Filtrer
andré du bouchet
-
André du Bouchet a recueilli sous le titre L'incohérence des textes ayant fait l'objet de publications en revue, catalogue d'exposition et livre d'artiste. Les plus anciens datent de 1954 et ont été tellement retravaillés qu'ils sont presque méconnaissables. Le volume a été édité pour la première fois par Paul Otchakovsky-Laurens, chez Hachette, en 1979. En 1984, l'ouvrage est entré au catalogue de Fata Morgana. Épuisé depuis de nombreuses années, il fait l'objet, pour le 100? anniversaire de la naissance du poète, d'une réédition respectant la mise en page d'origine, avec ses espacements typographiques, la multiplication des signes de ponctuation et les annotations dans les marges.
-
Dans la chaleur vacante ; ou le soleil
André Du Bouchet
- Gallimard
- Poesie Gallimard
- 24 Octobre 1991
- 9782070326648
Météore L'absence qui me tient lieu de souffle recommence à tomber sur les papiers comme de la neige. La nuit apparaît. J'écris aussi loin que possible de moi.
-
Une lampe dans la lumière aride : carnets 1949-1955
André Du Bouchet
- Le Bruit Du Temps
- Poesie En Poche
- 17 Novembre 2023
- 9782358731911
Nous célébrerons en 2024 le centième anniversaire de la naissance d'André du Bouchet or il n'est pas une ligne de ce livre, initialement publié au Bruit du temps en 2011 et que nous reprenons pour cette occasion dans notre collection « Poésie en poche », qui ne nous paraissent aussi neuves, justes, vivi"antes que si elles avaient été écrites hier.
Une lampe dans la lumière aride reproduit une grande part des carnets que le poète tint presque quotidiennement entre 1949 et 1955. Après les années de formation intellectuelle et d'exil que furent celles de sa vie aux États-Unis, du Bouchet découvre, au cours de cette période d'intense création poétique, ce qui deviendra sa propre voix. Sous la plume du jeune homme qui rêve d'abord de devenir poète, on voit, en l'espace de quelques mois, la métamorphose s'opérer. Alors que les premières notes sont encore souvent des transpositions de rêve, donnant lieu à des ébauches poétiques qui pourraient faire penser au surréalisme, la tonalité se singularise soudainement, lorsque du Bouchet décide de ne plus consigner aucune mention biographique, ni aucun événement immédiatement identi"able. Ce ne sont plus alors que des « annotations sur l'espace », comme il l'écrira lui-même plus tard, c'est-à-dire des formulations toujours nouvelles disant comment la perception humaine s'inscrit dans une relation première avec l'espace et se manifeste à travers le temps. La marche a remplacé le rêve.
Pour la période considérée, le choix des passages retenus est beaucoup plus large que celui qu'André du Bouchet lui-même avait entrepris dans ses propres livres parus chez Fata Morgana : Carnet, Carnet 2 et Annotations sur l'espace (non datées).
Les passages transcrits ont été choisis par Clément Layet, auteur du volume de la collection « Poètes d'aujourd'hui » que les éditions Seghers avaient consacré à du Bouchet en 2002. -
Au plus près de la terre et du poids des éléments, le parcours d'André du Bouchet se révèle en tous points exemplaire. Il est le poète qui nomme les choses par leur nom et leur espace, qui restitue l'attention, la dignité et cette part de silence essentiel que les discours ont avili. Farouche est sa présence au monde, scrupuleuse et tranchée, comme si l'être tout entier s'impliquait sans réserve dans un combat volontaire, une exigence, une ascèse. La traversée de ses livres impose un mouvement violent, comme celui d'une faux qui ouvre la voie à une respiration plus vive. D'où cet ajour toujours renaissant dans la trame de ses textes, brèche imposée au souffle pour qu'il ne mente pas, écart creusé dans la ténèbre pour que perdure un reste de lumière.
-
« C'est au prix de longues recherches et de multiples tâtonnements qu'André du Bouchet a inventé un dispositif typographique inédit, qui prolonge et renouvelle les tentatives de Mallarmé et de Reverdy. C'est grâce à cet espacement du texte, qui déploie les énoncés sur la page de façon toujours plus audacieuse et en même temps très rigoureuse, qu'il a trouvé sa voix en poésie, et la voie qui lui a permis de retrouver dans les mots la relation perdue avec le monde. Les blancs, qui occupent une si large place dans ses recueils, ne sont pas pour Du Bouchet des vides, mais "le lieu du vif" : ils ajourent et aèrent le poème, qu'ils ouvrent sur son dehors.
Un des aboutissements de cette démarche poétique singulière est, sans nul doute, Ici en deux, paru en 1986. Ce qui s'exprime dans ce recueil, c'est à la fois le désir d'une totale coïncidence avec le monde, et la conscience d'un écart irréductible. Cette alliance paradoxale est depuis toujours au coeur de la réflexion et de la pratique d'André du Bouchet : c'est une faille qui lui a livré accès à la poésie, et c'est elle qui donne à ce livre sa forme et son unité. On la retrouve à chaque page, dans le rapport du poète au monde et aux langues. Dès le titre du recueil s'inscrit ce paradoxe d'une relation au proche qui suppose sa mise à distance, une scission interne qui éloigne l'ici de lui-même, en le dédoublant. » Michel Collot.
-
La peinture n'a jamais existé ; écrits sur l'art 1949-1999
Andre Du Bouchet
- Le Bruit Du Temps
- 11 Septembre 2017
- 9782358731133
Ce livre vient compléter le rassemblement d'écrits dispersés du poète entrepris au Bruit du temps par Clément Layet en 2011, avec les essais sur la poésie d'Aveuglante et banale et les carnets d'Une lampe dans la lumière aride: il présente d'une part les écrits sur l'art publiés du vivant de l'auteur mais non repris dans ses livres, de l'autre des textes dont la publication n'a pas abouti ou n'a pas été envisagée par André du Bouchet.
Il donne une part importante à ses premiers écrits, dont certains datent de la période de son séjour à Harvard et de ses rencontres avec les historiens de l'art Pierre Schneider et surtout Georges Duthuit. Les textes sur Géricault, Delacroix, Jongkind ou Vuillard viennent battre en brèche l'idée selon laquelle le poète n'aurait écrit que sur des peintres vivants (et essentiellement Giacometti et Tal Coat). Quant aux peintre contemporains, ce livre permet aussi de se faire une idée plus complète des nombreux artistes dont André du Bouchet a suivi, soit ponctuellement, soit dans la durée le travail et auxquels il a donné un texte à l'occasion d'une exposition. Ce sont Joan Miro, André Masson, Jean Hélion, Jean-Paul Riopelle, Miklos Bokor, Geneviève Asse, Jack Ottaviano, Nicolas de Staël. Tal Coat et Giacometti sont aussi présents, mais à travers des avant-textes de livres publiés et des inédits retrouvés dans les brouillons du poète. L'ensemble de ces textes, remarquablement présentés et édités par omas Augais, montre la cohérence d'une ré exion sur l'art marquée par le refus - d'où le titre en apparence paradoxal choisi pour ce recueil - de toute la tradition occidentale fondé sur la perspective, auquel il s'agit de substituer un espace ouvert, qui abolit la radicale distinction entre le sujet et l'objet de la peinture.
omas Augais, qui enseigne actuellement à l'université de Fribourg, est l'auteur d'une thèse intitulée Trait pour trait, Alberto Giacometti et les écrivains par voltes et faces d'ateliers, soutenue en 2009.
-
Aveuglante ou banale ; essai sur la poésie 1949-1959
André Du Bouchet
- Le Bruit Du Temps
- 14 Avril 2011
- 9782358730297
Ce livre recueille tous les essais sur la poésie publiés par André du Bouchet entre 1949 à 1959, devenus le plus souvent inaccessibles, ainsi qu'une vingtaine d'essais inédits, le plus souvent écrits ou ébauchés dans le cadre du C.N.R.S. où le poète fut chercheur entre 1954 et 1957. Ils sont consacrés à Scève, Hugo, Baudelaire, mais aussi à des poètes contemporains (Reverdy, Char, Ponge) ou étrangers (Hölderlin, Joyce et Pasternak).
-
Par sa nervosité de trait, par le dépouillement de son écriture, profondément enracinée dans la réalité la plus élémentaire, incluant le vide dans sa progression, l'oeuvre de Du Bouchet se rapproche de celle de Giacometti, son ami fraternel. Cet ouvrage, entre le poème et l'essai, est une évocation du sculpteur au travail dans son atelier, une puissante réflexion sur la création artistique.
-
Ce recueil des entretiens qu'André du Bouchet donna à Alain Veinstein, de 1979 à 2000, le dernier ayant été enregistré quelques mois avant sa mort, eurent pour destination (à l'exception de deux d'entre eux publiés dans " L'Autre journal " et " Libération ") différentes émissions de France Culture : " Les Nuits magnétiques ", " Poésie ininterrompue ", " Surpris par la nuit ", " Du jour au lendemain "...
C'est ici pour la première fois que nous donnons leur retranscription. André du Bouchet parlait avec Alain Veinstein sans souci des circonstances particulières de l'enregistrement - reconnaissable entre toutes, les lecteurs peuvent aujourd'hui retrouver sa voix.
-
Carnet Tome 3 ; annotations sur l'espace non datées
André Du Bouchet
- Fata Morgana
- 10 Mai 2000
- 9782851945112
Ce troisième volume des Carnets (dont nous avons publié les deux premiers en 1994 et 1999) est présenté modestement par le poète lui-même comme le "volume final". Ce sont, d'après le sous-titre, des "annotations sur l'espace non datées". Plus de dates, plus de chronologies, mais, à travers les paroles de confidences, les "langues à traduire" ou l'"inarticulé des vocables", toujours la voix du poète reste inscrite en mots "hésitants", jouant avec l'espace jusque sur le blanc de page.
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Qui n'est pas tourné vers nous
André Du Bouchet
- Mercure De France
- Essais Mercure De France
- 1 Octobre 1974
- 9782715209503
-
-
-
-
-