pierre louys
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Manuel de civilité pour les petites filles à l'usage des maisons d'éducation
Pierre Louÿs
- Allia
- Petite Collection
- 6 Mars 2014
- 9782844858115
Le plus drôle des érotiques de Louÿs. Parodie obscène des manuels de savoir-vivre et mise à nu de l'hypocrisie des conventions sociales. Ces conseils aux petites filles furent encore interdits de publication en 1954.
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Le sexe de la femme : petite méthode de vulve, 1892-1914
Pierre Louÿs
- La Manufacture De Livres
- 9 Novembre 2023
- 9782385530204
Aucun des textes considérés comme appartenant à l'oeuvre érotique de Pierre Louÿs n'a été publié de son vivant. Pourtant cet auteur à succès écrivit toute sa vie une littérature sulfureuse. Il accumula les manuscrits souvent sous l'apparence de carnets de toile beige reliés avec un signet-buvard. Des cahiers scolaires in-quatro que l'auteur a titrés de son encre violette caractéristique. Pour sa singulière Petite méthode de vulve, il semble qu'il réalisa d'abord une table des matières, puis qu'il plaça un titre sur chacune des pages du cahier qu'il complètera plus tard au fil de ses idées. Certaines pages demeurent juste titrées, d'autres sujets sont largement commentés.
Pour la première fois, ce carnet est publié en version intégrale dans une édition qui met en regard des photographies issues de sa collection. -
C'est le 5 mars 1894 que Pierre Louÿs composa la première Chanson de Bilitis. Assez rapidement, il conçut l'idée d'attribuer ces poèmes en prose à une poétesse grecque imaginaire, qui aurait vécu à l'époque de Sapho. En mai 1894, il se ravisa cependant, jugeant la mystification inutile, comme en témoigne un «avant-propos» inédit que nous reproduisons. Mais l'idée était trop séduisante, et surtout trop conforme à son esprit à la fois érudit et moqueur, pour qu'il ne l'adoptât point.Bilitis ressuscita si l'on peut dire, et Louÿs alla plus loin encore. Il inventa un second personnage, le professeur G. Heim, archéologue et philologue allemand, qui aurait récemment publié une savante édition critique des poésies de Bilitis, textes inédits découverts par lui lors des fouilles effectuées à Chypre...
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Séville, février 1896. André Stévenol assiste à la fin du carnaval, déçu de n'avoir pas fait les rencontres amoureuses qu'il espérait. Mais tout change quand passe la calèche d'une belle Andalouse. Qui est-elle? Conchita Perez est son nom, mais quelle est sa vie? André l'apprend de don Mateo, une connaissance qui fut l'amant de la jeune femme. Il lui raconte leur rencontre et leur relation passionnelle, faite de présence et d'absence, d'exaltation et d'humiliation, de vérités et de mensonges. André ira-t-il au rendez-vous du lendemain, au risque de devenir lui aussi un pantin? Et Mateo va-t-il succomber à nouveau à la tentation?Entre érotisme et manipulation, Pierre Louÿs dissèque les côtés les plus sombres de l'attraction amoureuse. Dans cette fascinante histoire de domination féminine, il nous fait goûter au poison d'un amour perverti.
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Les soeurs à l'envers ; et autres textes inédits
Pierre Louys
- La Musardine
- Lectures Amoureuses
- 26 Août 2021
- 9782364906013
Un recueil exceptionnel de huit textes inédits de Pierre Louÿs, l'auteur de textes érotiques parmi les plus subversifs de l'histoire de la littérature française.
Une visite dans un bordel spécialisé dans les fantasmes sodomites de l'auteur ? Tribadisme entre deux amies ? Orgie échevelée au sein d'une famille des bas-fonds populaires ? Méthode d'éducateur en obscénité ? Qu'il s'agisse de prose, de théâtre ou d'études, l'effet reste le même : chez Louÿs, les configurations érotiques sont sans limite d'imagination et la crudité du langage propre à surprendre le plus aguerri des lecteurs contemporains. Un régal !
Il n'est plus à démontrer que l'oeuvre érotique de Pierre Louÿs est la plus féconde et la plus subversive de la littérature française. Mais il reste encore une part importante d'inédits à publier : en effet, de nombreux textes disparurent au décès de l'auteur d'Aphrodite et de La Femme et le Pantin dans le " second rayon " de bibliophiles peu partageurs... Avec Les Soeurs à l'envers, la patience des lecteurs est enfin récompensée grâce à la perspicacité d'Alexandre Dupouy, dénicheur de manuscrits autographes, qui nous offre des pans encore jamais lus de la joyeuse et franche pornographie de cet incomparable érotomane.
Édition établie, annotée et présentée par Alexandre Dupouy, illustrée de pages manuscrites de Pierre Louÿs.
Contient : Les Soeurs à l'envers, Elle savait des raffinements, Vivienne et Made, Le Sentiment de la famille, Service de nuit, Fifi et Monsieur Luc et La Petite Méthode de vulve, seule ou à deux. -
Un jeune homme de vingt ans recontre sa jeune voisine sur le palier, laquelle s'offre à lui sans plus de cérémonie... si ce n'est qu'elle invitera ensuite sa mère...
Seules les oeuvres de Sade ou certains textes de Bataille offrent un équivalent de ce livre qui ne respecte absolument aucun tabou et dont la crudité n'est plus recouverte par le voile de l'ironie. Les surréalistes plaçaient Trois filles de leur mère au plus haut de la littérature française. Il a été publié clandestinement en 1926.
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A l'occasion des cent ans de sa publication, réédition de ce texte, introuvable depuis, dans lequel l'écrivain exprime sa conception de l'art poétique.
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Alexandrie, I?r siècle avant Jésus-Christ : un sculpteur en vogue, amant de la reine, tombe amoureux de la belle courtisane Chrysis, qui exige de lui trois gages. Il commet trois crimes. Puis il rêve que son désir est assouvi. Il exige alors de Chrysis qu'elle aille déposer les trois objets sur le rocher du phare d'Alexandrie, nue comme Aphrodite... Immense succès à sa publication, ce roman de moeurs antiques, sans tomber dans une érudition excessive, ressuscite tout l'imaginaire esthétique de la fin du siècle, le côté «Musée d'Orsay» : le péplum, le merveilleux, les aventures, les symboles, l'érotisme, par un maître du style. La tradition de Salammbô se mêle au marivaudage tragique de Carmen ; c'est, comme disait Louÿs, «un roman antique sur la femme et sur la lumière».
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« Je veux démoraliser la vie privée de mes contemporains », proclamait Pierre Louÿs (1870-1925). Il s'y est activement employé, en composant une énorme quantité d'érotiques exhumés peu à peu après sa mort : romans, nouvelles, contes, dialogues, pièces de théâtre, manuels d'érotologie, lexiques, et des centaines et des centaines de poèmes libres. S'y ajoute une avalanche d'écrits autobiographiques, où Louÿs a mis en fiches, avec la plus extrême précision, sa propre vie sexuelle, comme l'étonnant Catalogue chronologique et descriptif des Femmes avec qui j'ai couché.
Certains de ces textes étaient déjà connus du grand public : le roman Trois filles de leur mère, véritable sommet pornographique ; l'hilarant Manuel de Civilité pour les petites filles ; les espiègles quatrains de Pybrac. Mais le lecteur découvrira également ici un certain nombre d'inédits, notamment plus de deux cents poèmes.
Notre corpus comprend par ailleurs un ensemble de textes très variés, parfois extrêmement audacieux (Manuel de Gomorrhe), qui révèle un Louÿs encyclopédiste du sexe, à la curiosité universelle, tour à tour historien, philologue, archéologue, ethnologue, anthropologue et folkloriste...
Cette oeuvre absolument unique s'attache à dépasser sans cesse les limites avec une frénésie à laquelle le lecteur ne reste pas insensible.
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1892, Pierre Louÿs, alors poète novice accumule, quand il ne les réalise pas lui-même, des photographies érotiques voire pornographiques. Méticuleux, il lui semble indispensable de mettre en fiche tout ce qui concerne la sexualité. Il se consacre à la partie de l'anatomie féminine qui le fascine le plus : Le Cul de la Femme. Louÿs choisit un album de photographies à la reliure ordinaire. De sa plume il calligraphie les titres, les découpe, les colle en haut de chaque page et place les images sélectionnées à la suite, sans oublier de le signer. Il classe ainsi avec soin ses photographies, les ordonne, définit les positions plus ou moins académiques des modèles : « Retroussée », « Debout », « Hanchant », « Debout une jambe levée », « Position genu-pectorale », « Accroupie », « Suspendue »...
Après son décès survenu en 1925, l'album est cédé pour quelques francs, mêlé à d'autres photographies obscènes. Il passe de main en main pour finir chez un libraire qui « a le client » : Michel Simon, qui comme Louÿs, amasse une collection unique autour de la pornographie. Au décès de l'artiste, l'album suit les dizaines de milliers de documents qui sont proposés sur le marché, soit aux enchères, soit à l'amiable de la fin des années 70 au début des années 80.
C'est alors qu'il arrive entre les mains d'un libraire parisien spécialisé, Alexandre Dupouy. Afin de l'étoffer, ce dernier a sélectionné des images de la même époque, qui ont (ou ont pu) appartenir à Pierre Louÿs.
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On connaît mal les contes de Pierre Louÿs qui sont pourtant des joyaux d'intelligence, d'érudition et d'ironie. Celui qui donne son nom au recueil nous présente les déambulations d'une femme de l'antiquité revenue à la vie après des millénaires de sommeil.
L'homme qui l'accueille va passer avec elle une nuit de plaisirs ponctués d'échanges érudits sur les progrès de l'humanité en matière de volupté : rien ne la convainc d'une réelle découverte dans ce domaine. Rien, sauf...
Une histoire désormais incorrecte en ces temps d'objurgations sanitaires.
Dans les autres contes, les femmes mises en scène, souvent jeunes ou très jeunes, découvrent avec stupéfaction ou joie les tourments que la vie peut réserver et de quelle façon l'amour et la mort sont liés.
C'est d'une finesse sans égal !
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Liberté pour l'amour et pour le mariage
Pierre Louÿs
- La Part Commune
- La Petite Part
- 1 Juin 2017
- 9782844183446
Pierre Louÿs n'est pas que le maître de l'érotisme français. C'est aussi un merveilleux poète et un formidable polémiste.
Dans les trois textes réunis ici, il part d'un projet de loi visant à créer un impôt sur... le célibat.
Il n'en fallait pas davantage pour déclencher la verve d'un Pierre Louÿs qui en profite pour battre en brèche la morale d'une France conservatrice et patriarcale, encore très assujettie à la religion. Pour remédier à cette question du célibat, il propose ni plus ni moins un plaidoyer pour la libéralisation des moeurs, en fustigeant l'Etat qui refuse de protéger les filles-mères.
Il se livre en suite à un plaidoyer pour une simplification des démarches administratives et une réduction des coûts pour accéder au mariage en partant de l'exemple d'un ouvrier dans « Un Fiancé ». Il prend l'exemple des pays anglo-saxons où les facilités d'accès au mariage ont permis une certaine prospérité et un boom des naissances. Chez Louÿs, chantre de la liberté des moeurs et à bien des égards d'une formidable avant-garde, le sérieux du propos est toujours renforcé par une ironie mordante.
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Trois filles de leur mère ; douze douzains de dialogues ; manuel de civilité pour petites filles
Pierre Louys
- La Musardine
- Lectures Amoureuses
- 1 Mai 1998
- 9782842710408
Trois filles de leur mère est le chef-d'oeuvre érotique de Pierre Louÿs, plein d'émois de tous genres : quand trois soeurs et leur maman érigent la perversité en principe moral, il faut s'attendre à tout... " La force de ce roman ne vient pas de son éventuelle valeur autobiographique, mais bien de la transgression constante qui s'y manifeste ", écrit Jean-Paul Goujon. Il est suivi du Manuel de civilité pour les petites filles, pastiche rieur et irrévérencieux dont Louÿs avait le secret : " Ne dites pas : "il a joui dans ma gueule et moi sur la sienne', dites : "Nous avons échangé quelques impressions.' " ! Enfin, les Douze douzains de dialogues (" Dialogues des masturbeuses ", " dialogues des goules, etc.), rarement édités, complètent ce volume chargé de sensations fortes.
Préface de Jean-Jacques Pauvert. -
Le Roi Pausole, souverain débonnaire, indécis et rêveur, mène une vie paisible à la tête de son harem de trois cent soixante-six femmes, jusqu'au jour où sa fille Aline s'enfuit avec une jolie danseuse déguisée en prince charmant. Accompagné de Giglio, page séducteur, et du Grand-Eunuque Taxis, qui incarne l'ordre moral et cite la Bible à tout propos, Pausole se lance sur les traces de la jeune femme... Ultime roman paru du vivant de Pierre Louÿs, Les Aventures du Roi Pausole (1901) est aussi la plus fantaisiste, la plus malicieuse, la plus drôle de ses oeuvres. Raillant tour à tour la bureaucratie, l'autorité injuste et le puritanisme, Louÿs, qui fut l'un des écrivains les plus subversifs de son temps, y propose une vibrante exaltation du plaisir et de la sensualité. Utopie libertine, conte satirique et récit autobiographique tout à la fois, cet incroyable petit roman fut salué à sa sortie par Alfred Jarry et par Claude Debussy, qui en fit l'éloge : " Ça vous a une façon hautaine de garder ses distances, qui me plaît infiniment. C'est surprenant de délicatesse ".
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Avec Trois filles de leur mère, le Manuel de civilité et les Douze douzains de dialogues, Pybrac compte parmi les plus importants érotiques de Louÿs. Il fut publié "A Cythère, Au coq hardi", en 1927. Il s'agit d'une parodie des quatrains moralisateurs de Guy du Faur de Pibrac (1529-1586). Chacun commence par ces mots :
"Je n'aime pas à voir". Suit un déluge d'obscénités d'une inventivité apparemment sans limites. On est ici dans la veine humoristique de Louÿs, qui malgré la crudité du propos, ne se départit jamais de la plus grande rigueur métrique et fait montre d'une maîtrise virtuose de l'alexandrin. Un quatrain au hasard :
Je n'aime pas à voir la nièce consentante
Qui douce et toute nue, et la main sur les yeux
Darde sa langue au cul de son énorme tante
Et pleurniche : "Maman, j'aime encore mieux le vieux."
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Douze douzains de dialogues : ou petites scènes amoureuses
Pierre Louys
- La Bourdonnaye
- Les Classiques Erotiques
- 11 Février 2016
- 9782824211954
Pierre Louÿs, également connu sous les noms de Pierre Louis, Chrysis, Peter Lewys et Pibrac, est un poète et romancier français. André Gide fut son camarade de classe à l'École alsacienne. Ils rejoignirent par la suite le mouvement du Parnasse et publièrent dans la revue La Conque, créée par Louÿs. Ce dernier, tout au long de sa vie, doubla ses oeuvres sérieuses d'une version coquine, voire pornographique.
Douze douzains de dialogues ou petites scènes amoureuses est une suite de 144 petits textes érotiques (douze douzains), écrits entre 1894 et 1899. À travers ces dialogues truculuents et non dénués d'humour, entre protagonistes décomplexés, Piere Louÿs dresse un joli catalogue de penchants sexuels divers et variés. La forme de ces douzains serait inspirée du Dialogue des courtisanes de Lucien de Samosate, satiriste de l'Antiquité grecque.
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Il s'agit d'un roman totalement inédit de Pierre Louÿs qui s'inscrit dans la veine du célèbre Trois filles de leur mère. D'où les analogies de titres. Il met en scène un vieil amiral entouré de ses deux filles. Le roman est raconté du point de vue de Julien, leur professeur de morale. Les scènes érotiques se succèdent et montrent que ledit professeur, quoique expérimenté, se révèle moins averti que les jeunes filles qu'il prétendait initier, sans parler de leur mère et de la gouvernante, plus acharnées les unes que les autres au plaisir. Le narrateur se retrouve alors désarçonné. Le ton élégant du récit, joint à des dialogues d'une verdeur époustouflante, confère à l'ensemble une inimitable drôlerie. Les oeuvres érotiques de Pierre Louÿs ont rencontré un grand succès dans la collection Bouquins.
L'édition est assurée par Jean-Paul Goujon, éminent spécialiste de cet auteur.
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Accompagnées de quinze photographies anonymes suivies de "Pierre Louys, moderne involontaire" par Guillaume Leingre.
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une jeune hollandaise découvre qu'elle est, sous la plume de balzac, un personnage de roman.
honoré de balzac apprend que sa création, cette esther gobseck qu'il veut danseuse à l'opéra, est en réalité philosophe en hollande. il ne peut pourtant y avoir erreur !. monsieur de balzac a toujours raison ! cette étrange histoire, pierre louÿs la découvre en lisant le journal autographe d'esther, qu'il achète chez un bouquiniste. c'est en tout cas ce qu'il nous assure dans ce conte bien singulier qu'il imagine et publie en 1903.
en présentant aujourd'hui ce faux véritable journal d'esther avec toutes les apparences d'un vrai, nous ne faisons que donner un semblant de réalité à un récit qui fausse une vraie fiction. a moins que ce ne soit le contraire, les apparences sont si souvent trompeuses.
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Le personnage féminin qui occupe la première place dans le roman qu'on va feuilleter est une courtisane antique, mais, que le lecteur se rassure : elle ne se convertira pas. Elle ne sera aimée ni par un moine, ni par un prophète, ni par un Dieu. Dans la littérature actuelle, c'est une originalité. Courtisane, elle le sera avec la franchise, l'ardeur et aussi la fierté de tout être humain qui a vocation et qui tient dans la société une place librement choisie ; elle aura l'ambition de s'élever au plus haut point ; elle n'imaginera même pas que sa vie ait besoin d'excuse ou de mystère : ceci demande à être expliqué.
Jusqu'à ce jour, les écrivains modernes qui se sont adressés à un public moins prévenu que celui des jeunes filles et des jeunes normaliens ont usé d'un stratagème laborieux dont l'hypocrisie me déplaît : "J'ai peint la volupté telle qu'elle est, disent-ils, afin d'exalter la vertu". En tête d'un roman dont l'intrigue se déroule à Alexandrie, je me refuse absolument à commettre cet anachronisme.
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Histoire du roi Gonzalve et des 12 princesses
Pierre Louÿs
- La Musardine
- Lectures Amoureuses
- 1 Septembre 1996
- 9782842710033
Pierre Louÿs, l'un des meilleurs écrivains français, a non seulement publié, avec son roman Aphrodite, le plus éclatant manifeste pour la liberté amoureuse, mais il fut aussi, on le sait aujourd'hui, un des plus infatigables producteurs de textes licencieux qui soit.
Retrouvés après sa mort, publiés clandestinement, devenus introuvables, ce sont autant de petits chefs-d'oeuvre dont notre collection s'efforcera de présenter, peu à peu, le premier ensemble au format de poche.
Voici dans ce volume l'Histoire du roi Gonzalve et des douze princesses (petit roman dont c'est la première édition en librairie), les inénarrables quatrains de Pybrac (" je n'aime pas à voir...
"), et pour terminer les magnifiques poèmes érotiques de La Femme (pour la première fois en format de poche), splendides et audacieuses évocations du corps féminin dans ses formes les plus resplendissantes et ses réduits les plus secrets.
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cette édition comprend un cahier photos tirées des images du film et des images prises pendant le tournage.
écrit en trois semaines, publié en feuilleton au printemps 1898, la femme et le pantin de pierre louis - pendant du lolita
de nabokov -, a traversé le vingtième siècle sans prendre une ride. même si on ne l'a pas lu, on sait plus ou moins que le roman raconte l'histoire d'un homme mûr qui tombe fou amoureux d'une jeune femme, laquelle lui promet tout,
sans jamais rien lui accorder.
c'est bien le sujet, à un détail près : dans le roman, don mateo diaz a trente-sept ans.
et concha perez douze ou treize maximum. de nos jours, don mateo serait convaincu de pédophilie, et l'auteur aurait des chances d'être poursuivi en justice. cent neuf ans s'étant écoulés, il y a prescription,
d'autant que don mateo paie très cher ses mauvais penchants : la gamine va le briser.
le théâtre dès 1911, l'opéra en 1928, le cinéma à partir de 1920, se sont pris d'amour pour ce roman, en l'adaptant.
le dernier avatar du livre est un téléfilm éponyme.
don mateo diaz est devenu charles matheo, un homme mûr, formidablement incarné par roger hanin.
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