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anne steiner
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Le temps des révoltes ; une histoire en cartes postales, des luttes sociales à la "Belle époque"
Anne Steiner
- L'Échappée
- Action Graphique
- 6 Septembre 2024
- 9782373091564
Mettant en regard récits et cartes postales, ce livre nous plonge au coeur des révoltes ouvrières et paysannes de la Belle Époque.
À la veille de la Première Guerre mondiale, les conflits sociaux se multiplient partout en France. Au-delà des revendications concrètes, il s'agit toujours de luttes pour la reconnaissance du travail et des savoir-faire, d'un combat pour la dignité. À l'âpreté de ces combats répond la brutalité de la répression. La troupe charge, mutile et tue, et les peines de prison pleuvent sur les manifestants et les syndicalistes.
Ces années de guerre sociale correspondent à l'âge d'or de la carte postale, dont la production explose entre 1900 et 1914. À une époque où les photographies de presse sont rares et de qualité médiocre, c'est sur ce support qu'ont été fixés les moments forts de ces révoltes urbaines ou rurales : cortèges, barricades, charges de dragons, machines sabotées, demeures patronales incendiées, mais aussi soupes communistes, fêtes et meetings.
Mettant en regard récits et images, ce livre nous plonge au coeur de ces événements et nous fait découvrir le métier et la vie des femmes et des hommes qui en furent les valeureux protagonistes. -
RAF : Guerilla urbaine en Europe occidentale
Loïc Debray, Anne Steiner
- L'Échappée
- 4 Juin 2021
- 9782373090888
En mai 1972, des bombes explosent aux quartiers généraux américains de Francfort et d'Heidelberg, endommageant des ordinateurs chargés d'assurer la logistique de l'armée américaine au Viêtnam et tuant des soldats. L'action est revendiquée par la RAF, groupe de lutte armée né dans le sillage du mouvement étudiant et décidé à attaquer le système impérialiste au coeur même des métropoles. Suivront d'autres actions dirigées contre la justice, la police, la presse, et des responsables politico-économiques. Voici l'histoire passionnante de cette fameuse Fraction armée rouge, ou « Bande à Baader » pour une certaine presse, élaborée à partir de la lecture critique de ses écrits et d'entretiens menés avec d'anciens militants, sympathisants et avocats. Un livre devenu la référence sur le sujet.
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Le goût de l'émeute : manifestations et violence de rue dans Paris et sa banlieue à la "Belle Epoque"
Anne Steiner
- L'Échappée
- 22 Novembre 2012
- 9782915830392
Malgré la poussée de la gauche aux élections législatives de 1906, les conflits sociaux se multiplient, impulsés par une CGT acquise au syndicalisme révolutionnaire. Entre 1908 et 1910, Paris et sa banlieue sont le théâtre de manifestations violentes rassemblant des milliers de participants que le sentiment d'injustice et d'impuissance face à la répression transforme en émeutiers. Ils attaquent des bâtiments, saccagent le mobilier urbain, brûlent trams et bus, élèvent des barricades et tirent sur les policiers à coups de browning. À l'origine de ces explosions de colère, il y a des morts. Le 2 juin 1908, deux terrassiers grévistes de Draveil sont abattus par la gendarmerie. En octobre 1909, en Espagne, le pédagogue libertaire Francisco Ferrer est fusillé dans les fossés de Montjuich après une parodie de procès. En juin 1910, l'anarchiste Henri Cler est frappé à mort par un policier devant le quartier général des ébénistes en grève du faubourg Saint-Antoine. En juillet de la même année, des milliers de Parisiens se massent autour de la guillotine pour empêcher l'exécution du jeune cordonnier Liabeuf. Au printemps 1909, les boutonniers de Méru, engagés dans un long conflit, saccagent les demeures et les fabriques des patrons les plus haïs. Ce livre raconte ces événements et dresse le portrait de ces foules sensibles et inflammables, versatiles parfois, courageuses toujours, affrontant avec des armes improvisées ou à mains nues les dragons casqués et montés envoyés pour les mater.
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Les en-dehors ; anarchistes individualistes et illégalistes à la belle époque
Anne Steiner
- L'Échappée
- 10 Mai 2019
- 9782373090574
Ils ont vingt ans en 1910 et se définissent comme des « en-dehors ».
Refusant de se soumettre à l'ordre social dominant, ils rejettent aussi tout embrigadement dans les organisations syndicales ou politiques.
Pour eux, l'émancipation individuelle doit précéder l'émancipation collective.
Leur refus des normes bourgeoises, comme des préjugés propres aux classes populaires, les conduit à inventer d'autres relations entre hommes et femmes, entre adultes et enfants, et à développer un art de vivre transgressif. Leur refus du salariat les conduit à expérimenter la vie en communauté et à inventer d'autres modes de consommation, mais aussi à emprunter la voie de l'illégalisme - dont le périple tragique de la « bande à Bonnot » est la plus célèbre illustration.
En révolte contre sa famille, Rirette Maîtrejean, arrivée à Paris à l'âge de seize ans, devient l'une des figures de ce milieu. Son parcours sert de fil conducteur à ce passionnant récit. À ses côtés, nous découvrons tous les acteurs de cette épopée anarcho-individualiste qui ont expérimenté ce précepte de Libertad : « Ce n'est pas dans cent ans qu'il faut vivre en anarchiste ». Exigence que plus d'un paya de sa liberté et même de sa vie.
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Belleville cafés
Sylvaine Conord, Anne Steiner
- L'Échappée
- Action Graphique
- 26 Octobre 2010
- 9782915830422
C'était à Belleville, quartier parisien mythique, haut lieu de l'agitation populaire au XIXe siècle, que bien des artisans, ouvriers, et même petits bourgeois de la rive droite venaient fêter leurs noces.
Outre les guinguettes et les bals, de nombreux divertissements s'offraient alors aux promeneurs. La densité des cafés y était exceptionnelle. Aux grands bars d'un luxe tapageur, situés aux carrefours, s'opposaient les simples estaminets, établissements plus modestes fréquentés essentiellement par des habitués. Cet héritage a laissé des traces, et le vieux Belleville se distingue encore aujourd'hui par le nombre et la vitalité de ses cafés.
Fruit d'un long travail d'observation, d'entretiens avec clients, patrons et serveurs, de conversations informelles et de lecture de témoignages, romans, ouvrages savants, etc., ce livre nous plonge au coeur de ces lieux de détente, de brassage mais aussi de réconfort véritables refuges pour les plus démunis ou pour d'anciens habitants nostalgiques de la vie du quartier. Textes et photos restituent une ambiance, donnent à voir la scène que constitue le café et éclairent les personnages qui l'animent.
Et si nulle part on ne peut mieux observer la situation d'un quartier et de ses habitants que dans ses bistrots, voici un portrait sensible du Belleville d'hier et d'aujourd'hui.
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Revolutionnaire et dandy - vigo dit almereyda
Anne Steiner
- L'Échappée
- 10 Septembre 2020
- 9782373090710
Premier sur la liste des "principaux révolutionnaires de Paris" dressée en 1911 par les services de la Sûreté, Miguel Almereyda, né Eugène Bonaventure Vigo, a connu la prison dès ses 16 ans. Anarchiste puis blanquiste, on le retrouve au coeur de toutes les mobilisations politiques de la "Belle Epoque". Maniant la titraille comme de la dynamite, il fait de La Guerre sociale le journal subversif le plus lu de son temps.
A la tête de la Jeune Garde, il boute les Camelots du roi, milice de l'Action française, hors du Quartier latin où ils semaient la terreur. Puis, après bien des désillusions, il se convertit au réformisme et crée en 1913 Le Bonnet rouge, favorable au rapprochement entre socialistes et radicaux. Abandonné par ses anciens amis qui ne lui pardonnent ni son évolution politique, ni son élégance flamboyante, il n'échappe pas à la haine de ses vieux ennemis, les nationalistes antisémites de l'Action française.
Arrêté le 6 août 1917, il meurt huit jours après à la prison de Fresnes dans des conditions mystérieuses. Il a 34 ans et laisse orphelin un fils de 12 ans, le futur cinéaste Jean Vigo. Le récit, vivant et enlevé, de cette extraordinaire trajectoire nous fait pénétrer dans des univers aussi infâmes que les prisons pour enfants ou aussi exaltants que ceux de la presse militante alors vigoureusement réprimée, et nous plonge dans les affrontements entre anarchistes, socialistes et syndicalistes révolutionnaires dont la Grande guerre sera le chant du cygne.
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Le ravissement de Marilyn Monroe
Olivier Steiner, Anne Gorouben
- Metropolis
- 10 Décembre 2021
- 9782883402089
Ce livre est le le fruit de la rencontre de la peintre et plasticienne Anne Gorouben et de l'écrivain Olivier Steiner. Olivier Steiner gravite aux abords du trou noir de la mort de Marilyn, cherchant et creusant les heures et les jours autour de la date fatidique du 5 août 1962. Anne Gorouben décèle, derrière l'icône, la présence de Marilyn, ses ombres, sa lumière, ses contours. Trente-six oeuvres visuelles et une oeuvre littéraire se répondent, entre fiction et reportage, entre thriller et poésie.