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dominique de villepin
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«Zao Wou-Ki, peintre des forces élémentaires et du surgissement de l'être, une vie d'homme passée à sonder et à scruter les formes et le sens en jetant à la rencontre l'un de l'autre l'Orient et l'Occident, chercheur d'absolu qui enferme dans la couleur les paysages de l'esprit, chaman des initiations et des métamorphoses.»Dominique de VillepinCette monographie retrace l'oeuvre peint de Zao Wou-Ki, de ses oeuvres de jeunesse, dès 1935, à nos jours. Elle est enrichie de notices détaillées, d'une anthologie critique et d'une biographie illustrée de photographies personnelles.
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Zao Wou-Ki ; mots cueillis dans un jardin d'amitié
Wou-Ki Zao
- Flammarion
- Beaux Livres Flammarion
- 11 Novembre 2020
- 9782080205445
Les huit encres créées par Zao Wou-Ki en 2006 ont été sources d'inspiration poétique pour Dominique de ViLlepin qui a composé ce recueil Mots cueillis dans un jardin d'amitié.Sa poésie nous transporte dans un jardin de souvenirs où les contrées chinoises se mêlent aux souvenirs de l'atelier parisien de l'artiste.L'ouvrage se compose de huit feuillets ouvrants présentant le face à face des poèmes bilingues français/chinois simplifié et des encres de Chine. Un texte en prose, hommage à Zao Wou-Ki, est illustré de dix-huit aquarelles datant de 1950 tirées d'un carnet inédit. La biographie est richement illustrée d'images d'archives.
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Zao Wou-Ki et les poètes
Dominique de Villepin
- Albin Michel
- Beaux Livres Albin Michel
- 20 Mai 2015
- 9782226259196
ZaoWou-Ki fut l'ami des plus grands poètes de son siècle, comme Henri Michaux, René Char ou Yves Bonnefoy. Il illustra tout au long de sa vie des poèmes pour des ouvrages de bibliophilie rarissimes, développant ainsi dès les années 50 une oeuvre parallèle tout à fait originale : ce travail est ici présenté et commenté dans son ensemble pour la toute première fois, permettant de découvrir la richesse et la beauté de ces livres d'art bien souvent réalisés « à quatre mains » avec les poètes eux-mêmes.
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Troisième volume de la grande fresque napoléonienne de Dominique de Villepin, La chute est une profonde analyse historique et une réflexion sur la tragédie du pouvoir.
Au zénith de son règne, Napoléon remet à nouveau son sort au hasard des batailles. Cet homme seul, écartelé entre la confiance en son étoile et le doute perpétuel, cède à l'illusion de la puissance, obsédé par l'écriture d'une page supplémentaire de son roman personnel.
De la guerre civile espagnole aux déserts glacés de Russie, Dominique de Villepin montre comment la fragilité d'un empire impossible, bâti trop vite, trop tôt et sans véritable légitimité, précipite sa chute. En entremêlant, selon la méthode qui a fait le succès des précédents tomes, analyses, portraits, récit très écrit des événements et réflexions sur la solitude de tout pouvoir, Dominique de Villepin livre une fresque inspirée de ces années tragiques pour la France.
Les Cent-Jours (Grand Prix de la Fondation Napoléon et Prix des Ambassadeurs) et Le Soleil noir de la puissance ont chacun conquis des dizaines de milliers de lecteurs.
" La chute est un gros, beau, clair et solide volume consacré à l'Empire de 1807 à 1814, de Tilsit à l'abdication. " Alain Duhamel, Le Point " Une fresque passionnante sur la chute de Napoléon. " Le Parisien -
« Depuis quinze ans, le monde semble emporté dans une folle course à la guerre. Le Moyen Orient est pris dans une spirale suicidaire sans fin, le terrorisme international nous défie, de grands empires entrent en confrontation.
Le virus de la guerre est en nous, rendu plus agressif par les peurs, les humiliations et les colères. La crispation des nations occidentales sur leurs privilèges et sur une vision du monde dépassée ne peut qu'aggraver les maux.
Toute ma vie durant, j'ai voulu mettre le travail de la paix au coeur de mon action. En 2003, auprès de Jacques Chirac, j'ai mené le combat de la paix à l'ONU contre l'intervention américaine en Irak, conscient des dangers de la vision néoconservatrice du monde.
Nous devons apprendre à regarder le monde et à en comprendre les métamorphoses. A nous d'entendre ce qui anime aujourd'hui les peuples et les nations, en Russie, aux Etats-Unis, comme en Chine, en Turquie, en Côte d'Ivoire ou en Colombie. C'est au plus près de la réalité que nous pourrons mesurer la faillite des Etats-Nations et le jeu des revendications identitaires dans une mondialisation qui semble condamnée à l'accélération perpétuelle.
Le moment est venu de s'atteler au travail de la paix, d'ouvrir les yeux sur les blessures du monde et de nous doter des outils pour construire un nouvel ordre, stable et juste. Des solutions existent, mais elles nécessitent de la patience, de l'imagination, de la volonté. Pour contrer les épopées mensongères de la guerre, nous avons besoin d'un récit de la paix, qui constitue le grand défi, le seul héroïsme possible de notre temps, adapté à un monde fragile aux identités blessées, en mal de réconciliation. J'ai la conviction que la France a un rôle à jouer dans ce nouveau monde, à condition de retrouver sa vocation d'initiative, de médiation et de dialogue, fidèle à son message et à son histoire. » D. d V. -
Parcourant l'ensemble de l'oeuvre de Zao Wou-Ki (1920-2013), cet ouvrage met au jour une des grandes obsessions de l'artiste : inventer de nouveaux espaces picturaux construits à partir de son travail sur la couleur et la représentation de la lumière.
Et sans jamais se départir, jusqu'à la fin de sa vie, des leçons que lui a enseignées la peinture de Paul Cézanne.
Évoquant le temps passé à l'École des beaux-arts de Hangzhou au bord du lac de l'Ouest, Zao Wou-Ki écrit : « j'étais fasciné par la multiplicité de l'espace à la surface de l'eau, la légèreté de la lumière ou son épaisseur entre le lac et le ciel.
[...] Ce que je cherchais à voir c'était l'espace, ses étirements et ses contorsions, et l'infinie complexité d'un bleu dans le minuscule reflet d'une feuille sur l'eau. Je me posais toujours les mêmes questions : comment représenter le vent ? Comment peindre le vide ? Et la lumière, sa clarté, sa pureté ? » -
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De l'esprit de cour ; la malédiction française
Dominique de Villepin
- Perrin
- 4 Novembre 2010
- 9782262032555
Nous vivons dans un système de Cour et nous ne le savons pas. Un essai incisif qui démontre historiquement le détournement de la Révolution et les faux-semblants de la démocratie française.
Nous vivons dans un système de cour et nous ne le savons pas.
En apparence, nous évoluons dans une démocratie exemplaire, assise sur le suffrage universel et la récompense du mérite. En réalité, il n'en est rien, nous démontre Dominique de Villepin dans cet essai historique qui retrace l'histoire de la cour depuis sa fondation jusqu'à nos jours.
A la fois instrument pour parvenir et foire aux vanités, la cour est indissociable du pouvoir, qui n'a cessé de croître, et d'élites, qui n'ont cessé de se déchirer pour le conquérir puis le conserver.
Conjuguant la démarche de l'historien et le regard du témoin, l'ancien Premier ministre nous retrace une autre histoire de France vue à travers le prisme du pouvoir et de ses élites. A l'exception des moments où une figure de proue parvient à dominer la cour et imposer un grand dessein - Louis XIV, Napoléon, de Gaulle -, l'esprit de cour domine la scène ; avec d'autant plus d'efficacité qu'il avance dans l'ombre, sous couvert de principes dont il se réclame pour mieux les contourner. C'est ainsi que la Révolution puis la République se sont détournées de leur essence au profit de « l'éternel retour » de la courtisanerie avec son cortège de complots et de cabales.
Dans le dernier chapitre intitulé « Le déclin présidentiel», l'auteur - pour la première fois - raconte son expérience et nous livre des confidences inédites, notamment sur sa relation avec Jacques Chirac, et les raisons de sa « rupture » avec Nicolas Sarkozy.
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L'épopée des Cent-Jours, racontée dans un style flamboyant et lyrique par l'un des premiers personnages de l'Etat.
A travers le Napoléon de la fin, ce livre raconte une des périodes les plus riches de notre histoire. Tout commence en 1814 avec les adieux de Fontainebleau. Trahi, abandonné, Napoléon découvre sur le chemin de l'exil la haine et l'humiliation. L'île d'Elbe devient le refuge où cet homme blessé panse ses plaies et médite sur sa chute avant de tenter le pari fou du retour.
Le 1er mars 1815 commence l'extraordinaire aventure du vol de l'Aigle. De clocher en clocher, acclamé par le peuple et l'armée, l'Empereur reconquiert son trône sans tirer un coup de fusil. Mais déjà le piège se referme : l'Europe le condamne et les notables s'éloignent. Entre une dictature aux relents révolutionnaires et un pacte libéral, il hésite avant de donner une constitution qui ne satisfait personne puisqu'elle lui aliène le peuple sans lui rallier les élites.
Seul, dépouillé de son mystère impérial, Napoléon joue le tout pour le tout en s'en remettant au verdict du champ de bataille. Ouverte en fanfare, la titanesque campagne de Belgique trouve son dénouement cruel à Waterloo. Devant la fronde parlementaire, l'Aigle fait le choix du sacrifice et s'éloigne vers Sainte-Hélène tandis que Fouché et Talleyrand, "le vice et le crime", scellent leur alliance pour s'emparer du pouvoir au prix d'un marché de dupes. L'épopée s'achève en tragédie.
Dans l'ombre se dressent des seconds rôles prodigieux : Ney, Constant, Chateaubriand, La Fayette, La Bédoyère. Il y a aussi ces Français écartelés entre Révolution et Restauration, ou déchirés entre fidélité à Napoléon et peur de l'invasion. Cet ouvrage éclaire d'un jour nouveau la personnalité de l'Empereur comme les grands enjeux de la période.
Derrière le duel entre Louis XVIII et Napoléon, tout est mouvement, doute, complot, crise, qui dessinent le visage de la France moderne.
Dominique de Villepin, Secrétaire général de l'Elysée de 1995 à 2002, est Premier ministre depuis 2005. -
Les cent-jours ou l'esprit de sacrifice
Dominique de Villepin
- Tempus/Perrin
- Tempus
- 24 Octobre 2002
- 9782262019006
Du vol de l'Aigle à Waterloo, une épopée qui a bouleversé l'Europe, changé le sort de la France et fasciné les Français. Un livre porté par une vision puissante de l'histoire.
Le 1er mars 1815 commence l'extraordinaire aventure du vol de l'Aigle. De clocher en clocher, acclamé par le peuple et l'armée, l'Empereur reconquiert son trône sans tirer un coup de fusil. Mais déjà le piège se referme : l'Europe le condamne et les notables s'éloignent. Entre une dictature aux relents révolutionnaires et un pacte libéral, il hésite avant de donner une constitution qui ne satisfait personne puisqu'elle lui aliène le peuple sans lui rallier les élites.
Seul, dépouillé de son mystère impérial, Napoléon joue le tout pour le tout en s'en remettant au verdict du champ de bataille. Ouverte en fanfare, la titanesque campagne de Belgique trouve son dénouement cruel à Waterloo. Devant la fronde parlementaire, l'Aigle fait le choix du sacrifice et s'éloigne vers Sainte-Hélène tandis que Fouché et Talleyrand, "le vice et le crime", scellent leur alliance pour s'emparer du pouvoir au prix d'un marché de dupes. L'épopée s'achève en tragédie.
Dans l'ombre se dressent des seconds rôles prodigieux : Ney, Constant, Chateaubriand, La Fayette, La Bédoyère. Il y a aussi ces Français écartelés entre Révolution et Restauration, ou déchirés entre fidélité à Napoléon et peur de l'invasion. Cet ouvrage éclaire d'un jour nouveau la personnalité de l'Empereur comme les grands enjeux de la période.
Derrière le duel entre Louis XVIII et Napoléon, tout est mouvement, doute, complot, crise, qui dessinent le visage de la France moderne.
Dominique de Villepin, Secrétaire général de l'Elysée de 1995 à 2002, est Premier ministre depuis 2005. -
Nous vivons dans un système de cour et nous ne le savons pas.
En apparence, nous évoluons dans une démocratie exemplaire, assise sur le suffrage universel et la récompense du mérite. En réalité, il n'en est rien, nous démontre Dominique de Villepin dans cet essai historique qui retrace l'histoire de la cour depuis sa fondation jusqu'à nos jours. Conjuguant la démarche de l'historien et le regard du témoin, l'ancien Premier ministre nous retrace une autre histoire de France vue à travers le prisme du pouvoir et de ses élites.
Dans le dernier chapitre intitulé " Le déclin présidentiel ", l'auteur - pour la première fois - raconte son expérience et nous livre des confidences inédites, notamment sur sa relation avec Jacques Chirac et les raisons de sa " rupture " avec Nicolas Sarkozy.
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Un texte magnifique sur la France vue par Dominique de Villepin.
Au cours de mes nombreux déplacements à travers la France, j'étais sans cesse désarçonné par le changement des paysages. Ce n'était plus le pays que j'avais connu. Ce n'était pas non plus le pays tel qu'il s'imaginait, tel qu'il se montrait à lui-même et aux autres.
Je me suis rendu compte que je préférais les Français tels qu'ils étaient, changeants, incertains, vivants, aux images d'Epinal immuables et ridicules qui occupent l'espace public. La France au quotidien, ce n'est ni une pagnolade ni une caricature hip-hop sur fond de souffrance urbaine. On peut l'aimer telle qu'elle est, et pas seulement comme on croit qu'elle a été ou comme on voudrait qu'elle soit.
Je n'ai guère la nostalgie d'une France de l'enfance, car la France, je l'ai rêvée avant de la connaître, depuis l'autre rive de la Méditerranée où je suis né, depuis l'autre rive de l'Atlantique où j'ai grandi.
Recommencer, encore recommencer, voilà le mot d'ordre de toujours des amoureux de notre pays. Rien ne serait pire que de le figer dans le marbre. Faisons nous encore peuple, faisons-nous encore société ? Quelle étrange et fière nation, de si haute ambition et de si peu de citoyens.
D. V. -
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Une autre histoire de Napoléon.
Il a fallu près d'une décennie à Dominique de Villepin pour écrire une trilogie inspirée sur la vie de Napoléon. Unanimement saluée par les critiques, elle a connu un grand succès public et déjà conquis plus de cent mille lecteurs.
Le Soleil noir de la puissance (1796-1807) raconte l'ascension spectaculaire de Bonaparte de la victoire de Lodi à l'apogée de Tilsit.
La Chute ou l'Empire de la solitude (1807-1814) déroule le fils implacable de la crise, puis de l'écroulement du Grand Empire à partir de la campagne de Russie.
Les Cent-Jours ou l'Esprit de sacrifice propose un récit élevé et enlevé du vol de l'Aigle et de sa chute foudroyante, dans la foulée de Waterloo, jusqu'à son dernier exil à Sainte-Hélène (Grand Prix de la Fondation Napoléon et prix des Ambassadeurs).
La voici pour la première fois rassemblée dans une édition de prestige revue et actualisée à l'occasion du bicentenaire des Cent-Jours et de la chute de l'Empereur.
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Deux personnalités qu'apparemment tout oppose s'accordent pour défendre le parti de l'Europe.
"Pourquoi un Espagnol et un Français veulent-ils aujourd'hui parler ensemble de l'Europe ? Pourquoi un militant de gauche et un gaulliste fervent se retrouvent-ils dans ce désir de faire vivre le rêve européen ? Pourquoi deux hommes engagés dans des aventures si différentes, nourris d'une mémoire qui ne convoque pas les mêmes images, les mêmes langues ni les mêmes douleurs, veulent-ils rassembler leurs énergies pour soutenir une promesse encore à peine esquissée ? Alors, ouvrons les yeux. L'Europe pour la paix et la démocratie bien sûr. L'Europe pour tirer le meilleur parti de la mondialisation et pour imprimer notre idéal humaniste dans le monde de demain. L'Europe pour offrir à nos vies quotidiennes davantage de sécurité, de justice et d'ambition. Plus que jamais l'Europe est une idée neuve".
Jorge Semprún Dominique de Villepin -
" J'ai souvent redouté le drame d'un pays aveuglé, marchant à tâtons ", écrit Dominique de Villepin, après sept années passées au sommet de l'État.
Dans une fulgurante synthèse historique, de la monarchie à la récente cohabitation, il décrit la France comme le pays du pouvoir, un pouvoir paralysé, divisé, confronté aux angoisses des Français. Dénonçant avec une verve nourrie de son expérience " l'esprit de Cour " qui s'est répandu partout, Dominique de Villepin veut croire au sursaut collectif, au " passeur " comme à tous ceux qui voudront participer à la " révolution pacifique ".
" À nous, écrit-il, d'établir un nouveau pacte, un nouveau contrat, bien au-delà de celui venu du fond des âges, conclu entre le peuple inquiet et le Léviathan. " Pour lui, comme pour Malraux, ce qui caractérise la civilisation d'aujourd'hui est, à l'évidence, son absence de décisions. Aussi pense-t-il enfin venue l'heure " décisive ", le " temps de l'action ". Ce texte bref, lyrique, d'un style éblouissant porte le débat à son plus haut.
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Seul le devoir nous rendra libres
Dominique de Villepin
- Cherche Midi
- Documents
- 1 Mars 2012
- 9782749125824
Campagne présidentielle 2012 !
Son diagnostic est décapant. Ses solutions sont radicales. Dominique de Villepin livre les raisons profondes de son combat politique et dévoile le projet qu'il nous propose pour redresser la France. Un projet qui s'articule autour de trois idées : le devoir, la dignité des citoyens et l'indépendance de la France. -
Le soleil noir de la puissance 1796-1807
Villepin Dominique D
- Tempus/Perrin
- Tempus
- 15 Janvier 2009
- 9782262029739
Le second tome (1796-1807) de la trilogie-évenement de Dominique de Villepin en tempus.
" Passionné depuis toujours par Napoléon et par l'époque, j'ai préféré privilégier l'analyse de la chute plutôt que la "gloire de l'Empire'. Car, bien qu'ébloui par le soleil d'Austerlitz, je pressentais qu'il ne s'agissait que d'un "soleil noir'.
"Pour comprendre la chute, il faut partir du sommet, et plus précisément disséquer la décennie triomphale qui relie le point de départ de Lodi à l'apogée de Tilsit. Et ses deux choix majeurs accomplis au zénith de la gloire : l'hérédité rétablie avec le sacre de 1804 ; le pari de la conquête avec le Blocus continental fin 1806.
" Ce livre, remanié sans cesse depuis 2002, se nourrit d'une conviction fortifiée par l'expérience personnelle de la solitude du pouvoir, de sa fragilité, de son immense complexité, enfin de son caractère foncièrement tragique, appuyé sur les ressorts de la peur et du rêve. "
D. de V.
" Bien documenté, magnifiquement écrit de surcroît, avec une élégance de style qui ne fait aucune place aux envolées lyriques, Le Soleil noir de la puissance n'a pas que l'apparence d'un ouvrage d'historien ; il l'est, pleinement. "
Elie BARNAVI, Marianne
Dominique de Villepin a notamment publié, en 2001, Les Cent-Jours, qui a reçu le Prix des Ambassadeurs et le Grand Prix de la Fondation Napoléon, et La Chute ou l'Empire de la solitude en août 2008. -
« Ici, rue de Varenne, les Ouvriers de l'Heure passent, mais ils ne se livrent guère. Voici donc consignés quelques fragments d'un registre sans date, arrachés à une longue nuit. Face aux Minotaures, ce fil d'encre et de papier m'a aidé à tenir le cap. A chaque feuillet, j'ai voulu m'alléger, me désamarrer : creuser en moi pour trouver la force d'avancer jusqu'au retournement de la conscience où l'épreuve devient une chance de libération. Quoi que l'on entreprenne, il y a toujours vautours et gibets au bord du chemin. Mais peut-être notre meilleur allié est-il le mauvais sort. A minuit, la solitude se brise par la grâce de compagnons sollicités, compagnons invisibles qui défrichent la vie aux avant-postes, qui fixent des repères, qui nous donnent des mots comme autant d'armes pour notre propre combat. A leur suite, tout un peuple de riverains s'élance à l'assaut des horizons neufs. Et au matin, le miracle se renouvelle : l'homme s'éveille, libre de toutes entraves. » D.V.
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Face à l'histoire en train de se faire, retrouvons la capacité d'agir pour la changer plutôt que la subir.
Connaître. Comprendre. Anticiper. S'engager. Raisonner sur les événements en cours à l'aide des exemples du passé et des courants de fond qui travaillent nos sociétés est, à soi seul, un exercice d'émancipation. Je m'y suis efforcé au cours de ces deux dernières années à travers voyages et rencontres, en France et dans le monde. Partout, j'ai constaté l'urgence de se saisir d'un destin commun. Les hommes sont les acteurs de leur propre histoire, non malgré eux, par une ruse de la raison, mais par la vertu de leur liberté.
Il s'agit de construire une communauté d'hommes libres, sur les ruines d'un passé révolu. Pour la première fois, à l'issue d'un siècle d'intégration mondiale tantôt douloureuse, tantôt heureuse, nous sommes en situation d'affirmer pleinement notre destin collectif à l'échelle du globe. Le chantier est immense car il consiste à rechercher, avec un oeil neuf, ce qui peut aujourd'hui constituer l'intérêt général pour le monde.