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bruno boudiguet
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Une anthologie ; discours politiques africains et antillais, 1933-2012
Bruno Boudiguet
- Aviso
- 23 Août 2012
- 9782844053121
De l'incroyable discours visionnaire de Gaston Monnerville en 1933, futur président du Sénat, à celui de Serge Letchimy à l'assemblée nationale en 2012 en réaction aux propos de Claude Guéant sur la hiérarchie des civilisations, en passant par le discours mythique de Thomas Sankara à l'ONU. Pour ne pas oublier que l'oppression de l'esclavage, de la colonisation et de la Françafrique a eu sa contradiction résolue, argumentée.
La parole contre l'injustice de l'exploitation, un combat exemplaire pour la dignité humaine.
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La Françafrique, terme aujourd'hui galvaudé dans la presse, n'est ni un club de papys ringards voué à une fin certaine, ni une somme de petites combines permettant d'acheter des hôtels particuliers dans Paris.
La Françafrique est un système néocolonial aux conséquences humaines parfois effrayantes. C'est la négation des indépendances africaines. Or, voilà plus de vingt ans qu'on ne cesse de la déclarer morte et enterrée. Allez demander aux Togolais et aux Gabonais ce qu'ils en pensent : ils ont dû subir pendant 40 ans le régime des dinosaures de la Françafrique. Aujourd'hui, ce sont les fils de ces despotes qu'on a placé au pouvoir.
On tente aussi de nous convaincre qu'avec tous ces Chinois en Afrique, il faudrait commencer à regretter la France en Afrique. Alors qu'en est-il vraiment ? La marche vers la liberté des peuples africains francophones est irrémédiable, mais elle est semée d'embûches : l'auteur nous emmène dans les arcanes de cette politique secrète de domination sur la moitié d'un continent.
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Vendredi 13 à Bisesero ; la question de la participation française dans le génocide des Tutsis rwandais
Bruno Boudiguet
- Aviso
- 15 Mars 2014
- 9791093453002
Vendredi 13 à Bisesero. La question de la participation française dans le génocide des Tutsis rwandais (15 avril - 22 juin 1994) Bisesero, vendredi 13 mai 1994. C'était le plus grand et le dernier massacre de masse du génocide perpétré contre les Tutsis du Rwanda. Très peu documenté, le ghetto de Varsovie rwandais est passé inaperçu, laissant dans l'oubli ses 40 000 morts et ses 1400 rescapés.
Sur les traces du journaliste Serge Farnel, ayant mis à jour la participation active et déterminante d'une trentaine de soldats blancs francophones au cours de ce massacre, Bruno Boudiguet a poursuivi l'enquête, avec de nouveaux recoupements et éléments à charge, totalisant près de 80 témoins, 4 ans d'enquête, 100 heures de rushes, tout en faisant face à différents questionnements : pourquoi la présence des Blancs tirant à l'arme lourde n'est-elle documentée que quinze ans après les faits ? En quoi peut-on dire que ces Blancs étaient des Français ? Quel était le but de cette ''black op'', cette opération noire ? Comment s'est-elle articulée avec l'opération Turquoise, qui arrive six semaines plus tard avec un objectif prétendument humanitaire ?
L'enquête de terrain fait ensuite place à une investigation sur sources à propos de la période la plus décisive du génocide, située entre l'évacuation des Occidentaux et l'opération militaro-humanitaire, où aucun militaire français n'est censé se trouver sur place. Les informations sur cette présence secrète, évoquée de manière éparse depuis vingt ans par les enquêteurs, sont pour la première fois rassemblées dans un ouvrage.
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Une nuit à la préfecture de Bobigny ; les étrangers à l'épreuve du mépris
Bruno Boudiguet
- Aviso
- 9791093453064
Début des années 2010, une nuit de décembre. Température : -7°C. Une étrange cohorte s'étire en face de l'immeuble principal de la préfecture de Seine-Saint-Denis (93) à Bobigny. Il s'agit en fait d'une file d'attente d'étrangers qui effectuent une demande de titre de séjour. Ils ont une vue imprenable sur les quatre façades, de bien tristes blocs gris et carrés, au centre d'une morne constellation de cités HLM. À 8 heures, soit une demi-heure avant l'ouverture des portes, plusieurs centaines de personnes en file indienne, une queue de 200 mètres : bienvenue dans l'enfer de la préfecture.