En cinquante ans de carrière, Jacques Grange s'est imposé comme le décorateur des maisons de grands collectionneurs, artistes, designers et créateurs de tendances. De sa formation classique à l'École Boulle et à l'École Camondo et de sa passion pour l'art contemporain sont nées une vision unique et une approche inimitable du design à la française, à l'origine de son style intemporel.À travers une trentaine de projets récents en Europe et en Amérique, c'est toute l'étendue des inspirations et le goût raffiné du designer qui se manifestent dans des lieux auxquels il a su apporter sa touche singulière.Ce livre navigue entre un luxueux hôtel particulier à Paris, des demeures à Londres et New York, une cabane chic en bord de mer à Comporta au Portugal, jusqu'à une mythique maison des années 1950 à Los Angeles. Le texte de Pierre Passebon propose une analyse des fondements du travail de Jacques Grange, de sa conception éclectique et raffinée en évolution permanente. Les photographies inédites de François Halard capturent ces projets singuliers avec une profonde sensibilité.
Projet réalisé par l'architecte décorateur Pierre Chareau entre 1928 et 1931, la Maison de verre - initialement habitation et cabinet médical -, est un chef-d'oeuvre de modernité, conçu comme un espace total dont la structure métallique est associée à des panneaux et pavés de verre.
Le cas de Pierre Chareau est rare dans l'histoire de l'architecture puisqu'une unique maison témoigne de son oeuvre et lui vaut d'être admiré aujourd'hui, même si sa production, couvrant aussi l'aménagement intérieur et les meubles, ne peut se ramener à cette seule réalisation.
La Maison de verre apparaît en effet comme l'oeuvre majeure de Pierre Chareau, architecte, décorateur, meublier et assemblier, réalisée entre 1928 et 1931 en collaboration avec l'architecte Bernard Bijvoet et des artisans ébénistes et ferronniers, pour le docteur Jean Dalsace et son épouse Annie Bernheim-Dalsace. Elle témoigne à la fois de sa maîtrise de la conception de l'espace et de sa connaissance précise des matériaux.
La façade sur cour est complètement vitrée : une structure métallique tramée soutient des panneaux en pavés de verre, matériau réservé auparavant aux édifices industriels. Ce traitement novateur réforme l'idée même de façade, conçue ici comme une membrane lumineuse, une enveloppe translucide. La structure, faite de poutres et poutrelles en acier, les canalisations et les conduits restent visibles, transformant ainsi les éléments utilitaires en principes décoratifs. A l'intérieur, la mobilité de nombreux éléments rend l'espace dynamique, véritable "machine à habiter". Les chambres s'isolent par des portes-placards, en bois ou en métal, qui coulissent et pivotent. L'agencement des pièces témoigne d'un esprit d'invention, d'une conception spatiale sophistiquée tout en répondant à des exigences fonctionnelles et un assemblage judicieux des espaces publics et privés. Au rez-de-chaussée, la maison comporte initialement le cabinet du docteur Jean Dalsace, commanditaire et ami. D'autres usages se mêlent : au premier étage, les espaces de réception et la bibliothèque, au second les chambres, mais aussi une aile de service héritée des demeures bourgeoises traditionnelles. L'ensemble, ultra-moderne et très lumineux, réussit ainsi à concilier ces différents usages et à pallier les contraintes du site.
The master photographer's compelling images of his two most intimate passions: art and flowers.
«His photography has an innate capacity to evoke emotion and tell stories that linger in the mind long after the image is seen,» writes Dries Van Noten in the foreword to this two-volume series of images.
Long revered for his personal photography of the world's most celebrated buildings and interiors, Halard strikes a new path with two new bodies of work. Confined to his house in Arles after a shoulder injury in early 2024, Halard began photographing the objects immediately surrounding him with his Polaroid camera. In turns traditional and abstract, the Flowers series is a captivating exploration of nature's beauty. As beautifully described by fashion designer Dries Van Noten, «The Polaroid captures a fleeting moment, blossoming into a lasting memory, while the real flower, vibrant and alive, ultimately withers away, reminding us that beauty can be both preserved and ephemeral.»
In the second series, Art, Halard has enlarged a select number of his Polaroids, which he then worked on top with paint, wax, and other materials to give the final results a strong, layered sense of history and memory. Many of the images are made of ancient statuaries or details of Renaissance paintings from Italy and Greece-the tight crop of a marble head, or the folds of 15th-century drapery. «I am delving into the idea that antiquity can be modern,» Halard states in his interview with art curator Bice Curiger, «I like to start with a specific object to turn it into another, transitory object.» Halard's transformation of the ephemeral into the permanent, in the case of his flowers; and the permanent into the ephemeral, in the case of his Classical-inspired artworks-give power and beauty to these compelling images.
Ce deuxième volume de la monographie du célèbre photographe François Halard présente ses photographies les plus récentes. L'exceptionnelle sensibilité de l'artiste, mêlant bohème et élégance de l'ancien, accessibilité et intimité, est inimitable. Chaque image est imprégnée de sa connaissance profonde de l'histoire du design d'intérieur, de son amour des artistes et chaque scène offre un enseignement selon la conception du maître: la Menil House de Philip Johnson et de Charles James, le studio de Giorgio Morandi, l'appartement parisien radical de Rick Owen, et tant d'autres encore... Tout comme le premier volume, cet ouvrage est une ressource visuelle recherchée, un outil indispensable pour tous les amoureux des intérieurs, du charme et du style.
On a chanté et idéalisé marie antoinette comme l'incarnation du style du xviiie siècle français, et on l'a vouée aux gémonies comme l'étincelle qui a mis le feu à la révolution, faisant ainsi d'elle un personnage hautement romantique, à la fois reine et martyre.
Ce livre s'écarte de cette vison traditionnelle du règne de la plus célèbre des reines de france et de son influence historique pour s'intéresser à l'aspect humaniste de son oeuvre et à sa curiosité passionnée pour la nature tels qu'ils se reflètent dans son royaume privé des jardins de trianon. désireuse de se reposer des contraintes de l'étiquette et des obligations que lui imposait son statut à la cour de louis xvi, marie-antoinette va créer sa propre retraite arcadienne.
Mettant à profit sa passion des jardins, son élégance naturelle et son instinct pour capter l'air du temps, la souveraine va faire de son domaine de trianon l'une des réussites paysagères et environnementales de cette fin de xviiie siècle. fabriques, lacs, rivières et plantations variées contribueront à l'enchantement du jardin anglo-chinois. le hameau et la ferme illustreront la nouvelle sensibilité champêtre et un nouveau regard sur la paysannerie.
Ces efforts confirmeront la vocation botanique et "biologique" de trianon. en fait, depuis ses origines, versailles n'aura connu que deux jardiniers passionnés : le roi-soleil et marie-antoinette. les magnifiques photographies de françois halard, qui permettent de voir dans tous ses détails le domaine privé de marie-antoinette depuis sa récente restauration, accompagnent le texte très documenté de christian duvernois.
Ni photographe d'intérieurs, ni photographe de décoration, François Halard se définit tel un chasseur d'âmes représentant des lieux habités et vivants. Il pose ici son regard sur la Grèce, la sienne : « Il n'y a pas l'Acropole, ni certains lieux emblématiques. Il ne s'agit pas d'une vision exhaustive, ni d'un catalogue raisonné.
Comme tout voyage, c'est un voyage intime, voire imaginé. » Sculptures antiques, architectures et paysages se succèdent dans des lavis de bleu, à l'ombre des maisons de l'île de Symi, sur laquelle plane la figure tutélaire de Cy Twombly.
François Halard a photographié son père Yves dans sa maison des Vignères, dans le sud de la France, quelques jours avant son décès en 2016. Contrairement à son habitude, ces photographies s'intéressent au plus intime : images silencieuses d'un corps qui se fane, un visage frêle, marqué par les années et la sagesse, et capturé avec affection et décence.
François Halard, célèbre pour ses images d'intérieurs qui constituent autant de portraits en creux de leurs propriétaires, réalise ici une série méditative sur Arles où il habite.
Depuis quatre décennies, François Halard a un accès privilégié au monde de l'art, du design d'intérieur et de la culture. En tant que photographe de choix de Vogue à World of Interiors, il a documenté les plus beaux intérieurs du monde. Beaucoup d'entre eux ont été présentés dans ses deux premiers ouvrages. The Last Pictures est la finale de son opus magnum en trois volumes. Du havre de paix moderniste de Michelangelo Antonioni et Monica Vitti en Sardaigne à la maison de famille du peintre Cy Twombly sur la côte italienne, du studio privé d'Isamu Noguchi au Japon à un chef d'oeuvre méconnu de Luis Barragan au Mexique, François Halard publie ici des images plus personnelles et intimes que jamais. En tant qu'amateur et collectionneur d'art et d'objets lui-même, le photographe sait donner une leçon de collectionneur dans chaque image. Il réalise un portrait en creux des habitants des lieux, parle de son époque culturelle, mais laisse aussi cours à une vision unique et personnelle.
Depuis quelques années, Miquel Barceló a fait de la céramique son domaine de recherche et de création privilégié. Il ne s'agit pour lui ni d'une idée nouvelle ni d'une pratique récente. Par la céramique, Miquel Barceló se rattache à une tradition sans âge, mais aussi à une filiation récente, celle de deux artistes dans la lignée desquels il se plaît à s'inscrire : Picasso et Miró, deux maîtres de l'art moderne qui ont tenu l'art de la céramique en très haute estime.
Barceló commence à s'intéresser à la céramique dans les années 1990, lors de voyages en Afrique dans le pays dogon. De retour à Majorque, il poursuit un apprentissage technique auprès de Jeroni Ginard, qu'il parfait encore dans l'atelier d'Armelle et Hugo Jakubec près d'Angers ; des années de formation et de recherche, jusqu'à la création dans des ateliers napolitains du manteau de terre cuite de la chapelle de la cathédrale de Palma de Majorque (2007), chef-d'oeuvre qui le place définitivement parmi les plus grands artistes.
L'exposition et le catalogue qui l'accompagne présentent l'oeuvre récente de Miquel Barceló dans le domaine de la céramique. Réalisés à Majorque dans une ancienne tuilerie-briqueterie transformée en atelier, les récipients de terre cuite sont accidentés, entrechoqués ou perturbés par l'intervention plus ou moins brutale de briques venues s'encastrer dans l'argile encore fraîche, humanisant en quelque sorte ces formes trop familières. L'autoportrait est un thème récurrent : yeux et bouche gravés dans l'engobe de vases et d'amphores aux formes héritées de l'Antiquité ; crânes et têtes évoquant explicitement l'idée de vanité, présente comme toujours chez Barceló. Celle-ci se retrouve aussi dans les fractures, fêlures, boursouflures, toutes sortes d'accidents subis par la terre avant ou pendant la cuisson. Outre les autoportraits, il y a là des émanations du règne animal ou végétal. Les briques viennent également les perturber, les habiter, les fracasser. Des boutons de rose s'y épanouissent, des poissons vivent et se fossilisent, des briques forment de secrètes cavités. Ces pièces spectaculaires doivent leur présence autant à leur apparente fragilité qu'à la force de vie, au combat, au drame qu'elles accueillent.
Tous les thèmes de Barceló sont présents dans son oeuvre céramique. Le passage du temps et la mort s'y expriment de la façon la plus fragile et la plus durable.
An unprecedented level of craft is the key signature of Uniacke's design ethos, on display in this much-anticipated monograph of notable homes she has created.
In-demand London-based interiors and furniture designer Rose Uniacke beautifully showcases a number of homes she has designed, boasting clean lines and calm, light-filled spaces, and showrooms defined by an effortless blend of traditional details within contemporary spaces. Whether the project is an urban townhouse, a seaside retreat, or a London villa, the approach of Uniacke is always the same-a collaboration with clients to make understated, refined sanctuaries that offer the perfect settings for everyday life. The book is sumptuously illustrated with two hundred color photographs that truly capture the serenity and timelessness of Uniacke's hand-hewn cultivated style.
The pages of this book exude the same warmth of a Uniacke interior, heightened by the author's own words as she describes in detail the specifics of each of the thirteen projects explored. The result is akin to an informal conversation, with Uniacke revisiting her journey to share instincts and inspirations. A complete index of Rose Uniacke Editions, the designer's furniture, lighting, and textiles, completes this elegant volume.
Juste après le décès de Saul Leiter en 2015, François Halard a eu accès à son appartement et atelier à New York, partiellement vidé. Comme il sait si bien le faire, il dresse dans cette série d'images un portrait en creux de son occupant par ses objets, ses couleurs, une atmosphère, quelques tirages noir et blanc et des peintures laissées là. Cet ouvrage est la réédition identique du livre déjà publié par Libraryman en 2015.
This volume presents the famed photographer's newest lush images of the stunning interiors of acclaimed designers, artists, and tastemakers. Francois Halard's unique photographic sensibility--old-world elegant and bohemian, accessible and personal--is unmistakable. Each image is imbued with the intimate knowledge of design history, each story a lesson in a master's point of view. This book is a continuation of his last volume of gorgeous photography of grand interiors, artists' studios, and architectural pilgrimage sites. Each story's subject matter is not just a personal passion of the photographer, but also an indispensable chapter in design history: Philip Johnson and Charles James's de Menil House, Giorgio Morandi's studio, Rick Owens's radical Paris apartment, Eileen Gray's recently restored modernist home on the French coast, Dries Van Noten's verdant garden and home, the home and studio of Louise Bourgeois in New York, and many more. Like his first book, Francois Halard: A Photographic Life will be a coveted, indispensable must-have visual resource for all lovers of interiors, glamour, and style.
Le livre Me, Myself and I expose les polaroïds de François Halard par Cécil Mathieu. Tous deux photographes de mode, ils sont sur le même plateau quand une « doublure lumière » est nécessaire pour affiner les réglages d'éclairage.
François se prête au jeu et le photographe entre dans la photo ; plus qu'un jeu, cette mise en abîme devient un réel travail de mise en scène à l'intérieur des décors imaginés par François. À travers ces polaroïds, témoignages de ces fugitifs instants de rire et d'imagination, Me, myself and I porte un regard décalé et tendre sur la profession de photographe de mode, au coeur d'un milieu qui ne l'est pas toujours.
A travers le travail de François Halard, on comprend que l'habitation individuelle est une forme d'autobiographie. Architectures intérieures et extérieures sont l'expression d'un travail d'inspiration, mené par l'architecte et l'artiste. A chaque lieu une alchimie, une atmosphère, qu'un regard sensible saisit et immortalise, dans des images uniques.
Over the course of his fifty-year career, Jacques Grange has designed homes for the world's most respected collectors, artists, designers, and tastemakers. This essential volume illustrates Grange's wide-ranging inspiration and exquisite taste through more than thirty new residential projects in Europe and the United States, from a luxury hôtel particulier in Paris to a chic beachside cabana in Comporta, Portugal, and a mid-century modern house in Los Angeles. Text and interviews by Parisian gallerist Pierre Passebon discuss Grange's unique approach to design and decoration. Previously unpublished photographs by François Halard capture these singular projects with profound sensibility.
This extravagant volume is the magnum opus of todays most celebrated interiors photographer. One of François Halards first assignments, to photograph Yves Saint Laurents legendary Paris apartment when he was in his early twenties, cemented his reputation as one of the most original eyes of our era. His unique photographic sensibility--old-world elegant and bohemian, accessible and personal--is instantly recognizable. Thirty years later, Halard still captures our imagination with his breathtaking photographs. Included in this highly anticipated volume are Halards images of the glorious homes of the most important tastemakers, artists, and designers of the twentieth century: Axel Vervoordt, Roger Vivier, Richard Avedon, the Duchess of Devonshire, Julian Schnabel, Schiaparelli, Carlo Mollino, Balthus, Coco Chanel, Yves Saint Laurent and Pierre Bergé, and many more, including Halards own homes in New York, Paris, and Arles. Photographed in his inimitable "grand manner," often for Vogue , this book also shows for the first time the more intimate "house portraits" that Halard would photograph for himself, where his personal vision shines through. François Halard will be a coveted, indispensable resource for all lovers of interior style and a master class in visual education.
Comprenant : Un ouvrage numéroté et signé par l'artiste, un ex-libris « trois crânes » dans une moitié du tirage et un ex-libris « statue » (photo de couverture) dans l'autre moitié. Le tout dans un coffret blanc avec le titre imprimé en creux.
Disponibilité actuelle : 90 exemplaires.
Tout a commencé quand Anaïs Halard, la scénariste, a rencontré le fils du dernier bourreau de France. Ce dernier a assisté et participé, en 1977, aux dernières exécutions à la guillotine aux côtés de son père. Cette rencontre saisissante a inspiré un projet de romans graphiques, tirés du réel, consacrés à trois portraits de bourreaux français.
Premier bourreau médiatisé et figure emblématique du XXe siècle, Anatole Deibler est photographié, filmé et analysé par la presse, qui commente ses gestes et sa rapidité. Symbolisant une époque charnière, il incarne un métier à la croisée des traditions et de la modernité.
Nouv.
