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barbara cassin
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L'Odyssée au Louvre : Un roman graphique
Barbara Cassin
- Flammarion
- Catalogue D'exposition
- 27 Novembre 2024
- 9782080462411
Ulysse aux mille tours est un héros contemporain, naufragé et inventif, nostalgique d'un ailleurs et nostalgique de chez lui. C'est un héros grec, bien sûr, qui choisit d'être mortel, d'avoir un nom, d'être un soi-même racontable, d'inventer un discours qui gagne, et d'être reconnu. Les mots de l'Odyssée sont mis devant nos yeux par les vases qui écrivent au Louvre, galerie Campana, un roman graphique. Nous comprenons alors ce qu'est un monde païen, et comment Homère, la Bible ou la science ne nous tyrannisent pas de la même manière. Au terme de ces conférences de la Chaire du Louvre, j'ai cru voir comment nous étions grecs. B. C.
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Le bonheur, sa dent douce à la mort ; autobiographie philosophique
Barbara Cassin
- Le Livre de Poche
- Documents
- 12 Janvier 2022
- 9782253078487
« Vous avez les plus belles jambes du monde, vous serez ma femme ou ma maîtresse. Moi, épouser un Juif, jamais ! Vous prenez votre petit déjeuner à la table de ce nazi ! Comme c'est gentil de me reconnaître, Jacques Lacan. Madame ! J'ai compris l'étymologie de con-cierge. J'aime quand tu as le corps gai... ».
Des phrases qui font passer de l'anecdote à l'idée, qui sont comme des noms propres qui titrent les souvenirs. Elles fabriquent une autobiographie philosophique, racontée à mon fils Victor et écrite avec lui. En les disant, je comprends pourquoi et comment elles m'ont fait vivre-et-penser. Si dures soient-elles parfois, elles donnent accès à la tonalité du bonheur.
B. C.
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Chacun naît dans la ou les langues qu'on parle autour de lui. Mais qu'est-ce qu'une langue maternelle ? Et qu'arrive-t-il quand on en apprend une autre ? Si chaque langue dessine un monde, qu'est-ce qui se dessine quand on en parle plusieurs ? Passer d'une langue à l'autre, en apprenant, en traduisant, c'est s'aventurer dans une autre manière de faire passer le sens. Toutes ces manières, quand on les frotte les unes aux autres, s'enrichissent : on comprend mieux ce que l'on essaie de dire quand on sait que cela se dit autrement, dans une autre langue, avec des mots qui ne disent peut-être pas tout à fait la même chose.Un texte fort et passionnant, par la récente académicienne.
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Postface inédite de l'autrice
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Spécialiste des présocratiques, ces « philosophes » du Ve siècle avant J.-C. que Martin Heidegger désigne comme l'aurore de la pensée, Barbara Cassin raconte l'histoire de la philosophie en s'appuyant sur les sophistes, ces autres maîtres en culture et en démocratie.
Ce volume réunit des textes devenus souvent introuvables, des traductions - de Gorgias en particulier - et des ouvrages intégraux, parmi lesquels Parménide, la langue de l'être ?, Aristote, la décision du sens. Tous structurés autour d'une trame qui fait de cet ouvrage une oeuvre à part entière.
Sa rencontre avec René Char et Martin Heidegger a conduit Barbara Cassin à repenser le rapport entre philosophie et poésie. Que peut le langage, peut-on fabriquer le monde aussi avec des mots ? Et que nous apprend la diversité des langues à l'heure du mauvais anglais mondialisé qui raccourcit la pensée ?
L'Antiquité qu'explore Barbara Cassin est aussi d'une grande actualité. Elle ouvre sur le « peuple arc-en-ciel » et la commission Vérité et Réconciliation en Afrique du Sud, sur la psychanalyse ou le rapport entre sens et non-sens chez Freud et Lacan, sur la définition de la culture et de la démocratie avec Google-moi, sur l'hospitalité et la barbarie avec La Nostalgie. Elle livre les clefs du Dictionnaire des intraduisibles avec Plus d'une langue. Et partout, qu'il s'agisse de la toute première Initiation à l'explication de texte ou du récent Avec le plus petit et plus inapparent des corps, l'oeuvre de Barbara Cassin témoigne de cet amour du langage et de l'écriture qui ne requiert aucun savoir préalable et ne se laisse enfermer dans aucune discipline. -
Pour Barbara Cassin, la culture n'est pas réservée à une élite et n'est pas l'apanage d'une civilisation. Il y a différentes cultures, qu'il faut enseigner.
Un plaidoyer pour les humanités qui dépasse les arguments traditionnels et place la langue au coeur des enjeux.
Dans le sillage du Vocabulaire européen des philosophies, Dictionnaire des intraduisibles, paradoxalement traduit ou en cours de traduction dans une dizaine de langues, Barbara Cassin propose sur la traduction un point de vue peu banal.
Se méfiant de l'Un et de l'universel, elle se sert de l'outil sophistique pour faire l'éloge de ce que le logos appelle « barbarie », des intraduisibles, de l'homonymie. Pour combattre l'exclusion, cette pathologie de l'universel qui est toujours l'universel de quelqu'un, elle propose un relativisme conséquent - non pas le binaire du vrai/faux, mais le comparatif du « meilleur pour ». La traduction est un savoir-faire avec les différences, politique par excellence, à même de constituer le nouveau paradigme des sciences humaines.
Parce qu'elles compliquent l'universel - dont le globish, langue mondiale de communication et d'évaluation, est un triste avatar - les humanités sont aujourd'hui passées de la réaction à la résistance. -
À l'occasion de l'ouverture de la Cité internationale de la langue française au château de Villers-Cotterêts (Aisne), cet ouvrage témoigne d'une langue française foisonnante et variée, toujours en mouvement.
Dirigé par Barbara Cassin, cet ouvrage accompagne l'ouverture de la Cité internationale de la langue française au château de Villers-Cotterêts, lieu culturel et de vie restauré par le Centre des monuments nationaux, entièrement dédié au français et aux cultures francophones.
Le livre montre notamment les articulations intellectuelles et les oeuvres phares du parcours d'exposition qui illustre l'aventure du français depuis ses origines, parlé sur cinq continents et dans une trentaine de pays.
D'abord affaire d'État avec l'ordonnance de 1539 signée par François Ier et la volonté unificatrice de la Révolution, aujourd'hui langue de la République, le français s'avère être aussi une invention continue à travers ses nombreuses institutions, sa grammaire et ses jeux de langue. Grâce aux différents emprunts, à la francophonie et aux traductions, le français se révèle également une véritable langue-monde, affirmant toute sa capacité créatrice.
Par la diversité des contributions et à travers une riche iconographie, cet ouvrage témoigne ainsi d'une langue foisonnante et variée, toujours en mouvement. -
Ce livre part d'une question émouvante : pourquoi, se demande Barbara Cassin, suis-je en proie à la nostalgie dès que je pense à la Corse, alors que je n'y ai pas mes racines ? Peut-être parce que c'est une île de la Méditerranée, la mer de l'Odyssée et du retour suspendu. Ce court ouvrage interroge le rapport entre patrie, exil et langue maternelle. Naviguant entre les errances d'Ulysse, la quête d'Enée et l'exil de Hannah Arendt, cette enquête montre qu'on peut réinventer le foyer en termes de langue plutôt que de territoire. La philosophie contemporaine élargit les enjeux politiques de l'enracinement et du déracinement, nous aidant à penser nos relations aux autres dans un monde multilingue. Quand donc est-on chez soi? Quand on est accueilli.
Barbara Cassin, philologue et philosophe, est directrice de recherches au CNRS. Elle est notamment l'auteur d'un Éloge de la traduction (Fayard, 2016), et la commissaire de deux expositions Après Babel, traduire (catalogue Actes Sud, 2016) et Les Routes de la traduction, Babel à Genève (catalogue Gallimard, 2017). -
La nostalgie ; quand donc est-on chez soi ?
Barbara Cassin
- Autrement
- Les Grands Mots
- 2 Mai 2018
- 9782746747647
Au départ, il y a une question, émouvante : pourquoi, se demande Barbara Cassin, suis-je en proie à la nostalgie dès que je mets les pieds en Corse, alors que je n'y ai pas mes racines? C'est peut-être que cette île appartient à la Méditerranée, mer de l'Odyssée et de l'impossible retour.
Dans cette enquête cheminant en compagnie d'Ulysse, d'Énée et de Hannah Arendt, la philosophe montre, avec une érudition polyglotte, que la nostalgie est moins une affaire de sol que de langue natale.
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Quand dire, c'est vraiment faire : comment fait-on des choses avec des mots, comment fait-on vraiment des choses rien qu'avec des mots ? Cet ouvrage produit un court-circuit entre l'une des inventions contemporaines les plus « révolutionnaires » en matière de langage à en croire Austin : le performatif, et la toute-puissance du logos grec.
Le premier épisode isole une généalogie païenne du performatif. Quand Ulysse dit à Nausicaa : « Je te prends les genoux » parce qu'il a trop peur de lui prendre les genoux, à quelles conditions est-ce là « un discours qui gagne » ? Le second temps part de la sophistique. Dans l'Éloge d'Hélène, Gorgias théorise le pouvoir du logos qui « avec le plus petit et le plus inapparent des corps performe les actes les plus divins ». Quel est alors le statut de ce que la philosophie appelle rhétorique ? Le troisième moment est contemporain. Desmond Tutu, qui préside la Commission Vérité et Réconciliation en Afrique du Sud, inventée pour éviter un bain de sang prévisible post-apartheid, dit : « On croit d'ordinaire que le langage dit les choses. La Commission n'est pas de cet avis. Le langage, discours et rhétorique, fait les choses. Il construit la réalité. » Qu'apprenons-nous ainsi sur la performance-performativité de la parole en politique ?
Que reste-t-il donc aujourd'hui, à l'ère des fake news, des deux fétiches dont Austin se joue : le fétiche vrai/faux et le fétiche valeur/fait ? A travers ces trois mises en scène poétique, rhétorique et politique de la performance langagière, Barbara Cassin, dans la suite de ses travaux sur l'évaluation, la psychanalyse ou la traduction, poursuit son exploration de ce que peuvent les mots.
Barbara Cassin, directrice de recherche au CNRS, est philologue et philosophe, spécialiste de philosophie grecque. Elle a été élue en mai 2018 à l'Académie française.
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Dans le sillage du Vocabulaire européen des philosophies, Dictionnaire des intraduisibles, paradoxalement traduit ou en cours de traduction dans une dizaine de langues, Barbara Cassin propose sur la traduction un point de vue peu banal. Se méfiant de l'Un et de l'universel du Logos, elle se sert de l'outil sophistique pour faire l'éloge de ce que le logos appelle « barbarie », des intraduisibles, de l'homonymie. Pour combattre l'exclusion, cette pathologie de l'universel qui est toujours l'universel de quelqu'un, elle propose un relativisme conséquent non pas le binaire du vrai/faux, mais le comparatif du « meilleur pour ». Elle montre que la traduction est un savoir-faire avec les différences, politique par excellence, à même de constituer le nouveau paradigme des sciences humaines. Parce qu'elles compliquent l'universel, dont le globish, langue mondiale de communication et d'évaluation, est un triste avatar, les humanités sont aujourd'hui passées de la réaction à la résistance.
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Le catalogue de l'exposition «Après Babel, traduire» (MuCEM, du 13 décembre 2016 au 20 mars 2017) articule deux idées fortes. L'une renvoie à un fait d'histoire : la traduction est l'une des caractéristiques essentielles de la civilisation en Méditerranée. L'autre est un enjeu de politique contemporaine : la traduction, comme savoir-faire avec les différences, est un modèle pertinent pour appréhender la citoyenneté d'aujourd'hui. Ces idées seront instruites dans un «fil rouge» rédigé par la commissaire de l'exposition, Barbara Cassin, qui court tout au long de l'ouvrage, en regard ou en marge des différentes contributions.
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Discours de réception de Barbara Cassin à l'Académie française ; réponse de Jean-Luc Marion
Barbara Cassin
- Fayard
- 26 Août 2020
- 9782213716930
Le discours de réception de Barbara Cassin à l'Académie française, reçue le 17 octobre 2019, est un hommage à Philippe Beaussant.
« Je ne peux pas m'empêcher de penser, mais c'est sans doute encore un préjugé, qu'il est plus facile d'épouser la diversité, le pluriel et le temps quand on est une femme - je veux dire : avec le côté femme de nous-mêmes. Plus facile, de prendre ses distances avec l'Un, la Vérité, la Raison, la Pensée, l'Universel, plus facile de croire moins quand on est une femme. Nous avons été si longtemps privées de philosophie et de politique, depuis la Grèce jusqu'à la génération de ma mère qui, jeune, ne votait pas et n'avait pas de chéquier. C'est cela qui a changé. L'Académie, un monde d'hommes, fait par des hommes pour des hommes, s'ouvre. »
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Philosopher en langues ; les intraduisibles en traduction
Barbara Cassin
- Rue D'Ulm
- Etudes De Litterature Ancienne
- 19 Novembre 2014
- 9782728805235
Cet ouvrage, publié à l'occasion des dix ans du dictionnaire français, délibérément multilingue, est un ouvrage de traduction et sur la traduction. Il poursuit le geste du Vocabulaire européen et constitue un manifeste à la fois philosophique et politique pour la diversité des langues. La traduction, comme savoir-faire avec les différences, devient visiblement l'un des meilleurs paradigmes, sans doute aujourd'hui le plus fécond, pour les sciences humaines.
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Le plaisir de parler etudes de sophistique comparee
Barbara Cassin
- Éditions de Minuit
- 1 Octobre 1986
- 9782707311009
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Jacques le sophiste : Lacan ; logos et psychanalyse
Barbara Cassin
- Epel
- Essais
- 9 Mars 2012
- 9782354270254
"Le psychanalyste, c'est la présence du sophiste à notre époque, mais avec un autre statut", dit Lacan en 1965.
Est-ce cela qui le poussa à consulter Barbara Cassin sur la doxographie ? Dans le fil de cette rencontre, les outils de L'helléniste servent à montrer les similitudes entre parole analytique et discours sophistique et selon quelles voies Jacques le Sophiste fait passer du "sens dans le non-sens" (lapsus et mots d'esprit) au "foncier non-sens de tout usage du sens". Aristote est ici interpellé par un Lacan, sophiste moderne, qui pointe la "connerie" du Stagyrite à l'endroit du principe de non-contradiction.
Comment parle-t-on, comment pense-t-on la manière dont on parle, quand on place avec Lacan l'énoncé "Il n'y a pas de rapport sexuel" en lieu et place du premier principe aristotélicien ?
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Derrière les grilles ; sortons du tout-évaluation
Barbara Cassin
- Mille Et Une Nuits
- 12 Février 2014
- 9782755506020
Instrument indispensable à toute gouvernance, forgé sur le modèle des pratiques des agences de notation financière, l'évaluation a étendu son empire à tous les domaines, tous les métiers, tous les instants, tout, vraiment tout, de la naissance à la mort. Et elle n'a cessé de prouver, de toutes les manières possibles, son inopérante bêtise et sa dangerosité. Pourtant, elle n'est jamais démentie : elle promet encore plus, si l'on évalue encore... Pour comprendre ce qui ne va plus, ce qui ne doit pas continuer, il faut s'intéresser à l'outil universel de l'évaluation : les grilles. Nous, citoyens, administrés, professionnels, étouffons derrière les grilles. Il faut coûte que coûte entrer dans les cases. Il faut réduire chacun de nos actes à une série d'items pour qu'ils soient quantifiables, performants. Ce que nous faisons les uns et les autres n'a plus de sens : nous ne reconnaissons plus nos vies dans la représentation du monde ainsi formaté. Les grilles produisent un monde surveillé qui élimine toute inventivité, toute nouveauté, tout espace de liberté. Un monde mort... Ne restons pas plus longtemps enfermés derrière les grilles d'évaluation.
Avec les contributions de : Éric Alliez, Didier Bigo, Laura Bossi, Serge Bronstein, Fernanda Bruno, Catherine Caleca, Barbara Cassin, Julie Caupenne, Marie-José Del Volgo, Nathalie Georges-Lambrichs, Yves Gingras, Roland Gori, Jean-Jacques Gorog, Daphné Marnat, Christine Nicoulaud, Albert Ogien, Peter Osborne, Marie-Blanche Régnier, Claude Schauder, Christian Védie, Catherine Vidal.
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Cette tude interroge l'image actuelle d'Aristote qui fait de lui un philosophe phnomnologiquement correct partir des inconsistances et des hiatus qu'Aristote, trop honnte, ne cherche jamais cacher. Dire le monde ? Mais on s'aperoit qu'il y a un saut entre la logique de la sensation et celle du langage.
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Google-moi ; la deuxième mission de l'amérique
Barbara Cassin
- Albin Michel
- 10 Janvier 2007
- 9782226172594
Tout le monde connaît l'histoire mythique des start-up : deux étudiants dans un garage qui traficotent des ordinateurs et qui finissent - quelques années plus tard - soit ruinés, soit à la tête d'un empire. Pour Larry Page et Sergey Brin, ce fut l'histoire d'un empire : un empire de l'information, du savoir et du commerce. à l'échelle planétaire. Désormais, pour des centaines de millions de personnes, Google est le synonyme d'Internet, et certains disent même être devenus " google-dépendants " !
L'esprit et le charme originels de Google ont disparu dès lors que ce moteur de recherches est devenu une société cotée en bourse : son impartialité dans l'information n'est plus garantie .
Quels sont les intérêts de Google, dont le projet est d'" organiser toute l'information et de numériser tous les savoirs du monde " ? Faut-il impérativement se plier au modèle Google pour " en être ", par crainte de disparaître ? Va-t-on vers des savoirs majoritaires et des savoirs minoritaires ?
Avec brio et humour, Barbara Cassin mène l'enquête pour nous aider à comprendre exactement la signification du phénomène Google, et sa portée - indubitablement - politique, économique et culturelle.
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L' Archipel des idées de Barbara Cassin
Barbara Cassin
- Maison Des Sciences De L'Homme
- 12 Juin 2014
- 9782735116997
- Sophistique, histoire sophistique de la philosophie
- Explication de texte
- Ontologie/Logologie
- Sens
- Barbare, barbariser
- Rhétorique, ou espace/temps
- Lacan
- Den
- Bouc-cerf ou de la littérature
- Copiste
- En tant que philologue
- Païen
- Hélène
- Jouir
- Performance, performatif
- Peuple arc-en-ciel
- Femme-philosophe
- Relativisme consequent
- Consensus (les parties et le tout)
- Google
- Togethér
- Intraduisibles
- Banalité du mal -
Avec le plus petit et le plus inapparent des corps
Barbara Cassin
- Fayard
- 10 Octobre 2007
- 9782213634821
« Avec le plus petit et le plus inapparent des corps » : telle est la manière dont le sophiste Gorgias désigne l'opération du logos, du « discours », qui est pour lui un grand tyran, capable d'agir sur les autres en les persuadant, et sur le monde en le fabriquant et le transformant. Barbara Cassin, philosophe et philologue, spécialiste de la Grèce ancienne, a choisi de mettre en récit un certain nombre de ces opérations de discours et d'en montrer les effets, constitutifs d'une vie.
Cette série de courts textes dessine ainsi une ligne de vie en ses points singuliers et pourtant généralisables.
Une vie de femme, avec souci de soi et souci du monde, qui n'a d'autre consistance à son tour, réelle et fictive, que le récit qui en est fait.
Cette oeuvre littéraire, une prose simple et violente, est le bord même de la philosophie. Elle se lit comme un roman ou comme un conte où l'érotisme a sa place, mais elle est construite pour bousculer les genres littéraires et les disciplines universitaires, plus inclassable encore qu'une femme-philosophe dans un monde encore et toujours platonicien. -
Vocabulaire européen des philosophies ; dictionnaire des intraduisibles
Barbara Cassin
- Seuil
- 1 Octobre 2004
- 9782020307307
L'un des problèmes les plus urgents que pose l'Europe est celui des langues. On peut choisir une langue dominante, dans laquelle se feront désormais les échanges, ou bien jouer le maintien de la pluralité, en rendant manifeste le sens et l'intérêt des différences. Ce Vocabulaire s'inscrit dans la seconde optique.
Il a l'ambition de constituer une cartographie des différences philosophiques européennes, en capitalisant le savoir des traducteurs. Il explore le lien entre fait de langue et fait de pensée, et prend appui sur ces symptômes que sont les difficultés de passer d'une langue à l'autre avec Mind, entend-on la même chose qu'avec Geist ou qu'avec esprit ; Pravda, est-ce justice ou vérité ? Chaque entrée part ainsi d'un fait d'intraductibilité, et procède à la comparaison des réseaux terminologiques, dont la distorsion fait l'histoire et
la géographie des langues et des cultures.
Il ne s'agit pas pour autant de recenser tous les intraduisibles en philosophie, ni même les termes « les plus intraduisibles » de tous. Pas plus qu'il ne s'agit de tous les mots, ni de toutes les langues (pas même européennes), ni de toutes les philosophies. Mais ce dictionnaire entend concentrer ses recherches sur, très exactement, des symptômes de différences et réfléchir sur les contrastes essentiels dans les manières de parler et de penser.
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Chacun naît dans la ou dans les langue(s) qu'on parle autour de lui. Mais qu'estce qu'une langue « maternelle » ? Et qu'arrive-t-il quand on en apprend une autre ? Et pourquoi l'apprend-on ? Si chaque langue dessine un monde, qu'estce qui se dessine quand on en parle plusieurs ? Que se passe-t-il d'une langue à une autre ? Et pourquoi comprend-on mieux ce que l'on dit quand on sait que ça se dit autrement, ailleurs ?
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Les intraduisibles du patrimoine en Afrique Subsaharienne
Barbara Cassin
- Demopolis
- 6 Novembre 2014
- 9782354570743
La classification au patrimoine de l'humanité, par l'Unesco, se fait à l'aide de critères appartenant au langage. Ces contributions interrogent la reconnaissance et la préservation du patrimoine africain, au regard de la difficulté de transposition de ces critères dans les langues d'Afrique. Elles prennent pour objet d'étude la traduction des concepts de patrimoine et de musée.