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Arts et spectacles
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Les poissons morts journal de front de Pierre Mac Orlan
Pierre Mac orlan
- Lienart
- 11 Janvier 2018
- 9782359062168
Le 2 août 1914, Pierre Mac Orlan reçoit son ordre de mobilisation. Sa jeune carrière littéraire est brutalement interrompue. Les combats se succèdent alors en Lorraine, en Artois, à Verdun et enfi n dans la Somme où il est blessé. Réformé en décembre 1917, il termine la guerre comme correspondant aux armées. Mais la réalité de ces années d'horreurs, de souffrances et d'éloignement est gravée en lui de manière indélébile. Demeure un ensemble d'impressions que Mac Orlan réunira par la suite sous le terme de « fantastique social », et qui qualifi e l'ensemble de son oeuvre.
La lecture des écrits de guerre de Pierre Mac Orlan, remarqués en leur temps par des écrivains majeurs comme Céline, est donc fondamentale pour comprendre l'ensemble de son oeuvre. Les Poissons morts , publié pour la première fois en 1917 chez Payot, compte parmi les journaux de guerre importants de la littérature française. Paradoxalement, il n'a jamais été réédité depuis les oeuvres complètes de l'écrivain en 1960, aujourd'hui épuisées. Ce texte est donc absent des rayons de librairie. Cette nouvelle édition, illustrée par des planches de David B., grand dessinateur appartenant à la mouvance des auteurs de la « nouvelle bande dessinée », comme Marjane Satrapi, vient combler ce vide.
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Chansons pour accordéon
Pierre Mac orlan
- Table Ronde
- La Petite Vermillon
- 13 Novembre 2002
- 9782710325307
" les chansons perdues sont probablement les plus belles et le vieux monde les a semées le long de sa route, sur ses routes piétinées par ses représentants de vanité nationale, les lourds et jeunes soldats du vieux monde.
La chanson est le meilleur moyen d'exprimer cette sentimentalité quotidienne de l'âge des souvenirs de la rue et de leurs conséquences. le fil conducteur de cette série de romances, qui ne sont pas tant des souvenirs personnels que des souvenirs collectifs de ma génération, relie une suite de villes dont j'ai souvent parlé mais qui, pour moi, ne sont plus que des villes fantômes. revenir sur mes pas en passant par rouen, le havre, naples, londres, mayence, serait un voyage parmi des ruines : il ne reste plus rien des décors oú j'ai vécu durant que j'étais jeune.
".
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