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alain
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Voici le jardin du philosophe. On y cueillera des fruits mûris sur le tronc de la sagesse commune et dorés à cette autre lumière des idées. Ils en reprennent leur saveur d'origine, qui est le goût de l'existence. Saveur oubliée en nos pensées ; car on voudrait s'assurer que l'existence est bonne et on ne le peut ; on en déçoit donc l'espérance par précaution, prononçant qu'elle est mauvaise. De là s'étend l'empire de l'imagination déréglée, en quoi Alain, se confiant à la sagesse du corps, restaure la souveraineté claire de l'homme heureux et qui n'attend pas pour l'être, ici et non ailleurs, que l'événement lui donne raison, acteur enfin et non spectateur de soi-même.
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«Au temps de Socrate, il y avait à Delphes, comme chacun sait, une espèce de Sibylle inspirée par Apollon, et qui vendait des conseils sur toute chose. Seulement le dieu, plus honnête que notre marchand de fluide, avait écrit son secret au fronton du temple. Et lorsqu'un homme venait interroger le destin, afin de savoir ce que les choses feraient pour ou contre lui, il pouvait lire, avant d'entrer, ce profond oracle, bon pour tous:Connais-toi.»«Connais-toi», «Des passions», «De l'imagination», «Ne pas désespérer», «Du devoir d'être heureux»... Trente superbes fragments de l'une des oeuvres phares d'Alain:Propos sur le bonheur.
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Maître de la prose d'idées, Alain est surtout connu pour ses Propos sur le bonheur. Mais il est également virtuose dans l'art de la critique. Sa plume acerbe n'épargne rien ni personne : l'éducation, les actionnaires, l'Église, les fonctionnaires, le mariage... tout est sujet à l'examen philosophique. Courts, accessibles et stimulants, ces Propos rebelles nous invitent à découvrir un pan méconnu de l'oeuvre d'Alain, pour ne jamais se résigner. Êtes-vous prêts à vous rebeller ?
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«Le thème de la nature est la toile de fond de toutes mes pensées. Autant que je pouvais deviner la situation de ceux qui pensent subjectivement, je les voyais enfermés dans des rêves et séparés du monde et développant une existence sans fenêtres, à peu près comme les monades de Leibniz, existence où il y avait pourtant une sorte de monde au-dehors. Et je ne crois pas avoir jamais fait autre chose, quand je décrivais, que nettoyer ce monde de toute la buée humaine, et le voir comme il serait sans nous.»
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Dans ses quelque cinq mille Propos, écrits de 1906 à 1914, puis de 1921 à 1936, Alain avait pour méthode de confronter toujours l'événement quotidien aux exigences pures de l'esprit : aussi la plupart d'entre eux continuent-ils de faire écho aux inquiètes contestations de notre temps.
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Propos sur l'éducation ; pédagogie enfantine (7e édition)
Alain
- PUF
- Quadrige
- 24 Février 2015
- 9782130634829
Deux textes sont ici rassemblés. Les Propos sur l'éducation sont des réflexions générales et théoriques, parfois lapidaires, publiées en un volume en 1932. La Pédagogie enfantine correspond à une série de trente et une leçons (octobre 1924 - juin 1925) rédigées à la demande de la directrice du Collège Sévigné qui souhaitait un cours destiné à ses élèves, futures « jardinières d'enfants ». « Ce texte assurera une meilleure intelligence des Propos, dans la mesure où il en explicite la cohérence doctrinale et l'assise philosophique », note Robert Bourgne dans un Avertissement.
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Le lecteur retrouvera dans ce volume les grands thèmes d'Alain sur la prééminence de la morale, sur la nature de la perception, du jugement, de la raison, sur les doctrines de grands philosophes. Mais aussi, et plus près d'une réalité qu'il a fortement vécue, ses souvenirs de guerre, et le pamphlet : Mars ou La guerre jugée, qui ne perdra jamais de sa vigueur. Tout cela soutenu, dans l'ensemble, par le souvenir de Jules Lagneau, son maître, avec lequel il ne fut pas toujours d'accord, mais qu'il élève au-dessus des plus grands.
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«Les idées ici proposées ne dépendent point de quelque idée supérieure d'abord posée, et ne conduisent même point à quelque notion commune qui puisse définir tous les arts en peu de mots. Au contraire je me suis attaché à marquer les différences, les séparations , les oppositions, me réglant ainsi, autant que peut faire la critique, sur les oeuvres elles-me mes, dont chacune s'affirme si bien et n'affirme qu'elle.» Alain.
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L'Éthique de Spinoza a toujours fasciné les esprits parce qu'elle se présente comme un parfait édifice rationnel dont chaque proposition est un élément indispensable à la totalité du système, dont chaque argument prétend à la validité et à l'objectivité d'un théorème de géométrie. Alain ne pouvait, ayant fait cours sur Descartes, éviter la pérégrination au sein de l'architecture conceptuelle de Spinoza. Cette réflexion se prolonge au-delà du livre qu'il lui a expressément consacré : en effet, dans maintes autres occasions, dans certains de ses Propos notamment (qu'on trouvera dans ce volume), Alain évoque Spinoza ; et lorsqu'il voudra rendre hommage à Jules Lagneau, c'est encore Spinoza qui sera présent dans la discussion : c'est la raison pour laquelle ce philosophe est la figure retenue pour assurer le lien thématique du recueil, ainsi considérablement augmenté.
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« D'abord massacrer les lieux communs », telle est l'ambition du jeune philosophe Alain qui attaque, chaque matin, en une de La Dépêche de Rouen et de Normandie, les « tenants du désordre établi ». Églises, académies, partis, politiciens, bureaucrates, sorbonnards, misogynes, bourgeois, bellicistes et tyrans de tout poil constituent les cibles favorites d'un polémiste cinglant qu'on a parfois tendance à oublier.
De 1906 à 1914, il donne 3083 chroniques, écrites avec quelle virulence ! Dans chacun des 43 textes choisis, on redécouvre un penseur qui s'insurge. Sa lucidité et son impertinence d'esprit s'appliquent à merveille à l'injustice et à la bêtise de notre monde. -
Voici le jardin du philosophe. On y cueillera des fruits mûris sur le tronc de la sagesse commune et dorés à cette autre lumière des idées. Ils en reprennent leur saveur d'origine, qui est le goût de l'existence. Saveur oubliée en nos pensées ; car on voudrait s'assurer que l'existence est bonne et on ne le peut ; on en déçoit donc l'espérance par précaution, prononçant qu'elle est mauvaise. De là s'étend l'empire de l'imagination déréglée, en quoi Main, se confiant à la sagesse du corps, restaure la souveraineté claire de l'homme heureux et qui n'attend pas pour l'être, ici et non ailleurs, que l'événement lui donne raison, acteur enfin et non spectateur de soi-même.
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" qu'est-ce qu'un propos ? c'est d'abord un article de presse, de deux ou trois feuillets, s'adressant par définition à tout le monde, disons à tous ceux qui savent lire, et leur offrant, quel que soit son objet particulier, comme une leçon de philosophie appliquée.
J'ai pratiqué parfois l'exercice. mon admiration pour alain, déjà grande, s'en est trouvée sensiblement augmentée. personne avant ni après lui n'a réussi aussi souvent, ni aussi brillamment, une telle gageure élever, comme il disait, " l'entrefilet journalistique au niveau de la métaphysique " . c'est le cas, spécialement, dans ces admirables propos sur des philosophes. le professeur inoubliable que fut alain vient soutenir le journaliste qu'il fut aussi, l'un et l'autre indissociables du philosophe qu'il demeure.
Je ne connais pas de plus belle invitation à lire les grands auteurs, à les relire, à les méditer, enfin à s'en libérer, ce qui est la fidélité vraie à ces maîtres de liberté. " andré comte-sponville.
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«Être Platon» : la formule ramasse, pourvu qu'on veuille l'entendre, ce qu'Alain put comprendre de son «poste d'homme», et la tâche qu'il se donna de réveiller l'homme en chacun. Il le fit par l'invention du «Propos» dans son enseignement et, d'une manière particulièrement aboutie, parfaite en son genre, dans les Onze chapitres sur Platon, «introduction» dont la profondeur et la puissance, tant pédagogique que philosophique, ont été unanimement reconnues depuis sa parution en 1928. À cet ouvrage fondamental, à la fois lumineux et ardu, la présente édition associe pour la première fois de nombreux textes rares ou inaccessibles, qui nous conservent la force des leçons qu'Alain consacrait à Platon, comme celle des Propos dans lesquels le maître de l'Académie est explicitement convoqué pour participer à ce réveil quotidien de l'homme à son humanité concrète. L'ensemble ouvre à d'infinies lectures croisées qui convient le lecteur, comme Alain sut faire, à lier la méditation de Platon à l'élaboration indéfinie du poème de l'homme.
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Alain a quarante-six ans quand il s'engage, en août 1914, pour une guerre dont il était dispensé et contre laquelle il s'est toujours battu. Du champ de bataille où il sert comme artilleur, il écrit beaucoup et surtout à ses deux complices, Marie Salomon et Marie-Monique Morre-Lambelin, correspondance patiemment rassemblée, pour la première fois, par Emmanuel Blondel dans ces Lettres aux deux amies. La guerre décrite par l'écrivain, de son vrai nom Émile Chartier, professeur de philosophie au Lycée Henri-IV et au collège Sévigné, s'oppose à tous ces récits voués à l'héroïsme, à cette littérature des tranchées qu'il juge « laide » et bourrée de mensonges. Dans ces lettres parfois écrites « au galop » sous les volées d'obus, il y a d'abord la grâce du style, mais aussi une profonde humanité, une clairvoyance absolue sur le cataclysme du premier conflit mondial et des sentences sans appel contre « les crétins et les calotins qui se partagent le pouvoir.» Préférant le front à l'insupportable arrière, rappelant toujours avec Descartes que l'irrésolution est le pire des maux, Alain le pacifiste a choisi d'être aux côtés des « meilleurs », ceux qu'on envoie au massacre, ces spectres qu'il voit revenir des assauts, hagards, le long des chemins. Parmi tous ces morts, ses anciens élèves « mes braves petits, presque tous tués » dont les noms s'égrènent au fil des mois de carnage. Mais il faut se tenir droit et c'est pendant ces années de combat que se construit la future oeuvre, foisonnante, du philosophe. Il faudra gagner la paix grâce à l'écriture même si Alain n'est pas dupe et se sent déjà bien seul face aux discours moralisateurs.
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Avertissement, par FRANÇOIS FOULATIER, 5, I 1935 - STENDHAL Dédicace à Mme Morre-Lambelin, 9 CHAPITRE PREMIER. - L'INCRÉDULE, 11 Descartes jugé par Stendhal, 11. - Stendhal contre le Jésuite, 11. - Politique de Fabrice, 12. - L'esprit libre en Stendhal, 14. - Fabrice et Blanès, 16. - Pressentiments, 17. - Stendhal comparé à Balzac, 18. - Religion de Stendhal, 19. - L'art de sentir, 20.
CHAPITRE II. - L'HONNTE HOMME, 22 Si La Chartreuse est un livre immoral, 22. - Qu'est Julien Sorel ?, 23. - Julien et Tascheron, 24. - Le repentir de Fabrice, 24. - L'Abbesse de Castro, 25. - Mosca, 27. - Analyse toute claire, 28. - Morale intérieure, 28. - Le géomètre, 29. - Fouqué, 30.
CHAPITRE III. - LE POLITIQUE, 31 Le gouvernement de Rome, 31. - Réalisme, 32. - Violence politique, 34. - L'égalité, 35. - Le despotisme, 36. - Le réel, 37. - Politique et passion dans Julien, 38. - Le Rouge et le Noir, 38. - Lucien Leuwen, 40.
CHAPITRE IV. - L'AMOUREUX, 43 Cynisme, 43. - Fabrice léger, 44. - Mosca, 45. - Sanseverina, 46. - Le génie féminin, 47. - Jalousie, 47. - L'amour de soi, 49. - L'amour généreux, 50. - Les héroïnes, 51. - Stendhal Cornélien, 52. - Cristallisation, 53. - Libre obéissance, 54. - Lamiel, 55.
CHAPITRE V. - L'AMATEUR DE MUSIQUE ET DE PEINTURE, 59 La musique, 59. - Vie de Haydn, 60. - Musique et solitude, 62. - Mélodie et harmonie, 63. - Culture contre vanité, 64. - Sentir juste, 65. - La peinture, 66. - Les autres, 69. - Tant de Français incapables de sentir les arts, 70. - Simplicité en Stendhal, 71. - La Cène, 72. - La Pieta, 74.
CHAPITRE VI. - L'ÉCRIVAIN, 76 La langue commune, 76. - Style comédien, 77. - Style heureux, 79. - L'emphase et l'esprit, 80 - Style de La Chartreuse, 82. - L'épique, 83. - L'inspiration, 85. - Stendhal dans l'histoire de la prose française, 86. - Le sublime, 90. - Lucien Leuwen, 91. - Lamiel, 92. Sommaire biographique, 94 II AUTRES ÉCRITS SUR STENDHAL 1. - 1910-1930 - Douze propos sur Stendhal, 99 2. - 1935 - L'art d'écrire. L'Auberge Rouge, 125 3. - 1939 - Du romanesque d'ambition ou de l'amour selon Stendhal, 135 4. - 1938-1949 - Journal, 149 5. - 1949 - Introduction à Lucien Leuwen, 171 Les leçons du manuscrit "Stendhal", par FRANÇOIS FOULATIER, 187 Notice bibliographique, par PIERRE ZACHARY, 193 Postface, par ROBERT BOURGNE, 199
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Le roi pot ; chronique de l'autre règne
Alain
- Gallimard
- Tirages Restreints
- 14 Mai 1959
- 9782070160143
On sait qu'Alain fit la guerre de 1914-18 comme canonnier. De cette expérience est né, entre autres, Mars ou La Guerre jugée. Le Roi Pot pourrait bien être, sous une forme très différente, un état antérieur de ce chef-d'oeuvre. Avec Le Roi Pot, resté inédit, Alain avait voulu écrire une sorte de roman satirique, dans la manière du XVIII? siècle. Son héros s'appelle Urbain ; c'est un gentil militaire qui raisonne naïvement - mais non sans subtilité, on s'en doute - sur toutes sortes de sujets se rapportant au métier des armes. Le pays qu'il sert s'appelle la Poterie. Quant au Roi Pot, c'est le symbole du pouvoir aveugle et sourd. Urbain fait la guerre. Et il la juge avec la hauteur, la liberté, la cruauté, souvent, d'Alain lui-même.
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Émile Chartier (1868-1951), qui signait Alain, a publié à l'intention des lecteurs de divers journaux cinq mille «Propos» , dans l'intention avouée de «relever l'entrefilet au niveau de la métaphysique». Éloigné de tout esprit de système, il a exposé dans un style d'une rare clarté sa vision de l'homme, être d'imagination et de passion, en charge d'âme, c'est-à-dire de lui-même. Les Propos d'un Normand rassemblent en cinq tomes les billets quotidiens qu'il donnait à La Dépêche de Rouen.
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Émile Chartier (1868-1951), qui signait Alain, a publié à l'intention des lecteurs de divers journaux cinq mille «Propos» , dans l'intention avouée de «relever l'entrefilet au niveau de la métaphysique». Éloigné de tout esprit de système, il a exposé dans un style d'une rare clarté sa vision de l'homme, être d'imagination et de passion, en charge d'âme, c'est-à-dire de lui-même. Les Propos d'un Normand rassemblent en cinq tomes les billets quotidiens qu'il donnait à La Dépêche de Rouen.
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Émile Chartier (1868-1951), qui signait Alain, a publié à l'intention des lecteurs de divers journaux cinq mille «Propos» , dans l'intention avouée de «relever l'entrefilet au niveau de la métaphysique». Éloigné de tout esprit de système, il a exposé dans un style d'une rare clarté sa vision de l'homme, être d'imagination et de passion, en charge d'âme, c'est-à-dire de lui-même. Les Propos d'un Normand rassemblent en cinq tomes les billets quotidiens qu'il donnait à La Dépêche de Rouen.
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Ce volume rassemble pour la première fois trente-neuf textes d'Alain, dont la plupart étaient demeurés jusqu'à présent inédits en librairie. Ils gardent entre eux des affinités et des liens étroits : c'est qu'ils ont été composés en vue d'un maître livre, Les Idées et les Âges, où finalement ils n'ont pas trouvé place - «Je ne saurais dire pourquoi», a déclaré Alain lui-même, qui néanmoins leur restait attaché. Il en va de ces Études comme de celles d'un grand peintre, qui conservent toutes leurs valeurs d'expression et de signification auprès des tableaux achevés qu'elles préparaient.
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