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Somme contre les Gentils Tome 4 ; la révélation
Thomas d'Aquin
- Flammarion
- Gf ; Philosophie
- 19 Mars 1999
- 9782080710482
Le livre IV expose les vérités connues par la seule Révélation : «Il faut les prouver par l'autorité des saintes Ecritures, et non par la raison naturelle. Il faudra cependant montrer qu'elles ne lui sont pas opposées. [...] Nous traiterons d'abord de celles qui ont Dieu même pour objet, comme la Trinité ; en second lieu, des oeuvres de Dieu qui dépassent la raison, comme l'Incarnation [...] ; en troisième lieu, nous examinerons ce qui dépasse la raison à propos de la fin ultime de l'homme comme la résurrection, la glorification des corps, la béatitude perpétuelle des âmes.»
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Commentaire du Traité du ciel d'Aristote
Thomas d'Aquin
- Belles Lettres
- Sagesses Medievales
- 14 Juin 2024
- 9782251455747
Le Commentaire du Traité Du ciel d'Aristote rédigé par Thomas d'Aquin aux alentours de 1272-1273 est une énigme. Pourquoi le théologien, qui est alors au faîte de sa carrière, entreprend-il le commentaire littéral d'un texte sur la nature qui, manifestement, n'était pas destiné aux étudiants en théologie ? Avait-il, comme Albert le Grand, le projet de « rendre Aristote intelligible aux Latins » ? Cherchait-il à préciser ce qu'on peut appeler à la suite de Wilfrid Sellars « l'image manifeste de l'homme-dans-le-monde » ? Ou était-il en train d'accorder la vision aristotélicienne d'un Univers clos et éternel avec le Ciel de la Foi chrétienne ? Dans cet ouvrage, où il est question d'explorer conceptuellement l'Univers corporel à partir de la lettre d'Aristote, Thomas livre un témoignage très singulier de son propre style de pensée. À ce titre, le texte présente un intérêt à la fois historique et philosophique. Parce qu'il aborde la question de la nature et la place des mathématiques dans son traitement, ce commentaire thomasien est aussi une source d'information intéressante pour l'histoire des sciences.
La présente traduction fait le choix de la précision, laissant ainsi au texte thomasien le style caractéristique d'un commentaire à haute voix écrit sous la dictée.
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Cathédrale du savoir, synthèse totale, la Somme théologique de Thomas d'Aquin est sans nul doute le plus beau produit humain d'une foi maîtresse d'elle-même. Publiée en 4 volumes, ce monument de l'intelligence et de la foi reste le joyau de la Tradition de l'Eglise. Tome II Cette synthèse totale est celle d'un homme, Thomas d'Aquin (1225-1274), tout incorporé à l'antique chrétienté du Moyen Âge, à la Tradition vécue de l'Eglise, à sa foi, mais qui a, plus qu'il ne le pensait ou le voulait, pris la tête et montré le chemin d'une mutation intellectuelle caractéristique de l'Occident. Opus perfectionnis rationis, selon sa propre expression, oeuvre accomplie de la raison sous l'emprise de la foi, qui prétend, comme toute vraie pensée, à dépasser les contingences d'une époque et d'une culture par l'universalité même de sa visée. La Somme théologique n'est donc pas seulement une oeuvre intérieure à la religion chrétienne, mais une grande entreprise de l'esprit humain, une construction intellectuelle qu'un souffle puissant anime, non seulement celui d'une âme, d'une volonté, mais d'une pensée unifiée et unifiante. Par la clarté même te la portée de ses prises de position en tous les domaines, la pensée de Thomas d'Aquin s'y offre à la discussion, à la critique, voire à l'opposition. Pas au dédain ni à la prétérition. Un monument !
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Cathédrale du savoir, synthèse totale, la Somme théologique de Thomas d'Aquin est sans nul doute le plus beau produit humain d'une foi maîtresse d'elle-même. Publiée en 4 volumes, ce monument de l'intelligence et de la foi reste le joyau de la Tradition de l'Eglise. Tome II Cette synthèse totale est celle d'un homme, Thomas d'Aquin (1225-1274), tout incorporé à l'antique chrétienté du Moyen Âge, à la Tradition vécue de l'Eglise, à sa foi, mais qui a, plus qu'il ne le pensait ou le voulait, pris la tête et montré le chemin d'une mutation intellectuelle caractéristique de l'Occident. Opus perfectionnis rationis, selon sa propre expression, oeuvre accomplie de la raison sous l'emprise de la foi, qui prétend, comme toute vraie pensée, à dépasser les contingences d'une époque et d'une culture par l'universalité même de sa visée. La Somme théologique n'est donc pas seulement une oeuvre intérieure à la religion chrétienne, mais une grande entreprise de l'esprit humain, une construction intellectuelle qu'un souffle puissant anime, non seulement celui d'une âme, d'une volonté, mais d'une pensée unifiée et unifiante. Par la clarté même te la portée de ses prises de position en tous les domaines, la pensée de Thomas d'Aquin s'y offre à la discussion, à la critique, voire à l'opposition. Pas au dédain ni à la prétérition. Un monument !
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Textes sur la morale
Thomas d'Aquin
- Vrin
- Bibliotheque Des Textes Philosophiques
- 8 Février 2011
- 9782711623297
Selon Étienne Gilson (1884-1978) « la fin que vise tout historien de la philosophie, c'est de remettre ses lecteurs, le plus tôt et le plus sûrement possible, entre les mains des grands philosophes ». C'est sans doute dans cette intention qu'il a réuni dans ce volume les textes essentiels de l'éthique de Thomas d'Aquin. La traduction de ces textes, accompagnée d'un éclairant commentaire, met ainsi à disposition du lecteur une véritable somme de la morale thomiste qui aborde l'ensemble des questions concernant l'agir humain.
La présente édition de cette anthologie a été complétée par un ample index des thèmes traités et une bibliographie commentée. -
Jeune maître en théologie, Thomas d'Aquin, pose la question : L'homme peut-il enseigner et être appelé maître? En répondant à cette question, il ne justifie pas seulement son métier d'enseignant mais expose sa doctrine de la connaissance et explique sa théorie de l'enseignement. Ce qui frappe le lecteur dans la position de Thomas, c'est l'équilibre qu'il établit entre l'activité et la passivité des deux personnes engagées dans le processus pédagogique. Selon lui, dans le processus de l'enseignement, l'agent principal est l'élève et l'activité du maître conforte celle de l'élève.
Le texte latin de la Léonine et la traduction française de la question XI des Questions disputées de la vérité (1256-1259) est précédé d'une ample introduction historique et philosophique à ce texte qui compte parmi les chefs-d'oeuvre philosophiques du dominicain. -
Commentaire des deux épîtres aux Thessaloniciens
Thomas d'Aquin
- Cerf
- Oeuvres De Thomas D'aquin
- 28 Octobre 2016
- 9782204111430
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Commentaires des épitres à Timothée I et II, à Tite et à Philémon
Thomas d'Aquin
- Cerf
- 19 Novembre 2020
- 9782204138390
Le théologien-clé de tous les temps continue sa grande lecture exégétique et philosophique du Nouveau Testament. Un volume essentiel d'une série majeure.
Nous devons à saint Thomas un commentaire complet des lettres pauliniennes. Si on est loin d'être fixé sur ses lieux d'enseignement ainsi que sur les dates (entre 1263 et 1273) au cours desquelles saint Thomas l'a prodigué, il est en revanche certain qu'il l'a pensé comme un tout organique, et c'est ce qui ressort manifestement de son Prologue général dans lequel il dresse un plan des quatorze épîtres de l'Apôtre, étant entendu qu'au Moyen Âge la paternité de toutes les épîtres, excepté la lettre aux Hébreux, était attribuée à saint Paul : " Neuf sont destinées à instruire l'Église des nations païennes ; quatre à instruire les dignitaires et les princes de l'Église ; une à instruire le peuple d'Israël. " Saint Thomas confère à ces épîtres, en elles-mêmes très disparates, une unité et une structure doctrinale. Il aborde des sujets essentiels pour la compréhension de sa doctrine : l'organisation de l'Église ; la soumission aux autorités ; la place des femmes dans la société.
Une somme indispensable. -
Le credo : le texte le plus récité par l'humanité à travers les siècles. Mais que signifie-t-il vraiment ? Ce commentaire du plus grand docteur de l'Église constitue aussi sa propre confession de foi en toute simplicité. Un livre étonnant, renversant qui par-delà les âges parle à tout un chacun.
Qui sait que Thomas d'Aquin, l'auteur de la monumentale Somme de théologie, s'est d'abord voulu, en tant que dominicain, un frère prêcheur ? Ce volume inédit, surprenant et fortifiant, offre les quinze sermons catéchétiques qu'il a délivrés sur le Symbole des Apôtres.
Soucieux de se mettre à la portée de ses auditeurs, le grand prédicateur médiéval met ici en relief la signification doctrinale mais aussi la valeur existentielle de chaque article du Credo.
En quoi sommes-nous concernés par les définitions de la foi ? Quel profit concret pouvons-nous en retirer ? Quelles sont les exigences pratiques qui en découlent ? Comment se conduire pour que ces vérités deviennent vivantes dans notre quotidien ?
Le commentaire du maître théologien s'accomplit dans l'exhortation du guide spirituel. Et l'illumination de l'intelligence conduit à la conversion du coeur.
Un exercice exceptionnel d'une actualité confondante.
Traduits et commentés par Jean-Pierre Torrell -
Cathédrale du savoir, synthèse totale, la Somme théologique de Thomas d'Aquin est sans nul doute le plus beau produit humain d'une foi maîtresse d'elle-même. Publiée en 4 volumes, ce monument de l'intelligence et de la foi reste le joyau de la Tradition de l'Eglise. Tome III Cette synthèse totale est celle d'un homme, Thomas d'Aquin (1225-1274), tout incorporé à l'antique chrétienté du Moyen Âge, à la Tradition vécue de l'Eglise, à sa foi, mais qui a, plus qu'il ne le pensait ou le voulait, pris la tête et montré le chemin d'une mutation intellectuelle caractéristique de l'Occident. Opus perfectionnis rationis, selon sa propre expression, oeuvre accomplie de la raison sous l'emprise de la foi, qui prétend, comme toute vraie pensée, à dépasser les contingences d'une époque et d'une culture par l'universalité même de sa visée. La Somme théologique n'est donc pas seulement une oeuvre intérieure à la religion chrétienne, mais une grande entreprise de l'esprit humain, une construction intellectuelle qu'un souffle puissant anime, non seulement celui d'une âme, d'une volonté, mais d'une pensée unifiée et unifiante. Par la clarté même te la portée de ses prises de position en tous les domaines, la pensée de Thomas d'Aquin s'y offre à la discussion, à la critique, voire à l'opposition. Pas au dédain ni à la prétérition. Un monument !
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Qu'est-ce que l'homme ? À cette interrogation répondent les questions de la Somme théologique consacrées à l'âme humaine. Des analyses limpides, des arguments puissants et des intuitions fulgurantes font de ce texte l'une des perles de la pensée.
Thomas d'Aquin présente l'homme comme un tout : un composé existant, dont les plus hautes activités frôlent la splendeur des anges et investissent de leur noblesse les animales opérations humaines. Mais l'homme n'est ni ange, ni bête. Homme seulement. Homme pleinement.
Les nombreuses notes accompagnant cette nouvelle traduction française rendent la présentation plus pédagogique. Elles surprennent Thomas d'Aquin dans son « atelier médiéval » et dévoilent la fécondité de son anthropologie, jusque dans les controverses de notre temps.
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Les principes de la réalité naturelle
Thomas d'Aquin
- Nouvelles Editions Latines
- 8 Mars 2003
- 9782723304832
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Proèmes philosophiques
Thomas d'Aquin
- Parole Et Silence
- Institut De Philosophie Comparee
- 30 Octobre 2008
- 9782845737037
Saint Thomas d'Aquin, au moment de sa pleine maturité intellectuelle, a composé des commentaires aux oeuvres principales d'Aristote. Selon l'habitude de l'époque, il a rédigé pour chacun d'eux un préambule présentant l'intention générale du traité qu'il introduisait, en le situant dans la discipline philosophique à laquelle il appartenait, ainsi que les grandes parties du traité lui-même. Chaque proème peut, dans ces conditions, représenter une bonne introduction à chaque discipline philosophique, que ce soit la logique, la philosophie de la nature, la philosophie morale et politique ou la métaphysique. En étudiant l'ensemble des proèmes comme un tout unifié, nous avons une introduction à l'apprentissage de la philosophie selon l'esprit aristotélicien et thomasien: un outil pédagogique unique pour qui veut se former aux manières d'appréhender les différents degrés du réel; un Discours des méthodes, en quelque sorte, nouveau Discours de la méthode !
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1255. Une violente polémique éclate entre Séculiers et Mendiants. C'est l'année où Guillaume de Saint-Amour, maître séculier à l'université de Paris, publie un véritable brûlot qui met en cause la légitimité et l'existence même des ordres mendiants, Dominicains et Franciscains en tête.
À quatre reprises au moins, Thomas d'Aquin interviendra de tout son poids dans cette querelle. Argument par argument, il ébranlera l'argumentaire séculier. Mais la multiplication de ces escarmouches risquait de faire dériver l'attention et le débat du côté de la «?perfection?» dans la structure hiérarchique de l'Église. Pour tous, la véritable perfection est celle de la vie spirituelle, et elle se mesure à la présence et à l'intensité de la charité, non aux degrés des fonctions hiérarchiques et des états de vie.
Dans ce petit ouvrage, Thomas d'Aquin a mis sa lucidité, sa pénétration et sa précision au service de l'élément fondamental pour tous de la vie chrétienne, la vie spirituelle, et peut-être nulle part ailleurs n'a-t-il parlé avec autant de ferveur contenue de ce qui en était pour lui, comme pour saint Paul, l'essentiel : l?Amour.
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Cathédrale du savoir, synthèse totale, la Somme théologique de Thomas d'Aquin est sans nul doute le plus beau produit humain d'une foi maîtresse d'elle-même. Publiée en 4 volumes, ce monument de l'intelligence et de la foi reste le joyau de la Tradition de l'Eglise. Tome I Cette synthèse totale est celle d'un homme, Thomas d'Aquin (1225-1274), tout incorporé à l'antique chrétienté du Moyen Âge, à la Tradition vécue de l'Eglise, à sa foi, mais qui a, plus qu'il ne le pensait ou le voulait, pris la tête et montré le chemin d'une mutation intellectuelle caractéristique de l'Occident. Opus perfectionnis rationis, selon sa propre expression, oeuvre accomplie de la raison sous l'emprise de la foi, qui prétend, comme toute vraie pensée, à dépasser les contingences d'une époque et d'une culture par l'universalité même de sa visée. La Somme théologique n'est donc pas seulement une oeuvre intérieure à la religion chrétienne, mais une grande entreprise de l'esprit humain, une construction intellectuelle qu'un souffle puissant anime, non seulement celui d'une âme, d'une volonté, mais d'une pensée unifiée et unifiante. Par la clarté même te la portée de ses prises de position en tous les domaines, la pensée de Thomas d'Aquin s'y offre à la discussion, à la critique, voire à l'opposition. Pas au dédain ni à la prétérition. Un monument !
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Les questions 75 et 76 de la Somme de théologie (première partie) rassemblent l'essentiel de la conception de Thomas d'Aquin (m. 1274) sur l'essence de l'âme humaine et son rapport au corps. Ce texte majeur de l'histoire de la pensée est aux croisements de la philosophie et de la théologie et constitue l'aboutissement d'une longue élaboration de sa doctrine, où Aristote et la Bible sont censés se rejoindre. D'un côté, Thomas d'Aquin veut établir l'unité ontologique du composé corruptible qu'est la personne humaine. De l'autre, il doit sauver l'immortalité de l'âme. La solution réside dans la notion-clé de l'anthropologie thomasienne : celle de l'âme comme forme à la fois substantielle et subsistante. Etait-ce cohérent d'un point de vue théorique? Etait-ce conceptuellement tenable? Voilà l'enjeu.
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Les puissances de l'âme
Bonaventure, Thomas d'Aquin, Jean Duns scot
- Vrin
- Translatio Philosophies Medievales
- 6 Octobre 2022
- 9782711630721
L'homme pense, l'homme veut. Or, derrière l'apparente banalité de ces actes, une question se pose : comment ont-ils lieu? Outre l'âme, il faudrait faire droit à des facultés, ou des puissances en l'âme, rendant possibles nos actes psychiques. Mais alors, est-ce l'homme qui pense et veut, ou des puissances en lui? Autrement demandé : ces puissances s'identifient-elles à l'âme, ou bien sont-elles en celle-ci à titre d'accidents? Les Médiévaux s'interrogèrent sur la manière dont les puissances proviennent de l'âme, sans s'en distinguer radicalement. Le présent volume donne à lire les textes de trois acteurs majeurs de cette discussion : Bonaventure de Bagnoregio (m. 1274), Thomas d'Aquin (m. 1274) et enfin Jean Duns Scot (m. 1308), qui, dans la distinction 16 du second livre des Reportationes parisiensia, montre comment l'image de la Trinité en l'homme se découvrirait dans ses puissances psychiques - on trouvera ici une traduction intégrale de ce texte.
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L'acte et la puissance : Boèce, al-Ash'arî, Avicenne, Averroès, Guillaume d'Auvergne, Roger Bacon, Thomas d'Aquin, Jean Duns Scot
Boèce, Al-Ash‘Ari, Avicenne, Averroès, Guillaume d' Auvergne, Roger Bacon, Thomas D' Aquin, Jean Duns scot
- Vrin
- Translatio Philosophies Medievales
- 16 Février 2023
- 9782711630714
Le Moyen Âge se caractérise, dit-on, par une fidélité sans faille à Aristote : « Aristoteles dixit... ». Or, l'élucidation de l'idée d'un Dieu « tout-puissant », ou « puissant sur toutes choses », a bien pu s'appuyer sur le couple aristotélicien de la puissance et de l'acte; mais ne l'a-t-il pas aussi et conjointement modifié en profondeur? La difficile réception de ces concepts fondamentaux de la métaphysique aristotélicienne est sans doute révélatrice de la manière dont le Moyen Âge n'a jamais « repris » Aristote, au sens où il l'aurait simplement répété, mais il l'a « repris », au sens où il n'a eu de cesse de l'adapter aux réquisits nouveaux auquel il importait de faire droit. S'attacher aux reprises médiévales de l'acte et de la puissance, en métaphysique, mais aussi en logique et en physique, comme dans la psychologie, ou encore dans l'éthique, tant dans la Chrétienté de langue latine, qu'en terre d'Islâm, c'est ainsi se confronter à la richesse et à la fécondité des pensées qui y ont vu le jour.