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Religion & Esotérisme
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Bénédictin à Saint Germain des Prés, puis aumônier de Bougainville lors d'un voyage aux Iles Malouines, et enfin bibliothécaire de Frédéric II, Dom Antoine-Joseph Pernéty (1716-1796) a défendu les valeurs et la culture indienne auprès de ses collègues de l'Académie de Berlin. L'étude et la pratique de l'alchimie, la physiognomonie, la doctrine de Swedenborg qu'il tenta de concilier avec la théologie catholique romaine et une mariologie audacieuse, ses interrogations de l'oracle de la "sainte-parole" et son rôle essentiel dans les Illuminés d'Avignon, font de Pernéty l'un des grands noms de l'illuminisme au XVIIIe siècle.
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Dépositaire d'une tradition initiatique, qui l'apparente au judéo-christianisme primitif, comprenant une doctrine et une pratique théurgique, Martines de Pasqually (1710?-1774), vécut à Bordeaux et mourut à Saint-Domingue. Ayant échoué dans ses tentatives d'une réforme générale de la franc-maçonnerie, il fonde l'Ordre des chevaliers maçons élus coëns de l'univers dont l'influence a été considérable principalement sur deux de ses disciples : Louis-Claude de Saint-Martin, le Philosophe inconnu et Jean-Baptiste Willermoz, fondateur du rite écossais rectifié. En dehors du Traité de réintégration, la pensée de Martines de Pasqually se retrouve dans sa correspondance et dans l'ensemble des textes reproduits ici, commodément répartis en trois grandes rubriques : théosophie, franc-maçonnerie et théurgie.
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Arcanes et rituels de la maçonnerie égyptienne
Serge Caillet
- Dervy
- Bibliotheque De La Franc-maconnerie
- 8 Décembre 2017
- 9791024202440
Depuis plus de deux siècles, des francsmaçons ont été séduits par l'Égypte antique, parce que les mystères égyptiens sont l'un des véhicules de la tradition universelle. Mais l'Égypte des initiés est aussi partiellement symbolique, elle ne saurait se confondre tout à fait avec celle des historiens et des géographes.
Après avoir retracé l'histoire de la franc-maçonnerie égyptienne de Memphis-Misraïm, Serge Caillet a rassemblé ici pour la première fois un certain nombre de rituels parmi les plus importants. Ces textes proviennent d'une part des publications aujourd'hui introuvables de Jacques-Étienne Marconis, fondateur du rite de Memphis et d'autre part de manuscrit originaux de Misraïm.
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À la charnière des amis de Papus et d'une troisième génération de Compagnons de la Hiérophanie, qui lui doit beaucoup, la carrière et l'oeuvre de Robert Ambelain (1907-1997) sont tout à fait exceptionnelles. Il a d'abord maintenu ou réveillé dans la clandestinité, sous l'Occupation nazie, des sociétés initiatiques pourchassées, de la Rose-Croix, du martinisme, des chevaliers maçons élus coëns, de l'Église gnostique et des rites occultistes de la franc-maçonnerie, particulièrement de Memphis-Misraïm. Puis il y a joué un premier rôle, de l'après-guerre aux années 1980.
Tout au long d'une vie consacrée à chercher le vrai, dans une quête spirituelle permanente, ne trichant pas plus avec les hommes qu'avec lui-même, cet authentique initié à la démarche intellectuelle redoutable fut dans tous les sens du mot et sur tous les plans un combattant.
À ses activités initiatiques d'une ampleur exceptionnelle, il faut associer aussi la pratique de maintes sciences occultes : astrologie, géomancie, alchimie spirituelle, théurgie... qui ont fait l'objet de nombreux livres sous sa plume. Dans cette oeuvre conséquente, souvent chaotique, parfois contradictoire, Robert Ambelain apparaît à bien des égards et souvent en dépit des apparences, selon le mot de Robert Amadou, comme un théosophe clandestin.
Dressé par Serge Caillet, ce portrait historique et philosophique, se veut sympathique autant que lucide, c'est-à-dire profondément respectueux de l'homme, de sa quête et de son oeuvre, quoique sans concession pour la vérité historiographique que les faits documentent. L'auteur place aussi dans leur contexte spécifique une vie et une oeuvre où les contradictions, d'apparence si nombreuses, ne sont souvent que les stations du cheminement d'un homme libre. -
Monsieur Philippe (1849-1905), fut perçu comme le «père des pauvres» par certains, un prodigieux guérisseur ou thaumaturge par d'autres, tandis que la médecine offi cielle échoua à le comprendre et chercha en vain à le discréditer et lui interdire d'exercer.
Vénéré par ses malades, il soigna avec succès les âmes et les corps de nombreux cas désespérés. Il a oeuvré, prié, et vécu sur terre, conscient d'être à sa façon un messager de Dieu. A ce ti tre, il entretenait des relati ons privilégiées avec certains souverains et monarques d'Europe comme Nicolas II.
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Le gnosticisme ; son origine, son histoire, sa doctrine primitive ; T. Basukude ; la Gnose ; l'église gnostique
Serge Caillet
- La Tarente
- 1 Avril 2014
- 9782916280172
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La tradition martinésiste : théologie et théurgie des élus coens
Serge Caillet
- Mercure Dauphinois
- 13 Octobre 2021
- 9782356624819
La Tradition martinésiste apparaît en France, au XVIIIe siècle, portée par l'homme qui lui a donné son nom : Martines de Pasqually (1710 - 1774), fondateur et premier grand souverain de l'Ordre des chevaliers maçons élus coëns de l'Univers. Elle a été transmise à sa suite par Louis-Claude de Saint-Martin, le Philosophe inconnu, dans son oeuvre, et par Jean-Baptiste Willermoz, dans les grades et les instructions du Rite écossais rectifié. Cette tradition à part entière s'apparente à certaines formes de la kabbale, sans être pour autant de nature kabbalistique. Mais elle se rattache surtout, par des relais qui restent encore mystérieux, à certains courants du judéo-christianisme des premiers siècles de notre ère. La Tradition martinésiste comprend une doctrine théosophique d'une richesse inouïe. On y enseigne la nature de Dieu, l'émanation des esprits ou des anges, et de l'homme, leur prévarication et leur chute dans les formes célestes et terrestres, les rapports entre les êtres, la nature des corps et des âmes, sous l'angle de l'arithmosophie, c'est-à-dire de la sagesse des nombres, comme expression de ces réalités supérieures. Mais la Tradition martinésiste enseigne aussi une pratique théurgique complexe, spécifique à l'Ordre des élus coëns : le culte primitif transmis par les grands élus, depuis Adam jusqu'au Christ, et confié par Martines de Pasqually aux élus coëns. Après avoir décrypté et commenté les rituels de réception des élus coëns (« Les Sept sceaux des élus coëns », Le Mercure Dauphinois, 2011), Serge Caillet nous livre aujourd'hui une explication, point par point, des grands thèmes de la Tradition martinésiste, basée sur l'étude des textes et de nombreuses figures explicatives du XVIIIe siècle. Avec cette synthèse sans pareille, Serge Caillet éclaire d'un jour nouveau la Tradition martinésiste, en donnant à tous les amateurs de choses cachées les clefs de la théosophie et de la théurgie des élus coëns.
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Quelques hommes de désir, parmi des figures connues des rites maçonniques égyptiens, se sont illustrés dans le maintien de l'héritage de l'hermétisme alexandrin dans les rites de Memphis-Misraïm, en France, au xxe siècle.
Ces Compagnons d'Alexandrie, comme les nomme Serge Caillet, en ont ainsi illustré l'histoire en portant témoignage, chacun à sa façon, d'une quête exceptionnelle et merveilleuse. Les voici rassemblés dans une galerie de onze portraits : Gérard Encausse (Papus), Charles Détré (Téder), Jean Bricaud, Constant Chevillon, Raoul Fructus, Georges Lagrèze, Jean-Henri Probst-Biraben, Henri Dubois, Henri Dupont, Robert Ambelain, Albert Audiard.
Les Compagnons d'Alexandrie sont des marginaux selon le monde et souvent aussi aux yeux de leurs frères et soeurs des grandes obédiences. Mais leur contribution à l'histoire et au patrimoine des rites de Memphis-Misraïm est essentielle.
Serge Caillet s'intéresse à la maçonnerie égyptienne depuis plus de trente ans. Il a déjà publié sur elle deux ouvrages de référence qui sont aujourd'hui des classiques. Mais la longue fréquentation des archives lui a aussi rendu ces personnalités familières. Ces portraits en pied ne se contentent donc pas d'une solide étude biographique, car l'auteur nous propose aussi d'aller à la rencontre des principaux acteurs des rites maçonniques égyptiens, en France, au xxe siècle, dans ce qu'ils ont de plus humain et, par conséquent, de plus vrai. -
L'Ordre des chevaliers maçons élus coëns de l'Univers transmettait des initiations et des ordinations spécifiques, de forme maçonnique, quoique très différentes des grades maçonniques classiques. Ces initiations et ces ordinations habilitaient à la pratique d'opérations théurgiques, en quoi consistait le culte primitif, propre au sacerdoce adamique restauré par Martines de Pasqually (XVIIIème siècle). Cette école de théurgie fut celle de Louis-Claude de Saint-Martin, de Jean-Baptiste Willermoz et de quelques autres «émules», qui y recevront aussi de Martines, leur maître commun, la doctrine, apparentée au judéo-christianisme, qu'ils transmettront à leur tour, l'un dans son oeuvre littéraire, l'autre dans le Régime écossais rectifié. Dans le sillage de Robert Amadou, Serge Caillet analyse minutieusement ici, pour la première fois, grade par grade, les rites de réception et d'ordination des élus coëns, à partir des documents originaux qui nous sont parvenus. il ouvre ainsi un à un les sept «sceaux» que représentent les sept classes de l'Ordre, en décrivant dans le détail le cheminement initiatique des élus coëns. Historien de l'ésotérisme et des sociétés initiatiques, Serge Caillet est l'auteur de nombreuses études sur le rosicrucianisme, la franc-maçonnerie égyptienne et le martinisme. Il dirige également l'Institut Eléazar, qui dispense des cours par correspondance consacrés à l'étude de la doctrine de Martines de Pasqually.
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Les hommes de désir ; entretiens sur le martinisme
Serge Caillet, Xavier Cuvelier-roy
- Mercure Dauphinois
- 9 Octobre 2012
- 9782356620521
Qu'est-ce que le martinisme ? Qui étaient Martines de Pasqually, Louis-Claude de Saint-Martin (le Philosophe inconnu) et Jean-Baptiste Willermoz ? Quel fut leur enseignement et quelles étaient leurs écoles ? Qui sont leurs héritiers ? Qu'est-ce que l'Ordre martiniste fondé par Gérard Encausse (Papus) à la Belle époque et quelles sont les sociétés initiatiques qui peuvent, aujourd'hui, se réclamer du martinisme ? En se prêtant au jeu des questions pertinentes de Xavier Cuvelier-Roy, au cours de six entretiens informels, Serge Caillet ouvre un à un les grands dossiers du martinisme : le siècle des Lumières, la Belle époque de l'occultisme, les épigones de Papus, la clandestinité et l'après-guerre, les années 1960-1980, le martinisme à l'ère du Verseau. Chemin faisant, ils abordent aussi bien des thèmes connexes au martinisme et nous invitent à rencontrer ces « hommes de désir », qui ont fait l'histoire du martinisme depuis le XVIIIème siècle. Dans la seconde partie, les « annales martinistes des origines à nos jours » recensent les événements clefs de l'histoire du martinisme.