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stéphane guibourgé
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Les fils de rien, les princes, les humiliés
Stéphane Guibourgé
- Le Livre De Poche
- Litterature
- 15 Novembre 2017
- 9782253002161
Avoir seize ans, vingt ans dans les années quatre-vingt. L'époque est à la rigueur. Des pères vaincus baissent les yeux devant leurs fils. Il s'agit alors de s'échapper, de fuir le mauvais côté du périphérique. Se frayer un chemin à travers les jardins ouvriers à l'abandon. Quitter ses amis, les princes, les humiliés. Kader, Abdou, Jean-Phi. Choisir la vitesse et la violence. Puis, un soir, rejoindre enfin une meute skinhead.
Voici la trajectoire d'un fils de rien. Nom de guerre : Falco. Vingt-cinq ans plus tard, retiré du monde, il se souvient et se fait face, en quête de ce qui demeure en lui d'humanité et d'espérance.
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L'oeil souverain ; Gustave Fayet, artiste collectionneur, 1865-1925
Stéphane Guibourgé, Alexandre D' Andoque, Magali Rougeot, Dario Gamboni
- Le Regard
- 1 Juillet 2015
- 9782841053278
Gustave Fayet apprit le métier de peintre auprès de son père, Gabriel Fayet, et de son oncle, Léon Fayet, tous deux admirateurs de Daubigny, Adolphe Monticelli et Camille Corot. Le style de Gustave Fayet est très personnel, loin des préoccupations impressionnistes et académiques, plus proche du symbolisme. Gustave Fayet était également collectionneur, possédant des ouvres de Degas, Manet, Monet, Pissarro et surtout Odilon Redon et Paul Gauguin, dont il fut l'un des premiers collectionneurs (avec George-Daniel de Monfreid) et l'un des principaux prêteurs pour les rétrospectives de ce dernier à Weimar en 1905 et à Paris en 1906. Il possédait en particulier près d'une centaine d'ouvres de Gauguin. En 1901, il devint conservateur du musée de Béziers. Il s'installa à Paris en 1905. En 1908, il acquiert, avec sa femme Madeleine, l'Abbaye de Fontfroide (au sud de Narbonne), qu'il s'attache à restaurer et y installe des ouvres commandées à ses amis peintres, notamment Odilon Redon qui peint deux grands panneaux pour la bibliothèque, Le Jour et La Nuit (ce dernier comporte les portraits de la famille du mécène) ainsi que des vitraux qu'il réalise en collaboration avec le maître verrier Richard Burgsthal.
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Agnès Comar ; un style, le désir d'inventer son époque
Stéphane Guibourgé
- Le Regard
- 2 Septembre 2010
- 9782841052561
Agnès Comar Stéphane Guibourgé ___________________________________________________________________________ " Quand nous avons ouvert notre galerie à Saint-Germain-des-Prés en 1970, tout le monde parlait déjà d'Agnès Comar.
Elle était jeune, blonde, avait l'allure d'une enfant. Une enfant très déterminée à mener son projet : ouvrir une boutique rue de Seine, remplie de coussins de toutes tailles, couleurs et forme, pleins de fantaisie, de gaîté, tout à son image, à ce qu'elle laissait voir d'elle... Elle assied la bourgeoisie, à peine remise de 1968, hors de ses bergères, marquises et autres fauteuils clubs [...] Avec les années, son style s'affirmait, de plus en plus raffiné, élégant et, en même temps, singulier. Car s'il y avait des femmes architectes et décoratrices, Agnès Comar se distingue depuis toujours par une alliance indéfectible avec le textile, les matières simples ou luxueuses, sobres cotons ou somptueux plissés Fortuny (qu'elle fut la première à introduire dans l'univers de la décoration), broderies, dentelles. Son domaine privilégié est la chambre : tapis profonds, rideaux précieux, draps soyeux, lumières tamisées. Confort et sensualité pour une pièce où l'on passe beaucoup de temps. Idem pour la salle de bains, aux serviettes monogrammées. Beaucoup de douceur et de rondeur, mais aussi des lits appuyés à des bibliothèques-colonnes qui structurent l'espace, en conformité à cet esprit de contraste d'éléments, sinon de contradiction. Pourquoi ? Parce que Agnès Comar aime "raconter des histoires"... Proche de grands artistes tel César, elle se renouvelle en permanence, s'adapte aux espaces, aux époques, réinterprète et invente surtout - suprême talent - de nouveaux modes de vie. Depuis les années 80, elle travaille pour de prestigieuses entreprises internationales comme Cartier, aménage boutiques, maisons, appartements, bateaux ou avions privés... Qu'il soit baroque ou strictement contemporain, on reconnaît toujours son style. Celui d'une femme moderne, résolument libre. Une femme de caractère, comme l'ont été avant elle Charlotte Perriand ou la décoratrice Madeleine Castaing... ". Christiane Germain Stéphane Guibourgé est l'auteur de huit livres dont, aux éditions Flammarion, Une vie ailleurs et Le train fantôme. Photographe.
Journaliste, il collabore notamment au Monde, GEO, Figaro Magazine....
___________________________________________________________________ Livre relié sous jaquette pelliculée 30,5 cm x 22,5 cm 200 illustrations - 192 pages EAN : 978 2 84105 256 1 Prix : 65 € Parution : septembre 2010 ??
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Editions du Regard Éditions du Regard S.A.R.L. 104 000 ? - 1 rue du Delta - 75009 Paris - Tél. 01 53 21 86 80 - Fax 01 53 21 86 90 Code APE 221A - RCS Paris B 312 032 261 - Siret 312 032 261 000 33 - TVA-FR41 312032261 e. mail : info@editions-du-regard.com - e. mail : mchristine@editions-du-regard.com www.editions-du-regard.com
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Colorado, automne 2002. Deux outsiders, lancés sur les routes. Jim s'échappe loin des siens sur les traces de son frère, Pete, disparu vingt ans plus tôt. Patty attend des nouvelles de l'enfant qu'elle n'a plus revu depuis sa naissance. Elle ignore s'il est mort ou vivant. Le pays est pris sous la neige, il paraît trop grand pour eux. Le rêve américain se dérobe sous leurs yeux. Reste à apprivoiser le passé, remonter à la source, lutter contre l'usure de l'âme. Aimer, si c'est encore possible. «Il pense à ça, à la vie qui avance, à ces instants où l'on devine soudain qu'on ne peut pas atteindre les autres. Alors il reste la fuite. Puis le temps passe, et on se met à aimer ce qui nous manque.»
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« Je voudrais leur dire qu'être chanteur c'est accepter de vivre avec le vide au coeur, un manque, un sentiment d'abandon que rien, pas même le succès, surtout pas le succès, ne peut combler. »Une rockstar et son crime.Alex frôle la gloire, il finira vendeur dans le garage de son père.Alex frôle l'amour, il tuera Nina. Trop pure, ou trop cruelle pour lui, elle ne jouera plus Tchekhov.Les témoins se succèdent à la barre. Pour retrouver Alex, le juger ou le perdre. Entendre Ses adieux à la vie, à ce père qui n'a pas su l'aimer.Deux autres longues nouvelles, Volley-ball et Trafics, explorent le même thème.À l'heure de perdre son père, Thomas comprend enfin qu'il l'avait mal jugé : ce qu'il avait pris pour de la lâcheté n'était que le courage dont il manque lui-même aujourd'hui.Abandonné à sa naissance, Simon part à la rencontre du frère qu'il n'a pas connu.Comment vivre lorsqu'on ne sait pas aimer ?
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Cuba - Yankee est un livre de voyage : " une façon de fixer des regards, de se fondre dans un paysage, de recueillir des paroles avant que les bruits du monde, le fracas de l'Histoire ne les emportent...
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Roger ballen - fact or fiction
Stéphane Guibourgé
- Galerie Kamel Mennour
- 1 Octobre 2005
- 9782914171090
Roger Ballen est né en 1950 à New-York dans le milieu de la photographie. C'est avec son Rolleiflex 6x6 qu'il a commencé en 1986 à sillonner son terrain de chasse photographique privilégié : l'Afrique du Sud, à la rencontre de véritables personnages, habitants de ces contrées qui vivent en marge de la société Sud-Africaine. Avec beaucoup de douceur et de justesse, Roger Ballen produit ici des images à la fois belles et troublantes, poétiques et dérangeantes d'une communauté blanche marginale, déchue du colonialisme. Des images où s'entrechoquent animalité et humanité, terreur et beauté pure.
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« Delon ne le sait peut-être pas à cette période, mais il dépose ici ce qui sera sa marque, étrange et trouble, son signe indien, cette malédiction qui est aussi sa chance. L'écho d'une intime friction.
D'une fraction profonde. Il lui faut être un autre pour être lui-même. Cette affirmation de soi, en s'effaçant, en s'altérant.
C'est au-delà du jeu d'acteur, il ne devient pas seulement son rôle, mais un autre personnage du film en cours. Il organise sa disparition. » Stéphane Guibourgé scrute Alain Delon comme dans un miroir, comme s'il était son propre double, son frère en rêve comme en infortune. Il y a, en effet, entre eux des points communs, des échos, des ressemblances troublantes. Même enfance inconsolable à peu de choses de près qui laissera ses marques brûlantes de désarroi durable. Tous les deux sont nés à Sceaux à 30 ans de distance. Tous les deux ont soit un beau-père charcutier (Delon), soit un père boucher (l'auteur), métiers beaucoup trop rudes et trop physiques pour ne pas les faire rêver d'autre chose. Tous les deux ont vu leurs parents se séparer trop vite, trop tôt pour ne pas se sentir orphelins. Leur histoire amoureuse respective en souffrira forcément. Leur destin sera donc celui d'hommes seuls, toujours sur leurs gardes, guettant l'occasion de rendre les coups et d'imposer leur présence. Et aussi de réparer l'humiliation, la défaite des pères rattrapés par la routine, empêchés dans leur ambition.
L'écriture de Stéphane Guibourgé, tout en secousses et en saccades, délivre le secret du génie Delon : un génie tiré de la douleur, stimulé par l'ambition puis brûlé à son propre jeu, noyé dans sa profondeur et son intensité. Sa filmographie va ainsi mettre au monde tour à tour l'arriviste (Plein soleil) prêt au meurtre pour entrer dans la lumière de ces années hédonistes et insolentes, le corrompu prêt à trahir sa classe aristocratique comme son avenir de prétendu révolutionnaire garibaldien pour mieux s'enrichir (Le Guépard), le professionnel de la mort, frappé doublement au coeur et dans son honneur (Le Samouraï) puis enfin l'étranger face au fantôme du père, face à l'homme devenu ombre, devenu simple numéro de matricule dans le monde concentrationnaire (Mr. Klein). En parallèle, c'est une autre histoire, presque trop bruyante, presque trop enthousiaste et enjouée pour être vraie, que raconte Stéphane Guibourgé : celle de la France des Trente Glorieuses, où tout semblait possible, où les rêves pleuvaient... C'est une France culte qui apparaît donc dans un troisième miroir et décuple par sa clameur l'intensité du rêve porté par Delon : l'enfant, l'acteur, l'amoureux, l'ami, le collectionneur d'oeuvres d'art... Parfait en tous rôles, parfait dans la fêlure, parfait dans l'intensité comme dans la mélancolie.
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La vie est belle ; Lancôme ; 80 years of french beauty, 1935-2015
Stéphane Guibourgé
- Le Regard
- 30 Décembre 2014
- 9782841053377
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«L'hiver s'avance sur le Pays basque ; les doigts gourds, les lèvres gercées, la terre gelée par endroits, ses teintes sourdes quand se marient le mauve et le brun ; la boue au creux des ornières, dans ces chemins où, hier encore, sous mes pas, les feuilles mortes résonnaient comme une soie froissée.» Tout semble si proche alors, le jour qui s'étiole, le visage de Marianne, la plainte du vent, les années qui s'échappent... et cette sorte d'allégresse, quand on comprend qu'à la mort d'une femme, aimée jadis, puis délaissée, c'est toute la jeunesse, tout ce que l'on a trahi, qui s'en va, et vous délivre presque. «J'irai demain disperser ses cendres au sommet du col de Lizarrieta. Il faut aller jusqu'au bout, drainer le passé sous la lampe, l'éclairer d'un jour sans faille, revoir Marianne, les blessures aussi, et mes fautes. Apprivoiser ses silences une dernière fois, et ce secret, qui l'aura rongée longtemps. Prendre la mesure du soir, dompter la mélancolie, et vivre enfin, peut-être...»
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La première nuit de tranquillité
Stéphane Guibourgé
- Flammarion
- Litterature Francaise Flammarion
- 25 Août 2008
- 9782080689580
La première nuit de tranquillité « Je vous ai cherchée longtemps, mademoiselle Daudé, dans ces rues où je vous imaginais faire le trottoir. Où souvent je suis monté à la suite d'une étrangère fardée, à la rencontre de cette grande tristesse qui est ma pire, ma meilleure amie. Cette nuit, j'ai l'impression d'avoir passé ma vie à scruter le visage des femmes. Gamin déjà, je devinais qu'un seul regard pourrait justifier mon existence. Et maintenant encore, si j'existe dans leurs yeux, j'ai la certitude fugace d'être vivant. Et je le suis, n'est-ce pas ? » Comment survivre à l'abandon ? Aimer, simplement ? Anne et Vincent, l'une nomade, l'autre brisé, vont tenter de transformer leur dérive en histoire d'amour. Vincent entraîne Anne vers Darjeeling, à la découverte des Jardins de thé, d'une culture qu'il aime avec passion. À travers leur renaissance s'ébauche celle du narrateur, son retour vers une mère inconnue et sa propre histoire d'enfant adopté. Fiction et réalité tissent une trame sensuelle et bouleversante, jusqu'à l'accomplissement : la réconciliation.
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La vie est belle ; Lancôme : 80 ans de beauté française, 1935-2015
Stéphane Guibourgé
- Le Regard
- 30 Décembre 2014
- 9782841053360
Créée en 1935 par Armand Petitjean, homme visonnaire, Lancôme a dès son origine incarné le deux constantes d'une marque de baeuté moderne: la complémentarité entre parfum, soin et maquillage et la necessite de s'adresser à une clientèle internationale. Aujourd'hui, la marque est presente aux quatre coins du monde et partage une vision intrisènquement française de la beauté: une beauté libre et par consequente heureuse, qui allège et reforce, qui appelle au bonheur. La beauté d'être soi, incarnée par des femmes d'exception, inspirées et inspirantes.
C'est done une histoire de bonheur que Stéphane Guibourgé raconte d'une plume romanesque à travers ce livre. L'histoire d'une Maison française dont l'ambition est depuis toujours d'offir aux femmes la liberté de s'épanouir en leur offrant le meilleur de la scinece, avec des innovations majeures qui marquent leur époque au-delà de l'univers de la cosmétique. En filigrane s'esquisse en mots et en couleurs une certaine idée de la femme française, cultivant son bonheur comme um art de vivre, toujours remarquable san jamais chercher à l'être, ou l'air de rien, em apparence san effort, comme une forme ultime de sophistication. Un récit au ton vif et poétique qui fait également la part belle aux images, perpétuant l'esprit des grandes collaborations artistiques qui depuis toujours font Lancôme.
Ici, maintenant, depuis 80 ans et pour longtemps, la vie est belle en Lancôme...
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Le 17 Police, appels d'urgence
Laurent Kaczor, Stéphane Guibourgé
- Arléa
- 4 Novembre 2005
- 9782869597006
Tout commence par un coup de téléphone.
Numéro composé : le 17, police secours. Au bout du fil, dans un des Centres d'information et de commandement où sont régulés les appels, un des cent mille policiers répond. À Marseille, Fos-sur-Mer, Angoulême, Bordeaux, Lyon ou Metz, le scénario est le même : écouter, cerner l'urgence, évaluer la gravité d'un délit ou d'une infraction, et agir, vite. Ensuite, toutes sirènes hurlantes, les voitures partent à vive allure, embarquant des hommes ou des femmes armés qui ont choisi pour métier de faire respecter la loi.
Nikon en bandoulière, revêtu d'un gilet pare-balles, Laurent Kaczor les accompagne. Pendant plusieurs mois, il vit avec eux vingt-quatre heures sur vingt-quatre et photographie sans artifices leur quotidien. Un cambriolage, un accident, un vol de voiture, un homme qui surgit armé dans une boîte de nuit, ou un décès, Laurent se fait discret pour capter ces instants délicats où la police doit intervenir en réprimant, en informant ou en tentant la conciliation.
Il photographie l'attente comme l'action, les patrouilles interminables, les interrogatoires, et les heures d'entraînement... Chacune de ces photos rend compte de la complexité d'un métier trop souvent mal perçu et mal compris. Ce qui est ici saisi " sur le vif ", c'est la vie dans ce qu'elle peut avoir de plus brutal, mais aussi de plus banal ; c'est une vision contrastée mais juste, subjective mais honnête.
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Dans une succession de chapitres - de plusieurs pages ou de quelques lignes - un homme se raconte. Il reconstitue le puzzle de son existence. Son histoire et les histoires qui l'entourent. Il revisite ainsi à sa guise son passé, lève le voile sur son aujourd'hui.
Une enfance douloureuse. L'amour, toujours, comme étendard. Amour de ses enfants, amour des femmes, amour du ciel et du soleil. L'amour, ce beau souci. Malgré la maladie qui frappe la femme aimée.
Message de la pénombre, qui tient du roman et du récit, célèbre, par delà les tristesses et les écueils, les bonheurs de l'existence, les femmes, les paysages, l'amitié ... Un texte d'émotion, de larmes retenues et de sourire. Un texte qui touche plein coeur.
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Vincent et Anna se rencontrent en 1986. Ils ont vingt ans, appartiennent à une génération, à une époque de bruit et de fureur, qui n'est pas faite pour eux. Ils s'aiment quelque temps et se séparent. Se retrouvent de loin en loin, d'années en années, ne cessent pas de s'aimer, à leur façon.
Anna voyage, elle restaure des oeuvres d'art, en différents endroits du monde, arrachant au silence la beauté de peintures effacées, tandis que Vincent s'adonne à sa passion, à sa raison de vivre, l'escalade ; il s'échappe toujours d'un monde qui l'étouffe.
Un jour, Vincent disparaît. Se fait passer pour mort en montagne. Anna guette longtemps son retour, puis, alors qu'elle ne l'espère plus, elle voit resurgir par hasard cet homme qu'elle aime encore. Pourtant, respectant sa liberté, elle l'incitera à partir vers une quête insatiable et brutale, qui conduira Vincent sur la trace de son père. Il est temps pour Vincent d'affronter ses origines. Quel est cet homme venu travailler en France, qui l'a abandonné pour retourner dans son pays ? Quels mots berbères lui murmurait-il ? L'histoire du Nom de son père est autant l'histoire de Vincent que celle de Mokhtar, ouvrier marocain exilé en France.