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Langue française
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Un nouveau monde ; poésies en France, 1960-2010
Yves Di Manno, Isabelle Garron
- Flammarion
- Mille Et Une Pages
- 22 Février 2017
- 9782081272651
Un panorama de la poésie en France depuis 1960, regroupant une centaine d'auteurs sur trois générations, d'une grande diversité. Offre aussi un récit chronologique retraçant les moments forts de cette histoire et des notices sur les auteurs. L'histoire et l'anthologie, complémentaires, permettent de comprendre les inflexions d'un mouvement collectif, les courants et les apports solitaires.
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Surveillances
Cécile Portier, Carole Zalberg, Claro, Marie Cosnay, Catherine Dufour, Isabelle Garron, Bertrand Leclair
- Publie.Net
- Temps Reel
- 11 Mai 2016
- 9782371774568
Fut un temps où la sauvegarde de nos vies (sauvegarde au sens informatique qu'on lui prête aujourd'hui) était l'apanage des artistes, et notamment des écrivains. Mais, à l'heure de la surveillance de masse, des réseaux sociaux et des algorithmes invasifs, si nos vies sont suivies en temps réel, serons-nous encore capables de les écrire ? Née dans un contexte sécuritaire particulier où, de New York à Paris, sous prétexte de lutter efficacement contre le terrorisme, l'état d'urgence est devenu la norme, cette question nous concerne tous. Parce que la pratique de l'écriture se heurte tout particulièrement à ces enjeux, et dans le prolongement d'un symposium organisé en novembre 2014 dans le cadre du Festival du Film de Lisbonne sur le thème « Créateurs et surveillance », Céline Curiol et Philippe Aigrain ont invité dix écrivains contemporains à donner corps à cette question. D'Orwell à Amazon en passant par les drones espions, Noémi Lefebvre, Christian Garcin, Marie Cosnay, Céline Curiol, Claro, Carole Zalberg, Bertrand Leclair, Miracle Jones, Cécile Portier, Isabelle Garron, Catherine Dufour et Philippe Aigrain s'en remettent à la fiction et au langage pour nous ouvrir les yeux.
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Isabelle Garron poursuit dans Corps fut le récit brisé, la longue « narration cachée » qu'inauguraient ses deux premiers ouvrages. Mais ici, malgré ses béances et ses ruptures intérieures, le texte se déroule si l'on peut dire d'un seul tenant : il s'agit bien d'un même et long poème, divisé certes en plusieurs « suites » (prolongées par leurs « variations ») mais à travers lequel on perçoit les étapes d'une métamorphose intérieure, une sorte de lente réconciliation avec le monde - à l'image peut-être de ce lac « vu d'en haut / qui prenait la forme / d'un coeur ».
Moins minimaliste dans ce troisième opus, la poésie d'Isabelle Garron témoigne toujours de la même exigence formelle et d'une constante invention prosodique. Sa voix si singulière - qui travaille ici un présent plus immédiat et un matériau plus tangible - trouve dans Corps fut de nouveaux accents pour dire, par-delà les tensions, la beauté cachée d'un monde redevenu lisible : « ô soirs sur le motif ! / et d'un sort jeté - sur l'angle couvert de la motion / s'extrait de ce gris blanc un corps / comme une forme à la lenteur des eaux ».
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Construit en six sections, ce recueil de poésies prolonge la fresque muette dont«Face devant contre»avait posé les fondations. Il exhume des souvenirs enfouis, dans les décors de Naples, de Lisbonne ou du pays Dogon.
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Recueil de poèmes qui évoquent la vie quotidienne, la correspondance amoureuse ou l'élan de la danse.