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michel monnereau
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Après quinze années d'errance à travers le monde, un homme, désenchanté, revient échouer dans ce qu'il lui reste de famille, dans un village. Reprenant ses marques, il va tenter de renouer avec sa vie telle qu'il l'avait laissée avant son départ. Mais à la manière d'un ange noir, il va méthodiquement défaire la vie tranquille de tous ceux qu'il retrouve.
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Devenir chien. C'est ce qu'imagine Benjamin, vingt-huit ans, pour échapper à son boulot de créatif dans la publicité et à sa femme, qui ne le regarde plus guère. Un soir, il se concentre. Le lendemain, il se réveille métamorphosé en bâtard. Dès lors, il découvre la vie sous un angle incongru et cocasse. Il comprend toujours le langage des hommes tandis que celui des chiens lui reste étranger, et ce n'est que la première de ses surprises. Les morsures de l'amour est une fable dans laquelle Michel Monnereau déploie à la fois sa verve et sa tendresse pour les êtres en marge. Sans oublier l'ironie dont il faisait preuve dans ses livres précédents : ici, elle est... plus mordante que jamais!
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Le chien qui court après sa queue et autres poèmes
Michel Monnereau
- Milan
- Milan Poche Benjamin
- 20 Septembre 2000
- 9782745901170
Le chien court après sa queue il aboie il est heureux.
Elle se sauve comme un fouet il ne la rattrape jamais.
Le chien court après sa queue il aboie il est heureux.
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a tourner dans mon deux-pièces comme un chômeur en cage, je me suis rencontré trois fois dans le miroir ovale qui me vient de maman, puis l'ai retourné contre le mur.
entre les injonctions des assedic, l'ennui qui croît, les amours qui s'absentent, les petits boulots qui se raréfient, un homme, la cinquantaine, ancien soixante-huitard, entame la rédaction de son journal intime. sans emploi depuis plusieurs mois, il y dit le temps qui passe, le regard des autres, l'esseulement, l'errance. avec un humour grinçant et dans une langue acérée, voici le roman d'une dérive et la chronique d'une génération, celle des baby-boomers, comblée puis laminée.
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Si, dans ses romans, Michel Monnereau fait sonner les cuivres, sa poésie est un murmure du temps qui passe, des rêves inaccomplis, des renoncements et des espoirs parfois ténus, parfois tenaces. Dépliant comme un éventail son territoire intime, il l'explore mot à mot sans jamais hausser le ton, au rythme lent de la nostalgie, porté, tel Éluard, par « le dur désir de durer ».