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pascal jardin
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Il n'y a jamais eu qu'un seul chef des services de la propagande allemande en France occupée : le major Heinz Schmidtke, unique haut responsable militaire allemand en poste à Paris pendant toute cette période. Et, paradoxalement, aucune biographie de ce personnage n'existait à ce jour. Cet oubli historique est enfin réparé. Si le grand public a plutôt retenu le nom d'Otto Abetz, qui dépendait des Affaires étrangères du Reich, Heinz Schmidtke fut le véritable maître du système mis en place par le ministre de l'Éducation du peuple et de la Propagande, Joseph Goebbels. Il avait sous sa responsabilité la surveillance, la censure et l'orientation de toute la vie intellectuelle, culturelle et politique française.
La rédaction de cet ouvrage a été rendue possible grâce à la redécouverte des archives secrètes de la propagande allemande, conservées au service départemental de Bourges. Ces documents confidentiels, courriers, directives, comptes rendus et rapports réservés à un usage strictement interne aux autorités allemandes révèlent tout un système de communication jusque-là méconnu. -
Madame est sortie : (Pascal Jardin) Comment une femme, Clara, qui a les pieds sur terre peut-elle s'accorder avec un homme, Jules Dandieu, écrivain, qui a la tête dans les nuages ? Madame est sortie depuis des mois par sa faute d'enfant gâté... Elle reviendra, elle reviendra, répète Julien pour ponctuer le temps, sachant très bien qu'il se ment... Il vit depuis que sa femme l'a quitté entre sa secrétaire, Justine, et une bonne quasi-maternelle, Gertrude, passant son temps à revivre les moments passés avec sa femme en songeant encore et toujours qu'elle reviendra.
(durée : 1 heure et 30 minutes - 1 homme / 3 femmes)
Le Chant du bouc : (Christian Guidicelli) Un metteur en scène est contraint pour gagner sa vie de donner des conférences. Son discours de conférencier tocard bascule dans un délire cocasse : Lacan, Shakespeare et Garbo hantent ce requiem pour le théâtre défunt.
(durée : 1 heure - 3 hommes / 1 femme) -
La guerre à neuf ans, Guerre après guerre
Pascal Jardin
- Grasset
- Les Cahiers Rouges
- 24 Août 2005
- 9782246690917
La guerre à neuf ans
Olympien témoin de l'Histoire, à l'âge où d'ordinaire on l'apprend à l'école, cet enfant précoce traverse un monde bouleversé, incohérent, fantomatique, avec la sérénité des sages, et semble en avoir conservé le sens profond de sa dérisoire frivolité. Saint-Simon en culotte courte, il sait tout voir avec le sérieux candide d'un gosse qui ne s'étonne de rien, et ce regard aigu, à la fois sévère et naïf, dont les adultes perdent trop vite le secret. Dans ces Mémoires insolites, on découvrira un caractère et la tendre insolence d'un talent vrai, qui avait à raconter sa vérité d'enfant, et celle de l'homme qu'il est devenu. Elles sont du reste indissociables, car Pascal Jardin a raison de dire que « l'enfance, on ne s'en remet pas ».
Guerre après guerre
Alain Delon en casseur de quatre-chevaux sous le tunnel de Saint-Cloud, les travestis de l'Alcazar, Berl et la mort de Drieu, Morand pêchant sur le lac de Genève, Audiard dans sa Ferrari et Gabin devant son cassoulet... Voici les Mémoires princiers et désinvoltes d'un homme qui totalisait en 1972, à trente-huit ans, plus de cent dialogues de films, quatre enfants, deux mariages et dix-neuf voitures rapides. Et qui mourut un jour d'été 1980, d'avoir brûlé sa vie, âcre et rougeoyante, comme une cigarette dans la nuit. -
«Je viens de lire Le Nain Jaune de bout en bout pour la première fois : depuis la mort de mon père, je n'y parvenais pas. Ce livre, ce miraculeux Nain Jaune, je me le gardais comme une bonne bouteille que l'on met à veillir au frais pour la boire en une grande occasion, histoire de fêter des retrouvailles. Je ressors groggy. Je tremble, comme si sa soif de père me torturait à mon tour. Pourquoi faut-il que nous ne réussissions à nous parler d'amour que par-delà les tombes ? Il y a sans doute de la pudeur dans tout cela ; j'y vois surtout une immense infirmité. Mais les grands livres ne sont-ils pas toujours des jambes de bois ?» Alexandre Jardin.
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Je te reparlerai d'amour
Pascal Jardin
- La Table Ronde
- La Petite Vermillon
- 13 Août 1999
- 9782710309109
Julien a quarante ans.
Il mène une vie effrénée : dîners mondains et travail acharné. Scénariste à la mode et amateur de femmes, il ne parvient pas à oublier Clara, aimée à vingt ans, épousée à trente et qui vient de le quitter en emmenant leurs deux enfants. Pourquoi se sont-ils séparés ? Les explications romanesques ne manquent pas. Elle a eu des amants. Il a des passions comme on a des ivresses.
Mais, dans ce couple extravagant, le feu attise le feu, on se sépare pour s'attendre ou se retrouver.
Les relations entre hommes et femmes sont faites d'impondérables, de contradictions, d'émotions éphémères qui effleurent le temps sans l'immobiliser et resurgissent indéfiniment.
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Une nouvelle fois, en 1973, Jardin, bien qu'encore jeune, se penche sur sa vie étincelante et consumée. L'enfance à Evreux, sa grand-mère adorée, un père mystérieux, chef de cabinet de Laval, ses débuts de dialoguiste, les femmes... Une femme... Audiard, Gabin, Delon traversent ce livre monté comme un film. Une vie d'excès de vitesse et d'émotions à la recherche de l'"or du temps".
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Témoin de l'Histoire (Vichy en 1942), un enfant traverse un monde bouleversé, fantomatique, avec la sérénité d'un sage. Saint-Simon en culottes courtes, il voit tout avec un sérieux candide, ne s'étonne de rien. On lira dans ces Mémoires insolites et frivoles la tendre insolence d'un grand écrivain, qui raconte sa vérité d'enfant, et celle de l'homme qu'il est devenu.
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CaÏaponia est l'un de ces sites de peintures rupestres dont le Brésil est riche. Ces peintures, nombreuses, qui rythment les parois d'imposants massifs rocheux se comptent par centaines, voire par milliers. Etudier ces vestiges n'est pas toujours aisé mais peut être source de plaisirs insoupçonnés.
CaÏaponia c'est le souffle du rêve. L'acceptation de se laisser porter par les étranges sensations que suscite l'immersion dans ces paysages marqués d'un passé à portée du regard qui nous reste paradoxalement inaccessible. La réalité est là qui guide les gestes de l'archéologue quand son esprit vagabonde au-delà du temps.
CaÏaponia fait l'objet d'une recherche menée par Pascale Binant, archéologue, en collaboration avec l'équipe brésilienne de l'Université Catholique de Goiânia dans le Goias. Théïa des Jardins, auteur, lui a prêté sa plume l'instant d'un songe.