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jean louis marteil
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Après dix années de - relative - tranquillité, durant lesquelles l'abbaye s'est dûment enrichie, la Relique semble bel et bien saisie d'une nouvelle et irrépressible envie de «voir du pays» : l'os baladeur va donc trouver, en la personne d'un moine déterminé et intelligent, le moyen de semer dans une abbaye enfin paisible une remarquable pagaille. Puis, selon le principe bien établi que rien ne contrarie plus un voleur que d'être à son tour volé, les moines Abdon, Jérôme et Bernard, aventuriers bien malgré eux, vont être précipités une fois encore sur les chemins. D'incompréhensions certaines en dérapages variés, de pieux mensonges en énormités diverses, les trois moines vont pourtant faire la surprenante découverte d'un pays merveilleux et légendaire, plus réel toutefois qu'il n'y paraît au premier abord. L'os de frère Jean nous replonge avec plaisir dans l'univers tendre, drôle et farfelu de Jean-Louis Marteil. Il nous conte un Moyen Âge qui n'est pas fait uniquement de sang et de flammes et où l'humanisme et l'humour font bon ménage.
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Après La Relique et L'os de frère Jean, ce troisième et dernier volume de ce qu'il faut bien appeler une trilogie nous lance, en compagnie des frères Abdon, Jérôme et Bernard, sur de bien hypothétiques chemins de Compostelle. Expédiés par leur abbé, et pour de toujours aussi mauvaises raisons, à la poursuite d'un supposé miracle, les trois voyageurs malgré eux sont cette fois affublés d'un quatrième compagnon : l'âne Morel, têtu, ombrageux, maître ès ruades, refusant tout ce qui pourrait s'apparenter à un travail, mais ô combien attachant, au point de transformer le trio «historique» en un inséparable quatuor.
Avec le même humour, la même proximité humaine pour ses personnages, et en même temps avec le même souci de la vraisemblance historique, l'auteur nous conduit de situations improbables en rencontres savoureuses, de dialogues absurdes en gags visuels, et exprime ainsi à chaque page sa foi en ce que l'humanité peut posséder de meilleur.
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À l'aube du XIIe siècle, trois moines sont envoyés à la recherche d'une relique qui pourrait sauver leur abbaye de la ruine. Un prieur inflexible et caractériel, une nuit de beuverie épique, un herboriste furieux et maître ès hypocrisie, des ossements baladeurs et des soudards impossibles, des bandits pitoyables et un chien à l'humeur dévoreuse, une beauté tentatrice et quelques états d'âmes plus loin, et les trois moines auront vécu une folle et redoutable pérégrination, poursuivis par les mystères de la foi. Nécessité faisant loi, les hommes d'Église ne renoncent donc à rien (pas même à Dieu) pour bénéficier des bienfaits de saints au comportement et au caractère souvent imprévisibles...
Dans la veine des meilleurs romans picaresques, parcourue d'un vent de folie légère, sous-tendue par un discours profondément humaniste, cette histoire est une déambulation initiatique et cocasse dans l'imaginaire du Moyen Âge. Il y a, au fil de ces pages, une vraie jubilation à suivre la route cahotique de personnages attachants et tellement humains, et un authentique bonheur à se laisser porter par le flot d'une Collection Poche, 11x17,4 cm, 296 pages, broché écriture gorgée de vie et illuminée par l'esprit d'aventure.
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Mai 1221.
Un échafaudage s'écroule : deux morts (dont une poule imprudente). Le vent a tué, prétend aussitôt la rumeur.
Un architecte meurt noyé et étranglé (ou l'inverse), et l'eau a tué. Un artisan est étouffé par une poignée de terre, et la terre tue à son tour. Un incendie criminel et meurtrier se produit, et l'on accuse le feu. Ce que nul ne peut imaginer, en revanche, c'est qu'il existe bel et bien un cinquième élément et qu'il commande peut-être à tous les autres. Mais que diable pourraient en connaître le capitaine Mord-boeuf, le tavernier Tranche-tripe, le routier Tape-buisson ou le gabarrier Rince-fût, et autres personnages qui, pour être parfois fort inquiétants et dangereux, n'en sont pas moins complètement loufoques ?
Sur fond d'humour (noir évidemment), crimes sanglants, situations burlesques et dialogues absurdes se succèdent ici, tandis que le drame se joue et que le maître des Enfers rôde, à la recherche de proies...
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Mai 1221.
Un échafaudage s'écroule : deux morts (dont une poule imprudente). Le vent a tué, prétend aussitôt la rumeur.
Un architecte meurt noyé et étranglé (ou l'inverse), l'eau a tué. Un artisan est étouffé par une poignée de terre, la terre tue à son tour. Un incendie criminel et meurtrier se produit, et l'on accuse le feu. Ce que nul ne peut imaginer, en revanche, c'est qu'il existe bel et bien un cinquième élément et qu'il commande peut-être à tous les autres. Mais que diable pourraient en connaître le capitaine Mord-boeuf, le tavernier Tranche-tripe, le routier Tape-buisson ou le gabarrier Rince-fût, et autres personnages qui, pour être parfois fort inquiétants et dangereux, n'en sont pas moins complètement loufoques ?
Sur fond d'humour (noir évidemment), crimes sanglants, situations burlesques et dialogues absurdes se succèdent ici, tandis que le drame se joue et que le maître des Enfers rôde, à la recherche de proies.
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«Dans le cimetière des Augustins, entre les hautes herbes jamais nettoyées, une tombe récente était ouverte et la terre de rivière fraîchement remuée faisait un petit monticule noir tout à côté du trou. À quelques pas, un corps emmailloté de drap crasseux était allongé : celui de l'occupant théorique de la fosse. Tout pourri et puant comme se doit de l'être un cadavre de quinze jours, le mort avait ceci de particulier qu'il arborait, planté à la place du coeur, un lourd poignard de guerre. Or, il était de notoriété publique que le susdit décédé avait passé dans son lit d'une mauvaise fièvre deux semaines plus tôt...
«Mort deux fois», grogna un sergent dans le dos du capitaine...
«Ce rustaud-là n'a jamais rien fait comme tout le monde !» Mord-boeuf remit son casque.
«Vrai», dit-il. «Même trépassé, il va encore réussir à nous briser les bourses !» » Ainsi commence L'assassinat du mort, où l'on retrouve la plupart des personnages de La chair de la Salamandre (enfin, ceux qui ont survécu à la précédente hécatombe) et où l'on découvre quelques petits nouveaux tout aussi gratinés ;
Où la jolie Braïda n'a que son intelligence et son courage pour tenter de résoudre une série de crimes aux motivations pour le moins floues ; où le capitaine Mord-boeuf et le sergent Pasturat ne se privent pas d'accumuler maladresses et répliques toutes plus stupides et délirantes les unes que les autres ; où l'évêque Guillaume de Cardaillac est encore une fois totalement dépassé par les événements ;
Où le narrateur, enfin, s'amuse toujours plus avec mots et personnages, saupoudrant son récit d'un humour noir parfaitement déjanté... tout en respectant l'Histoire, avec son grand H.
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À l'aube du XIIe siècle, trois moines sont envoyés à la recherche d'une relique qui pourrait sauver leur abbaye de la ruine. Un prieur inflexible et caractériel, une nuit de beuverie épique, un herboriste furieux et maître ès hypocrisie, des ossements baladeurs et des soudards impossibles, des bandits pitoyables et un chien à l'humeur dévoreuse, une beauté tentatrice et, quelques états d'âmes plus loin, les trois moines auront vécu une folle et redoutable pérégrination, poursuivis par les mystères de la foi. Nécessité faisant loi, les hommes d'Église ne renoncent donc à rien (pas même à Dieu) pour bénéficier des bienfaits de saints au comportement et au caractère souvent imprévisibles...
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Oradour-sur-Glane, aux larmes de pierre
Jean-louis Marteil
- La Louve
- Terre De Memoire
- 15 Mars 2006
- 9782916488042
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Ici, après La chair de la Salamandre et l'assassinat du mort, on retrouve une fois encore dame Braïda, décidément très curieuse, laquelle aura fort à faire avec un pendu qui n'en demandait pas tant et des mouches récalcitrantes.
Bien sûr, les hommes du guet sont là aussi, égaux à eux-mêmes, c'est à-dire à pas grand'chose. Un chevalier du Temple vient enfin renforcer la galerie de portraits et, bien que son état lui interdise en principe l'amour terrestre... mais la nature humaine étant ce qu'elle est... Bref, ce polar médiéval, toujours aussi sanglant et joyeux, reste dans la veine des précédents volumes, avec son humour déjanté et sa langue diablement vivante...
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Au bord d'une route, dans une vallée, deux couples sont piégés par la neige.
Franck fuit. Il vient de réaliser un braquage violent et roulait vers la frontière. Anne se résout à le suivre, bien qu'effrayée par ce qu'elle vient de découvrir de son compagnon. Bruno, lui, vient d'épouser Inès. Ils roulaient ensemble en direction de la mer...
La maison isolée semble déserte. Il fait chaud dans la cuisine. À l'étage, un couloir immense s'enfonce à perte de vue dans le noir, rythmé par les portes d'innombrables chambres.
Cette nuit, l'inquiétude, l'impatience, le désir, la violence, la haine et l'amour vont s'emparer d'eux. En venant ici, ils sont entrés dans le plus dangereux, dans le plus diabolique des jeux.
Jean-Louis Marteil nous offre un conte très noir, à la fois fantastique et philosophique.
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La relique Tome 2 ; l'os de frère Jean
Jean-louis Marteil
- La Louve
- Romans
- 10 Novembre 2009
- 9782916488332
Après dix années de - relative - tranquillité, durant lesquelles l'abbaye s'est dûment enrichie, la Relique semble bel et bien saisie d'une nouvelle et irrépressible envie de «voir du pays» :
L'os baladeur va donc trouver, en la personne d'un moine déterminé et intelligent, le moyen de semer dans une abbaye enfin paisible une remarquable pagaille. Puis, selon le principe bien établi que rien ne contrarie plus un voleur que d'être à son tour volé, les moines Abdon, Jérôme et Bernard, aventuriers bien malgré eux, vont être précipités une fois encore sur les chemins.
D'incompréhensions certaines en dérapages variés, de pieux mensonges en énormités diverses, les trois moines vont pourtant faire la surprenante découverte d'un pays merveilleux et légendaire, plus réel toutefois qu'il y paraît au premier abord.
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Les chiens de sang ; et dieu reconnaitra les siens deuxieme epoque
Jean-louis Marteil
- Dire Editions
- Chemins D'histoire
- 29 Août 2000
- 9782913237209
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L'ombre de la croix ; et dieu reconnaitra les siens ; 3e epoque
Jean-louis Marteil
- L'Hydre
- 1 Juin 2002
- 9782913703209
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«Castrum d'Auriac, le 10 septembre 1217.
Alors le chevalier revint à Alix. Il poussa son destrier et s'approcha d'elle, suivi par ses quatre compagnons. "Madame ?" Elle sursauta et leva les yeux... Oui, elle le connaissait. Et l'avait par volonté oublié. Son visage se ferma. "Madame, me reconnaissez-vous ?" demanda-t-il. Comme elle gardait le silence, il ajouta : "Je suis de Toulouse. Je puis vous dire que le comte vous fit longtemps chercher...
- Du temps perdu pour la guerre, j'imagine", murmura-t-elle en baissant les yeux, "mais le lion va mourir..." Le cavalier maîtrisa sa monture qui s'impatientait. Il pensa aux armoiries de Montfort.
"Le lion... Simon de Montfort ?" Alix releva la tête vivement et le dévisagea avec des yeux si pleins de haine qu'il eut un léger mouvement de recul. "Il viendra des bannières à la fleur de lys", reprit-elle. "Des milliers et des milliers... Comme si on avait dérangé un essaim de guêpes, il en viendra de partout..."
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L'ombre de la Croix, et dieu reconnaîtra les siens ; troisième époque : 1218-1242
Jean-louis Marteil
- La Louve
- Romans
- 18 Février 2015
- 9782916488677
"L'ombre de la Croix", troisième et avant-dernier volet de la série "Et Dieu reconnaîtra les siens", retrace de manière romanesque, néanmoins très bien documentée historiquement, la croisade qui ensanglanta le Midi de la France au long du XIIIe siècle.
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La hache et le bucher ; et Dieu reconnaîtra les siens, quatrième époque : I242-I248
Jean-louis Marteil
- La Louve
- Romans
- 24 Novembre 2015
- 9782916488684
«Montségur, le 16 mars 1244.
Hugues des Arcis hocha la tête. Il ne se sentait guère à son aise dans l'enceinte de ce castrum qu'il avait jusqu'à ce moment tant convoité. Il venait y apporter la mort, la tristesse, et il n'était pas si sûr d'en détenir le droit. Préférant éluder la question qui venait de lui être posée, il adopta un ton aussi neutre et officiel que possible pour déclarer à haute et intelligible voix : «Je prends donc ce jour possession du castrum de Montségur au nom du roi et de l'Église. Selon les termes de la reddition, les hérétiques...» Il s'arrêta net et lança un regard vers les Bons Chrétiens. «... seront brûlés vifs au pied de la montagne et passeront ainsi dans... dans le feu du Tartare...» Il reprit sa respiration et parut un instant vouloir supplier Pierre-Roger de Mirepoix : «Est-il possible, monseigneur», dit-il en baissant la voix, «d'espérer que certains d'entre eux vont abjurer ?»
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Année 1275. Quelque part en Languedoc, par un soir d'orage, un cavalier solitaire demande l'hospitalité aux habitants d'un petit château isolé. Très vite, ces derniers soupçonnent que l'inconnu n'est pas venu là par hasard. Mais il leur faudra toute une nuit pour approcher la vérité, vérité qui les renverra à leur passé et révèlera leurs âmes.