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Poésie
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Ajoie ; passage des ombres ; cette âme perdue
Jean-Claude Pirotte
- Gallimard
- Poesie Gallimard
- 15 Février 2018
- 9782072768545
Dans l'oeuvre multiforme et démesurée de Jean-Claude Pirotte, Poésie/Gallimard a choisi de rassembler trois recueils qui offrent, pour les années 2008-2011, un parcours, une traversée, avec pour double décor le Jura et la mer du Nord. Dans Passage des ombres, on va de l'un à l'autre, plusieurs fois, le paysage semble une toile de fond pour ces ombres passantes, passagères. Station suivante, Cette âme perdue, il n'y a plus qu'un seul lieu, la mer du Nord qui envahit chaque page - une surprenante ode maritime en 88 poèmes, avec poissons, naufrages, noyés, marées, tonnerres sur la mer. Dernière station, Ajoie, «le pays de l'Ajoie», là aussi le paysage prend possession de chaque poème. La mer est remplacée par les monts du Jura, côté Suisse. Le tryptique composé par ces recueils donne un tableau où les éléments finalement se fondent. Mer du Nord et Jura : le même ciel, la même terre. Une géologie sereine ou plus trouble, qui appelle inéluctablement la tempête, car le vent souffle à chaque page ou presque. Et puis il y a ce qui singularise Pirotte entre tous, ces légères traces d'ironie dans la mélancolie, qui souvent s'inversent en traces de mélancolie dans l'ironie... Selon les moments, cette poésie apparaîtra ludique, entièrement teintée d'humour, d'irrévérence, ou au contraire sombre, chargée de tous les désespoirs ambiants. En fait, c'est une parole qui se donne pour familière, aussi proche, affectueuse et intime que possible, comme si elle était là, toute proche, et murmurait depuis la pièce d'à côté.
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Les contes bleus du vin ; un rêve en Lotharingie
Jean-Claude Pirotte
- Le Temps Qu'Il Fait
- Corps Neuf
- 6 Juin 2011
- 9782868535566
Un rêve en Lotharingie et Les contes bleus du Vin sont les carnets d'un observateur passionné, une poésie de journal intime, les éphémérides d'un coeur pérégrin qui aime à s'égarer sur des territoires en retrait des sentiers achalandés, vers des coins secrets non référencés par les offices de tourisme :
« Les pays les plus mal aimés sont les plus chers à mon âme. » Signe distinctif de toute grande poésie, il existe un « univers Pirotte », tout un monde de diversités inattendues, majestueuses drèves et secrètes tortilles, solennités héroïques et veines populaires, alluvions mythiques... une constante vigilance de l'esprit et du coeur, un univers où les frontières entre le réel et l'imaginaire, entre le rêve et la vie, s'estompent et disparaissent.
Gérard Oberlé.
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Sous la forme d'un long poème initiatique, le mystérieux Julius White lance un cri de rage contre la misère, l'injustice, le racisme, les amours perdus et les conditions carcérales. Ce brûlot poétique hors norme - entre rap, grime et punk - est aussi hors d'âge ; puisque Julius White pourrait être un gangster londonien, tout droit sorti de la série Peaky Blinders, ou bien un bad boy de Northampton, tragique représentant de la scène hiphop anglaise contemporaine.
Ces vers sont traduits en français par Ange Vincent, hétéronyme de Jean-Claude Pirotte. Ce double imaginaire offre à l'auteur la liberté de raconter la révolte : un parcours personnel dont il avait parsemé avec pudeur toute son oeuvre jusqu'à ce magnifique et tragique chant de Julius White.
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Le promenoir magique et autres poèmes ; 1953-2003
Jean-Claude Pirotte
- Table Ronde
- 9 Avril 2009
- 9782710330608
On sait que Jean-Claude Pirotte est un écrivain à la prose délicate, subtile, magique..., un « peintre du dimanche » comme il se définit lui-même. On sait moins qu'il commet parfois des vers et qu'ils sont une part majeure de son oeuvre. Le Promenoir magique ne reprend pas toute la poésie de Pirotte et de son hétéronyme Ange Vincent, mais les poèmes les plus impeccables, inédits pour la plupart, qu'il a écrits entre 1953 et 2003.
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Écrit comme un journal entre octobre et Noël, sous l'invocation des écrivains aimés, ce livre de poèmes a des accents mélancoliques et même testamentaires. Chassée parfois par la lumière de ce coin du Jura que le poète habite, c'est pourtant l'ombre qui domine, propice aux ruminations de la mémoire et accueillante aux regrets. " Mais il nous reste un peu de rage/ au coeur un brin d'amour humain / le tenace espoir que demain / nous serons élus par l'orage " et la musique entêtante de la prosodie de Pirotte.
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Je me transporte partout ; 5000 poemes inédits (2012-2014)
Jean-Claude Pirotte
- Cherche Midi
- 1 Octobre 2020
- 9782749155432
J'irai partout où me rappelle ;
Ma mémoire du fond des temps ;
J'ai des souvenirs à la pelle ;
Et les prochains je les attends ;
Le ciel se couvre;
Ce livre est fait pour durer toute une vie. Dès l'instant où vous l'ouvrirez, vous ne pourrez plus vous en séparer. Vous le lirez d'une traite - une histoire en 5 000 poèmes, une « série » en 40 épisodes (40 recueils) -, ou bien vous prendrez l'habitude de l'ouvrir au hasard, et vous tomberez sur un poème destiné spécialement à cet instant de votre vie.
Si vous lisez un poème par jour, il vous faudra plus de treize ans. Mais vous ne lirez pas un poème par jour, vous tournerez page après page pour vite découvrir la suite, vous serez envoûté, troublé, bouleversé souvent, empli d'un indicible bonheur d'accompagner Jean-Claude Pirotte pendant les deux dernières années de sa vie.
Sylvie Doizelet ;
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Un recueil inédit et particulièrement touchant d'un poète majeur qui nous a quittés en mai 2014.
Malgré la mort qui rôde, ce livre est empreint d'une énergie et d'un po- sitivisme enthousiasmants. Ce carnet, commencé à la mer du Nord en janvier 2010, et continué dans le Jura, a été achevé à la mer du Nord le 20 octobre 2011.
Plein emploi se situe dans la lignée de Cette âme perdue et Gens sérieux s'abstenir, pour constituer une sorte de triptyque.
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Gens sérieux s'abstenir s'inscrit dans le même registre que Cette âme perdue (Le Castor Astral, prix Guillaume Apollinaire). Après son hommage à Valery Larbaud, Jean-Claude Pirotte réussit encore à mêler rigueur formelle (où la rime est nécessaire ) et fantaisie, cette fois en célébrant Léon-Paul Fargue. Le ton de cette poésie, qui s'apparente toujours plus au journal intime, reste d'une originalité qui la rend unique dans la poésie contemporaine francophone.
Ce nouveau carnet , alors que l'auteur vit une réelle tragédie personnelle ( Je décède à petit feu , la mort qui court à mes basques ), joue avec la métrique et la syntaxe pour imposer une écriture à la fois ludique et philosophique. Cette leçon de courage tend à tordre le cou à la mort elle-même pour lire les montres à l'envers. Un livre vertigineux pour refuser de vieillir définitivement.
Jean-Claude Pirotte, peintre et écrivain, chroniqueur et éditeur, est né à Namur (Belgique) le 20 octobre 1939. Avocat de 1964 à 1975, il est rayé de l'ordre pour un délit qu'il nie avoir commis (aide à la tentative d'évasion d'un de ses clients). Condamné, il s'enfuit en France, en Catalogne et dans le Val d'Aoste. Il mène alors une vie plus ou moins vagabonde jusqu'à la péremption de la peine en 1981, qui lui permet de retourner dans son pays. Dès lors, il peut se consacrer entièrement à l'écriture. Il a publié une cinquantaine de livres, des articles et des préfaces. Peintre, il a aussi illustré différents ouvrages.
Ses derniers livres parus : Cette âme perdue (Le Castor Astral, 2011), Ajoie (La Table Ronde, 2012), Le Très vieux temps (Le temps qu'il fait, 2012), Vaine pâture (Mercure de France, 2013), Brouillard (Le Cherche Midi, 2013).
Il a obtenu le prix Anticonformiste pour Journal moche (Luneau-Ascot), le prix Victor Rossel pour Un été dans la combe (La Table Ronde), le prix Marguerite Duras pour Autres arpents (La Table Ronde), le prix Valery Larbaud pour Ange Vincent (La Table Ronde), le prix des Deux Magots pour son roman Une adolescence en Gueldre (La Table Ronde), le prix Maurice Carême pour Revermont (Le temps qu'il fait), le prix Roger Kowalski - prix de poésie de la Ville de Lyon pour Passage des ombres (La Table Ronde) et le prix Guillaume Apollinaire pour Cette âme perdue (Le Castor Astral). En 2012 et 2013, il a reçu le Grand Prix de l'Académie française et le prix Goncourt de la poésie. -
Mais l'île est-elle grosse d'on ne sait quelle enfance dont il ignore tout bien que ce soit à lui de dévoiler la charge et les plis de mémoire. Une île ici est une suite de 189 poèmes, ou strophes - car certains sont très courts, à la manière de Guillevic. Cette suite à la forme très libre ne suit que la nécessité de l'émotion et compose un ensemble de variations autour du thème de l'île. Jean-Claude Pirotte est l'auteur d'une cinquantaine de livres.
Les critiques ont salué sa poésie du quotidien sensible et inspirée, à la tendresse parfois gouailleuse, mais aussi la magie de sa langue au parfum subtil de jadis qui, par sa simplicité et sa gravité soudaine, est incontestablement très moderne, car d'une grande liberté.
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«Les saints les plus passionnants sont ceux dont l'existence n'est attestée que par la tradition populaire. C'est le cas de saint Fromont, dont on célèbre le culte - non reconnu par l'Église mais constant depuis des siècles - sur le plateau de l'Ajoie, un terroir du Jura suisse entre Boncourt et Porrentruy, demeuré à l'écart et toujours attaché aux anciennes croyances. J'ai voulu connaître le paysage où s'est déroulée, au temps du colombanisme, la vie rêvée de saint Fromont. Nous avons séjourné là, ma compagne et moi, sous l'invocation du saint, pendant des mois. Il en est résulté cet hommage aux coteaux forestiers, aux friches et aux miracles, alors que le mont terri, à l'est, borne de sa masse mouvante l'enclave de l'Ajoie. Ce livre est aussi un hommage à Pierre-Olivier Walzer, l'auteur admirable et ludique des Saints du Jura. Peut-être ai-je réussi à redonner vie à Fromont, ermite du désert, qui m'a secrètement invité à le redécouvrir, dans un mélange de foi et de paganisme.» Jean-Claude Pirotte
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« Cette suite de poèmes dont le titre est évidemment un hommage à Valery Larbaud s'apparente, comme de plus en plus souvent dans mon travail, au journal intime, encore que disposé, conçu pour la publication. Le carnet intitulé Cette âme perdue a été ouvert le 20 février 2010 près de la mer du Nord, et ses dernières pages datent de fin avril 2010, alors que je retrouvais la parole après une assez courte mais douloureuse hospitalisation. Ces poèmes assez brefs, dénués de toute ambition novatrice, écrits au jour le jour, témoignent de ce que, dans Alma perdida, Valery Larbaud évoque : «poésie de choses banales . / Hauts et bas du temps et du tempérament» ».
Jean-Claude Pirotte
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« Que je sois laid que je sois beau la pluie transperce mon chapeau ce n'est pas important je pense d'accepter ou de renoncer ce qui compte c'est la chanson de l'averse et du galurin le duo des vieilles misères fidèles comme les merveilles sans le savoir on devient plus sensible qu'une gouttière et plus savant qu'un notaire avouons-le ce n'est pas rien » Jean-Claude Pirotte.
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La poésie c'est bon/pour les oisons les oiseux les oisifs/disait mon père et tu ferais/mieux d'apprendre le code civil/moi j'apprenais le tango la biguine/à dire je t'aime en catalan/en croate en turc en polonais/aujourd'hui je ne dis plus jamais/je t'aime à personne en aucune/langue je suis là vieillissant/dans la bicoque du faubourg/frappée aussi d'alignement.
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" Le pays ne dévoile qu'à demi ses courbes ses hauteurs l'ombre miroite aux creux des prés vers les fermes tapie le ciel est là dans la pente d'un toit mais qui le voit perd le Nord on épie un instant de lumière un sursaut de vent qui donnerait un sens à l'attente on se tient dans le silence âpre et pauvre et soudain l'air frémit le verger blanc disperse l'ombre et décide de l'aube.
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Jean-Claude Pirotte est l'auteur d'une cinquantaine de livres, qu'il a parfois lui-même illustrés. Les critiques ont salué sa poésie du quotidien sensible et inspirée, à la tendresse parfois gouailleuse, mais aussi la magie de sa langue au parfum subtil de jadis qui, par sa simplicité et sa gravité soudaine, est incontestablement très moderne, car d'une haute liberté. Avec Vaine pâture, c'est une poésie intime que Jean-Claude Pirotte nous livre, mais sans pathos, sans repli vaniteux sur lui-même.
Il détient comme naturellement le secret de la grande poésie populaire anonyme, celui d'un lyrisme à la fois universel et personnel, immémorial et toujours neuf.
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Les minces trésors des jours perdus, les infimes richesses de son enfance solitaire bouleversent plus que jamais le vieux coeur du poète qui n'a pas renoncé à la surprise ni à la joie, bien qu'une ombre passe sur son front qui semble toujours plus accablante.
Alors il les serre dans le reliquaire fragile de ses chansons boiteuses, par souci d'apaisement peut-être et pour encore donner des gages "au rêve absolu".
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Poète, romancier, peintre et vagabond, jean-claude pirotte s'inscrit dans une lignée littéraire dont les plus belles figures furent dhôtel, follain, hardellet, perros et quelques autres, et dont les oeuvres n'ont pas fini de hanter ceux qui tiennent la poésie pour indispensable à leur respiration.
On retrouve ici une légèreté qui n'exclut pas la gravité. pirotte n'insiste jamais. il insinue, glisse ses poisons dans la mémoire du lecteur.
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Autres séjours fait suite à Revermont.
Aux images du Jura se substituent peu à peu celles des abords de la mer du Nord, où séjourne l'auteur. Comme Revermont, Autres séjours évoque, à la façon d'un journal en poèmes, le paysage intime qui s'assombrit, alors que la lumière marine l'éclaire d'un halo crépusculaire. Mais ce n'est pas tout : un prochain volume suivra, intitulé Le très vieux temps, où l'enfance rejoint et apaise le grand âge.
La vie n'a pas de fin, même si le monde et la littérature agonisent. Ce n'est pas la fin du monde/ comment exprimer la fin/ de ce qui n'existe pas/ nous séjournons dans le songe/ le cauchemar et le sommeil/ nous séjournons dans la vie/ qui n'est jamais la vie/ mais un vide au coeur du temps/ un désert empli d'espace/ mais d'un espace désert/ nous séjournons loin de nous/ pour être en pleine lumière.
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Je ne suis pas complice de la démesure je demeure enseveli sous les jours obscurs Le poète que l'on croyait disparu revient à nous, et une obsessionnelle et troublante mélancolie l'accompagne, désespoir teinté d'ironie que ses lecteurs connaissent bien.
Jean-Claude Pirotte, parti sur les traces de ce territoire qu'il n'avait jamais vraiment quitté - l'enfance -, se retrouve face à un présent sombre, déroutant. Ce sont des cailloux blancs, des ruisseaux, des forêts et des songes qui se réveillent et se révèlent cauchemars de l'histoire. Sous sa plume, la mort s'efface, les nuits se peuplent.
Une écriture intense, inoubliable. -
Les rues pluvieuses n'iront pas au ciel
Michel Bourçon, Jean-Claude Pirotte
- Les Carnets Du Dessert De Lune
- Pleine Lune
- 20 Juin 2014
- 9782930607023
Tôt éveillé à l'écoute d'autrui, l'auteur se complaît dans une sorte de machination du monde, mais une " claire " machination, laquelle tinte à nos oreilles et nous stimule la vue. Il s'agit plus précisément de cinéma poétique quand Michel Bourçon songe à la femme. L'infiniment petit n'est pas épargné d'observation, le poète clignant des yeux en évoquant les caniveaux qui débordent jusqu'aux nuages " suicidés ", tout cela avec l'esprit du dormeur en situation comme en recul (univers photographique avec des longueurs et même des langueurs de champ). Tout est miroir et, en même temps, tout est démenti, y compris notre propre solitude suspendue dans la ville entre les fleurs, les hirondelles et les pots d'échappement ! Parfois l'interrogation perpétuelle se fait angoissante dans une ambiance précisément découpée au très fin de l'Universel. On hésite entre le sourire et le masque, l'arrêt cardiaque ou la pluie qui ravive un tic-tac à l'état latent, comme quand on attend quelqu'un pour toujours en sachant parfaitement qu'il (qu'elle) ne va plus jamais venir. Cet ouvrage nous inspire une réalité de paliers et d'ascenseurs qui ne voisinent pas entre eux mais où la moindre parcelle d'Humanité trouve éclat à travers pratiquement n'importe quel prétexte.
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L'intranquille Tome 10 ; revue de littérature
Jean-Claude Pirotte, Charles Pennequin, Julien Blaine, Christophe Manon, Jérôme Bertin
- Atelier De L'Agneau
- 19 Mai 2016
- 9782930440941
Ici la plupart des textes décrivent l'état de servitude, et plutôt du peuple que du "face- à-face" individuel maître-esclave, dans le couple, ou avec un patron. Nous avons choisi d'aller dans la sens de l'aliénation volontaire et sombre que La Boétie fut le premier à dévoiler dans la servitude volontaire, le ContrÕUnÈ que Montaigne publia. Mort à 33 ans il n'a pas eu le temps de continuer. La Boétie anarchiste ? Pas si loin ! Nous ouvrons ces pages à des inédits, qu'on dira ludiques, de Jean-Claude Pirotte, retrouvés écrits à la main en nos tiroirs !
Les autres dossiers : l'un donne la voi(e)x à un auteur marseillais, Jérôme Bertin : après traducteurs, directeurs de revues et une libraire, nous continuons à faire le tour de tout ce qui fait la "chaîne".
Nous n'avions pas encore honoré Pierre Courtaud, éditeur de LA MAIN COURANTE, emporté en 2010 par le diabète, maladie qui nous empêchait de le rencontrer hors de chez lui. Il était aussi auteur (notamment à ses éditions et à l'Atelier de l'agneau) et traducteur du chinois, de l'anglais, surtout de son "grand amour"(sic) Gertrude Stein (lisez aussi sa traduction dans le n°9). Une nouvelle rubrique, TRIBUNE, s'entretient du VERS avec IVAR CH'VAVAR et sera ouverte à qui veut lui répondre et/ou examiner un point de vue particulier et unique en POESIE.
CRITIQUE, Franoise Favretto, Jean Esponde, Régis Nivelle, Jean Azarel