, la baisse de la qualité, parfois même la mise en danger de l'appellation elle-même. Comble du comble : mettre un pied dans l'appellation leur permet de siéger dans les institutions publiques en charge des appellations, leur offrant toute latitude pour favoriser leurs intérêts. Ils s'infiltrent aussi dans les syndicats professionnels et organismes de formation pour y financer des événements, prix, voyages et concours.
La dernière prise de guerre de Lactalis en territoire normand, avec le rachat de l'un des derniers fabricants de camembert au lait cru AOP, place le géant laitier dans une position de quasi monopole, sans que l'Autorité de la concurrence n'ait levé le petit doigt. Le groupe industriel a privatisé l'AOP ! d'autres grands noms du fromage sont menacés (Cantal - Roquefort - Ossau Iraty - Banon - Maroilles - Époisses) de voir leur label se vider de sa substance, alors que des fermiers bataillent pour continuer à fabriquer de grands fromages et donner au terroir ses lettres de noblesse, sans aide, sans label, sans subvention. C'est eux qui mériteraient d'être dans la lumière.
Après La Vache qui pleure (Nouveau Monde 2016) et France ton fromage fout le camp (Michel Lafon 2012), véronique Richez-Lerouge nous emmène dans un document richement étayé aux quatre coins de la France à la rencontre des producteurs et acteurs de la filière laitière. Sujet tabou...
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Bien manger n'est plus une farandole gastronomique. Tantôt remède, tantôt poison, l'alimentation entraîne légitimement un cortège de questionnements générant anxiété, culpabilité et communautarisme : quoi manger, où manger, comment manger ? Et aussi avec qui ?
Parés du masque de la vertu, les géants de l'agroalimentaire ont accaparé le territoire du mieux-manger, ils parlent de nutrition, naturalité, terroir, gommant ainsi le caractère industriel de leurs produits pauvres en nutriments. Alors que la gastronomie est portée au pinacle, aller au restaurant ou faire ses courses devient un casse-tête. Face à cette fiction culinaire hors-sol qui délaisse la qualité des aliments et ignore leur origine, une alliance de cuisiniers sous l'égide de Slow Food met les pieds dans le plat, elle milite pour une cuisine bonne, juste et propre, elle veut redonner du sens aux mots bon, goût, terroir, paysan... pour réveiller nos sens.
L'auteur fournit des clés de compréhension sur la signification profonde du bien-manger en conscience, où s'invitent à la table le partage, le savoir-être, le savoir-vivre, la curiosité, la connaissance, en hommage à Brillat-Savarin, pour qui l'assiette faisait tourner le monde.
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La vache qui pleure ! retour au lait naturel, une question de santé
Véronique Richez-Lerouge
- Nouveau Monde
- Culture Medias
- 10 Mars 2016
- 9782369423560
Le lait industriel colonise nos hypermarchés. Un ersatz dit « stérilisé UHT », appauvri et indigeste.À l'insu du consommateur, ce produit à l'apparence inoffensive est déjà transformé, matraqué par de trop hautes températures, et standardisé. Il est vidé de ses substances nourricières qui valent plus cher en pièces détachées, vendues à l'industrie agroalimentaire, cosmétique, automobile, textile et pharmaceutique. Les excédents finissent en poudre de lait recyclée dans des produits industriels, le fourre-tout de la filière laitière et de la chimie. Cet or blanc attise les convoitises d'investisseurs qui rêvent d'une Silicon laitière à la française, avec des fermes-usines entassant des bovins-robots génétiquement modifiés dans des lieux clos.Pendant ce temps, les fermiers sont à l'agonie.À l'appui de solides études scientifiques, l'auteur révèle que le lait cru, interdit presque partout, aide à lutter contre toutes les formes d'allergies en renforçant le système immunitaire des jeunes enfants et des femmes enceintes. Il est vivant et nutritif. Une vérité qui dérange ceux qui font commerce du lait industriel ou des jus de soja... souvent les mêmes.Alors que boire ? Pour la première fois une enquête démontre pourquoi le lait natif est un véritable alicament naturel.Après ce livre, vous n'achèterez plus de lait comme avant.