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Les dépossédés : l'instinct de survie des classes populaires est la seule réponse à la promesse du chaos
Christophe Guilluy
- Flammarion
- Champs
- 30 Août 2023
- 9782080429858
«Ils subissent un éloignement géographique, social, politique et culturel. Ils sont la majorité. Ils sont à l'origine de toutes les contestations actuelles, qui ne ressemblent à aucun des mouvements sociaux des siècles passés. Ils sont les dépossédés.» Dans ce nouvel essai, Christophe Guilluy montre comment les classes populaires répondent magistralement à leur disparition programmée, en imposant une alternative à un modèle condamné.
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La France périphérique : Comment on a sacrifié les classes populaires
Christophe Guilluy
- Flammarion
- Champs
- 4 Septembre 2024
- 9782080457608
Avec la «France périphérique», Christophe Guilluy a inventé le concept le plus puissant de ces vingt dernières années. Repris dans le monde entier, ce concept permet de comprendre les ressorts de recomposition sociale, politique et culturelle à l'oeuvre dans l'ensemble des pays occidentaux. La mise à jour de l'opposition entre les métropoles néolibérales, où se concentrent les emplois, les richesses, les cadres et une fraction de l'immigration, et une France populaire et majoritaire dans des villes moyennes, des petites villes et des zones rurales fragilisées par le modèle économique, éclaire toutes les contestations sociales, politiques et culturelles des gilets jaunes à la vague populiste. Dans cet essai retentissant, Christophe Guilluy dresse un diagnostic sans complaisance de notre pays, et esquisse les contours d'une contre-société à venir.
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À la une du New York Times en gilets jaunes, talonnés par les journalistes à l'occasion du Brexit, fêtés comme des héros pendant la crise sanitaire, les gens ordinaires sont redevenus des sujets d'étude pour les chercheurs et de nouvelles cibles électorales pour les partis. Les «classes populaires», les «petites gens», les «déplorables» sont subitement passés de l'ombre à la lumière. Ils sont de retour. Et cette renaissance déborde des cadres du social et du politique pour atteindre le champ culturel, de Hollywood aux rayons des librairies. Jack London usait d'une métaphore pour décrire la société de son temps : la cave et le rez-de-chaussée pour les plus modestes, le salon et les étages supérieurs pour les autres. Mais qui veut encore s'installer au salon ? Aujourd'hui, c'est le temps des gens ordinaires.
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«There is no society» : la société, ça n'existe pas. C'est en octobre 1987 que Margaret Thatcher prononce ces mots. Depuis, son message a été entendu par l'ensemble des classes dominantes occidentales. Il a pour conséquence la grande sécession du monde d'en haut qui, en abandonnant le bien commun, plonge les pays occidentaux dans le chaos de la société relative. La rupture du lien, y compris conflictuel, entre le haut et le bas, nous a fait basculer dans l'a-société. No more society.Mais les classes populaires n'ont pas disparu pour autant. La vague de révolte qui traverse aujourd'hui le monde occidental, des urnes à la rue, des leaders populistes aux Gilets jaunes, n'est que la partie visible de leur soft power qui contraindra le monde d'en haut à rejoindre le mouvement réel de la société, ou bien à disparaître.
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Le crépuscule de la France d'en haut
Christophe Guilluy
- Flammarion
- Champs Actuel
- 6 Septembre 2017
- 9782081395985
La bourgeoisie triomphante du XIXe siècle a disparu. Ses petits-enfants se fondent désormais dans le décor d'anciens quartiers populaires, célèbrent la mixité sociale et le respect de l'Autre. Fini les Rougon-Macquart, bienvenue chez les hipsters... Bénéficiaire des bienfaits de la mondialisation, cette nouvelle bourgeoisie en oublie jusqu'à l'existence d'une France d'en bas, boutée hors des nouvelles citadelles que sont devenues les métropoles.Pendant ce temps, dans la France périphérique, les classes populaires coupent les ponts avec la classe politique, les syndicats et les médias. Leurs nouvelles solidarités, leur souverainisme n'intéressent personne. Le grand marronnage des classes populaires, comme avant elles celui des esclaves qui fuyaient les plantations, a commencé. On croyait la lutte des classes enterrée, voici son grand retour...
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Des banlieues aux zones rurales, des métropoles aux petites villes, dans quel état se trouvent les couches populaires après plusieurs décennies de mondialisation ? Dans Fractures françaises (2010), son premier livre, Christophe Guilluy propose une leçon inédite de géographie sociale. S'appuyant sur sa discipline, il révèle que la situation des couches populaires est très différente des représentations caricaturales habituelles. Surtout, il montre que, derrière le trompe-l'oeil d'une société apaisée, s'affirme une crise profonde du «vivre ensemble».Dix ans après sa première parution, il faut relire cet essai majeur : révélateur de fractures qui n'ont fait que s'amplifier depuis, il met au jour avec clairvoyance les menaces qui pèsent sur le modèle républicain.
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«Ils subissent un éloignement géographique, social, politique et culturel. Ils sont la majorité. Ils sont à l'origine de toutes les contestations actuelles, qui ne ressemblent à aucun des mouvements sociaux des siècles passés. Ils sont les dépossédés.» Dans ce nouvel essai, Christophe Guilluy montre comment les classes populaires répondent magistralement à leur disparition programmée, en imposant une alternative à un modèle condamné.
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No society ; la fin de la classe moyenne occidentale
Christophe Guilluy
- Flammarion
- Essais Flammarion
- 3 Octobre 2018
- 9782081422711
«There is no society» : la société, ça n'existe pas. C'est en octobre 1987 que Margaret Thatcher prononce ces mots. Depuis, son message a été entendu par l'ensemble des classes dominantes occidentales. Il a pour conséquence la grande sécession du monde d'en haut qui, en abandonnant le bien commun, plonge les pays occidentaux dans le chaos de la société relative. La rupture du lien, y compris conflictuel, entre le haut et le bas, nous fait basculer dans l'a-société. Désormais, no more society. La crise de la représentation politique, l'atomisation des mouvements sociaux, la citadellisation des bourgeoisies, le marronnage des classes populaires et la communautarisation sont autant de signes de l'épuisement d'un modèle qui ne fait plus société. La vague populiste qui traverse le monde occidental n'est que la partie visible d'un soft power des classes populaires qui contraindra le monde d'en haut à rejoindre le mouvement réel de la société ou bien à disparaître.
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Fractures françaises ; la vérité sur la cohésion nationale
Christophe Guilluy
- Mols
- Politique
- 21 Octobre 2010
- 9782849412015
L'atonie du débat politique donne l'impression d'une société apaisée. il n'en est rien. l'analyse de la recomposition sociale et culturelle des territoires révèle de nouvelles conflictualités loin des dogmes sociologiques et des tabous idéologiques.
L'approche de géographe de C. Guilluy permet de dépasser les discours pour s'intéresser non à ce que « disent les gens » mais d'abord à ce « qu'ils font ». l'analyse des mobilités résidentielles des Français et des immigrés révèle ainsi une société beaucoup plus divisée sur la question du « vivre ensemble » et de la « mixité » que ne le laisse supposer les discours et opinions majoritaires. il apparaît qu'au séparatisme social traditionnel est venu s'adjoindre un séparatisme au sein même des milieux populaires bien plus préoccupant encore. Des métropoles aux territoires périurbains et ruraux, des cités aux pavillons, des quartiers huppés aux territoires précarisés, la recomposition des territoires nous dévoile un affaissement de la cohésion nationale que nous refusons de voir. insidieusement, il apparaît que ces nouvelles fractures socioculturelles participent déjà à un retour du conflit dans le champ politique.
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ATLAS DES FRACTURES FRANÇAISES : Les fractures françaises dans la recompostition sociale et territoriale
Christophe Guilluy
- L'Harmattan
- 1 Septembre 2000
- 9782738494641
L'atlas des fractures françaises souligne les limites d'une thématique de l'exclusion qui occulte en partie la question sociale ; le bilan mitigé de la politique de la ville n'étant que le reflet de cette impasse politique. L'ouvrage suggère au contraire la proximité sociale, et parfois territoriale, des classes populaires et moyennes qui subissent prioritairement les nouvelles mutations socio-économiques et l'insécurité sociale qui en résulte, tandis que les couches supérieures creusent l'écart en bénéficiant fortement de la nouvelle organisation de la société.
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Métropolia et Periphéria : Un voyage extraordinaire
Christophe Guilluy
- Flammarion
- 22 Janvier 2025
- 9782080460097
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Le monde des périphéries ; pourquoi nos démocraties explosent
Christophe Guilluy
- Flammarion
- Documents
- 9782081416871
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Dialogue périphérique : comment les classes populaires reprennent le pouvoir
Christophe Guilluy, Sacha Mokritzky
- L'Escargot
- 24 Mai 2022
- 9782380740127
Lorsque j´ai rencontré Christophe Guilluy pour la première fois, j´ai compris que nous n´étions pas seulement liés par de vagues idéologies communes , nous ressentions au fond de nous ce besoin irrépressible de défendre une vision puissante et véritable des classes populaires. Alors que le monde intellectuel cherche en permanence à actualiser son logiciel, impose un rythme de pensée qui ne permet pas de prendre son temps, les gens ordinaires expriment avec des mots simples des réalités complexes, fouillées, qu´ils ont compris mieux que quiconque pour la simple raison qu´ils les vivent. Chaque jour, au café, avant de partir au travail, entre amis, ou devant l´école de leurs enfants, ils discutent de tout ce qui occupe leur quotidien, et chacune de ces discussions donne à voir la grandeur de leur perception du monde. Le livre que vous tenez entre vos mains relate cette expérience. Il n´est pas un essai, pas même un entretien. C´est un morceau de vie, un morceau d´évidence.
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Atlas des nouvelles fractures sociales en france ; les classes moyennes oubliees et precarisees
Christophe Guilluy, Christophe Noyé
- Autrement
- Atlas Monde
- 15 Septembre 2004
- 9782746705524
Et si la fameuse « France d'en bas » était plutôt la France des bords ? La « France périphérique », comme la définissent les auteurs de ce nouvel atlas. Tandis que les centres urbains s'embourgeoisent, les territoires à l'écart de ces zones privilégiées connaissent une précarisation galopante. Or, cette « France périphérique », quoique majoritaire, est ignorée des médias et des politiques. Elle est pourtant la clé des chocs électoraux récents et à venir : vote extrême et abstention.
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Atlas des nouvelles fragilités sociales
Christophe Guilluy, Christophe Noyé
- Les Peregrines
- 9782849413463
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Atlas des nouvelles fractures sociales e - illustrations, couleur
Guilluy Christophe/N
- Autrement
- 9 Mars 2006
- 9782746708228
Le phénomène marquant de ces dernières années n'est pas tant la paupérisation de certaines cités que l'embourgeoisement des centres. Dans ces zones économiquement en pointe, tout est pensé en fonction des besoins de cette population aisée: environnement, place de la voiture, fiscalité, etc.
Cette «ghettoïsation par le haut» dessine dans le même temps une «France périphérique», ignorée de la sphère politique et culturelle, alors qu'elle est largement majoritaire. Elle unit des catégories sociales autrefois opposées: l'ouvrier en milieu rural, le petit paysan, l'employé d'un lotissement pavillonnaire bas de gamme et le chômeur de banlieue subissent aujourd'hui le même sentiment de relégation. La précarisation des couches populaires, en effet, s'étend désormais aux classes intermédiaires.
Cet ouvrage analyse les causes de ce délitement social, loin des faux débats sur l'intégration des jeunes issus de l'immigration ou sur la violence des banlieues. Il en pointe également les dangers, dans une analyse des récents chocs électoraux: vote extrême et abstention.
La relégation géographique et culturelle d'une partie des couches populaires et moyennes fait peser le risque d'une remise en cause radicale d'un système qui ne protège plus. Pour la première fois depuis les années 1960, les couches moyennes ne se projettent plus positivement dans l'avenir faisant courir le risque d'un repli, y compris identitaire.
Au-delà des clivages traditionnels, l'enjeu politique est dorénavant le maintien d'une société ouverte, ou au contraire le développement de logiques de fermeture.