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yves cusset
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L'amour sur le bout des doigts : Ou comment faire n'importe quoi, mais pas n'importe comment
Yves Cusset
- Éditions du Rocher
- 10 Avril 2024
- 9782268110134
Qu'est-ce que l'amour ? Pourquoi aime-t-on ? Comment en être absolument sûr ? Le sexe et l'amour sont-ils vraiment deux choses distinctes ? Doit-on déclarer son amour aux autorités compétentes ? L'élu de notre coeur a-t-il posé sa candidature ? N'aimer qu'une seule personne trahit-il un manque de savoir-vivre ? L'addiction au couple est-elle dangereuse pour la santé ?
Articulant comme à son habitude l'humour et l'ironie à la philosophie, Yves Cusset s'attaque ici à notre vie amoureuse. Répondant à des questions de lectrices et lecteurs imaginaires, il interroge tel un expert l'amour, le couple, la sexualité... en invitant quelques penseurs pour clarifier les multiples aspects de la relation amoureuse aujourd'hui et mettre un peu d'ordre dans nos idées. Car si l'amour n'a jamais connu de loi, cela n'empêche pas d'y mettre un minimum de règles.
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Votre vie est nulle et vous n'êtes même pas sûr d'exister ? Ce livre est fait pour vous !À tous ceux qui ne sont gâtés ni par la nature ni par les aides fiscales, voici dix leçons pour enfin apprendre à faire de votre vie un triomphe de chaque instant : bien planifier votre naissance, écraser votre voisin en pleine conscience, être résilient sans souffrir, trouver en vous la volonté de vouloir, méditer, inspirer et, surtout, expirer.Autant d'indispensables conseils pour sourire à la vie, a fortiori si vous n'avez plus de dents.N'est-ce pas une excellente nouvelle ?
Yves Cusset, ancien élève de l'École normale supérieure, est à la fois philosophe et comédien. Il a écrit de nombreux spectacles et ouvrages d'humour philosophique (Cent façons de ne pas accueillir un migrant, Le Rocher, 2018), en même temps que des essais de philosophie (Rire, Flammarion, 2016, Les mortels et les mourants, Le Rocher, 2021). -
Cent façons de ne pas accueillir un migrant
Yves Cusset
- Éditions du Rocher
- 26 Septembre 2018
- 9782268100708
« Entre 2015 et 2017, un auteur sévissant sous le pseudonyme de Hyacinthe Léonide rédigeait sous la forme d'un abécédaire un ensemble de propositions présentant toutes les bonnes raisons de refuser l'accueil des migrants. L'homme s'est donné la mort après avoir achevé son ouvrage et exigé qu'il me soit transmis, sachant que mes écrits me situent pourtant du côté de la gauche bien-pensante sentimentalo-bobo.Hyacinthe Léonide n'est plus, mais son esprit hante la France et l'Europe, comme un mauvais génie qui sème la peur de l'étranger bien au-delà des partis xénophobes - à travers la sainte trinité Migrant-Musulman-Islamiste, et ses très diverses déclinaisons. » Dans cet abécédaire parodique, à la fois drôle et glaçant, Yves Cusset traque allègrement nos peurs enfouies et nos fantasmes. Il s'appuie pour cela sur les propos très réels de nombreuses personnalités publiques, dont l'écho dépasse les limites de la droite anti-migrants - dans l'espoir qu'un rire salvateur, jaune ou de toute autre couleur, nous permettra de les exorciser.
Yves Cusset, ancien élève de l'École normale supérieure, est à la fois comédien et philosophe. Il a écrit de nombreux spectacles et ouvrages d'humour philosophique, en même temps que des essais de philosophie politique, en particulier autour de la question de l'accueil. Dernièresparutions : Réflexion sur l'accueil et le droit d'asile (François Bourin, 2016) ; Rire - Tractatus philo-comicus (Flammarion, 2016). -
L'amour est un enfant de putain
Yves Cusset
- Librairie théâtrale
- Ecritures D'aujourd'hui
- 13 Octobre 2016
- 9782734906124
1f.-2h. ; durée : 1 h Une série de rencontres impromptues, qui ont l'art de ne mener nulle part, mais pas n'importe comment, par une série de détours où se mêlent allègrement humour et métaphysique. Le tout en une ronde ininterrompue où les personnages ont le droit de mourir plusieurs fois, de tromper la mort, de s'aimer aussi intensément que très brièvement, de s'assassiner très innocemment, à travers des morceaux incongrus de vie, qui sont autant de bulles nous éclatant à la figure sans prévenir.
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Les mortels et les mourants : petite philosophie de la fin de vie
Yves Cusset
- Éditions du Rocher
- 29 Septembre 2021
- 9782268106212
Dans la tradition philosophique, sagesse et savoir-mourir sont comme l'envers et l'endroit d'une même médaille. Au risque d'occulter la réalité âpre, les affres et les tourments, sinon l'horreur bien réelle de la toute fin de la vie. Avec l'émergence de la fin de vie comme période de la vie à part entière, la philosophie est aujourd'hui appelée à se pencher sur ceux qui meurent plutôt que sur la mort en général, sur la fin plutôt que sur la finitude, sur la situation particulière des mourants plutôt que sur la condition universelle de mortel.C'est le but de cet ouvrage que de tenter de répondre à cet appel, venu des soins palliatifs et de l'encadrement de la fin de vie, pour construire, tout à la fois dans la confrontation avec les philosophes et à travers les récits de mourants bien réels, une réflexion à égale distance de la représentation philosophique de la mort et de la psychologisation des derniers instants de la vie. Avec en point d'orgue une mise en question de la norme de la « mort apaisée ».
Yves Cusset, ancien élève de l'École normale supérieure, est à la fois philosophe et comédien. Il a écrit de nombreux spectacles et ouvrages d'humour philosophique, en même temps que des essais de philosophie politique, en particulier autour de la question de l'accueil. Son dernier livre est paru chez Flammarion : Réussir sa vie du premier coup. -
N'être pas né est un solo humoristique et philosophique sur les affres
de la naissance, de la toute petite enfance et ses conséquences
sur le développement de la personnalité. Il s'aventure avec une
extrême drôlerie et une douce extravagance dans l'univers de la
psychanalyse, autant dans la filiation de Freud et Lacan, que de
Raymond Devos et Woody Allen, avec un art particulièrement
savoureux de jongler sur les mots. -
Philosopher, c'est à apprendre à rire - à moins que ce ne soit l'inverse... Pourquoi, en effet, faudrait-il, à l'instar de Montaigne, « apprendre à mourir » quand rire peut procurer un art de vivre autrement plus joyeux ? Et si le rire avait quelque chose à apprendre à la philosophie ? Rire, une authentique sagesse, mais plus gaie que celle que nous prescrivent d'ordinaire les philosophes. Ils sont d'ailleurs peu nombreux à s'être penchés sur la question, à l'exception notoire de l'inusable Bergson. Pourtant, rire et réflexion ne sont pas antithétiques ! L'auteur, philosophe et humoriste, le démontre avec brio : de l'humour à l'ironie, de l'allégresse à l'hilarité, il examine toutes les facettes du rire, sans jamais oublier de rire. Les philosophes seraient des comiques qui s'ignorent - et que nous-mêmes ignorerions... De Démocrite, et son rire universel, à Schopenhauer, et son pessimisme radical, la pensée philosophique révèle ici tout son potentiel comique.
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La philosophie enseignée à ma chouette : Abécédaire déraisonné
Yves Cusset
- Max Milo
- 13 Décembre 2007
- 9782353410309
Yves cusset a 35 ans. professeur de philosophie, il est aussi comédien et auteur de solos philosophiques qu'il a présentés sur de nombreuses scènes de france, notamment à avignon.
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La vie rêvée des philosophes ; biographies extravagantes
Yves Cusset
- LES PEREGRINES
- 2 Novembre 2012
- 9782849413555
Savez-vous que le petit Henri Bergson, incapable d'arriver à l'heure à l'école, découvrit la différence entre le temps social et la durée intime pendant les 256 heures de colles qu'il eut à subir ? Que Ludwig Wittgenstein manquait tellement de confiance en lui qu'il rata toutes ses tentatives de suicide ? Qu'Arthur Schopenhauer sourit pour la première fois en 1818, et que Démocrite mourut de rire ? Ou encore que Lao-Tseu préféra naître vieux pour éviter d'avoir à mourir jeune ?
De A comme Arendt à W comme Wittgenstein, en passant par Bergson, Descartes et plus d'une vingtaine d'autres philosophes illustres, Les vies tout à fait extravagantes des philosophes illustres sont une galerie de portraits écrits sous la forme d'un défilé imaginaire où ils deviennent des héros de bandes-dessinées, des personnages burlesques et des clowns solaires. Un voyage initiatique, drôle, poétique et surprenant aux sources vivantes de leur pensée.
Le livre est préfacé par Emmanuel Kant qui nous a fait la gentillesse d'accuser réception de l'ouvrage, et d'écrire de profundis un commentaire dont on appréciera la pertinence.
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Socrate de Montceau-les-Mines ou un roman philosophique qui mélange récit de fiction et parcours méditatif. Mois après mois, on suit le parcours d'un professeur de philosophie nommé à Montceau-les-Mines à son corps défendant et qui, tout en se projetant narcissiquement dans la figure d'un Socrate des temps modernes, va connaître une déchéance progressive et sombrer sans s'en apercevoir dans la folie.
Le titre est évidemment ironique et le narrateur un parfait anti-héros dont la foi dans le pouvoir libérateur de la philosophie est sans cesse contrecarrée tant par la réalité extérieure que par sa propre misère intérieure. Vous avez dit « moderne » ?
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Prendre sa part de la misère du monde ; pour une philosophie politique de l'accueil
Yves Cusset
- Transparence
- 22 Mai 2010
- 9782350510545
Quand Michel Rocard avait affirmé en 1990 : " La France ne peut pas accueillir toute la misère du monde ", la phrase avait choqué, du moins un petit peu dans ce qui pouvait s'appeler la gauche, en rompant avec une pudeur qui rendait encore taboue la désignation d'un Autre qu'il faudrait de toute force maintenir à l'extérieur.
Aujourd'hui, non seulement la phrase ne choque plus, mais elle sert jusque dans l'argumentaire de la gauche de proposition suffisant à justifier la prétendue fatalité guidant les choix politiques concernant l'immigration, l'asile et l'on n'ose même plus dire " l'accueil " des étrangers. On en oublie même de citer la deuxième partie de la phrase de Rocard, celle qu'il n'avait cessé de rappeler pour se défendre contre les accusations qui avaient alors plu contre lui : " mais elle doit savoir en prendre fidèlement sa part ".
Voilà qui était censé suffire à rappeler malgré tout à la République française sa mission historique d'accueil, et qu'on n'ose même plus citer aujourd'hui dans le contexte de durcissement extrême de la politique de l'immigration - qu'il convient d'appeler pour ce qu'elle est : une politique d'expulsion et de contrôle des frontières, devenant progressivement une police intérieure de la citoyenneté.
Cependant la question demeure, contre laquelle butent aussi bien les dirigeants politiques que les théoriciens des Droits de l'Homme : quels sont les critères qui permettraient de déterminer la " part " de misère qu'il " nous " revient de prendre ?
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Les trois monologues rassemblés ici sous le titre « Le rire philosophe » sont les trois premiers textes d'humour philosophique écrits pour la scène par Yves Cusset, devenu le spécialiste du genre. Rien ne sert d'exister retrace la trajectoire d'un homme qui se découvre philosophe à son insu, comme M. Jourdain faisait de la prose sans le savoir, et qui va essayer à sa manière, drôle et folle, de répondre aux questions qui l'empêchent de se trouver une place dans le monde. De place, il est encore plus question dans Le remplaçant, l'homme qui n'a pour toute place que celle des autres, un étrange prof de philo qui ne fait que des remplacements de 2h avec sa méthode bien à lui : biphiloplus. Le petit manuel d'engagement politique... trimbale l'étonnement philosophique du côté de l'état actuel de notre démocratie, avec un rire tricolore : noir, saignant et jaune !
Un personnage (homme ou femme).
Durée : 1h.
Tout aurait dû bien se passer pour Yves Cusset. Mais après une brillante thèse de philosophie et la publication de quelques essais de bonne tenue, alors qu'une honorable carrière universitaire lui tendait les bras, il prend sa valise et part faire du stand up pour élever le niveau par le rire. -
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L'opposition entre Foucault et Habermas a donné lieu à l'un des moments légendaires de la philosophie sociale du 20e siècle. À juste titre sans doute, puisqu'il vit s'affronter deux conceptions de la nature et des finalités d'une analyse englobante de la société moderne qui ont compté parmi les plus riches et les plus cohérentes de l'après-guerre, étendant leurs ramifications dans de multiples directions : théorie du langage, conception de la subjectivité, épistémologie des sciences humaines, philosophie morale, étude des processus de rationalisation, élucidation du statut de la critique.
L'objet de cet ouvrage est d'éclairer, dans toute leur richesse et leur diversité, les enjeux du différend entre Foucault et Habermas. Passé le temps des polémiques, demeure un dossier consistant dont l'exploration s'avère aujourd'hui décisive pour toute théorie de la société qui voudra concilier la
pertinence historique et politique de son propos avec la conscience des fondements comme des limites de son propre discours.
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Réflexions sur l'accueil et le droit d'asile
Yves Cusset
- LES PEREGRINES
- Societe
- 1 Avril 2016
- 9791025201749
Plus les réfugiés arrivent en masse et au péril de leur vie sur les rivages de l'Europe, moins nous sommes capables de donner forme à une politique de l'accueil digne de ce nom. Ce qui est de l'ordre de l'évidence morale, et qui nous éclate à la figure à travers la photographie d'un corps sans vie d'enfant abandonné sur la grève, paraît de plus en plus difficile à mettre en oeuvre d'un point de vue politique.
Au-delà de l'émotion, des images et des analyses faites sur le vif, il manquait encore l'éclairage philosophique nécessaire sur ce qui s'impose comme la question centrale de notre temps : celle de l'accueil en général, et du droit d'asile en particulier. C'est l'ambition de cet ouvrage que d'apporter sa réflexion, à destination de tous ceux qui ne veulent pas rester sans réponse devant cette tragédie contemporaine.
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Mon père, il disait en parlant de moi : comme si on avait besoin de lui, qu'est ce qu'il nous fait chier ce petit con ! Il m'appelait le petit con, il avait raison parce que j'étais vraiment petit, faut dire que mon père, même s'il était gentil il était pas bien grand non plus. Il était juste gros, petit mais gros, ma mère lui disait, elle avait raison : "t'es vraiment un gros con" c'est vrai qu'il était gros, et même si elle avait raison, ça lui plaisait pas à mon père, mon père il était sensible et délicat comme gros con, alors il lui mettait de grosses torgnoles pour lui faire comprendre qu'il était délicat.
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Vocabulaire de l'école de Francfort (Le)
Stéphane Haber, Yves Cusset
- Ellipses
- 31 Mai 2002
- 9782729809812
Les philosophies de Walter Benjamin, Herbert Marcuse, Max Horkheimer, Theodor Adorno et Jürgen Habermas, entretiennent des affinités complexes, parfois paradoxales. Penseurs sans école par excellence, qui n'ont cessé de revendiquer leur indépendance théorique et d'en donner les preuves, ils sont aussi sans lieu, pour certains poussés dans la précarité de l'errance, pour d'autres contraints à l'exil, pour d'autres encore soucieux de dépasser les étroites limites de l'État-nation ou de l'enracinement géographique. « École de Francfort », dit-on néanmoins. Elle n'est pourtant ni vraiment une école ni vraiment francfortoise : peut-elle vraiment avoir un style propre, un lexique original, des vocables communs ? Si un vocabulaire de l'école de Francfort peut exister, ce doit être simplement pour faire voir comment les mots et les grandes thématiques circulent entre ces auteurs, empêchant que leur souci commun, et sans cesse rouvert, de fonder une théorie critique du présent et de la société ne se retourne en l'unité fermée d'une école.
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c'est en faisant référence à sa crise supposée que l'on aborde le plus souvent, en france, la question du lien social.
les bouleversements que traversent les sociétés européennes du xixe siècle sont l'occasion de réfléchir aux fondements d'un lien individu/société qui, aujourd'hui, ne va plus de soi. après avoir présenté les apports les plus récents de la sociologie des réseaux et des réflexions en termes de capital social, l'ouvrage dresse un tableau nuancé de la réalité française. le lien social moderne, parce qu'il est fondamentalement de plus en plus électif, est aussi plus fragile.
il est sans doute moins mis en danger par les transformations qui touchent la sphère privée que par les problèmes de cohabitation, notamment dans les espaces publics, qui s'imposent à chacun.
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Le lien social ; domaines et approches (2e édition)
Pierre-yves Cusset
- Armand Colin
- 128 Sociologie
- 18 Mai 2011
- 9782200259884
C'est en faisant référence à sa crise supposée que l'on aborde le plus souvent, en France, la question du lien social. Les bouleversements que traversent les sociétés européennes du XIXe siècle sont l'occasion de réfléchir aux fondements d'un lien individu/société qui, aujourd'hui, ne va plus de soi. Après avoir présenté les apports les plus récents de la sociologie des réseaux et des réflexions en termes de capital social, l'ouvrage dresse un tableau nuancé de la réalité française. Le lien social moderne, parce qu'il est fondamentalement de plus en plus électif, est aussi plus fragile. Il est sans doute moins mis en danger par les transformations qui touchent la sphère privée que par les problèmes de cohabitation, notamment dans les espaces publics, qui s'imposent à chacun. Cette 2e édition a été mise à jour avec les données les plus récentes. Pierre-Yves Cusset est agrégé de sciences économiques et sociales.