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arno klarsfeld
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Entre les Caractères de La Bruyère et les Fables de La Fontaine, Arno Klarsfeld livre des portraits subtils de la relation de l'âme humaine à l'animal, fruits d'une réflexion nourrie de l'expérience du confinement vécu avec ses parents, Serge et Beate.
« Le 16 mars 2020, mes parents Serge et Beate sont venus se confiner chez moi. L'appartement est vaste, et leur bureau est dans l'immeuble, ce qui leur permettait de travailler sans avoir à traverser Paris. Nous étions trois bipèdes et cinq quadrupèdes : trois chats et deux chiens.
Pourquoi décider alors d'écrire ? Pour partager ses pensées, passer le temps en faisant disparaître l'angoisse de perdre ses parents, en étant peut-être à la fois parricide et matricide si j'avais été contaminé avant le confinement. Mais, surtout, pour faire avancer une cause qui me tient à coeur : l'amélioration du bien-être animal, qui sera une des causes majeures du xxie siècle dans le monde occidental, sauf tragédie de grande ampleur. Ainsi, presque chaque jour, j'ai essayé d'écrire une nouvelle impliquant l'homme, l'animal, l'environnement que j'ai connu avec le confinement comme toile de fond. À travers ce journal transparaît donc l'amour pour les parents et pour les animaux. L'un est un commandement de Dieu, l'autre devrait l'être aussi. ».
Dans ce journal ponctué par des événements que nous avons tous connus, des inquiétudes que nous avons tous partagées, Arno Klarsfeld nous livre un récit singulier traversé d'échanges étonnants avec ses parents, de bribes du passé et de réflexions. Il y mêle de subtils portraits de l'âme humaine et de la relation sensible aux animaux au fil d'histoires à la croisée de La Bruyère et La Fontaine.
Un livre insolite, riche en émotion et en humour.
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" Le vendredi soir, lorsque retentit le schofar annonçant l'entrée du shabbat, Jérusalem est déjà somnolente.
Ses rues appartiennent alors aux chats, peuple quadrupède, autochtone, semi-sauvage et de confession indéterminée. Les matous patrouillent leur territoire et marquent de leur odeur d'imperceptibles postes-frontière qui sacralisent leur bout de terre. Chaque tribu de chats défend le sien contre les autres tribus. Pourtant, dans l'absolu, nul n'est intrus : chaque chat a faim, chaque chatte a ses chatons, tous ont raison et tous ont tort.
Si au cours de leurs tristes combats aucune tribu ne prend l'ascendant, des règles de conduite sont tacitement entendues et respectées. Si même les chats parviennent à des compromis, peut-être existe-t-il un espoir ? "A. K. A trente-sept ans, ayant passé de près de dix ans la limite d'âge, Arno Klarsfeld s'engage dans les Magav, les garde-frontières de l'armée israélienne, et est affecté aux portes de Bethléem.
Dans ce livre d'entretiens avec Yves Derai, journaliste au Nouvel Economiste et au mensuel L'Optimum, il évoque cette expérience et livre son carnet de route. Il raconte ce qu'il a vu et vécu : ses camarades d'unité, les attentats, les implantations, les "colons"... Il y redit aussi la nécessité de parvenir à une entente avec le peuple palestinien. Un témoignage singulier et courageux qui est aussi la confession d'un enfant du siècle, à la recherche de son histoire et de son identité.
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Au rwanda, antonin krystal, jeune avocat, est sollicité par le gouvernement pour prendre la défense d'un génocidaire présumé.
Antonin ira à la rencontre des bourreaux, des juges et des rescapés qui lui racontent l'horreur subie. confronté aussi aux diplomates, journalistes et intellectuels occidentaux, il devra faire des choix, qui remettront en cause jusqu'à sa vie amoureuse. sur fond de l'une des plus grandes tragédies contemporaines, un roman à l'image du héros, émouvant et attachant, candide et provocant, lucide et à fleur de peau.
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Arno Klarsfeld a eu raison de plaider la vérité. Pour l'Histoire, pour la Mémoire et contre un Droit dont la géométrie est aussi variable qu'étriquée. (Henry Rousso, Libération, avril 1994) Le jeune Klarsfeld, malgré ses longs cheveux noirs et son assurance provocatrice, est placé sur orbite pour une brillante carrière d'avocat d'affaires international. Une valise plantée au milieu de son cabinet parisien, toujours entre deux vols transatlantiques. Mais, cette année, son père lui repasse le flambeau, lui confiant la charge de plaider, à sa place, au procès Touvier. (Annette Lévy-Willard, Libération, 15 avril 1994) Que cherche Arno Klarsfeld qui prend le risque d'un acquittement de Touvier en soutenant que ce dernier a agi de sa propre initiativeoe Il veut faire un autre procès que celui qu'on lui impose: mettre en évidence les responsabilités propres de la Milice! (Eric Conan, l'Express, 7 avril 1994) " Vous avez la parole, Me Klarsfeld ", " Merci, M. le Président ", répond l'avocat. Le sourire échangé à cet instant entre le magistrat et le jeune homme apparaît comme la conclusion d'une longue et tumultueuse aventure. Faite de déclarations intempestives, de rappels à l'ordre, d'excuses publiques, de parole coupée, refusée ou reprise de force. Mais, aujourd'hui, le premier président et sa cour se doivent d'écouter. (Sorj Chalandon, Libération, 15 avril 1994) " Ceux qui aujourd'hui vous affirment à cette barre que Touvier a agi sur ordre allemand soutenaient exactement la thèse inverse il y a quelques mois. " En une seule phrase, le jeune avocat entend ainsi se faire le héraut de la vérité. Contrairement à beaucoup de ses confrères, Arno Klarsfeld s'est plongé dans l'énorme dossier d'instruction établi par le juge Getti [...] Le jeune avocat veut rendre hommage à l'attitude des Français: " Les trois quarts des juifs doivent essentiellement leur survie à la sympathie des Français et à leur solidarité agissante. " (Laurent Greilsamer, Le Monde, 16 avril 1994)
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Comment les animaux pansent/pensent les humains ?
Jill Manon Bordellay, Arno Klarsfeld
- Dualpha
- 10 Mars 2025
- 9782353746729
Comment un chien « pense »-t-il son maître ? Comment un cheval de courses « perçoit »-t-il son entraîneur ? Mais également, comment une truie conduite à l'abattoir « ressent »-elle son destin ?
Si les animaux ont de réelles capacités cognitives, ils ont également le pouvoir non pas de nous guérir, mais de soulager nos maux.
La zoothérapie est née avec Boris Levinson et son chien Jingles dans les années 1975. Les médecins de l'époque se moquaient de cette thérapie en demandant si Jingles touchait des honoraires, mais aujourd'hui plus personne ne conteste les bienfaits de la thérapie assistée par l'animal : elle procure non seulement des bénéfices physiologiques et psychomoteurs, influence le rythme cardiaque et impact notamment l'hypertension artérielle en diminuant le stress quotidien et en améliorant la qualité de vie.
On ne peut désormais plus douter des capacités cognitives et émotionnelles d'êtres vivants capables de « penser » et de « panser » l'humain.
Il existe un continuum entre les hommes et les animaux, la différence est davantage une différence de degrés et non de nature. L'oiseau de Minerve prend ainsi son envol pour aider l'humanité à grandir dans l'obscurité de son existence.
Pour tous ceux qui aiment ou s'intéressent aux animaux, le livre de Jill-Manon Bordellay est une caverne d'Ali Baba. Il suffit de dire « Livre ouvre-toi ! », de joindre le geste à la parole et ce sont mille trésors qui nous apparaissent à travers les siècles, les continents et les domaines scientifiques.