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Yvan Gobry
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Les moines en Occident Tome 4 ; le temps des conquêtes : de saint Benoît d'aniane à saint Bruno (750-1100)
Yvan Gobry
- Francois-Xavier De Guibert
- 5 Janvier 2006
- 9782755400304
L'histoire du monarchisme chrétien constitue une prodigieuse épopée, qui s'étend sur dix-sept siècles et force l'admiration.
Ce sont les moines d'Occident qui, au Moyen Age, ont construit l'Europe économique et édifié l'Europe culturelle (en sauvant la littérature antique, en éduquant les peuples barbares, en créant des écoles). Ils ont aussi fait souffler sur un monde égoïste et brutal les vertus évangéliques de la charité fraternelle, d'hospitalité, d'humilité, de détachement, de joie et de paix, inventant les hôpitaux et les léproseries, exerçant leur influence bienfaisante sur les princes et les cités.
Ils ont enfin porté la nature humaine à son sommet par leur oblation à Dieu, donnant à la pureté, à l'abnégation et à l'offrande une dimension jamais égalée jusque-là. Du IXe au XIe siècle, depuis Charlemagne jusqu'aux premiers Capétiens, ce sont plus de trente mille monastères qui ont surgi en Europe occidentale, oeuvre pour la plupart de génies religieux dont nous pouvons retrouver la trace à la fois dans les vestiges des bâtiments et dans les écrits précieux gardés par ces mêmes moines bâtisseurs dans leurs bibliothèques.
Beaucoup de ces pionniers et de ces maîtres spirituels sont ignorés de nos jours ; d'autres émergent avec éclat : Benoît D'Aniane, réformateur de l'ordre bénédictin : Bernon, Odilon, Hugues, abbés et propagateurs de Cluny, Romuald, Jean Gualbert, Etienne de Muret, Robert d'Arbrissel, Bruno, fondateurs de Camaldoli, de Vallombreuse, de Grandmont, de Fontevrault, de la Chartreuse. Ivan Gobry, qui a déjà, dans trois volumes antérieurs, raconté l'implantation des moines en Occident du IVe au VIIIe siècle, s'emploie, dans ce nouveau et gigantesque travail, à révéler la personnalité et l'oeuvre de leurs successeurs.
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Guillaume de Saint-Thierry ; maître en l'art d'aimer
Yvan Gobry
- Francois-Xavier De Guibert
- Vie De Saint
- 9 Octobre 1998
- 9782868395504
La vie et l'oeuvre d'un des pères fondateurs de la grande tradition cistercienne.
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Lorsqu'il vient au monde, en 466, Clovis n'est rien de plus que le fils d'un modeste chef de tribu franque. Rien ne le prédestine plus qu'un autre Barbare à un grand destin dans l'Occident gallo-romain. A sa mort, en 511, ce guerrier intelligent et volontaire est pourtant maître de la Gaule tout entière, à l'exception de la Bourgogne. Mieux, ce "nouveau Constantin" est devenu le plus puissant des princes d'Occident, protecteur de l'Église. Au-delà de l'union des Francs saliens, au-delà même de ses victoires successives sur le romain Syagrius à Soissons, sur les Thuringiens, les Francs ripuaires, les redoutables Alamans et la puissance wisigothique, son véritable coup de génie, c'est sa conversion au christianisme, à Reims, en 495 - et non en 496, ainsi que le démontre l'auteur. Par son baptême, Clovis s'assure d'un coup le soutien du clergé et le ralliement de la population gallo-romaine. Ce geste solennel lui confère un prestige formidable qu'aucun Barbare ne saurait dès lors lui contester.
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Moines en occident t.4 de saint benoit a saint bruno
Yvan Gobry
- Francois-Xavier De Guibert
- 9782868394880
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Premier volet de la série " La France abandonnée ". Les aventures de deux jeunes gens que tout sépare au début de la Révolution...
Sur fonds du Paris révolutionnaire, au moment du soulèvement et de la prise de la Bastille, ce roman dévoile les dangereuses aventures de deux jeunes gens, Alix de Montigny fille d'un noble vendéen et François Julien, petit paysan breton en vacances chez son oncle marchand de meubles à Paris. Tous les événements vécus sont rigoureusement historiques, seuls, les héros de l'histoire sont imaginés. L´auteur, historien, professeur et écrivain aux multiples Prix littéraires, retrace avec talent et précision les horreurs de la Révolution. Préface de Vladimir Volkoff. Illustrations d'Alain d'Orange. Un roman de la série " Pleins Feux ".
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Second volet de la série " La France abandonnée ".Alix et François, chacun de leur côté s'engagent contre la Révolution...
Trois ans se sont écoulés depuis les terribles moments de 1789. Alix et François seront, cette fois encore, pris par le tourbillon des événements, projetés au coeur de l´action contre-révolutionnaire, au sein du complot élaboré pour la libération de la famille royale. Peut-être le hasard réunira-t-il nos deux héros, ne se sachant pas, l'un comme l'autre, liés par cette même action... Illustrations d'Alain d'Orange. Un roman de la série " Pleins Feux ".
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Reine christine (la) - la tres secrete et scandaleuse reine de suede
Yvan Gobry
- Pygmalion
- 18 Janvier 2001
- 9782857046721
Née en 1626, orpheline et reine à six ans, elle parle cinq langues quatre ans plus tard. A douze ans, elle prend en main son royaume déchiré par les haines et les complots. Faire de Stockholm, son austère capitale luthérienne, une flamboyante Athènes du Nord devient dès lors le rêve de la reine Christine de Suède. Elle y invite l'élite intellectuelle et les plus grands artistes avec lesquels elle correspond, importe les fastes du baroque et s'étourdit de fêtes. Souveraine inflexible, à la poigne virile, elle fait tomber les têtes rebelles, refuse le mariage pour préserver son indépendance et, par ses extravagances, heurte la noblesse qui redoute l'appauvrissement du royaume. A vingt-huit ans, devant l'hostilité qu'elle suscite, elle choisit la liberté et se convertit au catholicisme. Elle abandonne alors sa couronne au profit d'un cousin et se met à voyager, notamment en France et en Italie. Toutes les cours qui la reçoivent tremblent devant ses coups de tête, son mépris des convenances, son goût pour les intrigues politiques. A Fontainebleau, le scandale éclate lorsqu'elle fait exécuter son grand-écuyer. Assoiffée de connaissances et de lectures, elle continue de fréquenter les grands hommes de son temps : musiciens, peintres, écrivains et scientifiques. Elle s'installe enfin à Rome et dans la dévotion, se félicitant, peu avant de mourir à soixante-trois ans, d'avoir gardé sa virginité.
De ce fascinant personnage, incarné à l'écran par Greta Garbo de manière inoubliable, Ivan Gobry nous révèle ici les nombreuses facettes. Grâce à son évocation vive et mouvementée, nous voilà entraînés au galop à travers toute l'Europe du Grand Siècle.
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Louis Ier, surnommé d'abord le Pieux à cause de sa profonde foi chrétienne, puis le Débonnaire, à cause de sa faiblesse, eut un règne mouvementé.
Petit-fils de Pépin le Bref, fils de Charlemagne, il fut fait roi d'Aquitaine à trois ans, en 781, puis empereur d'Occident de 814 à 840. Unique survivant des fils de Charlemagne, il eut l'avantage, au contraire de ses deux prédécesseurs, de pouvoir d'emblée accéder seul au trône. Mais, bientôt, son manque d'autorité et l'incohérence de certaines décisions lui aliénèrent la noblesse. Ses trois fils, avides de recueillir leur part d'héritage, le détrônèrent à deux reprises avant de se livrer à une lutte féroce les uns contre les autres.
Avec Louis Ier se disloque à jamais le grand empire carolingien. Il est le dernier monarque qui a réuni sous son sceptre la France et l'Allemagne. A sa mort, les deux pays, devenant des entités politiques séparées, s'achemineront vers des destins parallèles et, maintes fois, hostiles. De ce règne plein de péripéties, nous n'avions que deux récits en langue latine, tous deux datant du IXe siècle. Ivan Gobry signe ici la première biographie française de ce monarque.
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Louis VII, fils de Louis VI le Gros et père de Philippe II Auguste, a été sévèrement jugé par les historiens. Ce fut lui, en effet, qui, au cours de son long règne (1137-1180) déclencha une guerre de trois siècles en laissant son épouse, Aliénor d'Aquitaine, qu'il avait répudiée, épouser le futur roi d'Angleterre et apporter en dot à ce dernier la moitié du territoire français.
Il faut cependant retenir de ce roi la valeur de sa personnalité face à celles de ses rivaux. Il réunissait les vertus qui ont fait la grandeur des Capétiens avant et après lui : le sens inflexible de l'honneur, le dévouement continu à l'Etat, le respect de la parole donnée, la vaillance dans le combat. Son extrême piété, brocardée par Aliénor et par certains biographes, était la garantie de la pureté de ses intentions. Mais ce preux trouva pour adversaires des hommes dont l'intérêt l'emportait sur l'honnêteté ; et la ruse sur la loyauté. S'il fut une victime, ce fut d'abord de sa noblesse d'âme.
Il n'en gouverna pas moins son royaume avec une application croissante. Il acquit lentement la sagesse, qui lui fit trop défaut à son avènement, grâce à sa soumission aux conseils de deux génies : le politique Suger et le théologien Bernard de Clairvaux.
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Ce fut un souverain d'un type nouveau qui monta sur le trône de France, en 1108: Louis VI devint, en effet, le premier roi qui fut armé chevalier.
En succédant à son père qui, enferré dans des affaires matrimoniales, préféra ses plaisirs aux devoirs de l'Etat, Louis VI prit énergiquement les rênes du gouvernement. Il se concilia l'Eglise et, à la tête d'une troupe de sept cents chevaliers, réprima de puissants vassaux qui, prêts à l'injustice et à l'insoumission, se conduisaient en cruels pilleurs et brigands. Fort de son autorité, il parvint enfin à faire reculer une formidable armée constituée par l'empereur germanique, Henri V, décidé à envahir la France. Son règne restaura donc l'image et le prestige de la royauté, et assura le renouveau de la dynastie capétienne.
Surnommé le batailleur pendant les premières années de son règne à cause de ses incessantes expéditions victorieuses, il reçut ensuite le sobriquet de gros du fait de son embonpoint. Cet état ne l'empêcha pas moins de poursuivre sa mission de justicier grâce à son courage et de mener ses guerriers au combat jusqu'à la fin de sa vie.
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Clovis avait été le premier roi de France; ayant conquis la Gaule du Rhin aux Pyrénées, il en fit un seul royaume, sous une dynastie franque. Mais, ayant partagé ce vaste territoire entre ses qutre fils, il y eut après sa mort quatre royaumes francs, et non plus un grand royaume de France.
Son dernier fils, Clotaire, après les morts successives de ses frères, réunit à nouveau sous son sceptre leurs parts respectives; il devint ainsi le second roi de France. Et pour bien marquer cette succession, il choisit finalement pour capitale Paris, qui avait été celle de Clovis.
Ce résultat fut le fruit de l'ambition et des circonstances, non d'un projets politique. S'il montra des vertus guerrières, Clotaire ne manifesta aucune vertu morale; loin d'être un preux comme son père, il laissa la réputation d'un souverain libidineux, violent, cruel, retors, sans égard à la parole donnée. Les cinquante années de son long règne furent cinquante années de crimes et de débauches. Mais, fils de sainte Clotilde, il se montra constamment dévoué au clergé et à la gent monastique, manifestant in extremisde vifs sentiments de repentir et se préparant dévotement à la mort.
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La renommée de Philippe III, emporté en 1285 par une maladie
à l'âge de quarante ans, est injustement éclipsée à la fois par celle de
son père, saint Louis, et par celle de son fils, Philippe IV le Bel.Mais sa disparition prématurée ne l'a pas empêché de laisser les
marques d'un grand roi. Car, attentif à toutes les causes, il mit son
point d'honneur à ne jamais prendre aucune décision sans se
soumettre aux règles de la justice, entretenant des relations
courtoises avec la noblesse, le clergé et la bourgeoisie. Par ailleurs,
il demeure avec Philippe Auguste le plus grand rassembleur de
terres françaises. Il entreprit un vaste et ambitieux programme
politique en Italie et en Espagne, où son ardeur et sa bravoure lui
valurent le surnom de Hardi. Il participa à la huitième Croisade et
doubla largement la superficie du domaine royal en annexant les
comtés de Nemours, d'Alençon et du Perche et, au sud, le Poitou,
l'Auvergne, le Rouergue, le Quercy et le vaste comté de Toulouse.C'est l'ensemble de ces exploits guerriers et l'histoire d'un règne
brillant de quinze années que relate Ivan Gobry. Avec cette
biographie fondée sur des sources irréfutables, le grand historien
poursuit sa remarquable évocation des rois de France méconnus.
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Eudes, roi de France de 888 à 898, était fils du marquis de Neustrie Robert le Fort. Il devint comte de Paris à vingt ans pour sa bravoure et réussit avec ses guerriers francs à repousser les troupes danoises. Il fut acclamé roi après la destitution de Charles le Gros et sacré par l'archevêque de Sens. I. Gobry le présente comme l'ancêtre des Capétiens et leur prototype.