Corot has been considered many things: a precursor of Impressionism, with his sophisticated plays of light; a Romantic for his lyrical landscapes; a Realist, since he painted directly from nature. His devotion to nature brought him close to the Realists, and his sensitive studies of light and shade, often painted in the open air, and the freedom of his brushwork has a marked influence on the Impressonists. There is more to Corot than landscape - his poetic evocation of classical myth, the sensuos charm of his portraits of women and his dream-like vision of women. This study of Corot includes extracts from journals and newpapers.
An old man in an artist's smock preparing his easel and brushes in the corner of a field : such is the image of Corot - an artist who painted open-air studies throughout his career. As he himself said, he had only one goal : to create landscapes. His open-air studies in Italy, Fontainebleau, Ville-d'Avray and Normandy were followed by his "souvenir" compositions in the studio, making Corot, who attached great importance to the figure, the major historical landscape painter of the nineteenth century. With his idyllic reinterpretations of nature, he created a poetic world examplified in Souvenir de Mortefontaine. Vincent Pomarède et Gérard de Wallens here recreate Corot's life and work.
" A propos de cette prétendue gaucherie de M.
Corot, il nous semble qu'il y a ici un petit préjugé à relever. (...) Braves gens qui ignorent (...) qu'en général ce qui est bien fait n'est pas fini et qu'une chose très finie peut n'être pas faite du tout. " Ainsi Charles Baudelaire défendait-il la modernité du peintre contre des critiques à propos du Salon de 1845. A l'occasion du bicentenaire de la naissance de Jean-Baptiste Camille Corot, un colloque international a eu lieu à l'auditorium du musée du Louvre ainsi qu'à l'Académie de France à Rome.
Ces actes en restituent la teneur et proposent à la fois une vue plus nuancée sur le " modernisme " de Corot et reconsidèrent ses racines dans la tradition néoclassique. Corot, que l'on voulait peintre de plein air, ne travaillait-il pas davantage en atelier en s'éloignant des sujets ébauchés sur le motif ? Quelle fut sa formation et que peut-on dire de son goût ? Quel est le profil de ses collectionneurs contemporains ? Font-ils partie d'un public " moderniste " ou " traditionaliste " ? Comment se définit son cercle d'amis ? Quels furent ses rapports avec le milieu des paysagistes en Italie ? Enfin, de telles questions permettent-elles de reformuler les problèmes d'attribution et de datation ?
