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joseph bialot
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C'est en hiver que les jours rallongent
Joseph Bialot
- Pocket Documents Et Essais
- 10 Avril 2025
- 9782266352147
Dans l'enfer d'Auschwitz...
Auschwitz, l'impensable, l'indescriptible. Joseph Bialobroda est un jeune résistant juif de vingt-et-un an quand il y est déporté en août 1944. Il y restera jusqu'en janvier 1945. Dans ce récit qu'il mettra près de cinquante ans à pouvoir écrire, il raconte le quotidien du camp, la violence arbitraire, le travail harassant, les trafics, le désespoir mais aussi la solidarité, les éclairs de lumière d'un amour entraperçu, les moments où l'espoir subsiste, où l'humour s'impose, incongru. Puis vient l'heure de la libération, de longues semaines où il faut, encore et toujours, lutter pour survivre, faire les bons choix, " re-vivre ", réapprendre à être un homme.
Dans la lignée de Primo Levi ou de Jorge Semprun, Joseph Bialot nous livre une oeuvre magistrale, un témoignage indispensable de ce que la barbarie humaine peut produire de plus sombre et aussi un cri plein de rage de vivre. -
Dans le quartier du Sentier, il est possible de croiser des stylistes, des prostituées, des commerçants, des familles et parfois des cadavres. Lorsque deux corps sont découverts à quelques jours d'intervalle, le commissaire Faidherbe et l'O.P. Chaligny sont chargés d'enquêter dans cette zone populaire de Paris où la police n'est pas forcément la bienvenue. Assez vite, les soupçons du duo s'orientent sur Josip, un émigré yougoslave qui a mystérieusement disparu, tandis que les attaques se multiplient... Humour noir et grinçant, sens de l'exagération et de la dérision, ton souvent railleur et ironique allié à un profond sens du réalisme, le style particulièrement savoureux de Bialot crée un univers de drôlerie là où règnent pourtant la violence et la cruauté.
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À la fin de la Seconde Guerre mondiale, un jeune homme agonisant est ramassé par des soldats américains sur une route allemande parsemée de cadavres.
Surnommé Alex, il a tout oublié de l'enfer qu'il a traversé. Jusqu'à son propre nom. La seule identité qui lui reste, c'est un matricule tatoué sur l'avant- bras gauche. Auschwitz.
Soigné par des médecins militaires français, il réapprend à vivre et découvre l'amour avec son infirmière. Lentement, reviennent par bribes les images de son passé : l'arrestation, la détention au camp de Gurs, dans les Pyrénées, et sa déportation.
Au gré de son errance dans un Paris qui, comme lui, veut panser les plaies de la guerre, les éléments épars de son existence reprennent chair. Un nom frappe sa mémoire, celui d'une station de métro, disparue au moment de la mobilisation générale. La retrouver, c'est renouer les fils d'une mémoire occultée, refaire le chemin qui mène jusqu'à soi-même.
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Au XIVe siècle, le roi Philippe le Bel règne sur la France. Il est confronté à un problème majeur : l'immense trou du trésor royal. Pour le combler, il s'empare des biens des Lombards et des Juifs, avant de s'attaquer à ceux de l'ordre du Temple, première puissance du royaume tant sur le plan économique, que politique et militaire. Informés de la menace qui pèse sur eux, les Templiers cachent leur fabuleux trésor. Objet de fantasmes, de spéculations et de convoitises, il demeure alors introuvable. Seul l'achèvement du « Puits de Moïse » fournira la clé du mystère.
Dans cette époque troublée, Ryfka, une jeune juive, et Arnaud, un nautonier, vont se rencontrer et vivre un impossible amour.
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Belleville !Belleville-taudis, Belleville-temps-des-cerises, Belleville-ghetto, Babel-ville.Belleville qui s'écroule, s'émiette, s'accroche. Belleville qui crève sous les assauts des bulldozers. Maisonnettes rasées, jardinets retournés, rues effacées, c'est maintenant Belleville-béton-crasse-et-confort-confondus, qui mène la danse.
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malo rottweiler, dit " le chien ", règne sur la ménagerie, une unité d'enquêtes spéciales de la police judiciaire.
au sein de l'équipe, baptisée ainsi par son ex-patron " loup " fresnel, chacun a sa fonction et son surnom. pour l'heure, la ménagerie est en deuil car loup a été retrouvé assassiné d'une balle dans le dos, non loin du pavillon de banlieue où il avait pris sa retraite. pour le capitaine rottweiler, c'est comme si son père était mort. il a une dette envers son ancien patron et le meilleur moyen de la payer, c'est de retrouver son meurtrier.
une quête qui va l'emmener très loin, dans les profondeurs du passé, à une époque où personne n'était innocent. cette histoire policière menée tambour battant débouche sur un paysage noir et désenchanté, rehaussé par une verve et un humour constants.
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«La route... Je connais, et je sais que les marchandises illicites voyagent autant que les autres. Questions : Pourquoi transporter des veaux quand on peut emmener des hommes ? Je sais... Il y a des bus et des cars pour ça, mais ceux que je convoyais payaient beaucoup plus cher pour voyager sans billet et sans visa. Pourquoi transbahuter des charrues lorsqu'on peut balader des mitrailleuses ? Quelle différence, pour le camion j'entends, entre des sacs de farine et de l'extrait de fleur de pavot ? Et livrer des paquets de haschisch n'est-il pas d'un meilleur rendement que d'amener à destination des bottes de foin ? La clé de la réussite est là. Chercher le meilleur rapport qualité/prix. C'est la règle d'or enseignée dans toutes les bonnes écoles de commerce.»
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Rescapé des camps de la mort à vingt ans, Lucien Perrain a reconstruit sa vie. Il possède une entreprise florissante et adore son petit-fils qui symbolise, pour lui, sa victoire sur la mort. Jusqu'au jour où le garçon est enlevé. Pas question pour Lucien Perrain de payer la rançon exigée par les ravisseurs. Il s'est juré, en sortant des camps, que plus personne n'aurait de pouvoir sur lui. L'attaque étant la meilleure des défenses, Lucien va montrer les dents. Il prend l'offensive, quitte à entreprendre un voyage au fond de la mémoire qui pourrait bien le mener, de nouveau, en enfer.
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Le jour où Albert Einstein s'est échappé
Joseph Bialot
- Editions Métailié
- Suites Littérature
- 17 Janvier 2008
- 9782864246350
" C'est décidé. je pars. Pas demain, maintenant. Sans bagages... Je vais retrouver Paula. La seule femme à m'avoir entraîné "au-delà !". " Sébastien Lesquettes, dit Einstein, s'échappe de la maison de retraite, où, pour avoir la paix, l'ont rangé ses enfants. C'est un survivant de Dunkerque, évadé d'un oflag et résistant, citoyen modèle en fin d'une partie qu'il décide de jouer autrement.
Sans argent, il prend un taxi pour aller jusqu'à sa banque, Laurent le chauffeur se laisse convaincre par le bagout de Sébastien, lui fait partager son Paris venu d'Afrique ou des Antilles, puis l'accompagne dans sa recherche de Paula.
Tout au long de la route, Sébastien lui raconte un passé français qu'il ignore à travers une vision ironique et cruelle de notre histoire ponctuée d'épisodes poignants et tragiques.
Sébastien et Paula se retrouveront au bord de l'océan pour décider ensemble de la fin de la partie.
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Le conseil municipal de la paisible commune de Rocbelle doit examiner une affaire peu habituelle : le testament d'une ancienne concitoyenne, Guillemette Gâtinel, depuis longtemps exilée aux Etats-Unis où elle a fait fortune. Elle se propose de léguer ses biens à son village natal, mais à une condition : que la municipalité s'engage à rouvrir le dossier de la mort d'un des habitants, un certain Sylvain, classé il y a plus de trente ans.Antonin Merlot, journaliste local, est chargé de l'enquête par le maire. Son vieil ami Alvaro Carmora, policier à la retraite, le seconde - de manière moins officielle mais tout aussi efficace. Rapidement, il se révèle que la mort de Sylvain, attribuée à sa conduite en état d'ivresse, est liée à plusieurs personnalités du village.Les morts violentes vont se succéder et l'Histoire refait surface avec elles. La guerre d'Algérie n'est pas loin, la Révolution des oeillets non plus, et les deux enquêteurs se voient confrontés à des problèmes politiques qu'ils espéraient définitivement loin d'eux.Avec ce roman rural à la tonalité parfois picaresque, Joseph Bialot signe une histoire pleine de rebondissements. L'humour et l'imagination de l'auteur ne retirent rien à la gravité des thèmes abordés. Les destins individuels sont liés entre eux par la violence du passé et le rôle que chacun aura joué à des moments clés de la grande Histoire. Sombre sans être pessimiste, L'Héritage de Guillemette Gâtinel poursuit l'exploration du XXe siècle et de la condition humaine entreprise par Bialot depuis ses débuts d'écrivain.
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TANGER
Joseph Bialot, Georges-Olivier Châteaureynaud, Dominique Manotti, René Reouven, Dominique Sylvain
- Eden
- 16 Octobre 2000
- 9782913245174
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Bert Waldeck a passé onze années dans des camps nazis au titre de schutzhäftling, détenu de sécurité enfermé sans jugement. Il a survécu au naufrage des bateaux-cages, bourrés de déportés, coulés par les Anglais, début mai 1945. Il retrouve Berlin, sa ville natale.
Un officier américain le recrute pour l'aider à retrouver un certain Hans Steiner, capitaine ss recherché comme criminel de guerre qui a été son ami d'enfance.
Au cours de cette recherche, Bert va se rendre compte qu'il n'est qu'un instrument manipulé entre les mains des gi's et que le but de son travail n'a rien à voir avec le châtiment des ss.
Et Bert va se révolter.
186 marches vers les nuages est à la fois un roman historique et un roman d'espionnage dans une ville qui fut une grande capitale dont, au début du récit, il ne reste rien. Et la guerre froide pointe son nez à l'horizon.
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Depuis le jour des " noces sanglantes " sur les bords de la marne, une équipe de tueurs sème dans paris des cadavres aux doigts coupés.
Leur méthode ? un jeu infernal inspiré par une comptine, une nursery rhyme dont ils donnent une version meurtrière.
Valentin welsch et sa brigade sont dès lors sur les dents. pour les aider dans leur traque, ils retrouvent fresnel, leur ancien patron, devenu " loup " depuis qu'un inconnu lui a volé son image en l'allumant avec une lampe à souder. il porte maintenant cagoule blanche et sait qu'il ne connaîtra pas le repos avant de s'être vengé du feu par le feu.
Autant dire qu'avec lui, c'est garanti, l'enquête sera menée jusqu'au bout, et sans pitié.
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Les Puces ? Vous connaissez, n'est-ce pas ? Biron, Vernaison, Paul Bert n'ont plus de secrets pour vous ? Tandis que, coincé entre un buffet Henri Il et une ceinture de chasteté du XII? siècle, Nino et ses copains cherchent eux aussi le mouton à cinq pattes, le nerf de la guerre, l'objet rare : l'argent. Mais la mort, elle aussi, rôde dans Saint-Ouen. Du côté de la rue du Chat Crevé.
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Votre fumée montera vers le ciel
Joseph Bialot
- Pocket Documents Et Essais
- 10 Novembre 2016
- 9782266226035
« Le matin du 27 janvier 1945, j'ai vu des morts redevenir vivants ».
Joseph Bialot, arrêté et déporté en juillet 1944, est l'un des rares Français à avoir vécu la libération d'Auschwitz par les Soviétiques. Mais être libéré, est-ce être libre ? Derrière lui, des compagnons qui ne reviendront pas. Devant, une vie à reconstruire. Le début de « soixante-cinq années de fausse résurrection » comme il le dit lui-même.
Ce livre est le témoignage d'un homme happé par la machine de mort. Le récit tragique et parfois burlesque de plusieurs mois d'errance, de Cracovie à Odessa, avant de rejoindre la France en mai 1945. La chronique d'une renaissance des plus douloureuses.
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Un gangster tente, depuis sa prison, d'échapper au redressement fiscal qui le menace puisqu'il n'a pas déclaré le montant de son dernier hold-up. Un député en appelle à la tendresse comme seul traitement possible de l'encéphalite spongiforme bovine. La grève des transports lance un écrivain, son attachée de presse et une bande de terroristes dans une course folle au foie gras. Deux locataires du bitume parisien résolvent un crime...
Fables saupoudrées d'humour et d'absurde, conte de Noël teinté de merveilleux, promenade sur des sentes inconnues de Paris, ville fétiche de Joseph Bialot, ces nouvelles, noires ou roses, sont un remède à la morosité. Celle que répandent les médias sous prétexte de compassion. Celle aussi que, sous couleur de non conformisme, diffusent les nouveaux bien-pensants.
Elles n'ont qu'un but : dessiner un sourire ou provoquer le rire. -
Votre fumée montera vers le ciel (c'est en hiver que les jours rallongent)
Joseph Bialot
- ARCHIPEL
- 11 Mai 2011
- 9782809804911
Joseph Bialot est l'un des rares Français à avoir vécu la libération d'Auschwitz et à en être revenu. Entre le 18 janvier 1945, début de l'évacuation du camp et des marches de la mort, et le 27 janvier, date de l'arrivée des Soviétiques, la vie - ou la mort - de milliers de déportés s'est jouée en Haute-Silésie.
Entre le départ des SS et l'arrivée des libérateurs, les prisonniers de l'enceinte concentrationnaire ont vécu un purgatoire indéfinissable, jamais oublié et qui permet à l'auteur de raconter " sa " déportation, copie conforme de celle de millions d'autres hommes et femmes, depuis le jour de 1944 où, à vingt ans, courant sous une rafale de mitrailleuse, il a " cessé de faire partie du monde normal " pour revêtir une nouvelle peau : celle du déporté.
Après " soixante-cinq ans de fausse résurrection ", Joseph Bialot évoque les six mois qu'il a passé à Auschwitz, mais aussi le réapprentissage de la vie à Paris et, dans un long avant-propos, la " prolifération d'autres feux " depuis le jour de 1945 où les crématoires se sont éteints.
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Pas de pause pour valentin welsch et toute sa brigade.
Car il pleut des cadavres sur paris, chacun d'eux ayant été bizarrement décoré d'un numéro par l'assassin. mais pourquoi attribuer le 0 à un banquier égorgé, le 9 à un scénariste aux yeux crevés, le 2 à une rock-star flottant dans une eau oú surnagent douze douzaines de cuisses de grenouilles ? nos flics ne seront pas déçus quand la suite de cette tombola sanglante leur montrera que les victimes sont liées au sort dramatique d'une troupe de marionnettistes.
En attendant, le spectacle continue, et impossible de rendre les billets.
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Carolina Stewart est une femme belle, riche, dissolue. Et morte. Elle connaissait beaucoup de monde du même genre qui se retrouvent dans le même cas. C'est comme si elle traînait la mort dans son sillage.
Babe Wayne est une femme belle, riche seulement d'une joyeuse expérience sexuelle. Au demeurant, une très bonne « fliquette » selon le shérif Dave Zane qui ne lui reproche qu'un certain manque de discipline dans certaines circonstances. Mais Babe Wayne a des excuses : on tue ou blesse certains de ses meilleurs amis, amants ou confrères. Sans compter qu'elle devient elle-même l'une des cibles privilégiées du ou des tueurs alors qu'elle n'a aucune vocation pour être victime, surtout dans une affaire d'orgies meurtrières et de trafic de drogue : elle préfère l'amour à deux qu'à dix, les daïquiris à la drogue et les caresses aux coups, bien qu'elle manie parfaitement le Beretta, le couteau de plongée, les arts martiaux et l'humour...
Tout ça se passe à Montauk Point, petite villégiature paisible dans Long Island. S'il arrive qu'on s'y ennuie, on fait une escapade à New York...
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Un gamin de sept ans, juif polonais, débarque à Belleville en 1930 accompagné de sa mère et de sa soeur.
Avant que l'Occupation ne le chasse, entre Belleville et lui c'est une histoire d'amour « sans queue ni tête, pleine de bruits et de fureurs, racontée par un idiot ».
Derrière la voix de l'auteur, on entend les accents immigrés, populaires, nostalgiques d'une colline insolite, un hybride du passé greffé sur notre époque, qui malgré les apparences n'a pas totalement disparu.
« Si vous voulez visiter Belleville, non en touriste mais en Parisien curieux, marchez, marchez, marchez, au hasard, attiré par le guingois d'un vieux balcon, par une percée sur une ruelle à pavillons, par des rails du chemin de fer de ceinture désaffecté, par une gare incongrue, ou encore par une volée d'escaliers insolite dans cette campagne mal urbanisée. Il en reste encore. »
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Comment faire pour ne pas rembourser une dette avec de l'argent que l'on ne possède pas ? Comment faire pour récupérer sa maison lorsqu'on l'a perdue au poker ? Comment faire pour concilier rêve et révolution ? On endosse le manteau de Saint Martin et tout devient simple. Simple comme la mort.
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Où peut-on trouver une femme qui cherche son mari, un mari en route pour la malchance, un acteur sur les traces d'un assassin ? Où ? Mais au Royal-bougnat, évidemment !
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Les publicitaires sont des gens merveilleux : ils ne font vendre que de bons produits. Est-ce que la mort en fait partie ? Au séminaire de l'agence «Médias's», on ne vend plus... On tue !