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« Van Gogh Live ! » est le titre de l'exposition d'ouverture de la Fondation Vincent Van Gogh Arles, inaugurée le 4 avril 2014. On y présente « Couleurs du nord, couleurs du sud », la première d'une série d'expositions prévues sur Vincent van Gogh, ainsi que des contributions de Bertrand Lavier, Thomas Hirschhorn, Guillaume Bruère, Fritz Hauser, Raphael Hefti, Camille Henrot, Gary Hume, Bethan Huws et Elizabeth Peyton.
La Fondation Vincent van Gogh Arles a pour but de se consacrer à la valorisation de son héritage artistique tout en questionnant la résonance de son oeuvre dans l'art actuel.
Un dialogue avec les tendances de l'art d'aujourd'hui est engagé par Bice Curiger, directrice de l'institution depuis 2013, pour refléter et d'élargir le regard que nous posons sur le passé, mais aussi sur l'avenir. Historienne de l'art et rédactrice en chef de la revue Parkett Bice Curiger a été conservatrice du Kunsthaus de Zurich et commissaire principale de la 54e biennale de Venise en 2011.
Adopter résolument un point de vue contemporain sur un artiste comme Vincent van Gogh, dont l'influence reste majeure dans l'art du XXème siècle, signifie également porter un regard sur l'incomparable histoire de sa réception. Cette seule raison suffirait à le reconnaître comme une figure artistique toujours agissante.
Aujourd'hui, l'enjeu n'est pas tant de défendre le conceptuel et de l'imposer, que de reconnaître que la démarche conceptuelle fait partie de la pratique artistique générale. Il est intéressant de se tourner vers ce qui, dans le même temps, s'esquisse en tant que nouvelles approches de l'expressivité et du rapport au sujet.
Ce catalogue parcourt l'ensemble des propositions d'ouverture de la Fondation Vincent van Gogh Arles à travers une présentation de chaque artiste et de chaque oeuvre choisie. Il tente aussi de communiquer aux lecteurs la dynamique et l'enthousiasme des artistes et des acteurs de ce travail, de partager un peu du vivant que génère aujourd'hui l'héritage de la ville d'Arles. -
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Nouvelle monographie, à l'occasion de l'exposition du maître de l'Arte Povera à la Fondation Vincent van Gogh Arles, avec une trentaine de toiles emblématiques reproduites en pleine page, un texte de l'artiste et un essai de Francesco Manacorda.
L'art de l'artiste italien Giorgio Griffa s'est développé sans bruit, avec une remarquable cohérence, en marge des mouvements artistiques majeurs animant communément les discussions. Et pourtant, au début de sa carrière dans les années 1960 et 1970, Griffa s'associa aux représentants de l'Arte Povera aux côtés desquels il a fréquemment exposé. Par ailleurs, sa peinture « minimaliste » présenta en France des affinités avec le groupe Supports/Surfaces.
Élégantes, nues, non tendues, les toiles de Giorgio Griffa sont couvertes de lignes horizontales et déploient des nombres d'or dans un minimalisme gracieux et chaud. Une mélodie, un rythme, un vers de poésie, les signes peints en demi-teintes traduisent un certain lyrisme, que l'on retrouve également dans les poèmes de l'artiste.
Les toiles de Griffa recouvertes de peinture acrylique aux tons pastel, dont il dit qu'elles sont réalisées « par le pinceau, par ma main, la peinture, ma concentration, etc. », attestent du regard qu'il porte sur les artistes plus anciens, de son « ressenti à l'égard de la mémoire séculaire de la peinture ». Son exposition à la Fondation Vincent van Gogh Arles sous la direction artistique de Bice Curiger et ce catalogue présentent des travaux anciens et nouveaux, ainsi qu'un hommage stupéfiant à La Nuit étoilée de Vincent van Gogh (1889), intitulé Canone aureo 705 (VVG), 2015.
Publié à l'occasion de l'exposition « Giorgio Griffa » à la Fondation Vincent van Gogh Arles, du 13 février au 24 avril 2016.
Considéré comme l'un des artistes les plus radicaux et éloquents de la néo-avant-garde italienne travaillant à ce jour, Giorgio Griffa (né en 1936 à Turin, où il vit et travaille) fut reconnu dès la fin des années 1960, pour ses peintures réduites à leurs composants fondamentaux : toile, touche et couleur.
Dans son travail, Griffa retranscrit une idée de rythme par la séquence et la répétition de gestes minimaux sur des toiles non tendues, clouées au mur ou simplement pliées lorsqu'elles ne sont pas exposées. La grille créée par ces pliages successifs s'intègre ainsi aux motifs, effaçant la distinction entre support et surface et abolissant l'idée de peinture comme « fenêtre ouverte ».
Associé aux mouvements de l'Arte Povera et lié au minimalisme, dont il adopte l'intérêt pour la répétition, la sérialité et le dépouillement formel, il s'en démarque cependant en refusant la rigueur géométrique et par l'effacement de la main de l'artiste. Giorgio Griffa produit ainsi des oeuvres mêlant avant-garde et tradition, simplicité et complexité, structure et poésie.
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Longtemps ignoré, le peintre géorgien Niko Pirosmani fait l'objet d'une rétrospective à la fondation Van Gogh à Arles au printemps 2019. Quasiment inconnu hors de son pays natal, il fut exposé aux côtés de Kazimir Malevitch et Marc Chagall lors de la célèbre exposition Mischen à Moscou en 1913, où il est alors décrit comme « le Rousseau de l'Est ». C'est finalement via ses réalisations pour la publicité que ses oeuvres vont se diffuser auprès du public avant que sa peinture soit reconnue comme l'une des contributions majeures à l'art naïf.
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Le 16 novembre 2019, la Fondation Vincent van Gogh Arles inaugurera sa nouvelle exposition « ... et labora ».
Une centaine de photographies datant du XIXe siècle et du début du XXe siècle issues de la collection de Peter et Ruth Herzog constituent le point de départ de cette exploration du thème du travail.
Ces archives argentiques en noir et blanc rendent compte entre autres de la transformation des grandes villes européennes en mégalopoles, de la mécanisation du travail agricole, de l'objectivation de l'ouvrier au service de l'usine ou encore du développement du tourisme et du loisir. C'est ainsi tout une époque - celle de Van Gogh - qui se dessine en creux de la sélection de photographies.
À ces parcelles de réalités sont associés d'autres modes de représentations du travail. Empruntant aux codes du burlesque ou du docufiction, les oeuvres d'artistes contemporains tels Mika Rottenberg, Yuri Pattison et Emmanuelle Lainé sondent la mutation des activités et des espaces de travail.
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Meret oppenheim - spuren durchstandener freiheit /allemand
Bice Curiger
- Scheidegger & Spiess
- 1 Juin 2002
- 9783858811363
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La Haute Note jaune
Bice Curiger, Christian Prigent, Fabienne Radi, Nikolaj Schultz
- Fondation Vincent Van Gogh Arles
- 5 Novembre 2024
- 9791094966327
L'exposition «La Haute Note jaune» conçue par Bice Curiger présente des artistes qui explorent, avec une liberté immense et des moyens d'expression personnels, la peinture en tant que médium permettant d'interroger les fron-tières.
Dans une lettre souvent citée qu'il écrit à son frère Theo, Vincent van Gogh déclare avoir atteint durant l'été 1888 la «haute note jaune» dans sa pein-ture, et évoque combien il lui a été difficile d'en arriver là.
Métaphore désignant un état d'âme nécessaire à la création, cette «haute note jaune» décrite par Vincent constitue également un objectif pictural et artistique. C'est pourquoi cette exposition de la Fondation Vincent van Gogh Arles ne présentera pas que des tableaux jaunes, mais des oeuvres qui révèlent l'état particulier entretenu par certain·es artistes face au réel afin d'y puiser les intuitions nécessaires à leurs pratiques, comme un·e interprète lyrique ten-terait d'obtenir la plus haute note qui lui soit possible d'atteindre avec sa voix.
La «haute note jaune» n'est pour autant pas uniquement un objectif tech-nique, ni seulement l'accomplissement personnel d'un·e artiste face à sa pratique. Elle décrit aussi un désir d'expressivité qui pourrait atteindre ses propres limites, sur le plan formel, idéel ou émotionnel, dans la jubilation heureuse ou dans la douleur et ce, jusqu'à l'explosion - comme dans l'aria de la Reine de la Nuit dans l'opéra La Flûte enchantée de Mozart : «La vengeance de l'Enfer bout dans mon coeur».
Van Gogh lui-même complète sa déclaration dans sa lettre par des vers du poète néerlandais Petrus Augustus de Génestet, issus de La Voie du coeur : «Je suis attaché à la terre / avec des liens plus que terrestres». Nous connais-sons la manière dont Vincent a toujours pensé sa peinture en regard de la terre fertile et du ciel ; mais la foi de Van Gogh en la peinture seule ne résonne-t-elle pas dans ces vers? Et pourrait-on remplacer «terre» et «ter-restre» par «peinture» et «pictural»?
Le catalogue
Cette nouvelle publication bilingue proposera la reproduction de toutes les oeuvres exposées, accompagnées d'un ensemble de textes éclectiques qui permettront d'éclairer et d'ouvrir les perspectives offertes par l'exposition - avec une introduction de la commissaire d'exposition Bice Curiger, deux essais inédits de l'écrivaine et plasticienne Fabienne Radi et du sociologue Nikolaj Schultz, et un long poème de Christian Prigent. -
Konkret on Acid
Max Wiederkehr, Sandro Fischli, Bice Curiger, Emanuel Halpern, Peter Preissle
- Patrick Frey
- 4 Mars 2025
- 9783907236727
Max Wiederkehr (1935-2008) a reçu une formation de décorateur et a étudié l'architecture d'intérieur avec Willy Guhl à la Kunstgewerbeschule (qui fait aujourd'hui partie de l'université des arts de Zurich). À partir de 1963, il travaille comme artiste indépendant, collaborant notamment avec Robert Haussmann.
Le langage visuel de Max Wiederkehr a toujours été influencé par l'art concret zurichois, même si des éléments du pop art et de l'op art s'y sont mêlés. Rapidement après avoir percé sur la scène artistique, il a tourné le dos aux institutions pour s'intéresser à la sous-culture naissante. Il réalise alors des bandes dessinées, peint, expose occasionnellement et réalise des oeuvres qui sont encore influencées par la géométrie, mais qui vont au-delà pour développer un jeu fascinant de calcul et d'intuition et un mélange surprenant de highbrow et de lowbrow. A rebours de l'époque, il travaille à l'interface entre deux écoles zurichoises, le fantastique (avec ses soi-disant Wahnwelten ou « mondes hallucinatoires ») et le concret, opérant une fusion singulière des deux. Souvent comparé à Max Bill, Verena Loewensberg et Gottfried Honegger, qui ne peuvent être qualifiés d'« outsiders », Wiederkehr est lui resté proche des marges artistiques et des Stadtindianer (l'équivalent allemand des Indiani Metropolitani italiens) de gauche radicale. L'accès récent à la succession de Wiederkehr a permis de mettre en lumière l'ensemble de l'oeuvre d'un artiste qui se situait en dehors de l'establishment culturel, mais dont la position d'outsider n'était en aucun cas de l'art d'outsider : Wiederkehr était parfaitement au fait de la modernité, qu'il retournait de l'intérieur vers l'extérieur. -
Les autodidactes de Van Gogh à Pirosmani
Collectif, Bice Curiger
- Fondation Vincent Van Gogh Arles
- 14 Janvier 2021
- 9791094966242
La Fondation Vincent van Gogh Arles poursuit son exploration de l'oeuvre du maître néerlandais et de son héritage à travers un nouveau symposium. Cette fois, c'est la notion d'autodidacte qui en est le fil rouge, pour l'élaboration d'une réflexion regroupant penseurs, intellectuels et artistes.
À l'heure où domine une conception pluraliste de la culture, notre idée de l'art est en pleine transformation. Il est dès lors nécessaire d'aborder la notion d'autodidacte à partir de multiples perspectives.
Le terme « autodidacte » est généralement utilisé pour désigner celui qui a acquis par lui-même un savoir ou une technique en lisant, en observant et en s'exerçant - dans une démarche aux antipodes, par exemple, d'études artistiques académiques, validées par l'institution.
Mais qu'apprenons-nous pour autant, à sacrifier de brillantes valeurs culturelles sur l'autel d'un relativisme tous azimuts ? Face à ce relativisme, que dire du canon et de la canonique dans le pluriel d'un monde globalisé ? Que dire d'un désapprentissage qui tend à mettre à mal l'autorité des détenteurs du savoir ?
Ces différentes « cultures du savoir » supposent diverses réalités géopolitiques qu'il convient d'interroger. -
Laura Owens & Vincent van Gogh
Mark Godfrey, Bice Curiger
- Fondation Vincent Van Gogh Arles
- 19 Novembre 2021
- 9791094966228
Présentant pour la première fois en France le travail de Laura Owens, cette exposition exceptionnelle regroupera notamment des toiles de l'artiste américaine réalisées spécialement pour l'occasion. Ces oeuvres sont élaborées comme des réponses, des éléments d'un dialogue engagé avec les huit tableaux du maître néerlandais également exposés, provenant d'institutions telles que le Guggenheim de New York ou le Musée d'art de Boston.
Laura Owens fait partie des rares peintres contemporains à faire le lien entre son propre travail et les peintures tardives de Vincent van Gogh. Celui-ci est apparu pour la première fois dans Untitled (1997 - présenté dans l'exposition) ; cette toile, représentant des oiseaux noirs au-dessus d'un paysage marin, fait explicitement écho au Champ de blé aux corbeaux (1890) de Van Gogh et appartient dorénavant à collection permanente du Whitney Museum.
La pratique de Laura Owens est influencée par l'histoire de l'art et la culture populaire, les paysages japonais ou encore la broderie artisanale, qu'elle utilise pour développer de nouvelles formes, motifs, images et techniques. Articulées en plusieurs couches, ses peintures oscillent entre le pastiche et l'abstraction.
Ce catalogue présente les nouvelles productions de l'artiste ainsi que des textes originaux explorant de sa pratique irrévérencieuse et éclectique. Premier ouvrage en français consacré à Laura Owens, cette publication se veut également une référence pour découvrir une peintre dont le renom outre-Atlantique est retentissant. -
Raphael Hefti
Bice Curiger, Paul Kneale, Julia Marchand, Laura Mclean Ferris
- Fondation Vincent Van Gogh Arles
- 17 Mai 2017
- 9791094966020
Ce catalogue a ?t? ?dit? ? lÕoccasion de lÕexposition Ç On Core / Encore È de Raphael Hefti, qui sÕest tenue du 11 octobre 2015 au 17 janvier 2016 ? la Fondation Vincent van Gogh Arles.
La recherche du potentiel m?connu des mat?riaux et processus industriels est le point de d?part de la pratique du jeune suisse Raphael Hefti ; lÕalt?ration dÕun m?tal ou dÕune planche de verre en serait le point dÕarriv?e. Ainsi lÕartiste intervient-il non seulement au cÏur des processus techniques, mais ?galement au sein des entreprises de fabrication de mat?riaux industriels, qui deviennent le laboratoire de ses observations. Outre lÕinstallation permanente La Maison violette bleue verte jaune orange rouge (2014) qui couronne la verrire de la Fondation, Raphael Hefti expose le r?sultat dÕautres exp?rimentations artistiques, dont une fort de structures tubulaires en acier et un photogramme de trs grand format.
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Saskia Olde Wolbers
Antony Hudek, Bice Curiger, Julia Marchand, Saskia Olde Wolbers
- Fondation Vincent Van Gogh Arles
- 17 Mai 2017
- 9791094966037
Ce catalogue a ?t? ?dit? ? lÕoccasion de la projection du film Yes, These Eyes Are the Windows r?alis? par Saskia Olde Wolbers, du 13 f?vrier au 24 avril 2016 et du 14 mai au 11 septembre 2016 ? la Fondation Vincent van Gogh Arles.
La Fondation Vincent van Gogh Arles pr?sente le film Yes, These Eyes Are the Windows r?alis? par Saskia Olde Wolbers.
Dans cette Ïuvre filmique, lÕhumble demeure o v?cut Vincent van Gogh ? Londres en 1873, situ?e au 87 Hackford Road, devient la narratrice dÕun r?cit fictionnel autour de la mythification du s?jour de Van Gogh dans cette maison.
Le pr?sent ouvrage Ð constitu? dÕun ensemble de textes, dÕarchives photographiques et dÕimages extraites de la vid?o Ð revient sur ce vaste projet de recherche et rend compte de lÕadmiration et du f?tichisme qui existent autour du 87 Hackford Road, de lÕÏuvre et de la vie de Van Gogh. Les cr?ations plastiques de Saskia Olde Wolbers, ? la consistance aqueuse et aux allures fi?vreuses, se mlent ? cette composition documentaire sp?culative.
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Calme et exaltation ; Van Gogh dans la collection Buhrle
Bice Curiger, David Misteli, Alex Weintraub
- Fondation Vincent Van Gogh Arles
- 17 Mai 2017
- 9791094966068
LÕouvrage sÕattache ? pr?senter les Ïuvres de Vincent van Gogh issues de la collection de la Fondation E. !G.
B?hrle dÕune manire contemporaine. Deux jeunes chercheurs, sp?cialistes de lÕartiste hollandais, nous offrent une analyse approfondie des Branches de marronniers en fleur (1890), des Ponts dÕAsnires (1887) et dÕAutoportrait (1887), qui sont ici examin?es ? travers des aspects autres que strictement formels. La mat?rialit? de ces Ïuvres et la dimension psychologique du peintre son ?galement prises en consid?ration. En t?moigne la question du Ç temp?rament È du peintre, motif structurant de lÕune des deux contributions.
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Urs Fischer envo?te chacun des lieux dÕexposition quÕil investit avec son univers ?tonnant et amusant.
LÕartiste compose des Ïuvres qui nous plongent dans un rve o les sculptures nÕen sont pas vraiment, et les tableaux ne sont pas seulement des tableauxÉ Ce catalogue, jalonn? de photographies in situ, capture son art en train de se faire et donne ? voir le monde ?ph?mre quÕil a cr?? au sein de la Fondation, peupl?
De femmes posant ? lÕAntique sur des canap?s et de gouttes de pluie g?antes.
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Jean-Luc Mylayne
Burckhardt, Bice Curiger, Christie Davis, Leo Lencses
- Fondation Vincent Van Gogh Arles
- 6 Décembre 2018
- 9791094966174
Jean-Luc Mylayne a passé sa vie à se projeter dans le monde pour photographier les oiseaux dans un environnement rural qu'il investit pendant des semaines, voire des mois, pour obtenir la composition recherchée.
Depuis 2009, aucune institution française n'a consacré d'exposition à cet artiste hors du temps. La Fondation Vincent van Gogh Arles présente un ensemble de 38 oeuvres créées entre 1979 et 2008, déclinées en neuf chapitres selon un rapport à la lumière et à la localité, jouant, dès le départ, sur une invasion progressive du bleu azur du ciel.
Tirée en un exemplaire unique, chaque photographie passe sous silence le lieu de la prise de vue mais souligne le temps nécessaire pour accéder à l'autre qu'est l'oiseau, en affirmant la datation.
Né en 1946 en France, Jean-Luc Mylayne a produit moins de 500 photographies et bénéficié de nombreuses expositions à l'étranger, principalement aux États-Unis. L'artiste est familier, notamment, des ateliers à ciel ouvert que sont le Texas et du Nouveau-Mexique. -
François Halard Tome 2 ; l'intime photographié
Bice Curiger, François Halard
- Actes Sud
- Arts - Photographie
- 2 Octobre 2019
- 9782330127428
Ce deuxième volume de la monographie du célèbre photographe François Halard présente ses photographies les plus récentes. L'exceptionnelle sensibilité de l'artiste, mêlant bohème et élégance de l'ancien, accessibilité et intimité, est inimitable. Chaque image est imprégnée de sa connaissance profonde de l'histoire du design d'intérieur, de son amour des artistes et chaque scène offre un enseignement selon la conception du maître: la Menil House de Philip Johnson et de Charles James, le studio de Giorgio Morandi, l'appartement parisien radical de Rick Owen, et tant d'autres encore... Tout comme le premier volume, cet ouvrage est une ressource visuelle recherchée, un outil indispensable pour tous les amoureux des intérieurs, du charme et du style.
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Friedrich kuhn the painter as outlaw 1926-1972 /anglais/allemand
Bice Curiger (Ed.)
- Scheidegger
- 1 Juin 2008
- 9783858812452