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anne serre
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«Je me sentais toujours un peu coupable de laisser Holl derrière moi quand j'allais à la rencontre du narrateur. C'était comme le tromper d'une certaine manière. Je passais ma vie à persuader Holl que je l'aimais - ce qui était vrai -, mais au moindre appel du narrateur j'étais capable de quitter Holl pour lui.» Au crépuscule de sa vie, une écrivaine tente de transmettre son dernier livre. Une petite équipe de tournage, venue pour réaliser une interview, recueille les premières bribes de cet énigmatique manuscrit et comble les pages manquantes. Mais il y a auprès de la vieille dame auteur la jeune femme qu'elle fut, un étrange personnage qui fut son père, un garçon à bonnet rouge qui fut son compagnon d'été et un certain Hans qui ne prononce jamais qu'une seule phrase...
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Dans une série de scènes érotiques où la joie le dispute à l'énormité des situations et des propos tenus, Anne Serre se livre à un jeu de débordements qui, loin de déconcerter le lecteur, lui offrent un véritable enchantement. Dans une scène originelle, « la table au disque luisant » fonctionne comme objet érotique mais aussi comme objet de divination, objet fascinant chargé de messages que la narratrice sera plus tard amenée à décrypter lorsqu'elle aura quitté l'enfance. Elle rencontre aussi sur son chemin nombre de personnages qui seront pour elle autant de signes qui participeront secrètement à la construction de soi. Au terme d'une errance à la fois dramatique et confiante, elle pourra enfin énoncer la formule magique du conte de Grimm : Petite table, sois mise !
Deux contes brefs - Le-Mat et Le Narrateur - prolongent le charme et la résonance énigmatique de ce premier texte.
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De l'île où elle vit, la narratrice, une jeune femme, s'adresse à son amie Paula, la suppliant de lui donner des nouvelles et de venir. Mais Paula ne répond pas, car la narratrice lance un appel intérieur. Elle partage le déroulement de ses pensées et les fantaisies que construit son imagination autour de l'absence de l'autre.
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« Dans quelle vie ai-je tendu ces collets meurtriers ? Cela me paraît si lointain. Je ne saurai jamais pourquoi j'ai été un assassin mais il se peut qu'il n'y ait pas d'explications. On croit toujours qu'il y en a, mais j'ai vu de nombreux cas où il n'y en avait pas. » Dans cet autoportrait en trente-trois facettes, les célébrités et les écrivains se mêlent aux scènes de la vie quotidienne. Une mère inconnue qui ressemble à Liz Taylor, un père tendrement aimé qui se prend pour Musset, un amant marié qui joue avec un revolver, un autre qui apparaît le jour de la mort de Beckett. Tour à tour homme ou femme, assassin ou vulnérable, le narrateur brouille les pistes et interroge le réel. La vérité est-elle toujours bonne à dire ?
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Dans une série de scènes érotiques où la joie le dispute à l'énormité des situations et des propos tenus, Anne Serre se livre à un jeu de débordements qui, loin de déconcerter le lecteur, lui offrent un véritable enchantement.
Dans une scène originelle, « la table au disque luisant » fonctionne comme objet érotique mais aussi comme objet de divination, objet fascinant chargé de messages que la narratrice sera plus tard amenée à décrypter lorsqu'elle aura quitté l'enfance.
Elle rencontre aussi sur son chemin nombre de personnages qui seront pour elle autant de signes qui participeront secrètement à la construction de soi.
Au terme d'une errance à la fois dramatique et confiante, elle pourra enfin énoncer la formule magique du conte de Grimm : Petite table, sois mise !
Jane Austen disait que « les narrateurs doivent raconter un mystère ». C'est bien un parcours énigmatique que trace ce récit qui a le charme et la raisonance profonde d'un conte.
Anne Serre est l'auteur d'une dizaine de livres, son dernier roman, Les Débutants, a paru en 2011.
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Que c'est étrange de quitter quelqu'un que l'on aime pour quelqu'un que l'on aime. On passe par une passerelle qui n'a pas de nom, qui n'est nommée dans aucun poème. Non, nulle part on ne donne un nom à ce pont et c'est pourquoi Anna eut tant de mal à le franchir. Elle commence seulement à ne plus confondre Guillaume et Thomas. Par bonheur, ils ne font pas du tout les mêmes gestes ; au lit ils sont tout à fait différents. C'est au lit qu'ils sont le plus différents. C'est donc très reposant, le lit, puisqu'alors, Thomas n'est pas Guillaume. Et peu à peu le corps d'Anna quitte Guillaume pour rejoindre Thomas. Mais n'était-il pas question de cela depuis le début?
Anna Lore a quarante-trois ans lorsqu'elle rencontre Thomas Lenz : c'est le coup de foudre. Mais Anna vit avec Guillaume depuis vingt ans et forme avec lui un couple si uni que le briser lui semble impossible. Comment Anna peut-elle choisir entre ces deux hommes?
Récit d'une passion au jour le jour, ce journal de bord d'un amour fou est un roman haletant. Véritable archéologue du désir, Anne Serre nous livre l'analyse minutieuse et fébrile du sentiment amoureux. Une histoire singulière et totalement universelle, où il est question d'embrasement, de ravissement, de regret, de souvenir... Autant de fragments du discours amoureux dont Anne Serre renouvelle la grammaire avec brio.
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Ce sont "les gouvernantes" . Elles sont trois, dans une grande maison au fond d'un parc, comme des reines, protégées du monde extérieur par des grilles d'or. Tour à tour follement gaies, tendres ou cruelles, mais toujours ardentes et puissamment vivantes, elles s'allient, se séparent, se déchirent ou se poursuivent dans d'étranges jeux qui sont ceux de la vie. Observées par l'oeil implacable d'une lunette qui ne les perd pas de vue, "les gouvernantes" jouent pour nous le charme et la magie d'un songe de nuit d'été...
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Lorsqu'en cette fin du mois de novembre 2015, la narratrice s'installe dans le train Paris-Montauban, c'est pour répondre à l'invitation d'un festival littéraire. Jusque-là, rien d'étonnant puisqu'elle est en effet écrivain.
Pour le long trajet, elle a emporté un livre d'Enrique Vila-Matas, qu'elle lit avec ferveur. Soudain, l'auteur espagnol est là, assis à côté d'elle : heureuse coïncidence ou fruit de son imagination ? Elle entame avec lui une conversation qu'on dirait commencée depuis longtemps... Plus tard, ils seront voisins de chambre dans le même hôtel. Mais tout ceci est-il bien réel ? Rêve ou réalité, il devient difficile de démêler le vrai du faux.
D'autant que dans le même hôtel l'écrivain croise aussi Anna Magnani...
Avec Voyage avec Vila-Matas, Anne Serre prend un malin plaisir à surprendre son lecteur, peut-être même à le « manipuler ». Sous les auspices de Vila-Matas, un maître en la matière ! Avec ce texte jubilatoire et drôle, Anne Serre nous parle du pouvoir de la littérature et livre aussi un autoportrait singulier.
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Pendant vingt ans, quinze ans, et de plus en plus intensément avec le temps, le narrateur eut l'oeil fixé sur fanny, son amie.
Il la considéra mille fois de dos, de profil, de face avec douceur car fanny redoutait un peu les regards dans les yeux. il était sensible à son corps dur, ferme, et parfois à demi mort comme celui de l'homme pétrifié. dans ce corps, quelque chose était figé et ne circulait pas : le sang ? la lympheoe c'était avec des mots, ses mots - pauvres choses - que le narrateur tentait de redonner vie à ce corps, d'y faire circuler la vie bouillonnante, intrépide, qui se tenait ramassée en fanny au creux de son ventre comme un poing serré, une pierre, un enfant mort, une pauvre bête empaillée.
Fanny est un être insondable. par intermittences, elle laisse entrevoir des facettes singulières de sa personnalité. la jeune femme au regard perdu peut être enjouée, rieuse, mutine. derrière le masque lisse qu'elle offre à son entourage existent d'autres fanny : une fanny bis, une fanny ter, comme celle qui un jour a chapardé un chapeau léopard... mais ces fanny-là restent cloîtrées dans une enveloppe charnelle rigide.
Fanny porte en elle une douleur, elle est "différente". c'est cette différence que le narrateur interroge inlassablement
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Marin Pécheur (agent de police) règle la circulation, et Gravida Villette (jeune accidentée de la route) monte au ciel... Dans sa maison au toit de tuiles orangées, Eva Lone en robe mousseuse et fluide règle les destins de ce monde, immatérielle et charnelle, énigmatique et rassurante. De la ville sous la pluie où ils vivent, aux longs prés sous la lune où ils se promènent, les personnages tourbillonnent, se rencontrent, se croisent ou se ratent, happés par des appels qu'ils ne maîtrisent pas et auxquels ils obéissent. Est-ce Eva Lone qui tient les fils de toutes ces vies ? Ce roman suppose que chacun a droit à un destin et que chaque événement de l'existence a pour fonction d'aider les êtres à devenir eux-mêmes. Eva Lone semble veiller sur ce monde en perpétuelle transformation, induire les destins, les corriger, les guider peut-être...
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La caractéristique de ce conte de moins de cent pages au ton facétieux et guilleret, c'est d'être écrit dans une langue inventée par l'auteur qui s'en explique dans une préface et une postface. Mais si les mots sont déformés ou créés, la syntaxe, le rythme et le ton du conte subsistent. Le lecteur peut ainsi suivre et comprendre l'histoire :
Trois vagabonds (« Tom, Elem et moi ») se promènent sur la lande, où ils rencontrent divers personnages qui se joignent à eux et avec qui ils nouent d'intenses relations amoureuses, érotiques, filiales, ou fraternelles : la Vierge, le marin de Poinsec, la mère de Tom, Alistair le pendu. Cette création d'une langue peut évoquer celle d'aînés fameux.
Grande Tiqueté sera dit sur scène par l'auteur. Le texte est en cours de traduction anglaise.
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- Y a-t-il certains de ces personnages que tu préfères aux autres ?
- Non, dans mon coeur ils sont tous exactement à la même place. Et d'ailleurs, il s'agit peu de « coeur ». Encore une fois, je n'ai pour eux et ils n'ont pour moi aucune affection particulière. Nous n'avons pas de sentiments les uns pour les autres, nous sommes dans l'action. Imagine un petit lot de gens qui pour une raison ou une autre se retrouveraient seuls sur la terre avec pour seul désir celui de vivre. Ce que nous avons en commun et qui nous rassemble, c'est d'être dans la même situation avec la même intention. Notre alliance est indéfectible, muette, tacite, fondée sur une espèce de tristesse que je ne m'explique pas bien.
Un écrivain explique à son interlocuteur - son double ? - comment il entre dans l'écriture et l'imaginaire. Il lui parle de ses personnages, des relations qu'il entretient avec eux. Il lui montre comment il est à la fois dans et hors du roman. Avec une familiarité tour à tour joueuse et impérieuse, il l'entraîne avec lui de l'autre côté du miroir, là où le roman prend corps. Dans ce voyage au coeur de la fabrication d'une oeuvre, Anne Serre nous convie, nous, lecteurs, à une expérience unique et vertigineuse.
Anne Serre est l'auteur d'une douzaine de livres dont Un chapeau léopard (prix de la Fondation del Duca, en 2008), Les débutants et Petite table, sois mise !
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« Alors on va me dire : mais au fond, c'est qui, c'est quoi, ce MAT ? Il est protéiforme, il change sans cesse d'aspect, de figure, il a des fonctions diverses. Mais oui.
Si les choses étaient simples, cela se saurait. Si la terreur, l'amour, l'amitié, la mort, la folie désignaient à chaque fois une seule figure, cela se saurait aussi et l'on n'en serait pas aussi encombré. Ce qui est merveilleux, c'est d'approcher ce corps protéiforme et inquiétant, ce changement à vue de visage, d'usage, sans jamais s'y brûler au point d'y perdre son latin (la plus grande perte). Tant que l'on peut rester vivant et possédant son latin à considérer LE-MAT face à face, c'est que l'on est écrivain, suspendu, protégé.
Être plus fort que lui, c'est la seule manière de survivre. »
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D'heureux amants qui perdent leur amour (Le dernier jour de leur amour), des personnages qui se préparent pour une ascension dans le ciel (Un voyage en ballon), trois soeurs sorcières qui tournent autour de leur chaudron avant d'être propulsées chacune sur une route différente (La ronde, Les trois soeurs), des enfants qui s'égarent dans un bois munis de sombres pressentiments (jeux d'enfants), une question obstinée, toujours recommencée (Pourquoi vivez-vous à Madrid ?) : telle est la teneur de quelques-unes des nouvelles de ce recueil.
Nouvelles dont les personnages ne prétendent pas au vraisemblable mais, pareils à des mimes, jouer la joie, le désir, la terreur ou la mort.
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Presque tous les romans racontent une histoire avec un personnage central et quelquefois un narrateur qui ne se confond pas avec lui. Le roman que vous allez lire ne fait pas exception. Mais il s'appelle Le narrateur, et le narrateur du Narrateur n'est pas celui auquel on s'attendrait. C'est quelqu'un d'autre, et qui ne dit jamais «je», mais qui suit à la trace un monsieur très normal (à ceci près qu'il est lui aussi narrateur, c'est-à-dire sans doute romancier) dans une limpide histoire d'amour où tous les autres personnages se conduisent d'une façon embarrassée ou équivoque, justement parce qu'ils devinent ou n'ignorent pas son activité de narrateur, de voleur plus ou moins innocent (mettons:de kleptomane), partout où se présentent un être, une situation, un décor ou un paysage qu'il pourrait s'approprier pour un de ses romans. Il se sent lui-même si troublé qu'il a préféré n'être pour une fois qu'un personnage, laisser faire l'auteur qui, sur ce thème, et à son habitude, danse littéralement une histoire toute de fantaisie délicate, d'intelligence et de vérité.
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«Je ne voulais plus penser à cette histoire d'amour qui n'avait pas eu lieu, parce que son évocation glissait entre moi et moi une lame si tranchante que je pouvais encore en être meurtrie. Je ne savais que faire de cet objet. L'ignorer ? C'était désormais possible dans la vie, mais si je me mettais à raconter une histoire, ça l'était moins. À presque chaque tournant je butais contre lui, si bien que sur mon parcours, le rencontrant sans cesse et sans cesse l'évitant, je finissais par dessiner comme une forme en creux. Au fond, je tournais autour de son corps. Et le corps de mon amour était si gigantesque qu'il me faisait rire. Il était comme celui de Gulliver autour duquel se déploie, armé, tout un petit peuple effrayé et fasciné, ou comme le cheval blanc d'Uffington dessiné par les Celtes à même la montagne, et couvrant une telle distance que ce n'est pas de la terre qu'on peut le voir, mais en avion seulement».
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Ma petite section avec T'choupi ; tout le programme de la maternelle ; 3/4 ans
Serres Catherine, Anne Popet, Thierry Courtin
- Nathan
- T'choupi
- 2 Janvier 2020
- 9782091933764
Ma petite section avec T'choupi !
Un Tout en un avec les matières incontournables de la maternelle : graphisme/écriture, nombres/maths, exploration du monde - Des activités ludiques et variées - Un grand poster de T'choupi et Doudou à colorier - Des autocollants.
Pour les enfants de 3/4 ans. -
Contes et légendes Tome 68 : contes et légendes les samourais
Anne Jonas, Eric Serre
- Nathan
- Contes Et Légendes
- 17 Avril 2014
- 9782092549094
Savez-vous comment un chat enseigna à un samouraï l'art d'endormir son adversaire ? Comment un paisible Maître de thé mit en déroute un rônin qui l'avait provoqué en duel ? Ou comment 47 samouraïs restèrent loyaux à leur maître condamné à se suicider, entrant ainsi dans la légende ? Honneur, héroïsme et fidélité sont les maîtres mots du code du samouraï. Ils sont au coeur de ces contes et ces récits pleins de sagesse, et parfois aussi de malice.
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Le petit humain
Alain Serres, Anne Tonnac
- Gallimard Jeunesse
- Folio Cadet ; Premiers Romans
- 2 Mai 2019
- 9782075125048
Qu'y a-t-il dans le sac de Tim et Tom, les deux élèves hippopotames de l'école élémentaire pour animaux sauvages ? Ça a quatre pattes mais ça ne marche que sur deux, ça ne sent pas très bon, c'est léger et ça a très peur. C'est un petit humain ! Voilà l'occasion pour la maîtresse de faire une passionnante leçon de sciences naturelles.
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Les poèmes ont des oreilles ; 60 poèmes à dire comme ci ou comme ça
Jean-Marie Henry, Alain Serres, Anne-Lise Boutin
- Rue du monde
- La Poesie
- 28 Février 2013
- 9782355042539
Publié dans le cadre du Printemps des poètes 2013, cet album rassemble 60 poèmes à scander, déclamer, murmurer. ils offrent des pistes variées pour faire résonner les mots. Des indications sur la manière de dire les textes sont proposées dans une bulle sur chaque double page. Les papiers découpés d'Anne-Lise Boutin apportent une note de vivacité au recueil.
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Et si on revisitait certaines idées sur les jeunes enfants ?
Josette Serres, Anne-marie Fontaine
- Philippe Duval
- 15 Octobre 2020
- 9782490737222
Accompagner les jeunes enfants au quotidien, un long fleuve tranquille ?
On se dit qu'il faut les protéger, les guider, les éduquer, etc. ce qui se traduit souvent par des myriades de conseils du type : il faut leur apprendre à obéir... partager... attendre... respecter les autres... ranger... ou encore, en mode injonctions négatives : il ne faut pas leur donner trop de jouets... trop de câlins... les laisser faire des caprices... narguer les adultes...
Autant d'idées bien arrêtées au départ qui se frottent pourtant à un constat bien réel : cela ne marche pas toujours ! Les tout-petits peuvent mettre notre patience à rude épreuve ! Pourquoi résistent-ils autant à ce que nous voulons leur apprendre ? Pourquoi nous obligent-ils à nous fâcher ? Comment faire pour éduquer et rester zen ?
Si nous revisitions toutes ces résistances des enfants et dans un même temps, nos idées reçues, à la lumière des connaissances sur le développement du cerveau lors des premières années de vie ? Cela nous permettrait de mieux comprendre le décalage existant entre nos attentes et la façon dont les tout-petits vivent les situations et ainsi, d'ajuster nos réactions avec plus de recul et de souplesse. -
Chop-Chop-Chop ! Tiens, voilà la fille aux cheveux rouges ! Chaque matin, elle passe devant la fenêtre de Rose en courant. Elle aime vraiment ça, courir ? Rose ne comprend pas tous ces gens qui courent, son père, le chien perdu du village, Kevin le crâneur qui fait des compètes... Elle n'est jamais pressée, elle. Elle préfère dessiner et rêver. Pourtant, elle l'intrigue, cette Chloé aux cheveux rouges. Et si un jour elle ouvrait sa fenêtre et lui parlait ?